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Critiques de Christophe Mouton (19)
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Consister à vivre

Christophe Mouton va nous proposer une diatribe sur les effets de la perversion dans le développement des personnes. Pour cela, il va se baser sur un type de perversion bien particulier. En effet, ce sera ici au travers de son père que celle-ci fera son œuvre.



Christophe va se replonger dans son enfance, et nous narrer comment peu à peu, il s’est rendu compte que quelque chose ne tournait pas rond au sein de sa famille. Le père s’en prenait d’abord verbalement à la mère, et le jour où Christophe l’a défendue, c’est sur lui que s’est déversée cette aversion.



Ce père agissait de manière très perverse, en instillant dans la tête de Christophe des phrases qui peuvent infiniment bousculer un enfant. Christophe s’en est bien évidemment ressenti, puisqu’il le dira lui-même, il a un seuil très élevé aux insultes, et pour citer un autre exemple parmi d’autres, il partira du principe qu’il a toujours tort si c’est ce que les autres affirment. Peu à peu, il perd donc confiance en lui-même et bien évidemment, les stigmates de cette perversion vont avoir un effet des plus néfastes à son développement.



La plume de l’auteur est très particulière et je dois avouer ne pas avoir toujours accroché. Au début, je me suis sentie totalement déroutée et j’ai trouvé que pour un si petit livre, Christophe se perdait parfois en digressions compliquées et trop psychologiques. Malgré tout, cela se lit de manière très fluide.



Un roman qui abordera la thématique de la perversion, avec pour point d’orgue l’enfance de l’auteur et son père. Christophe nous livre ici une analyse approfondie et très intimiste. Un roman qui ne peut laisser indifférent.
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Notre mariage

« Notre mariage » bien que vendu comme étant un roman n’est autre qu’une nouvelle par la longueur. Je l’ai emprunté à ma femme un soir ou je n’avais envie de commencer ni une lecture sérieuse ni un pavé. Au début la surprise fût heureuse, le narrateur présent au mariage de son ex avait des bonnes saillies qui à défaut d’être profondes étaient drôles. Hélas le « roman » s’enfonce en un long, malgré la brièveté du texte, monologue pas du plus original. C’est vite lu et aussi vite oublié. Si vous n’avez pas de temps à perdre évité le.
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Un garçon sans séduction

Thomas Loiseau, ingénieur, voit Sybille son amie le quitter pour un trader beaucoup plus riche que lui. Il échafaude une théorie de la séduction à partir de ses connaissances économiques. Christophe Mouton signe un livre très particulier mais pas vraiment convainquant.
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Cocaïne

Un gros livre très construit, une histoire jamais lue nulle part (no spoil ) , un aperçu de la société française à tous les étages, une bible pour vendeurs et acheteurs de cocaine et surtout un style assez surprenant un genre de mélange entre réalisme social et efficacité à l’américaine à la Brett Easton ellis, ou Mc innerney et une subtilité française plus morale à la …Proust. (Plus un côté désabusé à l’anglaise façon Evelyn waugh)

Comparer à Brett Easton Ellis et à Proust sonne bizarre. C’est un peu l’effet que fait ce livre, ce n’est pas du tout classique et pourtant ça fait classique, c’est très critique, lucidité très agressive et pourtant ça finit bien, c’est moqueur et pourtant sérieux. On aurait envie de dire que c’est un ovni (ou olni, objet litteraire non identifié) mais non c’est très identifié : c’est un objet roman avec ses usuels extraterrestres dedans.

Un livre qui m’a donné du plaisir et qui fait plaisir ça existe encore des écrivains français qui font de la grosse littérature ultra ambitieuse, bien romanesque, bien au-dessus de la mêlée et pas seulement du récit de leurs petites vies.

Pour moi à lire absolument.

Dores et déjà, fin mars 2014, l’un des livres majeurs de 2014, à coup sûr.

Et bizarrement ça pourrait presque même se conseiller à un ado tellement ça présente les consommateurs de cocaïne comme des imbéciles.

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Notre mariage

L'an dernier, Christophe Mouton m'avait épaté avec son premier roman "Un garçon sans séduction". Bourré d'humour, original dans sa forme, cela avait été un de mes coups de coeur du printemps même s'il traitait d'un sujet archi rabattu : le mec largué par sa nana.

Autant vous dire que je me suis précipité sur la nouvelle parution de ce jeune auteur, avec la curiosité supplémentaire de savoir s'il allait brillamment passer le cap si difficile du deuxième roman. J'ai été surpris par la maigreur du volume, 116 pages avec de grandes marges... plus près de la nouvelle que du roman... Ensuite, le thème, pas vraiment original encore une fois, flirtant sur le mal être du mâle moderne qui ne sait pas vraiment ce qu'il veut.

Le narrateur se rend au mariage de son ex copine avec qui il a passé plusieurs années entre amour et séparations. Mais là, c'est bon, elle en a trouvé un autre ...pour la vie. Il rumine, il ressasse, il regrette de l'avoir quittée, il est presque en colère, rongé de jalousie et d'amertume. Durant ce week-end de fête, il s'interrogera sur le pourquoi de cet échec et sur la direction à donner à sa vie s'il veut ne pas rester seul. Parce que c'est le drame du jeune homme moderne, rester seul il ne le veut pas mais comme pour vivre à deux, il faut faire des concessions... les décisions sont difficiles à prendre.

Présenter comme un monologue intérieur, "Notre mariage" est la version sombre du "garçon sans séduction", les atermoiements d'un homme qui a du mal à quitter l'adolescence, qui ne veut pas s'engager ni perdre sa bande d'amis, continuer à s'éclater sur ses jeux vidéos et surtout ne pas avoir d'enfant.

La fin sur le blog
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Un garçon sans séduction

trés intéressant
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Notre mariage

Court roman démarrant par un mariage à la manière du roman de Blandine Le Callet "Une pièce montée" et se poursuivant tout le long du récit par la réflexion du narrateur sur son échec amoureux avec la mariée, ex-grand amour de sa vie !

Dissection ironique, douce-amère et souvent cruelle des relations de couples -trentenaires-d'aujourd'hui... sans grande surprise !
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Un garçon sans séduction

Thomas Loiseau vient de se faire larguer par sa compagne, Sybille. Elle a choisi un homme, un trader, pas forcément plus beau mais plus riche.

Si le scénario est assez classique, Christophe Mouton le traite d'une manière originale, à la fois scientifique et philosophique.

Le narrateur n'imagine pas rester seul et s'amuse donc à calculer à l'aide de tableaux étayés, sa côte sur le marché de l'amour. Coefficients et valeurs sont donnés au physique, au style, à la moralité, à l'esprit afin de chiffrer le potentiel de séduction de lui-même, de Sybille, du trader ou de sa potentielle amoureuse.

Si je reconnais la performance et la créativité de l'auteur, je n'ai pas été sensible à cette démonstration calculatrice et misogyne de la rencontre amoureuse. Reléguer une histoire d'amour à un tableau de performance, à une cotation sur le marché ne m'amuse pas plus que cela. Thomas Loiseau se révèle ainsi un être insensible, incapable d'aimer. Il va bien au-delà de la version moderne de la rencontre amoureuse via les réseaux sociaux qu'il a aussi tentés et ramène la femme à une valeur marchande et la séduction à un acte de mensonge ou de contrainte.

Le narrateur est indéniablement un scientifique et ses démonstrations se perdent souvent dans la complexité de sa pensée, ce qui fait de ce roman un texte quelquefois compliqué et lassant.

Je reconnais donc ici un roman moderne et original mais qui ne m'a pas séduite. Mon chiffre sur le marché de la séduction doit être trop éloigné de celui du narrateur. Je n'ai pas pu prendre le recul nécessaire pour aborder ce texte au second degré, en restant sûrement trop attachée à ma conception idéalisée et féminine de la rencontre amoureuse.
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Notre mariage

La critique de George m’a rendu curieuse et m’a donné envie de lire ce court texte. Je n’avais pas vu qu’il était aussi récent…je pensais lire un livre écrit il y a plusieurs années.





Il est assez court, je l’ai donc avalé en deux heures un matin, bien au chaud avec mon thé. Je ne sais pas si je peux réellement dire que j’ai aimé ce roman…





D’abord et avant toute chose, quelle est cette idée d’inviter son ex à son mariage?



Franchement, je ne comprends pas comment la mariée a pu l’inviter, ni comment lui a pu décider de venir. C’est stupide, inutile, cruel et franchement dangereux. Bien évidemment, il n’y aurait pas eu de roman pour commencer, mais déjà, j’ai du mal à adhérer à cette idée.





Une fois cet aspect dit, j’ai trouvé le personnage assez imbuvable. Je n’aurais aucune envie de faire partie de son groupe de proche, ni le côtoyer, même de loin.





[Attention, je dévoile l'intrigue]









——————————



Un drôle de roman donc, que je suis contente d’avoir lu et de l’avoir emprunté à la bibliothèque et non acheté.
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Un garçon sans séduction

Thomas Loizeau vient de se faire larguer par Sybille. Elle le trouvait trop naze et lui a préféré un trader bourré de fric. Se retrouvant seul, et avant de se lancer dans la recherche d'une nouvelle femelle, Thomas s'interroge sur cette rupture, sur les chances de reconquérir son ex puis après réflexion sur la séduction en général et sur la sienne en particulier.

A partir de cette trame que ne renierait pas le magazine pour homme GQ, Christophe Mouton nous offre un livre singulier. Au lieu de se lamenter sur le départ de son ex, Thomas, ancien diplômé des Ponts et Chaussées, va raisonner en mathématicien. Il va mettre son amour en tableau, en équation. Chaque personnage se verra attribué une valeur sur 1000. Grâce à l'étude de cette cotation, il arrivera à se persuader que Sybille et lui n'avaient finalement aucun avenir. Mais cela révélera également un potentiel de séduction assez faible, seul moyen pour lui de trouver une nouvelle partenaire.

Nous avons droit à une vraie démonstration mathématiques sauf qu'ici ce sont l'amour, le sexe, la famille, l'argent ou le prestige social qui servent de base à son raisonnement. Que les littéraires, qui sont vraisemblablement les acheteurs actuels de littérature ne s'effrayent pas, c'est un cours tout à fait à leur portée car tout cela est emballé avec un humour décapant. En véritable économiste de l'amour, ses calculs n'oublient aucun paramètre, pas même une prime pour hétérosexualité vu "le nombre significatif de garçons préférant les hommes et réduisant l'offre de mâles dédiés aux femmes est, d'ailleurs, un des causes de la prime".

Même s'il est plongé dans ses raisonnements matheux, le héros est tout à fait conscient du monde qui l'entoure et notamment de la pression qu'exerce le monde économique sur nos vies. Dans la deuxième partie du roman, Thomas va se transformer en véritable économiste de la séduction avec tout le verbiage y afférent : "créer le monopole" (le seul homme désirable), "Améliorer le produit", ("améliorer mon prix de marché, travailler mes abdos, accumuler l'argent, mieux correspondre à l'image masculine jugée distinguée (par les bourgeois) ou tendance (par la ploutocratie médiatisée et son armée de réserve des classes moyennes aspirant à vivre la vie des magazines), améliorer mon esprit et devenir plus viril."). Il va convoquer également Casanova, Don Juan et Valmont pour mieux affiner sa stratégie et sa réflexion.

J'ai pris un plaisir fou à lire ce roman bourré d'humour et de second degré.

La fin sur le blog
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Notre mariage

Le monologue intérieur d’un homme invité au mariage de son ex. Rien de très nouveau dans cette réflexion sur l’amour, le couple, le lien qui persiste même après une rupture, la douleur latente et une jalousie mal assumée. Un livre vite lu vite oublié.
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Notre mariage

Rencontrer la femme de sa vie, se dire qu'on est trop jeune, qu'on veut profiter, qu'il y a le temps avant de se "caser", et se rendre compte, quelques années plus tard, qu'on est vraiment trop con...
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Un garçon sans séduction

Thomas LOISEAU, trentenaire, consultant en automation industrielle, vient de se faire pour un autre - trader de profession - sans réellement en connaître les raisons. Le roman, raconté à la première personne, évoque - au départ - cette rivalité à sens unique, ainsi que la volonté - au départ également - de reconquérir la femme qu'il aimait. Le thème principal du livre reste toutefois la quête des raisons ayant amenées le narrateur à voir son histoire s'achever.







Ce roman, découpé en parties, suit l'évolution de la pensée et des opinions du personnages, à l'esprit résolument scientifique. L'écriture - directement liée à la structure - est assez simple, mais certains passages - notamment ceux à caractère économique - font preuve d'un vocabulaire parfois compliqué à assimiler pour un lecteur lambda. Cela est à rapprocher de la propension qu'a Thomas LOISEAU à pousser son discours et ses idées dans leurs retranchements et à énumérer des idées plus ou moins superflues, tout en gardant ce raisonnement scientifique. Cette grandiloquence discursive dessert clairement la psychologie du personnage. En effet, on sent bien que Christophe MOUTON cherche à apporter une profondeur, une subtilité textuelle à son protagoniste. Néanmoins, cette tentative reste masquée, en raison de cette écriture parfois étouffante et souvent dérivante.







Au début du roman, le tableau calculant le taux de séduction des différents personnages pourrait paraître amusant, tout en interpellant certains lecteurs à la moralité bétonnée. Toutefois, chiffres, bilans, équations et autres mesures de prix se mêlent jusqu'à la fin et deviennent rapidement déroutantes, voire lassantes. Ainsi, en voulant montrer le fonctionnement de pensée d'un homme au raisonnement scientifique, à l'aide de trop nombreux exemples, Christophe MOUTON perd son lecteur dans une espèce d'ennui nonchalant.







Le personnage principal/narrateur, Thomas LOISEAU, n'est pas sans réfléchir à sa condition d'homme seul. En effet, au fil du livre, on parvient à distinguer une évoltion nette de ses sentiments. Dans les cinquante premières pages, on trouve des phrases telles que : Mais je veux qu'elle revienne, même dans dix ans, pour ensuite lire : Mes pirouettes n'y changeront rien, Sybille ne reviendra pas. Alors à force de réflexions menées au fil des pages, Thomas LOIEAU s'essaie aux rencontres virtuelles, aux associations de travaux manuels, etc. sans réel succès. C'est alors que le lecteur assiste à la conception - toujours grâce à un tableau récapitulatif - de la femme qu'il serairt sensible de conquérir. S'ensuit alors une suite de raisonnements et de calculs - toujours basés sur la séduction - plus ou moins compliquée à comprendre par le lecteur.







Christophe MOUTON nous livre donc ici un roman au sujet classique au premier abord. En raison de sa tentative - légitime toutefois - de modeler ce thème sous un point de vue original, il se perd dans son écriture, lien premier entre le lecteur et la compréhension du texte. Ecriture qui est elle-même empreinte d'un langage et de calculs peut-être trop ambitieux à appréhender par un lecteur moyen. Il convient toutefois de noter cette démarche de dénoncer la marchandisation de l'individu, sans son sens le plus large.



Pour finir, comme le veut la tradition chez Julliard, une petite interview de l’auteur ici









Un garçon sans séduction, Christophe MOUTON, Julliard, janvier 2012, 16€
Lien : http://actulitteraire.canalb..
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Consister à vivre

« Consister à vivre » est le premier tome d’une trilogie. Ce qui interroge puisque ce premier tome ne compte que 160 pages. J’ai vaguement cherché un autre intérêt que celui financier à scinder un texte court (moins de 500 pages certainement) en trois ouvrages. Je n’ai pas trouvé. Dites-moi si vous savez.



Mais peu importe. Christophe Mouton a souffert de la perversité de son père et de la complicité de sa mère. Il tente de réparer par l’écriture ce qui n’a pu l’être par la justice.



Le texte ne laisse aucun doute quant à la souffrance de l’auteur et je pense que nous serions nombreux à reconnaître des scènes familières de notre enfance dans les violences décrites et les conséquences que ces blessures peuvent avoir à l’âge adulte.



Cependant, après avoir refermé ce livre, j’ai été plutôt soulagée que le texte ait été découpé en trois parties et j’ai eu la conviction que je ne lirai pas les deux prochains volumes tant j’ai buté sur le style de l’auteur et ai manqué d’intérêt pour le propos.



J’ai besoin pour aimer un livre d’une petite musique qui parvienne à mon âme. C’est raté pour cette fois.



A lire dans la salle d’attente du psy.


Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Un garçon sans séduction

Un vrai petit bijou !

J'ai eu un plaisir fou à lire cette belle analyse que nous offre Christophe Mouton de sa (?) relation amoureuse avec la belle Sybille. Car c'est bien d'analyse qu'il s'agit !

Il utilise avec imagination et pertinence les outils d'évaluation propres au marché économique régissant les lois de l'offre et de la demande. Il a adapté de nombreuses formules pour parvenir à mettre l’histoire de Thomas Loizeau (son homonyme?) en équation afin de trouver une explication valable à son échec.

Pour finalement conclure, que quelque soit les lois mathématiques approuvées et éprouvées, la part imprévisible de l'humain reprend toujours ses droits !

C'est plein d'humour, ponctué de remarques plein de finesse sur les liens sentimentaux et pour magnifier le tout, la langue est belle et bien balancée : un vrai régal !



Petit note à l’attention de Christophe Mouton

Par ce roman, dans lequel il dévoile ses capacités hors normes de compréhension des mécanismes régissant les relations affectives entre un homme et une femme, il endosse de façon inconditionnelle le costume de l’ami et du confident idéal. Toutefois, cette lucidité ne fera jamais, au grand jamais de lui, l’archétype de l’amoureux rêvé.

Nous les femmes, nous avons un besoin vital pour exister en tant que telle, de croire que vous ne parviendrez, vous les hommes, quoi qu’il arrive, aucunement à percer notre profond mystère.
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Notre mariage

Amour sous prozac.



C'est l'histoire d'un garçon qui est invité au mariage de son ex.

Il y va.

Il est triste, il boit.

Il rentre à Paris.

Il essaie de faire son deuil.

Il résume leur histoire.

Il a toujours voulu rompre.

Finalement elle le quitte.

Il déprime.

A la fin il dit "mon Ex".

Il est content, il a fait son deuil, je suis content j'ai terminé ce livre.



L'idée était bonne mais j'en attendais mieux, le livre ne décolle pas, c'est plat et le lecteur s'ennuie. Pas d'humour, de rythme ni de musique.

Remarque sur ce commentaire
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Notre mariage

Christophe MOUTON s’adonne à un monologue. Point de départ du roman : le mariage de son ex. Oui, il est invité et s’y rend.



« J’ai pris une dernière lueur de tes yeux »



Il est venu assister à son mariage, sado, heureusement il est entouré de quelques amis qui le soutiennent.

J’ai aimé la première partie du roman, on suit le narrateur du « oui » à la réception, on s’arrête avec lui acheter des clopes, on se demande s’il va pousser le vice à se rendre à la soirée. J’ai ri en imaginant le village qu’il décrit de la terrasse du café où il enchaine les bières en observant « les autochtones » en cylindrées 120m3. On le suppose donc Parisien jusqu’au bout des ongles, c’est confirmé plus loin.

Les hésitations passées, il monte en voiture et arrive sur le lieu de fête. Il hésite à séduire une des sœurs de son ex, et préfère boire.



Le lendemain du mariage lance la deuxième partie du roman, l’analyse, l’introspection. On apprend qu’ils ont vécu ensemble une histoire compliquée, tumultueuse durant 10 ans. Il était à cette époque adepte du « le couple, c’est nul », les amis c’est bien. Certains ont évolué avec ou sans succès et lui a stagné. La deuxième partie est une quête, sa quête, il recherche un statut, une qualification à lui donner, à elle, celle qui s’est mariée avec un autre. Il se rééduque, ou plutôt s’éduque. On dit souvent que les échecs font grandir, il gagnera peut-être en maturité. Tout le long du roman on a affaire à un "adulescent".





Un roman qui se lit vite, une histoire originale, la deuxième partie est moins aboutie.



Il m'a néanmoins donné envie de lire son premier roman qui apparemment est mieux écrit.
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Notre mariage

Premier livre de l'auteur que je lis, un vrai bonheur ! Le narrateur nous offre un dialogue intérieur - avec son ancienne petite qui se marie avec un autre- bourré d'humour noir et de sarcasme sur le mariage et la vie à deux, un vrai régal !

Un peu plus sur mon blog...
Lien : http://lectures-et-loisir.bl..
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Notre mariage

Christophe Mouton décrit dans [...] une union "pour la vie" comme s'il s'agissait d'une cérémonie d'obsèques. L'auteur joue malicieusement avec cette opposition, trouvant - notamment dans la première moitié - l'équilibre subtil entre l'émotion et les sarcasmes.
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