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Critiques de Christopher Bollen (52)
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Manhattan people

J'abandonne...

Non que le style soit nul ou l'histoire , c'est juste que je n'arrive pas à accrocher avec les personnages ...

Un roman qui brosse le portrait de quelques habitants de New-York post attentats , sur la quatrième de couverture, cela avait de quoi attirer , mais avec moi, ça ne le fait pas ...

Joseph est acteur , oui mais pour l'instant que de films publicitaires . il est persuadé que, comme tous les hommes de sa famille ,il va mourir à 34 ans . Il se rend (en lousdé) à plein de réunions top-secret du style "On nous cache tout /on nous dit rien ". Du genre Kennedy est toujours vivant et vit en coloc avec Elvis ou bien les tours jumelles sont toujours là, il suffit de se pencher en rêve pour les voir !!! (Non, ça c'est moi qui exagère mais vous saisissez l'idée ...).

Et bien sûr, il ne parle pas à sa femme de ses réunions d'adeptes de la théorie du complot .

Il vient d'épouser Dell, qui grecque, a besoin d'une green-card . Elle travaille au zoo du Bronx , avec les reptiles . Et là vous commencez à comprendre pourquoi je n'y arrive pas ... (Berk / Brrrr/ Bouuuh .....). Quand elle n'est pas en train de soigner un crotale (Re-berk!!) elle passe son temps à refaire le match de ce qui aurait pu se passer mais ne s'est pas passé , avec ses ex (dont un est mort ...).

L'autre (son ex qui n'est pas mort ), est à moitié indien. Cela fait un certain temps qu'il n'est pas sorti de chez lui . Il ne peut pas, il souffre d'agoraphobie .

William est un copain divorcé , de Joseph. Il est aigri car il ne décroche aucun contrat d'acteur .

Il a un ami , un vieil homo, qui lui raconte sa vie . Et que c'était le bon temps avant etc.... sauf que ses potes sont tous morts du sida .

Toutes les tribulations des personnages sont très bien écrites , profondes et tout et tout , mais pas très gaies ...



Bon, arrivée là, je me dis que je ne suis pas obligée de poursuivre , que l'hiver est long et rude et que j'ai besoin de lectures plus légères ou policières ..

Plein de trucs à lire, pas assez de temps ...

Mais The New Yorker , le Wall Street Journal ont trouvé ça "ambitieux"," tragicomique", étourdissant , alors faites-vous votre idée .
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Le Disparu du Caire

Bonjour,

Aujourd’hui je vous propose : « Le disparu du Caire » de Christopher Bollen. Un thriller très intéressant qui nous fait voyager au Caire. Nous suivons Cate qui quitte New-York pour Le Caire afin d’enquêter sur le présumé suicide de son frère. L’intrigue se révèle passionnante et rythmée malgré des personnages peu attachants. Les rebondissements sont multiples et le final explosif et inattendu. Les descriptions des paysages sont suberbes et on les imagine aisément. L’atmosphère est envoûtante avec une ville aux contrastes extrêmes. L’auteur dénonce la politique, la richesse, la pauvreté, la corruption, l’oppression … Vous êtes conviés à un très bon moment de lecture!

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Un si joli crime

Le petit monde de l’art, et, plus particulièrement, celui des antiquités est à l’honneur dans ce titre, et, surtout en pleine ébullition via une vaste escroquerie menée d’une main de maître par deux jeunes amants originaires de New York.



Parviendront - ils à leurs fins ? Le mieux est de se plonger dans ce polar dressant le portrait de ce jeune couple paume ainsi qu’au parcours quelque peu chaotique, mais, déterminé, amoureux tout en cherchant par n’importe quel moyen - y compris le meurtre à s’en sortir. Il est à noter que l’intrigue repose essentiellement sur les rapports sociaux ou non entre des personnes évoluant dans ce milieu souvent factice, où règnent la plupart du temps l’hypocrisie, le mensonge, les faux semblant, etc ainsi que le montage, puis, la réalisation petit à petit de cette arnaque par ces deux jeunes escrocs que l’on peut qualifier de novices, tout en étant sans scrupules, mais, malgré tout gentils, et, sympathiques.



‘Les meurtres, et, autres tentatives d’assassinats semblent accessoires, tout en détonant un peu.



Le lecteur assiste également à la naissance d’un couple, d’abord clandestin, puis, officiel.



Un roman policier tout en pudeur, centré sur la communauté homosexuelle new yorkaise , avec ses joies, ses peurs, mais, qui se dévore littéralement d’une seule traite.

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Manhattan people

Lu aux éditions Calmann-Lévy le premier roman du new-yorkais Christopher Bollen, Manhattan people, qui est sorti en France au tout début de l’année.



Premier roman d’un journaliste émérite qui est aussi rédacteur en chef de la revue fondée par Andy Warhol, Interview, Manhattan people a énormément séduit outre Atlantique.



A travers une intrigue foisonnante traversé par de nombreux personnages, Christopher Bollen donne à voir une génération Y venue à New-York pour concrétiser ses rêves dans un Manhattan post-11 septembre. L’image du New York fantasmé, cosmopolite, cité de tous les possibles, qui ne dort jamais est ici un peu mise à mal par la plume acerbe de l’auteur, qui nous en montre une cité avec son lot de contradictions, cruelle mais également forcément porteuse d’espoir.



On pense parfois aux romans de Jay McInerney, Bright Lights, Big City.ou 30 ans et des poussières qui tenaient aussi à nous montrer un New York de tous les possibles et de toutes les désillusions, qui accueille tout le monde à bras ouvert mais qui peut aussi rejeter tout un chacun avec la même force et la même soudaineté.



« Il faut bien qu’un matin, on se réveille en voyant cette ville autrement qu’une vaste cour de récréation où on peut faire n’importe quoi et avoir la gueule de bois en permanence »



Roman choral puissant et enlevé, on suit des personnages attachants qui se questionnent sur l’intérêt du rêve américain : Joseph, acteur multipliant les castings mais paralysé par la fatalité à l’aube de ses 34 ans, Del, sa compagne d’origine grecque exerçant dans le zoo du Bronx dans l’espoir d’obtenir sa green card, ou encore William, acteur en mal de devenir et ami/ennemi de Joseph…



Avec sa plume à la fois caustique mais qui sait aussi se montrer plus dramatique, voire même un peu désenchanté, Christopher Bollen dresse un portrait captivant et ambitieux de ce New York qu’on pense tant et si tant connaitre à travers les films et livres vus et lus ici et là et qui parvient sans cesse à nous paraitre sous une facette différente grâce au vista de certains bons écrivains dont Bollen fait dès son premier essai, assurément partie…
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Manhattan people

S'il s'agit de son premier roman, Christopher Bollen n'est pas un inconnu aux Etats-Unis où il est rédacteur en chef de la revue Interview (fondée par Andy Warhol) et signe des critiques littéraires dans plusieurs journaux importants. Il connaît bien Manhattan et ceux qui l'habitent, particulièrement les milieux culturels auxquels il ne se prive pas d'adresser quelques piques bien senties. Le Manhattan qu'il nous montre ici n'est pas celui des tour-opérateurs, C'est celui des rêves envolés et des espoirs déçus. Celui des réalités, derrière les paillettes, les lumières et la poudre aux yeux.



"Il faut bien qu'un matin, on se réveille en voyant cette ville autrement qu'une vaste cour de récréation où on peut faire n'importe quoi et avoir la gueule de bois en permanence".



A Manhattan se croisent des individus venus des quatre coins du monde et du fin fond de leur propre pays. En quête d'une sorte de terre promise, d'un eldorado. De célébrité ou, au contraire d'un anonymat reposant. Peu y sont nés, tous en font leur terre d'adoption. Mais New York se mérite, New York n'a rien de miraculeux ou de magique. Joseph Guiteau espère qu'en ayant laissé l'Ohio derrière lui, il s'est aussi débarrassé de la malédiction qui terrasse les hommes de sa famille à l'âge de 34 ans, même si sa carrière de comédien reste poussive. En épousant Delphine Kousavos si vite après leur rencontre, en lui permettant d'accélérer le processus d'obtention de sa carte verte cherche-t-il à se donner toutes les apparences d'une vie normale tout en conjurant le sort par une bonne action ? A Manhattan depuis douze ans, Del travaille dans des conditions précaires au département reptiles d'un zoo. Tout en éprouvant des sentiments profonds pour Joseph, comment être sûre de ses motivations réelles dans ce mariage ? Est-elle sincère alors que le souvenir de ses précédents petits amis est encore si présent ? Et notamment celui de Raj qu'elle ne peut s'empêcher de revoir. Raj est le frère de sa meilleure amie Madi. Tous deux issus d'une famille mixte, mère américaine et père hindou et constamment tiraillés par leur double culture, servant tantôt l'une tantôt l'autre. Photographe, Raj a fini par se terrer entre les murs de son studio, incapable d'exister en dehors. Madi exporte quant à elle les méthodes capitalistes américaines au service - croit-elle - de son pays d'origine. Pour finalement s'apercevoir qu'elle n'a rien compris. Pour son malheur, elle va croiser le chemin de William, un comédien raté, ami de Joseph, jaloux et prêt à tout pour exister à New York tout en menaçant sans arrêt de partir à Los Angeles.



Avec ces Manhattan people, le New York fantasmé, cosmopolite, arc-en-ciel en prend un petit coup. Derrière les apparences, c'est une ville dure que nous montre l'auteur. Une ville pleine de contradictions, à la fois sans pitié et terrain de tous les possibles. Les traces du 11 septembre 2001 sont bien présentes, ouvrant la voie à toutes les théories du complot et à des groupes qui s'en imprègnent dangereusement. Une ville où tous ces exilés, terriblement humains semblent perpétuellement en quête d'identité, démunis face à des obstacles inattendus, en manque de repères. Avec une question centrale : jusqu'où sont-ils prêts à aller pour gagner leur place à New York ?



J'ai passé un moment agréable avec ces Manhattan people, alternant entre mode caustique et tragicomique. Un angle de vue différent sur un certain New York et une plongée passionnante dans les rouages de ce qui motive les êtres. Une découverte intéressante.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Beau ravage

Ian, déshérité par son père, rejoint Charlie son ami d'enfance sur l' Île grecque de Patmos. Dans une Grèce en faillite économiquement asphyxiée par le diktat de l'Europe, il retrouve tout une bande qui mène une vie rêvée entre yachts de luxe et soirées festives, on sirote des vodkas, les filles sont belles. Il y a Sony, la compagne de Charlie, ancienne actrice avec Duck, sa fille de 7 ans, Louise un ancien amour de Ian, Miles un anglais, endetté au Poker, pot de colle prétentieux, souffre-douleur de Charlie et Rasym le cousin de Charlie et son amant Adrian.



Charlie accepte d'embaucher Ian dans sa société de yachts charters qui emmène des touristes explorer les îles. Une soirée trop arrosée, une discussion qui tourne mal, une dispute entre Charlie et Miles, un ou deux coups de poing échangés, Charlie a disparu depuis ce soir-là. A-t-il été attaqué par surprise, blessé, lesté et jeté par-dessus bord. Il ne répond à aucun appel. Charlie va rechercher son ami et découvrir petit à petit que ses activités n'étaient pas très légales.



Un roman qui hésite entre littérature et policier. Je dois reconnaitre que je me suis rapidement ennuyé à suivre ces fils de milliardaires sous le soleil d'une île grecque qui croule sous la came, des groupes de hippies qui débarquent avec leur sac à dos et des migrants syriens ou afghans qui accostent discrètement au petit jour au péril de leur vie. Bien sûr l'auteur essaye d'entretenir le suspens Charlie est-il un meurtrier ou une victime ? Est-il un suspect ou une cible ? Mais avant de connaitre la réponse à ces questions, le lecteur doit subir des dialogues sans fin et comme il n'y a pas d'action, le temps parait bien long. Les seules pages vraiment bien écrites ce sont les quatre dernières, un peu juste pour faire un bon roman.


Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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Manhattan people

Manhattan People est un roman choral dense et riche ... Comme NY peut l'être. C'est un livre qui peut paraître long mais il faut prendre le temps de s'y installer et de découvrir ses personnages attachants.



Allez voir le quatrième de couverture que j'ai beaucoup apprécié ...



https://www.youtube.com/watch?v=oJC0d-PX1Sg



Au début, on se demande un peu qui sont tous ces gens et ce qu'ils veulent exactement ! Et puis on les suit, on vit avec eux, on est heureux (ou pas), on espère ,on désespère avec eux ... On pourrait se croire dans une série télé, je pense d'ailleurs que l'auteur a voulu cet "effet". Alors si vous êtes fan de Friends et autre C'est la fête à la maison, passez votre chemin ! On est évidemment loin de la franche rigolade ... Je ne suis passez connaisseuse dans le domaine des "séries contemporaines" mais je pense qu'il y a là, matière à scénario !



Tous sont des immigrés. Grèce, Inde, Ohio .... Et oui à NY tout le monde est un immigré ... qui s'ignore peut-être mais bel et bien un immigré ! Même les provinciaux made in USA sont des immigrés (Bollen étant lui-même un provincial) ! C'est ce qui fait aussi le charme de la Grosse Pomme.



Et donc nous suivons ces personnages et leurs obsessions.

Del : Grecque, qui épouse Joseph pour avoir sa green card ... ou peut-être parce qu'elle est amoureuse (ou pas !), de Joseph (ou pas !).

Joseph : Ohio, acteur pas tout à fait raté, obsédé par son destin familial qui fait que c'est certain, il va mourir à 34 ans. Et là, il va justement avoir 34 ans !

William : provincial et acteur raté. Le "bad boy" jaloux et envieux qui se dit qu'il devrait partir puisque cela ne marche mais qui a du mal à se décider ...

Madi et Raj : mi américains mi indiens ... Et c'est là que le bas blesse ...



Il y a aussi Aleksandra (celle que j'ai le moins apprécié) et ses théories du complot (dont Joseph a été bercé par sa mère et qui rentre à fond dedans !)), Quinn et son image du dernier des mohicans du vieux NY des années 70, Cecile ...



Ne vous attendez pas à de l'action, du rebondissement à chaque tournant de page (même si William est là pour mettre un peu d'ambiance tout de même !). On suit Del, Joseph et les autres à travers leurs vies et les rues de Manhattan. Mais à chaque page, on reçoit un paquet d'infos sur eux, leurs boulots, la vie à NY, ... Et c'est cela qui fait la magie de ce bouquin ! L'air de rien, on avance à travers leurs histoires, leurs vies, leurs destinées ... Et on s'y attache.



C'est une très belle littérature made in USA qu'l faut prendre le temps de déguster.



Merci à MyBoox pour cette belle découverte et je suppose que je peux aussi remercier les Editions Calmann-Lévy ;)!






Lien : http://lesbl.blogspot.be/
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Long Island

Très beau roman !

Néanmoins quelques longueurs dans l'intrigue policière.

De plus j'ai deviné assez vite, tant pis pour moi !

L'intérêt de ce livre ne tient que peu dans la traque du où des coupables.

J'y ai vu une complexe analyse des rapports humains, de la quête du père, de la peur de l'autre. Même si l'autre est l'enfant à venir, l'étranger, le marginal, l'homosexuel, l'artiste. Condensé d'une société Trump qui ne voit que le mal là où il n'y a qu'une différence.

La différence enrichie, elle ne mène pas à l'élimination.

Belle analyse également de la création artistique, de la manière dont elle broie tout sur son passage, au prix de la beauté ou de l'argent ....

Vendre son âme au diable à un prix.

C'est une fresque effrayante d'un microcosme dangereux ou "l'autre " n'à pas sa place.

S'identifier aux divers personnages est si facile et réaliste qu'on peut se dire que ça pourrait nous arriver.

Superbe !
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Le Disparu du Caire

C’est le premier roman que je lis de Christophe Bollen, pourtant j’étais presque certaine d’avoir déjà rencontré sa plume. Mais en regardant sa bibliographie, c’est certain je n’ai pas le souvenir d’ aucun de ses titres paru en France. Peut-être que j’ai rencontré son nom ailleurs. Ou peut-être simplement avais-ju eu envie de lire son précédent roman « Un si joli crime « . Bref maintenant c’est fait, j’ai enfin découvert Christophe Bollen avec ce roman à suspense qui ne m’a pas laissé de temps mort.

Mais alors que nous raconte » Le disparu du Caire »

Cate, une jeune New-Yorkaise, apprend la mort de son frère Eric. Laissant tout tomber, Elle quitte son travail pour se rendre le plus rapidement possible au Caire où son frère travaillait. Arrivée sur place, elle apprend qu’Eric se serait suicider. Aussi, afin d’en savoir davantage sur cette disparition que tout le monde qualifie de suicide, elle va tenter de mener sa propre enquête. Sur place, avec l’aide d’un jeune Egyptien nommé Omar, elle va reconstituer la vie de son frère, de qui elle s’était éloignée. Mais très vite des zones d’ombres vont apparaitre. Et Cate sent bien qu’on fait tout pour dissimuler la vérité.

Vous l’aurez compris nous voilà embarqué dans une enquête privé qui s’avère compliquée.

Mais ce roman n’est pas qu’un simple polar. C’est aussi une belle plongée du Caire d’aujourd’hui. La séduction indéniable du roman doit beaucoup aux descriptions bariolées du Caire, qui offre un contraste saisissant avec un climat de menace constant, impénétrable et mystérieux de cette quête de vérité.

Nous allons aussi entrevoir la vie politiques de la capitale égyptienne. Et là, c’est pas joli, joli. Racket et l’extorsion, trafics en tout genre, corruption et peau de vin, Le Caire est la ville de tous les contraste. La misère y côtoie les plus grandes richesses et ses nababs. Et surtout le pouvoir contrôle tout, surtout les libertés individuelles.

Pourtant on le voit ici, les cairotes sont des gens enthousiasmants, pleins de vie et même si la misère est souvent leur lot. Ils gardent un optimisme désopilent. Pour eux, il est interdit de critiquer la façon de faire du gouvernement sans risquer l’exclusion , voire le bannissement ou même la mort.

On cherchant les tenants et les aboutissant de la mort tragique de son frère Eric, Cate nous offre aussi une plongé exotique totalement dépaysante. Et notre auteur nous présente un pays qu’il a l’air de chérir. Un pays qui semble malade de sa corruption, du gout du pouvoir des dirigeants en place et de ces élites qui se complaisent dans leurs magouilles pour garder ce pouvoir. Sans oublié les services secret et les médiats à leur bottes. Mais malgré tout cela, l’Egypte reste un pays pourtant bien vivant grace un peuple résilient.

Bref ce thriller a été pour moi plus enthousiasment par son caractère politico-social que par son intrigue elle même qui pourtant nous fait tourner tourner les pages rapidement car on tremble pour cette jeune femme téméraire et déterminée.

Bon c’est vrai j’ai peut-être un peu extrapolé le propos de notre auteur. Mais c’est parce que je ne suis laissée emporter par cette histoire d’amour fraternel.
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Long Island

Ce livre est un lourd pavé de 650p, ce n’est pas le plus pratique à transporter, et pourtant il a tout du livre de détente, un peu policier . C4est surtout un balayage de l’Amérique actuelle, y sont passés en revue les défauts d’une Amérique encore puritaine dans certains endroits( à 20kms de Manhattan par exemple), la peur de l’autre, et ce que j’ai surtout trouvé croquignolet, c’est la critique finement décrite de l’Art contemporain. Payer des millions de dollars pour des déchets merdiques, fussent ils concrets est un placement pris au sérieux par des acheteurs, ce qu’en pensent les créateurs est délectable.

Bref, sur Long Island, jalousement gardée intacte( c’est à dire sans apport d’eau potable par des canalisations) par des propriétaires descendants des premiers paysans de l’île, reviennent s’installer certains enfants devenus adultes, ayant réussi plus ou moins à être artistes reconnus à N Y. .L’un d’eux devenu architecte renommé, revient un jour avec un jeune inconnu que suit une réputation peu flatteuse .

Puis s’accumulent des meurtres, la communauté accuse implicitement le nouveau venu, seule une jeune femme résidente qui cherche aussi un second souffle artistique prend sa défense.

Evidemment le ou les assassins se définiront dans les dernières pages, même si dans les toutes premières beaucoup de choses étaient dites.

La lecture en est agréable même si avec 400p, l’auteur pouvait ne rien esquiver.
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Un si joli crime

Ce livre comprend trois pôles d'attraction : Venise qui pour certains (beaucoup) rappellent des souvenirs inoubliables, le monde des arts et plus particulièrement de l'orfèvrerie et le milieu gay. Ce roman peut donc attirer, intéresser, mais aussi surprendre, gêner et probablement troubler. Chacun se forgera son propre sentiment tout en faisant abstraction du fait qu'il s'agit autant d'une ode à la Sérénissime qu'à l'homosexualité. Il est d'ailleurs à regretter (malheureusement) qu'à travers la lecture on puisse s'imaginer que la grande majorité des antiquaires ou artistes sont issus de la communauté gay et qu'en conséquence, ils en dominent le marché.

Ceci étant, cette œuvre de Christopher Bollen est remarquablement écrite. Le style de l'auteur aimante le lecteur même si les scènes érotiques entre les deux personnages principaux restent à mon avis trop nombreuses et détaillées. Ainsi donc, deux jeunes gays Clay et Nick, d'abord "gitons" sur New-York de vieux et richissimes collectionneurs ou experts, vont devenir amoureux l'un de l'autre et passer de l'état de gigolo outre-Atlantique à celui d'escroc sur les bords de l'Adriatique. Il s'agit de gruger un riche amateur avec de fausses pièces d'orfèvrerie pour remporter le gros lot. Un premier crime qui en appelera un autre. Malheureusement tout ne se passera pas comme ils se l'imaginent et les cent dernières pages étonneront par des rebondissements incessants. Un polar à déguster pour ceux qui aiment Venise entre... autres
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Long Island

ça c'est du livre d'été : plongez (avec ou sans maillot de bain) dans une ville bourgeoise qui voit l'arrivée d'un jeune new-yorkais d'un mauvais œil. Et quand on commence à découvrir des cadavres, il fait un coupable idéal.

Un gros romans (plus de 600 pages) mais un régal.
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Manhattan people

Long, pénible, inintéressant, personnages en carton, prévisible, maladroit, écrivain c'est un métier, y a plus de puissance dans le titre des romans de mc carthy, plus de lyrisme dans une phrase de Roth, de New-York chez de Delillo, bref j'ai déjà oublié cette lecture.
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Manhattan people

Un premier roman écrit par le rédacteur en chez de la célèbre revue "Interview" fondée par Andy Warhol nous emmène à Manhattan. Christopher Bollen fait de New York le décor mais également un des "personnages" de son récit.



Nous sommes en 2007, la ville est toujours tourmentée suite aux attentats du 11 septembre, des thèses conspirationnistes sont évoquées. New York, la ville où tout est possible pensent nos protagonistes, la ville où tout brille et tout réussit. Illusions car la réalité est tout autre.



L'auteur nous emmène avec brio dans l'envers du décor, des individus venus d'ailleurs, du fin fond de l'Amérique profonde composent le terreau new-yorkais. Ils arrivent plein d'espoir à la recherche de célébrité, de richesse ou d'anonymat.



Joseph Guiteau va avoir trente-quatre ans, il est acteur, arrive de l'Ohio. Une publicité l'a sorti de l'anonymat lui octroyant des castings et des petits contrats. Il épouse Del.



Delphine Kousarios travaille dans un zoo au département reptiles, diplômée mais dans un statut précaire depuis une dizaine d'années. Elle voudrait avoir sa green card qui lui permettra de trouver un meilleur job. Elle se souvient de ses anciennes amours, Dash et Raj photographe de son état.



Raj est le frère de Madi sa meilleure amie qui a des origines indiennes de par son père. Elle travaille dans la finance et prône la délocalisation en Inde espérant ainsi rendre service à son pays d'origine. Elle croisera malheureusement le chemin de William.



William, comédien raté, ami de Joseph. Désabusé, drogué il dit qu'il va quitter la ville..



On va les regarder vivre dans Manhattan, histoire d'amitié, d'amour... , jusqu'où sont-ils prêts pour se faire une place dans la ville?



On aborde la peur, le deuil, la paranoïa, le conspirationnisme, la délocalisation et l'occasion d'en savoir plus sur les reptiles, tout cela dans un magnifique décor : la grosse pomme, car il s'agit ici d'une déclaration d'amour à cette ville.



J'ai toujours un peu de mal avec la littérature américaine, il faut du temps pour planter le décor, il ne se passe pas grand chose au début, on prend l'atmosphère de la cité, on fixe les personnages dans leur vie et puis soudain la magie opère. L'écriture est belle, captivante, passionnante; on plonge dans la quête de chacun, à la recherche de leur identité.



Une belle découverte grâce aux éditions Calmann-Lévy et My Boox que je remercie.



Ma note : 7.5/10
Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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Long Island

Long Island est un roman à part dans la catégorie polar à laquelle il appartient.



Mélange entre enquête et roman de société, il m'a bouleversé.



Tout d'abord par le style parfait, la plume acérée et sans concession d'un auteur talentueux, qui décrit à la perfection la vie de petit coin de paradis, envahi par les artistes , et dont l'arrivée d'un jeune paumé, va bouleverser la routine. Des meurtres s'enchainent, des bizarreries se multiplient, et tout pointe vers le nouveau venu. Est-il coupable ?



Dans ce huis-clos haletant, on retrouve les thèmes classiques de ce genre de roman, lutte des classes, abandon, fuite , relation filiales et amitiés de cours d'école. On se plonge avec délectation dans la vie de ce village d'Orient , où se mélangent "desperate housewives" typiques , artistes désabusés et écologistes jusqueboutistes. Le tout servi par des personnages mystérieux, à la recherche d'une vie idéalisée ... On s'attache à eux, même si , chacun gardant sa part de mystère, on ne sait plus vraiment qui est le gentil ou qui est le méchant.



Un excellent roman à découvrir de toute urgence !


Lien : http://livresforfun.overblog..
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Long Island

Long Island est un sacré pavé auquel je me suis attaquée consciencieusement. Dans la même veine que les romans de Joël Dicker, Christopher Bollen nous plonge à Orient, charmante petite bourgade de la côte est des États-Unis, à une heure de route à peine de New-York.



On y découvre Mills, jeune homme perdu, orphelin, drogué, recueilli par Paul qui l’emmène à Orient pour l’éloigner de New-York et de ses tentations. En échange, Mills devra s’acquitter de menus travaux dans la vieille maison de Paul. Mais l’arrivée à Orient se fait remarquer. On y tolère déjà tout juste les résidents saisonniers; on n’y supporte pas la présence de Mills, cet étranger qui risque de corrompre la communauté comme s’il traînait dans son sillage tous les péchés du monde. Et puis, il y a ce premier mort: l’homme à tout faire d’Orient, Jeff Trader, est retrouvé noyé. Accident ou meurtre? Beth, la voisine de Paul, va mener l’enquête avec Mills tandis que les morts s’enchaînent.



Ce roman de 760 pages vous plongera donc au cœur d’Orient, cette parfaite petite bourgade où tout le monde vit en harmonie, où tous se connaissent jusqu’à ce qu’un élément extérieur vienne perturber ce bel équilibre. Christopher Bollen prend son temps pour immerger le lecteur au sein d’une petite communauté. On comprend vite les rancœurs, les jalousies, les tromperies que cachent les belles façades des maisons anciennes. Le lecteur pénètre dans l’intimité de cette micro-communauté et observe les travers des personnages.



Et puis tout s’emballe. Les morts se collectionnent comme les timbres-poste. Tout porte à croire que ce Mills, cet étranger, est porteur de tous les problèmes. On tombe doucement dans le thriller, sans vraiment s’en rendre compte. L’auteur parvient à nous instiller une dose de suspens incroyable car, oui, on veut savoir qui est derrière tout ça! Mills ou pas Mills? J’ai dévoré la deuxième moitié du roman qui m’a passionnée.



Long Island est le genre de bon gros pavé idéal pour les vacances, histoire que vous ne quittiez pas d’un poil votre serviette sur la plage!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Long Island

Un étrange et beau voyage littéraire au bout de Long Island qui s'ouvre sur une description géographique plutôt bluffante:



"C'est ainsi que je découvris, Long Island : sur une carte routière, moi à l'avant de la voiture de Paul Benchley, toi pareil à un corps de femme flottant dans la baie de New York. Je m'étonne encore d'être le seul à voir un corps féminin dans la forme de cet appendice terrestre étiré le long du littoral - les jambes formées par la fourche des deux plages qui s'échappent chacune d'un côté, les hanches et la poitrine dessinées par les anses rocailleuses des parcs à huîtres, le crâne éclaté entre différents quartiers de New York.”



Voila, ça commence comme ça, Paul au volant, et sur le siège passager, Mills, un jeune homme de l'assistance que Paul a pris sous son aile. Ils vont à Orient, petite ville de 700 âmes au bout de Long Island. Elle est présentée comme une bourgade du bout du monde prisée par les artistes new-yorkais, lorgnée par les promoteurs et jalousement gardée par les propriétaires historiques montés en comité. Un comité qui paraît aussi net que le centre d'expérimentation situé sur l'île d'en face, que l'on accuse de se livrer à d'étranges expériences sur les animaux. Régulièrement, on retrouve des spécimens échoués sur les plages d'Orient, des êtres hybrides et difformes, qui font monter la tension des habitants. Ambiance, donc. Ambiance encore lorsqu'on commencera à compter les morts parmi les habitants. Un huis clos bien tendu qui n'attend qu'une allumette. Mills, adolescent un peu chétif, arrivé sur Orient juste avant les meurtres, a déjà tout du coupable idéal. Le costume lui va très bien. Malgré quelques longueurs, l'enquête et la quête de Mills, tissée d'amitiés, d'indices et de faux semblant, est vraiment prenante. le huis clos décuple sans doute ce sentiment d'oppression. Enfin, la composition de ce polar, la façon dont l'enquête est construite, m'a semblé agréablement désuet. Il doit y avoir un mot pour ça. Classique, peut être. En attendant, ce livre vaut largement le détour !
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Long Island

Ballotté durant son enfance dans des familles d’accueil en Californie, le jeune Mills file à l'est, commence à s'enfoncer dans une vie précaire à New York, puis est repêché par Paul, un quadragénaire originaire d'Orient, petite bourgade à l'est de Long Island, qui l'engage pour des travaux dans sa maison.



Décès plus ou moins suspects, incendie criminel, découverte de créatures étranges sur la plage, se succèdent à Orient, quasiment dès l'arrivée de Mills, et le voilà pris dans un filet car tout concourt à le désigner comme coupable. Paul le défend, ainsi que Beth, son amie avec laquelle ils vont démarrer une enquête.



Ce gros roman n'est pourtant pas qu'un bon suspense bien mené, c'est aussi une vision non dénuée d'humour de ce petit monde où se côtoient, s'épient, se fréquentent les nouveaux arrivés à Orient, souvent artistes, riches parfois, se lançant alors dans des travaux de rénovation, et les anciennes familles, attachées à leurs habitudes, mais même parmi eux des scissions se font jour. Par exemple Paul et Beth ont été élevés à Orient, mais sont partis à Manhattan et sont revenus. Beth, artiste n'ayant pas connu le succès, s'interroge sur son désir d'avoir un enfant avec Gavril, son époux originaire de Roumanie,qui lui vend bien ses œuvres.
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Long Island

Un très très bon roman, un polar sociologique...

Une description de la Côte Est et du milieu de l'art contemporain digne de Tom Wolfe, matinée d'une intrigue palpitante, j'ai adoré tourner les 650 pages !

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Manhattan people

Les Giteau mâles ont un petit souci: A 34 ans , ils meurent de crise cardiaque et ce depuis des générations . Pour échapper à la malédiction , Joseph s'est éloigné de son Ohio natal et a atterri à New York , où il tombe amoureux de Delphine, grecque sans green card. Autour d'eux gravitent Raj et Madi , frères et sœurs d'origine indienne, William , acteur raté ou encore Quinn, sexagénaire séropositif. Leurs destins vont se croiser et à travers eux, l'auteur va démolir le mythe du "New York où tout est possible".

Les personnages sont attachants, le roman agréable et sans réels temps morts. Pour autant, à la fin du livre, il reste un sentiment un peu flou, puisque toutes les réponses attendues ne sont pas apportées. Malgré cela, de rebondissements en rebondissements et à travers une palette de New Yorkais bien différenciés, on ne s'ennuie pas dans un livre où la désillusion l'emporte sur le mythe américain.
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