Christos Markogiannakis

Un huis clos féerique, un cadavre coquet, dix curieux suspects aux poches pleines à craquer et un policier désillusionné. Une intrigue qui enchanterait assurément S.S Van Dine et ses vingt règles notoires tout en faisant preuve d’une simplicité peu commune aux romans policiers et qui mâche le travail à un lecteur de polar en herbe, peut-être même plus qu’il n’est raisonnable. Utilisant des stéréotypes qui foisonnent presqu’à outrance, deviner le coupable n’est pas un véritable casse-tête même pour le plus néophyte des lecteurs à force de le louer par le biais des autres suspects et d’éliminer dans un premier temps les potentiels mobiles au moyen de divers prétextes ayant l’air trop évidents, trop irrécusables. Conséquemment, le roman perd de sa saveur si bien qu’il peut arriver au lecteur de malencontreusement décrocher ou de rester sur sa faim en raison d’une platitude supposée.

Lors d’une fête, le crime s’abat sur l'île de Nissos lorsque le corps de Lucy Davis est retrouvé sans vie. Le capitaine Markou est chargé de l’affaire et cette dernière s’annonce difficile. Toutes les personnes interrogées semblent suspectes et l’affaire prend des tournures inattendues.

Suite à une tempête de vent, Nissos est coupée du reste du monde et toute connexion avec l’extérieur est désormais rompue.

Tout au long du roman, nous assistons à une succession de personnage qui peuvent tous nous paraître suspicieux et capables d’avoir commis ce meurtre. Ce dernier est d’ailleurs le moyen pour le capitaine Markou de faire ressurgir une affaire irrésolue, un crime commis des années auparavant. Aurait-il un quelconque lien avec l'affaire Lucy Davis ?

Qui a tué Lucy Davis ? est un roman qui se déroule à Nissos, une petite et belle île grecque aux allures paradisiaques. Pourtant, Lucy Davis, journaliste anglaise en vacances, y perdra la vie. Qui a commis le meurtre ? C'est la question qui perturbera l'île et ses habitants.

Le commandant Markou, de la police d’Ithaque, se retrouve au devant d’une enquête qu’il n’avait pas prévue. Malgré ce contretemps qui interrompt brusquement ses vacances, il est déterminé à trouver le suspect. Une question le tarote : quelle serait la raison du meurtre de Lucy Davis si tout le monde la trouvait parfaite ?

Christos Markogiannakis réussit son pari : il arrive à nous faire douter de notre enquête intérieure. Entre fausses pistes et retournements de situation, suivez le commandant Markou dans ses enquêtes et surtout faites attention car les secrets et faux semblants pourraient vous jouer des tours. Arriverez-vous à trouver le suspect ?

Ce roman policier est construit un peu à la manière des policiers d'Agatha Christie, les romans qui m'ont fait entrer, à l'adolescence, dans le domaine de la littérature noire.

Dans les couloirs du département de criminologie, une enseignante amplement détestée et un jeune doctorant qui, lui, suscitait beaucoup d'attachement chez ses proches, sont abattus... Le policier qui mène l'enquête est lui-même diplômé récemment en ce domaine et connaît donc les suspects potentiels, experts en criminologie, mais avant tout, des humains avec leurs failles et leurs travers. Au fil des interrogatoires, l'auteur nous permet de mieux les cerner et de découvrir que tous ont, potentiellement, un mobile. Qui a tué ces personnes et pourquoi?

La fin laisse un goût amer, parce que l'auteur nous a laissé entrevoir de frustrants rouages de la société grecque (qui existent certainement chez nous, également) où la vérité n'est pas forcément bienvenue.

Loin du rythme frénétique des thrillers et des descriptions trop chargées en hémoglobine, ce roman prend le temps de la découverte et des détours que nécessite l'exploration des sentiments des protagonistes et de leurs mobiles potentiels et est donc d'une lecture agréable et reposante. Je serai certainement intéressée par la lecture de la suite des enquêtes du capitaine Markou, mais je suis également curieuse, à l'occasion, de découvrir les essais de l'auteur sur les scènes de crime dans l'art ("Scènes de crime au Louvre" et "Scènes de crime à Orsay").

Plongés au cœur d’une île idyllique, on ne se doute pas une seule seconde que Nissos a une histoire lourde et sanglante. Le paysage magnifique et édénique se décompose lorsque le corps de Lucy Davis, journaliste anglaise, est découvert. Malgré sa gentillesse et son empathie, une personne a eu l’idée morbide de mettre brusquement fin à sa vie. Mais pourquoi ?

Le roman de Christos Markogiannakis nous transporte au cœur d’une enquête haletante avec des chapitres courts et un rythme dynamique. Des témoins variés qui remettent en question les soupçons que se font les lecteurs quant au principal suspect le long de l’enquête. C’est un ouvrage qu’on peut lire facilement en quelques heures, voire en quelques jours si on veut prendre le temps de déguster notre lecture et de suivre au plus près l’enquête avec l’officier Markou.

Tout au long de notre lecture, on ne peut s’empêcher de se poser cette question : Qui a tué Lucy Davis ?

Lucy Davis, la jolie fille que tout le monde trouve sympa et attachante, sur une île jet-set grecque, se fait massacrer au début du roman. Un coup de marteau derrière la tête lors d’une des soirées huppées organisée par l’un des immenses riches de l’île. Pas de bol pour le meurtrier. Un super inspecteur malade de son boulot à Athènes est en vacances sur cette île de Nissos, et présent à la soirée qui plus est. Il prend l’affaire en main. Le destin ne veut pas laisser reposer son instinct de flic aguerri. Autre coup de malchance pour l’assassin de Lucy : un vent terrible coupe toute possibilité de départ de l’île, pour au moins deux trois jours, le temps qu’il faudra à l’inspecteur Markou pour résoudre cette enquête chez les riches en vacances.



Le roman m’a donné l’impression de lire un récit Agatha Christie transposé à notre époque, sur une île grecque. Le récit est émaillé de références à notre reine du whodunit. Malheureusement, la tenue en haleine marche un peu moins, cela en partie à cause du pâte-à-modelage des personnages, aussi peu crédibles et creusés que ceux que l’on retrouve dans les films d’horreur de série B. Ici l’organisatrice de soirées huppées, aussi intéressante à entendre que s’il s’agissait d’une huître, là le vieux monsieur grand patron dans l’édition, effondré suite à la nouvelle du meurtre, toujours à la limite d’être le pervers papy sans qu’on le sache vraiment, ce qui aurait été plus marrant, dans ce coin du récit le cliché de l’homo ragotteur, dit la salope, dans un autre le turc frimeur qui fourgue de la dope aux Grecs et aux touristes de leur pays… Et il y en a d’autres des clichés de ce genre.



Et y a Markou, l’enquêteur, qui sauve un peu le tout je trouve. Il a le potentiel de devenir un héros récurrent de romans policiers. Il fait son job, point barre, et le narrateur nous fait part parcimonieusement de son ressenti face à ses interlocuteurs, face à l’enquête, comme le faisait Agatha Christie avec Hercule Poirot par exemple. Des grands enquêteurs charismatiques, mieux vaut ne pas trop en savoir sur leurs émotions. L’auteur a créé une aura qui marche avec son Markou.



L’auteur a aussi astucieusement préparé la saisie de son assassin, avec les indices présents quasiment dès le début de l’enquête, et que Markou remarque à temps, vers la fin, avec une explication du comment qui tient la route, bien que la personnalité et les motifs de son assassin ne convainquent pas.



Un roman qui se lit facilement, qui permet de tuer le temps pas trop désagréablement, comme un film Netflix qu’on mate pour s’occuper deux heures sans trop d’efforts d’attention. Et le décor sur une île grecque, en plein été, fait du bien, en particulier quand on est soi-même enfermé dans un salon impacté par un froid d’hiver. L’auteur nous donne envie d’y être pour de vrai sur sa Nis desos ensoleillée, aux habitants ne dépassant pas la centaine et aux cafés restos occupés surtout par des touristes. À défaut de convaincre par ses personnages, l’auteur nous fait poser la question de savoir si nous ne devrions pas aller sur une île grecque l’été prochain.

Dans "Qui a tué Lucy Davis?" l'auteur Christos Markogiannakis nous dépeint un paysage grecque des plus paradisiaque. A partir d'une palette composé de bleu, de blanc ainsi que de rouge, l'auteur dessine sur cette Ile dont il est originaire les traits d'une énigme des plus bouleversante :

Lucy, une jeune journaliste Anglaise est retrouvée morte dans le placard à ballet d'une somptueuse villa secondaire dominant la cote grecque. Tandis que la petite Sophie se laisse guider par son chat Platon à la façon qu'à la jeune Alice de suivre le lapin à l'horloge, l'ile de Nissos met en lumière ce qui seront les dix suspects du crime. Le capitaine Markou, vacancier mais aussi invité lors de la découverte du meurtre, va laisser de coté sa chemise à fleurs et reprendre sa casquette d'enquêteur, pour ainsi découvrir la vérité sur la cause du meurtre, mais avant tout, identifier celui qui en est l'auteur. Ce récit, très photogénique, est un vrai clin d'œil aux énigmes d'Agatha Christie. Le lecteur est tenue en haleine par l'arrivée croissante d'événements -comme celle du deuxième meurtre, par exemple- qui avance au rythme de l'environnement grec, qui semble s'impatienter de ce meurtre non résolu.

"Qui a tué Lucy Davis" est une lecture que je recommande car elle est facile d'accès, rapide et facile à lire, et permet ainsi de voyager en Grèce tout en restant dans le métro.

Qui a tué Lucy Davis ? est un roman policier efficace: avec une intrigue en huis clos à la Agatha Christie, l’auteur parvient à saisir l’attention du lecteur dès le début de l’ouvrage par un jeu de points de vue qui nous laisse dans l’ombre et titille notre curiosité. On ne peut s’empêcher de vouloir en savoir plus.



Nous sommes donc entraînés sur Nissos, une petite île grecque paradisiaque qui se révèle détenir de nombreux secrets au cours du roman. Ce sera au capitaine Markou, policier en vacances sur l’île, de démêler les secrets des habitants de l’endroit touristique.



La focalisation interne utilisée pour la narration met en lumière de nombreux secrets et ne donne jamais qu’une impression des personnages, qui peut se révéler être vraie ou fausse. Cela permet de toujours garder le mystère sur les personnages, dont on ne voit souvent que la façade extérieure, jusqu’à ce ce qu’on arrive à leur point de vue. Par dessus tout, cela fait que la victime, Lucy Davis, devient l’un des personnages les plus intéressants du roman : sa personnalité est révélée par petites touches et par des personnes aux opinions très différentes, jusqu’à ce qu’on entr’aperçoive un portrait plus ou moins complet d’elle. On ne saura toutefois jamais si ce portrait est réel, puisque le personnage en question est mort. Cela montre une excellente maîtrise des dialogues et des personnages : une grande réussite de la part de l’auteur.



J’ai rapidement eu une intuition sur l’identité du coupable, mais le roman m’a fait hésité jusqu’au bout : s’inspirant probablement de son expérience de criminologue, Christos Markogiannakis propose une intrigue semblable à la réalité. Trouver le coupable est parfois complexe quand beaucoup ont une raison d’en vouloir à la victime. L’identité du coupable n’est donc pas rendue évidente, un point essentiel pour un polar.



En résumé, j’ai vraiment apprécié ce roman, qui a un rythme unique avec ses courts chapitres et l’alternance des points de vue. Les personnages comme le paysage sont bien pensés, et la seule critique que je ferai est peut-être une la présence de plusieurs clichés, ce qui peut ennuyer le lecteur de polars expérimenté.

Sous la tempête qui s’annonce, 



la musique vibre entre les murs, 



l'île de Nissos ne cesse de fleurir



dans les yeux des touristes, 



tandis que la mort se faufile 



dans les yeux de Sophie. 





Là, 



dans la pénombre, 



un corps gît. 



Un corps luit dans le sang. 





Silence. 



Des larmes, des secrets et des tensions s’élèvent soudain, 



dans la tempête qui ne s’arrête pas,



Les vacances se teignent en noir, 



et l’enquête ébruite les silences interdits. 



 



Christos Markogiannakis nous enivre avec l’odeur de la mer gorgée de sang en nous faisant voyager dans les entrailles d’une île grecque paradisiaque. Qui a tué Lucy Davis? est une lecture accessible, qui illustre parfaitement l’ambiance traditionnelle des polars. 

Fêtes, chaleur, touristes, mer. C’est le paysage que dépeint l’auteur pour ses lecteurs, paysage de vacances, paysage de rêves. Bienvenue à Nissos, belle île grecque prétendument idéale pour passer un été agréable, au calme ; autrement, pourquoi les habitués s’évertueraient-ils à revenir chaque année ? Malgré une entrée en matière des plus onirique, on débarque bien vite dans un récit dramatique. Dès les premières pages, le rêve se transforme en cauchemar. L’impensable s’était produit : quelqu’un avait mis fin à une vie.

Femme retrouvée.

Assommée.

Ou noyée.

Lucy.

Un voile retombait sur l’île. Inquiétude, soupçons, questions. La météo semblait vouloir s’accorder à l’humeur des gens : il s’était levé un vent terrible, rendant l’île inaccessible. Nul ne pouvait plus ni la quitter, ni y arriver.

Parmi les vacanciers, un policier. Lui qui avait pris des vacances forcées et n’aspirait qu’à retourner travailler, il était servi ! Il s’appelait Markou et il adorait les romans policiers. Il était temps pour lui d’entamer une nouvelle enquête.

1) L’île étant petite, la liste des suspects potentiels était réduite.

2) Le vent rendant tout départ impossible, le coupable était toujours sur l’île.

Les suspects défilent, sans qu’aucune issue ne se profile. Accompagné d’un stagiaire, Markou interroge, écrit, relit. Chacun parait suspect mais rien n’est parfait. En policier aguerrit, il est important d’allier pourquoi et comment : le meurtre doit avoir été possible et il doit y avoir un mobile.

Alors il dresse des listes.

Markou interroge avec objectivité, fouille le passé : il ne connait personne, ici. Il ne connait pas Lucy. De l’avis général, elle était très gentille, n’avait aucun ennemi. Markou est perplexe : tout le monde semble l’aimer. Mais alors qui, oui, qui a tué Lucy Davis ?

Christos Markogiannakis nous embarque sur son île avec une écriture légère, presque désaccordée avec la noirceur des propos. Ligne après ligne, il nous plonge dans une intrigue de sa composition. Apprécierez-vous vos vacances sur Nissos ?

Qui a tué Lucy Davis ?



« Quelqu’un sans secrets, c’est quelqu’un qui n’a pas vécu » : voilà une phrase qui renferme bien des sens. Elle peut se lire comme la conclusion d’une vie riche d'expériences. Cependant, c’est le personnage qui semble le moins important, celui à qui on a accordé le moins d’attention durant la lecture, qui affirme cela: Arkondia, une aide-ménagère, vieille femme, qui tient compagnie à Cadenat, un riche français qui s’est installé sur l’île de Nissos depuis plusieurs années. Le lieu recèle de gros secrets, contient des mystères que personne n’arrive à déceler. Le crime commis gît au fond d’un puits sombre et silencieux.



Un homme impénétrable, plongé dans la mélancolie aux yeux de tout le monde à cause de la mort de sa Lucy adorée, mais en gardant ses sournois pour lui toute la vie. Cadenat a vécu jusqu’à maintenant et depuis l’âge de 26 ans avec son dérobé qui a soigneusement dissimulé aux regards des autres, personne n’a pu parvenir à percer ses silences. Grâce à ça qu’il a pu vivre longtemps, avancer et devenir l’un des plus riches de cette île. Les secrets de l’ancien éditeur marquent son vécu, néanmoins « Les secrets, si bien enfouis soient-ils, finissent par apparaître au grand jour ».

Markou, capitaine de police, se voit forcer de prendre des vacances bien méritées. Toutefois à son plus grand bonheur, il se retrouve à devoir résoudre une enquête concernant le meurtre d'une jeune journaliste anglaise. Une liste de suspects se crée. La question est donc : qui parmi les personnes présentes est le tueur ?

Si tout le monde prétend s'entendre avec la victime, qui est coupable, et quel serait le mobile ?

Une tempête s'abattant sur l'île rend tout échappatoire impossible pour le tueur. Markou doit donc résoudre l'affaire avant que la météo ne s'améliore et que l'assassin ait une chance de s'échapper. C'est une course contre la montre qui débute à laquelle le capitaine doit faire face.

L'enquête parvient à déterrer des secrets de l'île que certains espèrent garder cacher. Il est temps pour tous de faire face aux conséquences de leurs actions et de coopérer, s'ils ne veulent pas se retrouver accusés à tort.



Cette enquête à huit clos donne un sentiment d'empressement et de gravité, ce qui tient le lecteur en haleine tout au long du livre. Grandement inspiré des romans d'Agatha Christie, cité plusieurs fois dans le roman. L'auteur crée un roman aux personnages aux traits caractéristiques, ce qui crée pour résultat un roman donnant l'impression d'avoir déjà été lu. Sans pour autant nous passer l'envie de continuer la lecture car le dénouement parvient à donner l'envie de continuer.

“Il savait aussi que ce dernier [Maroulas, le stagiaire] serait confronté à une réalité sans aucun rapport avec ses lectures. Une réalité où les méchants ne sont pas toujours punis et où la justice ne triomphe pas à chaque fois.”

Ces quelques lignes tirées du polar de Christos Markogiannakis, Qui a tué Lucy Davis ? nous entraine dans une affaire de meurtre. A la différence du stagiaire, nous ne serons pas confrontés à la réalité : nous sommes seulement des lecteurs. Contrairement à la fiction, les meurtres ne sont pas toujours résolus. Un retour à la réalité où le narrateur nous rappelle que ceci n’est qu’une fiction.



Ce polar est une enquête où le capitaine Markou va tenter de trouver Qui a tué Lucy Davis ?

Un policier, en vacance sur l’île de Nissos, en Grèce, se retrouve contraint de résoudre ce meurtre. Il est accompagné d’un jeune stagiaire, Maroulas.

Au cours d’une soirée chez Mariama Miladi, sa fille sophie retrouve le corps d’une femme, celui de Lucy Davis. Le seul avantage dans cette affaire, est qu’aucun suspect ne peut partir : une tempête fait rage et encercle l’île. Il est donc certain que le meurtrier s’y trouve.

À travers son roman Qui a tué Lucy Davis ? Christos Markogiannakis nous emmène sur une petite île paradisiaque de pêcheurs en Grèce. De prime abord, le lieu semble tranquille et il y fait bon vivre. Les riches vacanciers s’y retrouvent chaque été.

Mariama Miladi organise souvent des soirées mondaines chez elle, jusqu’au mémorable évènement où sa fille Sophie, âgée de 10 ans, découvre un cadavre dans le débarras. Un des invités et pas des moindres, Markou, capitaine de police venu passer des vacances sur l’île, est présent. Mariama lui explique qui est la victime : Lucy Davis, journaliste anglaise qui passait ses étés sur Nissos depuis quatre ans.

Markou se voit confier l’enquête par Katzikis, le chef du commissariat local car il est immobilisé sur une île à cause d’une tempête. Il est assisté par l’unique stagiaire, Maroulas.

Nous suivons Markou dans différents lieux de l’île telle que la plage de l’ ne , où un mort appelle un autre. Le nombre de suspects s’élève à 10 ; ceux présents lors de la fête de Mariama. Ainsi, le commissariat devient alors un lieu de défilé de suspects. Les uns et les autres parlent de la victime de façon élogieuse, témoignant à quel point elle était adorable.

Chaque suspect y va de sa petite histoire personnelle : Mariama qui vient sur l’île depuis qu’elle est petite, car son père a découvert cet endroit dans les années 60. Le couple italien Alexandra et Fausto Ardolini qui feint l’ignorance mais cache un secret inavouable. Le couple belge Saint-Simon et son mari qui connaissent tout des commérages, mais ne savent rien du crime. Le vieil Arnaud Cadenat qui considérait Lucy comme sa propre fille et qui l’a accueillie sur l’île, aide les enquêteurs à résoudre l’affaire du mieux qu’il peut. Henrietta Banks, véritable drama Queen, autoproclamée reine de Nissos, est un personnage haut en couleur qui dit connaître le coupable. Et les autres, Timos Karas le galeriste et Mehmet Ersen le jeune styliste turc. Tout ce beau monde va se relayer dans le commissariat pendant plusieurs jours.

Markou découvre un laptop au domicile de la victime. Après plusieurs recherches approfondies sur l’ordinateur, le capitaine trouve les premières ébauches du livre qu’écrivait Lucy: un roman clé basé sur la vie des personnes qu’elle fréquentait sur l’île. Sa plume était aussi acérée que les griffes d’une panthère. Car on y découvre la facette cachée des protagonistes. On apprend que la victime entretenait une liaison avec le couple d'italiens, que Saint Simon était surnommé « la salope » car il passe son temps à critiquer tout le monde surtout, que le galeriste fait peut-être du trafic d’art, que le turc est dealer de drogue, et la Banks aurait sans doute tué son mari pour l’héritage. Les petits secrets de chacun sont dévoilés au grand jour. Seul un des suspects n'apparaît pas dans son livre.

Cette douce Lucy que tous adoraient, pourquoi avait-elle écrit les secrets de tout le monde ?

Elle avait remué la boue qui allait causer sa perte. Le capitaine découvre l’assassin, trahi par le fil d’un tissu….

Traduit du grec par Hélène Zervas



Polar très classique avec huis-clos, de nombreux suspects avec tous un mobile différent. De quoi bien occuper le capitaine Markou qui ne peut, par le fait, profiter de vacances pourtant bien méritées sur cette île de Nissos isolée par une tempête. Il est le seul, avec un stagiaire, à pouvoir mener l'enquête.

La quatrième de couverture compare le roman à ceux d'Agatha Christie. L'auteur ne s'en cache d'ailleurs pas. Effectivement, il y a de nombreuses références à Hercule Poirot dans le livre.

Pas vraiment un coup de coeur, mais le job est fait et c'est déjà bien.

Le tableau immaculé de l'île grecque de Nissos est soudainement taché par une effroyable découverte : celle d’un crime aussi terrible qu'inattendu d'une jeune journaliste de passage sur l'île, Lucy Davis.

L'inspecteur Markou est alors mobilisé afin de résoudre cette affaire sanglante, véritable résultat de la mise en péril des intimes secrets des riches habitués de l'île…

Dans ce roman, Christos Markogiannakis développe les coulisses de l'enquête de son inspecteur, au cœur d'un paradis grec digne de l'imaginaire collectif.

D'interrogatoire en interrogatoire, le brouillard se dissipe, les secrets sont révélés et effeuillés. Ainsi le portrait des principaux suspects se dresse-t-il, tandis que se dessine celui de l'auteur de l'assassinat de la jeune femme.

Friande d'écriture légère, vous aimez savourer un roman tout en vous délassant l'esprit ? Je vous invite à poser vos bagages, c'est la destination qu'il vous faut.

En revanche, si vous êtes passionné.e, enquêteur.ice dans l'âme plutôt que lecteur.ice passif.ve, cette adresse risque de vous déplaire, sinon vous rendre marteau…

Alors, prêt.e à embarquer pour ce paradis noir et découvrir Qui a tué Lucy Davis ?

Lucy Davis, une jeune journaliste anglaise, se retrouve à Nissos en Grèce pour terminer un travail. Cette femme, qui ne fait pas partie du « cercle fermé de Nissos », a tout de même réussi à se faire une place auprès des habitants de l’île. Cependant, lors d’une soirée organisée par Mariama Miladi, une riche femme connue de tous, elle se fait sauvagement assassiner. Qui a tué Lucy Davis ? Tout au long du roman, les personnages sont suspects, même les plus insupportables. Ce roman énigmatique nous tient en haleine jusqu’au bout. De plus, les courts chapitres et les dialogues permettent une lecture fluide et agréable. J’ai ainsi beaucoup aimé ce roman de Christos Markogiannakis.

Une île au paysage rocheux et aride bordée de criques paradisiaques : le séjour du capitaine Markou semblait bien engagé. Pourtant, son statut de N° 2 de la brigade criminelle de l’Attique ne tardera pas à le rattraper, le propulsant au cœur d’une enquête aussi épineuse qu’inattendue. Lucy Davis, jeune journaliste anglaise est retrouvée morte, assassinée à coups de marteau.

Les rebondissements de l’affaire parviendront-ils à ébranler les certitudes des habitants de l’île, à l’image de la tempête qui fait rage ?

Les personnages, internationaux, caricaturaux et éclectiques, semblent tous coupables, au fur et à mesure que Markou et son stagiaire découvrent leurs secrets comme autant de mobiles potentiels.

La petite Sophie aurait-elle pu commettre cette barbarie ? Couvre-t-elle sa riche mère Mariama Miladi ? Platon la chatte est-elle complice ? Saint-Simon, Henrietta Banks, Ersen, Arkondia, Cadenat, tous semblent capables d’un tel crime. L’un des convives de la réception cache sans nul doute un secret trop lourd pour laisser Lucy le révéler dans son livre.

Crime passionnel, rumeur délétère, vengeance démesurée, les hypothèses foisonnent et ne laissent personne en repos. Déterrer les secrets des uns et des autres peut en effet s’avérer dangereux.

Markou devra pousser toutes les portes, trouver toutes les clés de l’intrigue pour remonter le fil tendu depuis le fond d’un puits jusqu’au fameux négatif afin de lever le mystère de l’assassinat de Lucy Davis.

Dans QUI A TUÉ LUCY DAVIS ?, l’auteur nous emmène dans une île appelée NISSOS, lieu fictif créé à partir d’un assemblage des îles paradisiaques de la Grèce. L’endroit aux beaux paysages cache une facette sombre qu’on découvrira tout au long de notre lecture.

Au cours d’une soirée organisée par une de ces riches touristes de l’île, Mariama Miladi, le cadavre de la journaliste Lucy Davis retrouvé dans le débarras de sa maison. Un flic présent sur les lieux du crime, en vacances, se retrouve à enquêter sur l’entourage de la jeune femme, et découvrira que la victime espionnait leur vie pour écrire un roman sur chacun d’eux. Par la suite, Markou s'intéressera à ce que Lucy avait découvert sur les gens qu’elle côtoyait, porteurs de secrets qui surgissent et se nouent avec le présent; ce qui conduira Markou à mettre la main sur le criminel.

La lecture de ce roman est fluide, je l’ai lu avec intérêt, on sent qu’on est présent avec les personnages et sur les lieux (la cinématographie est très présente).

Concept original s'il en est !!

Christos Markogiannikis nous embarque pour une visite du Louvre pas comme les autres !



Avec comme fil rouge les crimes, les meurtres, la Guerre et autres turpitudes, il nous dévoile l'histoire de près de 30 tableaux ou sculptures. La 4e de couverture nous l'annonce : "chaque œuvre donnera lieu à une enquête fouillée s'inspirant des principes des équipes judiciaires et médico-légales."



Je vais peut-être vous surprendre : je ressors de cet ouvrage assez mitigée.



SI j'ai adoré l'idée et la présentation (avec un focus sur les thématiques concernées pour chaque œuvre : tuerie de masse, régicide, persécution,...), j'étais cependant dans l'attente de plus.

Je n'y ai trouvé aucune enquête, aucune méthode médico-légale,...

Bien sûr, l'auteur nous livre l'histoire de chaque tableau ou chaque sculpture et on apprend (si on ne le sait pas encore) qui sont ces personnages et quel lien les unit. Mais ça s'arrête vraiment là.

La thématique est respectée, elle permet de relier toutes ces œuvres dans un même ouvrage, mais je ne me suis jamais sentie réellement sur une scène de crime avec la police scientifique à mes côtés.



Cela m'a rappelé mes études d'histoire de l'art et j'ai pris plaisir à découvrir ou re-découvrir certaines œuvres, mais je suis vraiment restée sur ma faim. Quel dommage !!



Je découvrirai cependant avec curiosité son second ouvrage, consacré aux œuvres du Musée d'Orsay.