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Critiques de Cindy Van Wilder Zanetti (930)
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Les Outrepasseurs, tome 1 : Les héritiers

Cindy Van Wilder a fait le pari risqué d'écrire un premier tome sous forme de voyage initiatique... mais dont les personnages principaux sont les ancêtres du héros. Pari réussi haut la main, dans une ambiance sombre et hivernale où les fés sont bien différents des petits êtres aîlés que l'on connait. Derrière ce tome d'introduction se cache donc un roman surprenant dans sa forme, qui ne souffre d'aucun temps mort et qui donne un aperçu d'un univers riche et bien construit, qu'on a envie de découvrir encore davantage. C'est donc sans hésiter que je me tiens prête à embarquer pour le second tome !
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La lune est à nous

Dans ce roman contemporain, on va suivre un duo de personnages ultra attachants : Olivia et Max. Deux adolescents dont la grosseur est hors norme et leur attire bien des ennuis. Sont également abordés en plus de ce fléau sociétal qu'est la grossophobie, le racisme, l'homophobie et la diversité des orientations sexuelles.

J'ai adoré les suivre et vibrer avec eux. Je me suis sentie très proche de Max dont les déboires en cours et la timidité auprès des autres m'a rappelé des souvenirs pas forcément agréables mais réels.

La force de caractère et de résilience d'Olivia m'ont subjuguées comme les personnages secondaires qui sont une galerie de gens formidable qu'on aimerait fréquenter.

L'intrigue quant à elle est prenante et le rythme assez soutenu. L'alternance des points de vue aide à la rythmique et les souvenirs qui parsèment le récit présent servent la caractérisation du duo.

Une très belle lecture à conseiller si vous aimez les romans contemporain ancrés dans leur époque : on y parle réseaux sociaux, influenceurs, Instagram et Youtube.
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Elle est le vent furieux

Ce recueil de nouvelles jeunesse est arrivé un beau jour dans ma boîte aux lettres accompagné de son puzzle, une belle idée qui a occupé toute la famille les jours suivants. Bien entendu, sa couverture a alors entretenu nos conversations… nous laissant dans le doute sur ce que le ELLE signifiait. Marie Pavlenko est à l'origine de ce projet… Et « si le vivant s'incarnait, si Dame Nature était une vraie personne, que ferait-elle en voyant les hommes maltraiter la Terre, faire fi des créatures qui partagent cette planète avec nous ? Elle serait tellement furieuse. » ELLE représente donc La Nature, incarnée dans la première nouvelle par une vieille dame qui arpente les rues de la capitale, sidérée par le comportement des humains autour d'elle. Elle décide alors de se venger. Les nouvelles suivantes donneront à chacune des autrices invitées l'occasion d'imaginer leur version du pire, entre cette destination de vacances envahie par des singes, ces corps soudain prisonniers de plantes, ce printemps qui n'arrive plus, ces enfants qui présentent des caractéristiques étranges proche des poissons et jusqu'à l'écriture qui est menacée de disparaître. A quoi joue-t-ELLE donc ? Aux Hunger Games version Dame Nature ? le lecteur ne peut que faire un rapprochement évident avec les événements récents, cette pandémie qui peut laisser à penser qu'elle se venge de nous, en effet. Aurait-ELLE tort ? le recueil donne sa version, se plaçant du côté de Gaïa, puis regardant les pauvres humains se démener dans l'enfer qu'ils ont eux-mêmes créé. J'ai été absolument prise à la gorge par chacune des nouvelles de ce livre, qui peut être mis dans toutes les mains, des plus jeunes aux plus âgés. L'écriture est fluide, comme il convient aux livres jeunesse, mais le propos est fin, la plume acérée et le constat troublant. Un recueil qui ne mâche pas ses mots, et qui va trouver une place de choix dans ma bibliothèque. Je recommande chaudement.
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Elle est le vent furieux

Huit nouvelles qui nous alertent sur l'état de notre Terre par six autrices renommées de la littérature jeunesse : Sophie Andriansen, Marie Alhinho, Marie Pavlenko, Coline Pierré, Cindy Van Wilder et Flore Vesco.



Des contes le plus souvent noirs et alarmistes qui nous poussent à reconsidérer notre relation à la nature.



Les récits tout comme les écritures sont variés. Dans le premier, c'est Dame Nature elle-même qui vient sur Terre voir ce qu'en on fait les hommes. Dans le second, les singes reprennent leurs droits dans les palaces indonésiens pour les touristes.



Ensuite, c'est le corps même des hommes qui est envahi par la nature de manière étrangement concrète. Avant qu'une nature vengeresse mette en action son projet de punir les hommes dans un "Extinction Game".



Ou encore que l'action des hommes fasse disparaître tout insecte semant ainsi le chaos et la lutte pour s'approprier les dernières ressources. Ou bien qu'il entraîne une mutation des hommes sommés de s'intégrer et de se fondre au sein des autres espèces.



Mon histoire préférée retrace la fin du papier et ses conséquences sur notre civilisation. Il remet ainsi en premier plan l'importance du langage et de la transmission. C'est aussi un hommage aux grands écrivains et aux traces laissées.



Ainsi nous allons de récits philosophiques à des thrillers, des contes fantastiques et poétiques à des contes réalistes prophétiques, d'une litanie en forme de prière où les mots sur la page se réduisent comme l'humanité sur Terre.



Les thèmes abordés en filigrane sont nombreux comme notre rapport aux animaux, les relations entre les générations, la solidarité mais aussi la place des femmes dans ce monde.

Une très jolie biographie collective termine l'ouvrage et rappel les luttes actuelles.



S'il reste un espoir, c'est bien à nous de le construire et de le dessiner.



À lire !
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Elle est le vent furieux

🍁 « On ne réalise pas, quand tout va bien, la rapidité avec laquelle ce qu’on croit immuable peut s’écrouler ». (P. 84)



🍁Dame Nature, sous les traits d’une vieille femme débraillée et peu soignée, s’immerge dans le quotidien des hommes, métro, gare, ruelles, afin de mesurer l’étendue des dégâts qu’ils ont causé. Irrespectueux, vulgaires, égoïstes et méchants, le constat est sans appel, aucun d’eux ne mérite la Beauté qu’elle leur offre. Le gris du béton a enseveli le vert des arbres, les machines tonitruantes ont noyé le chant des oiseaux, les gratte-ciel ont coupé leur envol. La vengeance de Dame Nature ne se fait pas attendre...



🍁 A travers six nouvelles aux styles bien différents, les autrices font se déchaîner la Nature, qui reprend ses droits. Des singes qui prennent le contrôle d’un hôtel, puis d’une ville et d’un pays, des êtres humains qui se « végétalisent » ou encore une ville contrôlée par une seule et même personne, sont autant de facettes d’un monde chamboulé, bousculé, en proie à la déchéance la plus totale et qui tente le tout pour le tout afin de ne pas disparaître...



🍁 Si le thème (brûlant d’actualité) et le format de ce recueil (pour ados) m’ont séduite, je dois dire que j’ai été plutôt déstabilisée par deux choses : la première est le fait que chaque nouvelle soit plus ou moins fantastique là où j’aurais aimé peut-être plus de probabilité dans les événements (nous savons désormais qu’une pandémie est possible, et il n’est pas nécessaire de faire se déchaîner les déchèteries à ciel ouvert du Bangladesh). La deuxième est le côté obscur et très noir qui va crescendo ; je pense notamment à la nouvelle intitulée « sauvée des eaux », dont j’ai adoré la forme mais beaucoup moins le fond, qui est tout de même très morbide.
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Les Outrepasseurs, tome 2 : La Reine des ne..

La Reine des neiges va passer un terrible pacte avec la mort pour libérer son peuple de l'emprise des Outrepasseurs.

Dans le même temps Peter essaie par tout les moyens de retrouver la trace du Chasseur mystérieusement disparu après avec enlever Arnaud, il y a plusieurs siècles. Mais il commence à se poser des questions car aucun écrit ne fait référence à lui dans les écrits des Outrepasseurs, à croire qu'il n'a jamais existé.

Mais dans le noir, un mystérieux Tombeau va livrer sa plus belle et terrifiante création...



Un tome où l'action est permanente et ne laisse aucun répit pour le lecteur et ses personnages. Peter, toujours en quête du Chasseur, essaie par tout les moyens d'échapper à Noble et la lutte du Pouvoir va pouvoir débuter.

Un excellent tome qui me donne envie de sauter sur le tome 3 pour connaître la suite.
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Terre de brume, tome 1 : Le sanctuaire des ..

Depuis le bouleversement, la Brume a tout engloutit à part les hautes montagnes. C'est là que survivent quelques communautés et sanctuaires. certains sont doués de magies comme les Prêtres et Prêtresses de l'Eau ou les Sœurs et Frères du feu.

C'est dans le sanctuaire du lac Taho qu'a été élevé Héra après la mort de sa mère. Un jour, Intissar débarque dans le sanctuaire pour les prévenir d'un danger imminent. Mais les Prêtres de l'Eau se méfient des autres communautés.

Héra et Intissar vont unir leurs forces, leurs magie et leur courage pour découvrir qui se cache derrière cette attaque de Brume.



Un premier tome qui se lit rapidement et que l'on ne veut pas lâcher avant de l'avoir fini. Deux héroïnes qui tout opposes mais attachantes et dont on a envie de découvrir vite la suite de leurs aventures.
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Terre de brume, tome 1 : Le sanctuaire des ..

Le sanctuaire des Dieux est le tome un de la série Terre de Brume de Cindy Van Wilder, auteure que je connais de nom mais que je n'avais pas encore eu l'occasion de lire. C'est chose faite grâce à les éditions Rageot Editeur via net galley.

Depuis le Bouleversement, cataclysme qui a recouvert son monde d’une brume toxique en ne laissant que de rares survivants, Héra vit à Taho dans le Sanctuaire des Prêtres de l'eau, où elle apprend à maîtriser la magie pour devenir guerrière.

Au cours d'une mission, elle rencontre Intissar, une Sœur de Feu capable de communiquer avec les esprits. Intissar a bravé sa propre communauté pour venir avertir les habitants de Taho d’un terrible danger.

Mais il est déjà trop tard : une vague de Brume, peuplée de créatures ni mortes ni vivantes, s'est levée... et frappe le Sanctuaire. Et elle frappera encore. Héra et Intissar s’allient afin d’empêcher leur monde de sombrer dans l’oubli...

Le sanctuaire des Dieux est un roman qui m'a beaucoup plu. J'ai apprécié l'histoire, les personnages. Il y a beaucoup de rebondissements, ce qui fait que l'on ne s'ennuie jamais. Il y a en a peut-être un peu trop par moment car j'ai quelquefois eu du mal à reprendre mon souffle et je me suis un peu perdue ici et là. Mais dans l'ensemble, j'ai apprécié la découverte et passé un bon moment de lecture même si je n'ai pas eu de coup de cœur.

Ce que j'ai surtout aimé, c'est l'univers mystérieux et captivant crée par Cindy Van Wilder.

Je mets un très joli quatre étoiles à ce premier tome d'une série prometteuse :)

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Les Outrepasseurs, tome 1 : Les héritiers

Après avoir lu beaucoup d’avis positifs sur cette série et avoir été séduite par l’objet livre, je me suis laissé tenter par ce livre.



On suit donc Peter, un adolescent qui ne rêve que d’une chose : devenir footballeur professionnel. Ces derniers temps, il réalise des progrès impressionnants qui l’encourage dans cette voie. Lorsqu’il est chez lui un soir, il est attaqué par deux bêtes et est sauvé par un renard, sa mère.



L’histoire nous raconté entre deux époques : le Moyen-Âge, l’origine des outrepasseurs et le monde contemporain. A travers ce premier tome on découvre l’origine de ces outrepasseurs en même temps que Peter. On ne voit donc très peu Peter dans ce premier tome mais ce tome est essentiel pour comprendre ce peuple.



J’ai beaucoup aimé la mythologie développée par l’auteur. L’auteur nous plonge au cœur d’une histoire où les fés sont loin d’être des êtres bienveillants bien au contraire.



Ce roman est donc assez osé puisque c’est une longue introduction sur l’origine des outrepasseurs. Pourtant jamais je ne me suis ennuyé car je voulais en savoir plus sur ce peuple.



Je ne peux pas dire grand-chose sur Peter puisqu’il est très peu présent mais je peux dire que j’ai ressenti ses doutes et ses hésitations quand il apprend qu’il est l’un des héritiers des outrepasseurs.



L’écriture de l’auteur fait qu’on ne voit passer les pages et qu’on veut en savoir plus. Elle nous fait aussi bien ressentir toutes les émotions de ces personnages.



En bref, ce roman est une bonne introduction pour cette saga. Son contenu peut en dérouter mais c’est indispensable pour la suite. En tout cas, une chose est sûre, c’est que j’ai envie de lire la suite pour connaitre le destin des outrepasseurs et en particulier celui de Peter.
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Les Outrepasseurs, tome 2 : La Reine des ne..

Ce second tome est encore meilleur que le premier ! Parce que l'on est totalement dans le temps présent ,que l'on sait pourquoi les outrepasseurs sont si puissants et que les premiers grains de sable apparaissent dans leurs vies si bien réglées ...Peter se rebelle ,le chasseur réapparaît ,la magie s'effondre et c'est le chaos total pour Noble ! On en sait plus trop si il y a un clan des "gentils" ou des "méchants" tellement les limites se brouillent .

C'est un tome où l'action est quasi non stop ,plein de surprises ,et il est impossible de le lâcher !

Alors quel va être l'avenir des outrepasseurs,des fés et de Peter ? Impossible de le deviner ! Heureusement j'ai le tome 3 sous la main ;-)
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Les Outrepasseurs, tome 3 : Le libérateur

J’avais beaucoup apprécié Les Héritiers qui m’avait surpris plus d’une fois par le contexte qu’il mettait en place, La Reine des Neiges m’avait à nouveau subjuguée, cette fois par le tour inattendue que prenait l’intrigue et par la force de Peter son héros… Ce troisième et dernier opus, baptisé Le Libérateur, ne manque pas de qualités et de retournements de situations mais je le place tout de même un tout petit peu en deçà des deux précédents.

Ce fut une lecture rythmée, distrayante, surprenante dont la conclusion m’a plu, mais paradoxalement, je l’ai trouvée un tout petit peu moins percutante – en tout cas pour moi – que l’avait été la lecture des deux premiers tomes.



Si vous le pouvez, je vous invite à enchaîner ces trois tomes les uns après les autres, sans trop laisser de temps entre chaque car il n’y a pas vraiment de résumés des précédents en introduction… ce qui pose un peu problème, surtout si comme moi, vous avez des petits problèmes de concentration et donc de mémoire ! Malgré tout, après une dizaine de pages, on se remet vite dans le bain et on replace assez facilement la situation de chacun des personnages : Peter est en fuite, accompagné de Arnaut-Chasseur ; depuis leur libération, les Ferreux sont également sur les routes, cherchant à fuir les Outrepasseurs ; Shirley et Hermeline courent après Peter ; Hersent délaisse un Noble affaibli pour mener le combat contre la Reine des Neiges qui a, de son côté, ressuscité ses trois cavaliers et cherche à anéantir la Grande-Bretagne sous un hiver glacial.

Beaucoup de mini-intrigues et tout autant de « points de vue » différents dans les chapitres. Je ne m’y suis jamais perdue car c’est bien mené mais ce foisonnement divise un peu les attaches et j’ai eu donc un peu plus de mal à m’émouvoir et à m’impliquer auprès des personnages. Car si je m’étais beaucoup attachée à Peter dans le deuxième tome – puisqu’on le suivait principalement – ce n’est pas vraiment le cas ici, il est en retrait. Bien sûr, on peut ainsi faire plus ample connaissance avec d’autres figures, toutes aussi intéressantes mais on s’éparpille un peu auprès de chacune d’elles. C’est là peut-être où réside non ma déception, mais le fait que j’ai trouvé ce troisième tome un tout petit peu en deçà.



Malgré tout, j’ai adoré en apprendre plus sur des personnages jusque là secondaires et j’ai vraiment adoré passer plus de temps auprès d’eux. La plus surprenante des évolutions revient sans doute à Hersent que l’on se surprend à regarder avec fierté tant ses agissements démontrent une belle noblesse d’esprit. Hermeline, pourtant son ennemie jurée depuis des années, suit la même voie et les deux femmes, les deux mères, mènent leur mission sans jamais reculer. Troisième figure féminine gravitant autour de Peter, Shirley, qui est peut-être celle que j’ai trouvée la plus discrète. Elle n’a pas un rôle inintéressant en soi, mais elle m’a moins marquée. Quant à Smokey, un personnage que l’on rencontre pour la première fois ici, je suis presque déçue que son rôle ne soit finalement « qu’anecdotique ». J’aurais aimé la suivre davantage car sa vie a du potentiel à mon avis, de même que ses camarades les Ferreux. Je pense qu’on pourrait beaucoup écrire sur eux !



Il se passe tant de choses dans ce tome final qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer, le rythme est effréné et l’on passe d’un personnage à l’autre jusqu’au moment où ils se croisent et s’entrecroisent tous plus ou moins. La magie se meurt et une sorte d’urgence se met en place, urgence et tensions que l’on ressent assez fortement tout au long de ces 300 et quelques pages… jusqu’au dénouement et l’épilogue de cette trilogie.

La chute, un peu brutale, n’est finalement pas si surprenante que ça. Et elle est surtout à l’image de l’ensemble de la trilogie et de ses personnages : teintée de noir et blanc. Ce n’est ni une fin « heureuse » ni une fin complètement déprimante, juste un entre-deux qui la rend beaucoup plus réaliste, comme le sont également les personnages, avec leurs zones d’ombre et de lumière. On ne sait d’ailleurs plus vraiment qui aimer et détester dans ce troisième tome, c’était déjà le cas dans l’opus précédent mais c’est encore plus accentué ici… c’est peut-être un peu déstabilisant si l’on est habitué aux figures des contes traditionnels (généralement les « gentils » et les « méchants » sont plutôt bien définis) mais c’est beaucoup plus intéressant à mon avis.



Le Libérateur met un point final à une trilogie qui ne mérite pas vraiment son adjectif « jeunesse » pour la qualifier, à mon avis. Certes, Peter l’un des personnages principaux, est un adolescent et l’on suit, entre autres, une quête d’identité, mais les thèmes évoqués s’assombrissent au fil des tomes et l’univers mis en place par Cindy Van Wilder n’a rien d’enfantin, à mon avis. Mélange brillant de Merveilleux (médiéval) avec les Fés et des contes de notre enfance, le tout ramené dans notre monde contemporain, Les Outrepasseurs est une histoire qui mérite le détour ! Je suivrai les prochains romans de Cindy Van Wilder, je pense qu’elle a encore beaucoup à nous raconter…
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Les Outrepasseurs, tome 3 : Le libérateur

Si j'ai trouvé le démarrage un peu plus lent que pour les deux premiers tomes, ce volume final poursuit l'histoire de Peter et y apporte une conclusion plus que satisfaisante pour le lecteur.



J'ai finalement assez peu à dire dans cette chronique, le style est toujours aussi fluide, l'intrigue se tient, les personnages sont travaillés en nuances.



Au final, Cindy Van Wilder nous offre une trilogie de fantasy YA très agréable à lire avec de l'action et juste ce qu'il faut de sentiments.
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Les Outrepasseurs, tome 1 : Les héritiers

Le résumé m'attirait, la couverture me plaisait, et le fait que l'auteur soit accessible et favorise les échanges sur la toile a finit de me convaincre de vouloir absolument lire ce premier tome.



Pour commencer, si vous trouviez la couverture belle, elle l'est encore plus en vrai. Ce livre est un petit bijou, un objet livre qu'on regarde sans arrêt. Bravo à l'éditeur pour ce bel ouvrage !



J'ai de suite été emporté par l'écriture de l'auteur, je peux vous le dire, c'est un coup de cœur.



Nous suivons deux histoires, bien séparées l'une de l'autre dans le temps, mais en réalité très proches. L'une, est celle de Peter, jeune garçon qui rêve de faire de sa passion pour le foot son avenir professionnel. Hélas, sa vie va être chamboulée quand il va rencontrer les membres de cette fameuse société secrète. Mais s'il est là, ce n'est pas par hasard, et lors d'une nuit mémorable et dangereuse, il va découvrir ce qu'il est vraiment, d'où il vient et que plus rien ne sera comme avant.



Ce que j'ai trouvé étonnant c'est que malgré le fait que l'histoire de Peter ne fasse que quelques pages à chaque fois, servant de pont vers cette autre histoire qui elle accapare quasi toute la narration, on ressent une réelle connexion avec Peter, une vraie empathie pour lui et on se surprend à vouloir tourner les pages rapidement rien que pour lire ces quelques petits passages passionnants. Ce que j'ai pu être en colère en même temps que Peter contre sa mère, et ressentir de l'aversion et de la haine pour ce Noble. J'ai été frustrée comme Peter quand il se voit contraint d'obéir...



Je vous rassure de suite, la seconde histoire que nous raconte l'auteur est tout aussi passionnante et dépaysante.



Nous voici dans une époque dangereuse et parfois mal connue, le Moyen âge. Tout est superbement décrit, on sent que l'auteur sait de quoi elle parle, et quand un mot inconnu apparaît dans le récit, une petite note nous aide à comprendre en bas de page. J'ai trouvé ça efficace et bien fait. Nous faisons la connaissance des Fés, ces êtres égocentriques et magiques, qui ne recule devant rien pour satisfaire leur plaisir personnel. La Terre est un terrain de jeu pour eux, et ils en sont les maîtres.



Mais qui sont les Outrepasseurs ? C'est ce que nous allons découvrir au fil des pages, dans quelle circonstance dramatique ces Outrepasseurs sont devenu les ennemis des Fés. Je ne vous en dirai pas plus car la découverte fait partie aussi du plaisir qu'on a à lire ce livre.



Vraiment, j'ai adoré l'originalité de l'histoire. On ne s'ennuie pas un instant, on est happé dans ce récit qui ne nous laisse que très peu de répit. Comme Peter, on plonge presque avidement dans les pages, trop impatient de connaître la suite, dévoré par ce sentiment d'urgence.



Le style de l'auteur est fluide et raffiné à la fois, destiné pour un public "jeunes adultes" il plaira à tout le monde, que vous soyez ou non dans cette catégorie.



Je suis plus qu'impatiente de lire la suite à ce voyage que m'a offert l'auteur, au bout du quel je suis arrivée trop vite à mon goût, tant j'étais immergée dans ses mots riches et souvent poétiques.



En bref, des personnages forts et attachants qui s'entremêlent dans deux histoires passionnantes et originales, une belle plume addictive, à découvrir absolument !
Lien : http://www.inmybookworld.com..
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Les Outrepasseurs, tome 1 : Les héritiers

A Londres, Peter, un adolescent passionné de football, est attaqué un soir de neige par deux molosses très inquiétants. Sauvé in extremis par un renard qui se révèle être Mum, sa propre mère, il découvre que sa destinée est marquée par de grands pans d'ombre qu'il va lui falloir explorer. Sa mère l'introduit à Lion House, la résidence d'un certain Monseigneur, également appelé « Noble » qui semble être le chef des « Outrepasseurs », une sorte de confrérie ou société secrète un peu étrange. Avec une dizaine d'autres jeunes, il va se retrouver plongé dans une piscine occupée par des créatures mi-femmes mi-murènes qui vont l'attirer au fond et le faire intégrer une autre dimension, celle de Maupertuis, un village proche de Montfort l'Amaury où se déroula au Moyen-Age une tragédie dont les conséquences terribles se perpétuent jusqu'à nos jours...

« Les Outrepasseurs », premier tome d'une saga qui doit en comporter trois à publier en 2014 et 2015, relève d'un genre appelé « Fantaisie » dont le grand initiateur fut un certain Tolkien, auteur du célébrissime « Seigneur des Anneaux ». Mais si l'univers de Cindy Van Wilder est d'une noirceur et d'une cruauté voisine du monde du grand maître, il est surtout fortement influencé par « Twilight » voire « Harry Potter » et également très marqué par celui des Contes les plus noirs des frères Grimm. C'est une sorte de pandémonium de chimères, loups-garous et autres monstres diaboliques d'apparence animale ou féérique. Mais attention, pas n'importe laquelle. Nous sommes aux antipodes des gentilles fées de Walt Disney. Ici, point de fée Clochette, point de créatures angéliques et bienveillantes, mais des fés (sans e) au masculin, aussi cruels que démoniaques. Rien que de vilaines entités toujours enclines à faire le mal, à détruire, torturer, humilier, tuer... Sans être particulièrement originale, l'intrigue bien menée, tient la route. La lecture, un peu longuette et laborieuse au départ, donne l'impression d'un texte tirant un peu à la ligne, sans doute est-ce dû au format « saga », un peu trop souvent pratiqué par le monde de l'édition toujours à la recherche du meilleur rendement commercial possible. Nul doute qu'une fois accroché par ce genre de « teaser », le lecteur curieux et surtout l'adolescente friande de ce genre de littérature n'ait envie de s'abonner à la série. Entre autres interrogations sur les valeurs véhiculées par ce genre d'ouvrage, le lecteur se demande ce que viennent faire deux personnages historiques comme Bertrand du Guesclin et Simon de Montfort dans cette histoire totalement imaginaire si ce n'est, une fois de plus, pour donner une image caricaturale du Moyen-Age.

(Ouvrage critiqué pour Masse Critique)
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Les Fééries d'Eshad

Merci à Babelio et aux Editions Scrineo pour l'envoi de ce livre.



Je n'aime pas spécialement dire du mal de mes lectures, surtout dans le cadre d'opérations Masse Critique, mais il s'avère que je suis très déçu de ce roman fantasy.



Cette histoire est clairement destinée à la jeunesse, et beaucoup de points et de facilités scénaristiques vont dans ce sens.



Plusieurs éléments sont abordés, de bonnes idées sont lancées, mais rien n'aboutit vraiment. Il y a un mélange qui prend plein de directions différentes mais pas assez d'approfondissement, ce que je reproche souvent aux romans trop "jeunesse". J'ai eu l'impression de lire un premier roman, alors que ce n'est de loin pas le cas, donc c'est encore plus à déplorer.



Le développement des personnages est quasi-inexistant, les intrigues amorcées ne mènent nulle part, beaucoup d'éléments sont inutiles ou mal exploités.



C'est d'autant plus dommage que j'avais pressenti tout cela à l'incipit, mais que je pensais m'être trompé en lisant les premiers chapitres, qui semblaient assez prometteurs. Hélas, dès le départ de la joyeuse bande pour les "Fééries d'Eshad", tout part à vau-l'eau !



Et quand je parle de facilités scénaristiques, je suis retombé sur un passage en feuilletant le roman, qui sert bien d'exemple (noms retirés pour éviter le spoil) :



"- La magie de *** prend enfin son envol, répond ***. Sa maîtrise s'avère suffisante désormais pour qu'elle puisse se rendre invisible, le temps de pénétrer dans la demeure..."



-> Tu parles d'une facilité pour faire avancer le récit... ça tombe comme un cheveu sur la soupe.

Et des facilités de ce genre, il y en a bien quelques-unes.



Pour les éléments en trop, qui n'apportent rien au récit si ce n'est de la confusion et l'impression de bâclé, un exemple tout bête est la mention de "Chimères" : il n'y a plus d'animaux simples dans cet univers, seulement des combinaisons de deux animaux, tels que les boeufs-rhinos, le hibou-chouette, et l'ours-marmotte. Cet élément est apporté sans plus d'explications au beau milieu du récit, et sans davantage de subtilité que de faire figurer ces trois noms en une seule page (p.55) et de préciser "ah oui, en fait y a plus d'animaux car les Esharis ont fait des expériences".



Des personnages avec leurs aspirations et leurs projets disparaissent sans laisser de trace d'un chapitre à l'autre. Des histoires de complots et de trahisons qui nous sont expliqués pendant plusieurs pages meurent donc sans aucune suite (à plusieurs reprises dans le roman).



D'ailleurs, on garde le point de vue d'Arazia pendant tout le roman, sauf aux moments bien opportuns où on nous introduit un nouveau personnage. De façon très peu subtile et qui a le chic pour gâcher tout élément de surprise ou de mystère. On connait les pensées de chacun des personnages donc toute surprise tombe à l'eau...



Finalement, un autre point que je déplore est la comparaison faite à Hunger Games, Stranger Things et Grisha. A part un coup marketing visant à surfer sur des sagas qui ont fonctionné, je ne vois pas le rapport.



HG : le "tournoi" d'Eshad n'en est pas un et sert juste de prétexte

ST : Absolument aucun rapport... A part que l'histoire concerne des adolescents ?

Grisha : point commun : c'est un roman fantasy-jeunesse



Donc non, s'il-vous-plait, ne faites pas de comparaisons hâtives qui ne servent qu'à créer de la frustration chez les lecteurs qui se créent des attentes.



Enfin, une question m'est venue, car je n'ai pas l'habitude de lire des textes en écriture inclusive. Loin de m'avoir dérangé, je dois dire que je suis plutôt intrigué et que je n'en ai pas compris toutes les règles, surtout lorsque ça mélange de vieilles règles de français et des libertés syntaxiques.

L'exemple qui m'a le plus intrigué dans ce texte :

On utilise "EUX" pour désigner un groupe d'un homme et d'une femme, donc on ne fait pas la distinction de genre et on applique la règle qui accorde le groupe au masculin.

Par contre, un homme, une femme, et une personne non-binaire = "ELL.EUX"

-> J'en conclue donc que dans la guerre des genres en syntaxe française, une personne non-binaire vaut plus qu'une personne de sexe masculin ? Ou est-ce de la discrimination positive ? (C'est une vraie question, et pas du sarcasme).



Bref, vous aurez compris que je ne conseille pas spécialement ce livre. Il n'est pas mauvais, et le rythme est assez bon. Il sera sûrement apprécié par le public auquel il est destiné, mais selon moi, il y a beaucoup mieux ailleurs, même dans le genre Jeunesse.

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Tous debout

Résumé : Anton est plutôt discret, et amoureux de la belle Méloée, mais cette dernière sort avec Rahim. Sous le pseudo de Gossip Boy, il dévoile tous les secrets du lycée, et personne n’échappe à ses railleries, pas même lui-même. Mais un jour, tout cela va déraper malgré lui, car en dénonçant que Rahim est sans-papiers, il va enclencher une mécanique qui pourrait broyer tout le monde. Sauf si les lycéens se révoltent et soutiennent Rahim coûte que coûte. L’opération #TousDebouts a démarré…



Mon avis : Lorsque Babelio m’a proposé de lire ce roman, j’ai postulé tout de suite, attirée par la couverture montrant les bras et poings levés de lycéens qui vont décider de s’engager pour leur camarade. Je remercie aussi les éditions Hugo de m’avoir proposé de lire ce roman.



Il a été écrit à quatre mains par deux auteures qui ont mis en avant l’engagements des jeunes par rapport à des problématiques de société. Ici, il va être question de racisme, d’islamophobie, mais aussi d’homophobie, et de biphobie.



Chaque chapitre alterne les points de vue de Méloée et d’Anton.



Méloée sort avec Rahim dont elle est profondément amoureuse, mais va découvrir qu’il est sans-papiers, et qu’il risque l’expulsion vers l’Iran, où il serait condamné à mort, car il est bisexuel. C’est le choc pour elle qui comprend alors que Rahim aime les filles et les garçons, mais qui décide, malgré leur rupture, de se battre pour lui, pour qu’il ait le droit de vivre selon son orientation sexuelle, en paix dans un pays libre. Tout cela ne serait pas arrivé si Anton, alias Gossip Boy, n’avait pas révélé ce secret dans son blog, et il va alors tout faire pour empêcher que Brahim soit arrêté. Il participe au blocus du lycée avec Méloée, mais les tensions sont fortes, et et la haine de certains contre Rahim, surtout ce qu’il représente, à la fois immigré clandestin et bisexuel.



Ce roman est plutôt destiné à des lycéens, car certaines scènes décrivent des moments violents et d’autres une relation sexuelle explicite sous l’emprise de l’alcool, ce qui pourrait gêner les collégiens, même les plus grands. Les thématiques sont hélas d’actualité, montrant aussi bien l’élan de soutien envers Rahim, que l’ignorance crasse et et la haine de tout ce qui est différent.



Méloée et Anton ne sont pas des super héros, chacun cachant une face sombre et tourmentée, des difficultés relationnelles avec sa famille, la difficulté d’accepter son identité ou ses racines. Mais pourtant, ils vont se lancer dans le soutien de Rahim, jusqu’au bout.



Les mécanismes bureaucratiques des expulsions sont clairement expliqués, ainsi que le rôle de certaines associations qui se mettent en avant sans parfois proposer vraiment de solutions, et le rôle de certains journalistes qui cherchent à faire le buzz plutôt qu’à vraiment informer est aussi dénoncé.



Un roman fort, qui permet de susciter le débat et de réfléchir à l’engagement.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Elle est le vent furieux

Pour commencer je tiens à remercier Babelio et les éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre et surtout pour m'avoir permis de participer à une rencontre zoom avec les autrices. Ce moment passé fut un vrai régal :)

Ce livre est particulier car il s'agit d'un recueil de nouvelles toutes écrites par des autrices différentes mais toutes liées par une même problématique. Marie Pavlenko est à l'origine de ce projet, elle avait écrit, il y a quelque temps, une nouvelle qu'elle considérait comme pouvant être le début de quelque chose de plus grand, puis lui est venue l'idée de crée un collectif autour de Dame Nature. Elle a donc choisi les autrices et leur a présenté sa nouvelle comme base de travail. Cette nouvelle est d'ailleurs celle que l'on retrouve au tout début.



Mais de quoi parlons-nous ? Et bien, imaginez, que dame Nature se fâche après nous car elle trouve que nous ne méritons pas tout ce qu'elle nous offre (à juste titre!) et qu'elle décide de nous donner une bonne leçon… Et c'est très intéressant car chaque autrice apporte vraiment sa propre identité, aussi, par la force des choses, certaines nouvelles m'ont plus parlé que d'autres. J'ai ainsi adoré « Nos corps Végétaux » de Coline Pierré, j'aime beaucoup sa vision des choses dans laquelle j'ai trouvé une certaine poésie. J'ai aussi beaucoup aimé « Monkey Palace »de Sophie Adriansen, avec ces singes qui récupèrent leur territoire… et je salue la prouesse de Flore Vesco avec son « Récit recyclé » écrit complètement en réutilisant des phrases de livres existants et des phrases des autres nouvelles de ce collectif !

J'ai passé un bon moment, j'ai vraiment beaucoup apprécié cette approche pour nous parler des problèmes environnementaux causés par l'Homme. Il est temps de comprendre que tout ce que notre planète nous offre n'est pas acquis et qu'il est nécessaire de prendre soin d'elle.

Si à la fin de cette lecture vous n'avez pas compris qu'il est temps d'agir alors c'est qu'il n'y a plus rien à faire...
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Elle est le vent furieux

6 autrices, 7 nouvelles sur une même thématique : la fureur de la Nature face à l'inconséquence et l'égocentrisme des hommes.

Tout commence par Marie Pavlenko qui lance le projet et envoie sur terre une vieille - alias Dame Nature- constater les dégâts. Et les autres renchérissent .

Pour Sophie Adriansen, ce sont les singes qui dévastent le paradis touristique de l'île de Bornéo et le transforment en enfer en prenant la place des hommes.

Dans Nos corps végétaux, Coline Pierré imagine que des plantes s'enracinent dans le corps de jeunes gens. Obligés de passer outre ces contraintes , ils se découvrent eux-mêmes. De belles pages sur des enlacements hors normes !

Extinction games de Cindy Van Wilder montre Gaïa semer la panique sur terre malgré l'action de quelques jeunes militants écologiques.

Une autre nouvelle de Marie Pavlenko, plus réaliste, laisse planer le risque d'une famine généralisée, et, dans un texte poétique, Marie Alhinho montre 3 femmes, exilées à cause de grandes inondations, forcées à se soumettre à un pouvoir fasciste.

Quant à Flore Vesco, dans une boutade finale, elle recycle ces textes ( + quelques autres) pour recomposer un récit.

L'ensemble est particulièrement réussi. L'unité du thème et le texte final de MPavlenko assurent sa cohérence et chaque nouvelle est un petit chef-d'oeuvre. Les genres et les techniques narratives divergent, l'écriture et la force du style sont particulières à chacune.

Merci à Flammarion, Babelio et surtout aux autrices de m'avoir donné ce plaisir de lecture et d'échanges. Bravo.
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Terre de brume, tome 1 : Le sanctuaire des ..

Imaginez un monde totalement recouvert de brume dans laquelle nagent des créatures plus monstrueuses les unes que les autres. Depuis le Bouleversement, c'est dans ce monde que vivent Héra et Intissar.

Ces deux jeunes femmes sont des apprenties et vivent dans des sanctuaires différents. Héra est une apprentie guerrière impulsive, au physique charpenté et au caractère bien trempé, qui a le pouvoir de manipuler la magie de l'eau. Intissar quant à elle est une sœur de Feu, frêle et empathique, tournée vers les autres et qui peut communiquer avec les esprits.

Malgré leurs différences, elles vont devoir unir leurs forces afin de contrer la terrible menace qui pèse sur leur monde. Grace à leur amitié et leurs pouvoirs elles vont engager le combat afin de sauver leur monde.



J'ai découvert ce roman par le biais de Lovehorse qui m'a mise au défi de sortir de ma zone de confort et de mes sentiers battus. J'ai pourtant déjà lu plusieurs romans fantasy, mais je dois dire qu' au départ, ce n'était pas gagné . C'était un peu compliqué pour ma part de m'immerger dans le monde de ces deux héroïnes.

Puis, au fur et à mesure, je suis rentrée dans le roman. Je me suis laissée porter et j'ai suivi l'amitié grandissante des deux jeunes femmes.que tout oppose, que ce soit leurs croyances, leur magie ou leurs traits de caractère.



Ce roman a beau être de la fantasy, il pousse néanmoins à la réflexion. Je me suis demandée si avec ce roman, l'autrice n'utilisait pas toute une symbolique pour décrire notre futur...Est ce que la brume ne serait pas notre pollution imagée, poussée à son paroxysme . De même, pour les magies de l'eau et du feu qui sont diamétralement opposées comme pour nos religions... Mais grâce à l'amitié et la tolérance, on peut s'unir et on peut vaincre, même les pires menaces. A méditer...



Bon malgré tout, je m'en suis pas trop mal sortie, j'ai même aimé. De plus, le dénouement ne me laisse pas d'autre choix que de poursuivre l'aventure et mes dispersions. Alors, bien évidemment sans être trop poussée cette fois, je vais lire le second tome...

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Terre de brume, tome 1 : Le sanctuaire des ..

Entre Cindy van Wilder et moi, ce n'est pas le grand amour. Je fais partie de la toute petite minorité de lecteurs qui n'as pas du tout aimé Les Outrepasseurs. Mais comme il ne faut jamais rester sur une mauvaise impression, je me suis lancée dans sa nouvelle série. On est encore loin du coup de coeur, mais j'ai beaucoup plus apprécié cette histoire. Niveau originalité, ce n'est pas encore ça. La trame reste convenue: un monde envahit par des Brumes maléfiques où deux prêtresses que tout oppose vont devoir s'allier contre ce mal. Ça sent un peu le lu et le déjà lu. L'auteur situe son univers dans un monde mythologique et les amateurs de mythes grecs retrouveront un personnage bien connu, Dédale. Ce dernier n'apparait que tardivement et le récit se traine un peu. Ce roman fait à peine 300 pages et il m'as fallu plus d'une semaine pour en venir à bout. Les chapitres sont pourtant courts et aérés. le tout manque un peu de rythme. Seules les 100 dernières pages sont réellement dans l'action et encore, ça reste très léger. Le roman aurait gagné à avoir un peu plus d'action. Encore une fois avec Cindy van Wilder, il est peu probable que je continue cette saga.

Merci tout de même à Babélio et à Rageot pour cet envoi.
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