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Critiques de Cindy Van Wilder Zanetti (930)
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Les Outrepasseurs, tome 1 : Les héritiers

Un soir, en rentrant d'un match de foot, Peter est attaqué par deux molosses dans son jardin et sauvé in extremis par une renarde qui n'est autre que sa mère! Les interrogations se succèdent mais il semblerait qu'il doive attendre d'arriver à Lion House, la demeure de Noble, un homme froid et énigmatique qui n'inspire pas vraiment confiance. Rejoint là bas par plusieurs familles, Peter et les autres adolescents présents vont découvrir le secret de leurs familles par le biais de visions qui les propulsent dans la France médiévale.



Dans le premier tome qui sert d'introduction, Cindy VAN WILDER nous plonge dans tous les sens du terme dans L Histoire des Outrepasseurs. Avec beaucoup de talents elle nous conte l'événement qui a changé la vie des familles réunies dans le manoir. C'est très bien écrit avec un réel travail sur l'époque du Moyen Âge et sur le bestiaire de l'imaginaire. L'alternance des époques nous permet de reprendre notre souffle dans le récit qui permettra aux héritiers de découvrir la malédiction qui pèse sur eux depuis des générations...

Les volumes suivants se déroulent un an après et sont très différents puisque des chapitres courts remplacent ceux très long lors des visions dans le passé du premier tome. le rythme est alors plus soutenu et l'auteure nous propose cette fois-ci de découvrir le présent des Outrepasseurs. On en apprend donc plus sur les descendants des premiers maudits et sur l'origine de leurs richesses. Les doutes de Peter qui ne se sent pas à sa place dans "la meute", aux ordres de Noble, font le fil conducteur du récit. Je n'ose pas en dire trop alors je m'arrête là...



UN ÉNORME COUP DE COeUR EN 2014! Fan de littérature fantastique, vous pouvez vous jeter dessus les yeux fermés (ouvrez les pour lire quand même :p) et en plus les couvertures sont magnifiques!!! C'est une saga exceptionnelle d'un bout à l'autre et c'est avec beaucoup de joie que j'ai appris la sortie d'un autre volume pour 2017...



Vous pouvez aussi retrouver toute l'actualité de mon blog sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/eternelAdo
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Les Outrepasseurs, tome 2 : La Reine des ne..

Après un premier tome qui m’avait surprise et convaincue grâce à sa richesse et sa maturité, j’ai entamé ce deuxième opus confiante et curieuse de découvrir la suite des aventures des jeunes Outrepasseurs rencontrés précédemment.

Cindy van Wilder a une nouvelle fois su me surprendre en suivant un chemin auquel je ne m’attendais absolument pas et en nous proposant un héros adolescent rebelle mais surtout particulièrement crédible ! Encore une fois, je ferme Les Outrepasseurs conquise… et incapable d’imaginer ce que nous réservera le troisième et dernier tome de la trilogie !



Si Les Héritiers mettait en place l’intrigue en nous présentant les principaux protagonistes et leur terrible malédiction, notamment dans un contexte médiéval, La Reine des neiges prend le contre-pied puisque se déroule entièrement dans notre monde contemporain, à Londres, au XXIe siècle. Le décor n’est pas le seul élément à avoir changé puisque la situation dans son ensemble semble inversée.

En effet, alors que les Fés étaient en position de force dans le premier tome – ce sont ces créatures qui ont maudit les humains (devenus Outrepasseurs) -, ceux-ci sont aujourd’hui à la tête d’une société florissante et ont bien tiré leur épingle du jeu. Forts de leurs pouvoirs particuliers, ils tiennent les Fés en respect, profitant de leurs pouvoirs « magiques » pour se faire encore et toujours plus d’argent. Les Fés sont enfermés, impuissants (ou presque)… mais la capture de la Reine des neiges et surtout, la rébellion de Peter vont définitivement changer le cours des choses…



J’ai aimé l’ambiguïté de ce deuxième tome car le lecteur ne sait plus qui croire, ne sait plus qui « apprécier ». Les gentils ne le sont pas vraiment et ne sont plus vraiment ceux que l’on croit. Outrepasseurs ou Fés, dans quel camp se glisser ? Cindy van Wilder évite le manichéisme un peu trop facile et nous prouve que tout n’est pas tout noir ou tout blanc.

Ainsi, impossible de détester des personnages comme le Chasseur – qui entretient pourtant des relations assez… glauques… avec les humains qu’il capture – ou même avec Noble, le « roi » des Outrepasseurs, lion blessé mais fier, intimement convaincu par ses convictions ancestrales.



De son côté, Peter réfléchit, doute, prend des décisions difficiles… C’est un adolescent rebelle qui ne s’en laisse pas conter, contrairement aux autres héritiers Outrepasseurs qui suivent aveuglément les ordres de Noble et de sa société secrète. Notre jeune héros ne peut plus supporter la situation. Il ne veut plus de cet hôte renard dans sa tête qui lui fait souvent perdre ses moyens (et sa forme humaine par la même occasion) et il ne peut plus supporter l’idée que les Fés sont devenus des esclaves, emprisonnés dans les sous-sols. Malgré les dangers et les obstacles, malgré les difficultés qui se reporteront forcément sur sa mère et sa compagne, le jeune homme part à la recherche du Chasseur, le seul à pouvoir défaire la malédiction initiale et donc le seul à pouvoir tous les libérer de leurs chaînes…



Si le premier tome renfermait peut-être quelques longueurs pour certains lecteurs, ce deuxième volume est, à mon goût, plus rythmé et plus tourné vers l’action. Cindy van Wilder n’en oublie pas pour autant de nous offrir quelques belles descriptions qu’il est agréable de parcourir. Classé en Young Adult, Les Outrepasseurs est une saga qui ne souffre pas des défauts littéraires du genre, à savoir un style trop simpliste et une intrigue plus proche d’un scénario de base (juste les actions importantes, aucun détail), mais qui, au contraire, propose une plume riche et travaillée qui fait appel à l’imagination des lecteurs.



Avec La Reine des neiges, Cindy van Wilder continue de me surprendre et j’en suis ravie. Bien loin de l’histoire jeunesse basique à laquelle je m’attendais, Les Outrepasseurs a su me convaincre de son originalité et de sa force. L’auteure multiplie les références appartenant à notre imaginaire collectif (les contes de fées notamment) qu’elle insère brillamment dans son intrigue. Le premier tome était très bon, celui-ci est excellent… j’espère que le troisième et dernier sera encore un cran au dessus ! Et si avec tout ça vous n’êtes pas convaincus, vous le serez peut-être par l’objet-livre qui mérite amplement sa place dans nos bibliothèques. Les éditions Gulf Stream ont fait un travail éditorial magnifique !
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Les Outrepasseurs, tome 3 : Le libérateur

La trilogie de Cindy Van Wilder n'aura fait qu'un très, très court séjour dans ma pile à lire. Après avoir englouti les deux premiers tomes en deux jours, j'ai dévoré Le Libérateur avec autant de précipitation (même si cette fois, j'ai un peu dormi). Quand j'ai reçu ce troisième et dernier tome tant attendu, j'ai mis toutes mes autres lectures en pause afin de m'y consacrer pleinement. J'avais tellement hâte de le lire que j'en ai même oublié d'attendre Justine...





Tout ça pour vous dire à quel point j'en attendais beaucoup de ce tome. Après les deux coups de cœur consécutifs provoqués par Les Héritiers et La Reine des Neiges, j'avais peur d'être un peu déçue. Les fins, ce n'est jamais facile et souvent, ça passe ou ça casse. Alors arrêtons de tourner autour du pot : ce troisième tome clôt parfaitement la saga, il est aussi bon que les deux autres et j'y ai trouvé tout ce que j'espérais, et plus encore. Je me sens maintenant aussi triste et abandonnée que lorsque je termine une saga que je suis depuis des années, alors que la trilogie des Outrepasseurs ne m'aura accompagnée qu'un petit mois, voire moins.





Une fois encore, j'ai adoré retrouver tous les personnages, bons comme mauvais. Parce que c'est là aussi la force de l'histoire de Cindy Van Wilder, ses personnages sont tous nuancés, tout sauf manichéens, et même les « méchants » peuvent vous émouvoir. J'ai eu un gros coup de cœur pour le duo Hermeline et Hersent, qui m'ont l'une comme l'autre beaucoup émue dans ce tome (et ça, ça veut dire que j'ai pleuré comme une enfant) même si les autres ne sont pas en reste, bien que le Chasseur reste mon préféré.





D'ailleurs, nous retrouvons à chaque début de chapitre quelques lignes sur le passé du Chasseur. J'ai dû me faire violence pour ne pas tourner les pages précipitamment pour lire toute son histoire d'une traite, ayant hâte d'en savoir plus sur cet être si particulier. Le Chasseur est vraiment un excellent personnage, un de ces vrais bons méchants bien nuancés qui ne peut que toucher les lecteurs, que ce soit en bien ou en mal. J'ai personnellement adoré le détester, et si j'ai commencé par éprouver du dégoût et de la haine à son égard dans le premier tome, avant d'avoir un peu pitié de lui, voire de compatir à son sort dans le second, j'ai fini par mieux le comprendre en lisant ce troisième tome. Vraiment, le Chasseur est un personnage qui me restera en mémoire.





Il n'y a vraiment que du bon, dans ce dernier tome. Le rythme est toujours aussi soutenu, chaque action arrive au bon moment et il est très dur de reposer le livre (pour dormir, par exemple). Le fantastique se mêle toujours aussi bien aux contes de fées, lesquels s'entremêlent à leur tour au monde que nous connaissons de façon crédible. C'est vraiment ce qui m'a plu du début à la fin, et je suis une fois de plus conquise par les belles idées de Cindy Van Wilder, ainsi que par son intrigue, ses personnages et sa plume. Par tout, oui, tout à fait. Ce n'est pas un coup de cœur pour rien, après tout !





Quant à la fin... Qu'en dire ? Elle m'a laissée complètement désemparée. Mais dans le bon sens ! Je veux dire par là que je ne voulais pas quitter l'univers de l'auteur, que j'en voulais plus même si c'est une très belle fin. Cependant, elle laisse espérer une suite ou du moins Cindy Van Wilder ne ferme pas complètement les portes de son univers. Et quoi qu'elle fasse, je serai au rendez-vous ! Et bien sûr, merci beaucoup à Babelio et à Gulf Stream Éditeur pour ce partenariat !
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Les Outrepasseurs, tome 2 : La Reine des ne..

Attention, risque de spoilers si vous n’avez pas lu le tome précédent !



J’ai trouvé le deuxième tome des Outrepasseurs de Cindy Van Wilder encore meilleur que le premier ! Moi qui avait adoré le premier volet, j’avais peur que la suite ne soit pas au même niveau, et je me suis inquiétée pour rien. J’ai adoré !!



On retrouve Peter un an après les événements du premier tome. Celui-ci, ainsi que les autres Héritiers, a subi un entrainement particulier avec de vaincre les fés, ennemis jurés des Outrepasseurs. Sauf que Peter n’est pas du tout partisan de cette tuerie et de ce que les fés subissent une fois qu’ils ont été capturés. Il se lance donc dans la recherche du Chasseur, personnage emblématique du tome précédent, mais il ignore ce que ce dernier est devenu… J’ai adoré Peter, un personnage rempli de courage et de détermination pour ce qu’il croit être juste.



La narration est alternée, ce qui nous permet d’être informé de tout pendant notre lecture. J’ai apprécié en apprendre un peu plus sur Shirley et sur sa personnalité. C’est un personnage que l’on ne voit pas encore beaucoup mais je pense qu’on en apprendra plus dans le dernier tome. Ensuite, ma haine envers le personnage de Noble, ou le Balafré selon Peter, n’a fait qu’augmenter, quel personnage détestable ! Et je mentionnerai juste l’autre personnage qui prend une grande importance, même s’il m’effrayait de temps en temps, je l’ai bien apprécié. Je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher la surprise aux futurs lecteurs.



Au niveau de l’histoire, dès les premières pages, j’ai aimé retrouver le style si enchanteur de Cindy Van Wilder !! C’est juste magnifique, magique, poétique… J’ai adoré ! En comparaison avec le premier tome, on se retrouve plus dans le présent aux côtés de Peter mais on a quand même quelques sauts dans le passé afin de rassembler toutes les pièces du puzzle. Ce que j’ai également beaucoup aimé, ce sont les petits extraits au début de chapitre qui nous seront utiles pour tels ou tels éléments dans la suite de notre lecture. Finalement les Outrepasseurs sont loin des enfants de coeur ! Au départ, il s’agit d’une simple révolution contre les fés, mais au fil des siècles, ce sont les fés que l’on meurtrit… Un vrai casse-tête sur le bien et le mal, rien n’est tout blanc et rien n’est tout noir, mais où est la frontière entre les deux ?



Par contre, le tout petit truc qui m’a dérangée, c’est le fait que pour perpétuer les familles des Outrepasseurs, ils ont souvent le même prénom, et parfois je m’emmêlais un peu les pinceaux pour retrouver qui est qui. Mais à part ça, rien à redire !



Bref, Les Outrepasseurs tome 2 : La Reine des Neiges est encore meilleur que le premier opus que j’avais déjà adoré ! Une écriture fluide et poétique qui vous emportera avec facilité dans son monde en compagnie de Peter, des Outrepasseurs et des fés. J’ai vraiment hâte de dévorer le troisième et dernier tome !
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Les Outrepasseurs, tome 1 : Les héritiers

Gulf Stream Éditeur est une maison d’édition indépendante qui publie des livres pour la jeunesse, et en particulier la série littéraire Les Outrepasseurs, de Cindy van Wilder, dont Les héritiers est le premier tome. J'ai beaucoup entendu parler de cette saga et de son auteur à la rentrée 2014, à la sortie du deuxième opus, et comme l'enthousiasme était général, et que j'avais été conquise par la couverture pleine de délicatesse proposée par l'éditeur, j'ai décidé de me lancer. Il y a du bon et du moins bon...



Le premier tome de la trilogie pose les bases de l'univers créé par l'auteur, mais j'ai envie de dire qu'il ne fait que ça, et c'est bien ce qui m'a dérangée. Peter est un adolescent comme les autres qui échappe de justesse à une agression canine, un soir, en rentrant chez lui après un entraînement de foot. Il est sauvé in extremis par... un renard, en qui il finit par reconnaître sa mère ! Avide d'explications suite à cette brusque intrusion du merveilleux dans son existence bien rangée, il est conduit à Lion House, quartier général des Outrepasseurs, riche propriété d'un bien étrange bonhomme au visage vilainement mutilé, et aux ordres duquel sa mère semble se ranger volontairement. Là, au sein d'une assemblée d'adolescents de son âge, les héritiers, il va remonter le temps à la découverte des origine de la fondation de l'organisation, et passer une épreuve qui scellera son destin.



J'ai beaucoup aimé le tout début du livre, lorsque Peter est plongé bien malgré lui dans un univers plein de magie qu'il renie de toutes ses forces. C'est un adolescent très ordinaire, qui n'aspire qu'à devenir une star du football, aux relations un peu conflictuelles avec sa mère. Désemparé, il refuse en bloc tout ce qui lui arrive, mais la curiosité l'emporte, et il accepte de faire ce qu'il faut pour obtenir des explications. C'est là que la structure du récit a commencé à me déranger. Jusqu'à la fin du roman, on abandonne presque complètement cet adolescent auquel on avait déjà commencé à s'attacher pour faire un bond en arrière jusqu'au XIIIe siècle, auprès de ses ancêtres, aux origines de la malédiction des Outrepasseurs. C'était nécessaire sans doute, mais de là à y consacrer la totalité du premier tome ? Il est permis de s'interroger...



Quelle frustration ! Parce qu'en réalité, on n'a qu'une envie, c'est de comprendre les conséquences de cette malédiction sur Peter, de voir comment il va réagir et apprendre à la gérer. Mais non, on nous détaille par le menu une histoire certes fantastique et effrayante, mais surtout bien bien longue. Et je n'ai pas réussi à accroché aux différents personnages qu'étaient les fameux ancêtres, je les mélangeais tous entre eux, et peu ont su m'inspirer de la sympathie. Ses Fés, comme ceux de Victor Dixen dans sa saga Le cas Jack Spark, sont rien moins que merveilleux, mais ce sont encore les personnages qui m'ont le plus intriguée dans ce roman, des créatures malveillantes et cruelles. J'ai particulièrement apprécié l'atmosphère sombre et malsaine qu'elles font peser sur le roman, et j'aurais tellement aimé voir Peter y être confronté.



Au final, un premier tome qui fait figure d'introduction. Cindy van Wilder y plante le décor, nous présente son univers et la sombre magie qui l'anime et se répercute sur son héros. Malheureusement, c'est un bien gros pari que celui de ne pas suivre le personnage principal mais ses ancêtres, car le lecteur en ressort extrêmement frustré, malgré toutes les belles idées de l'auteur. A lire en toute connaissance de cause, pour éviter la déception.
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Les Fééries d'Eshad

Je viens de tourner la dernière page des Féeries d'Eshad et ça m'arrive rarement mais je ne sais pas quoi en penser... Cette lecture me laisse un goût mi-figue mi-raisin.



Je vais essayer de détailler au mieux ce qui m'a plu et non.

En premier, cette superbe couverture ! Avouez-le, elle est belle et elle attire l'œil !

Ensuite, cette petite accroche "Entre Hunger Games, Stranger Things et Grisha", et le résumé m'ont donné envie de découvrir le livre. J'ai tellement aimé Hunger Games que j'imaginais m'emballer autant, voire plus. Ça n'a pas été le cas...

Puis l'écriture. Elle est fluide et les chapitres courts donnent du dynamisme. C'est un bon point. La structure est intéressante, notamment avec les petits plus en début de chapitre. Par contre, les interludes ne m'ont fait ni chaud, ni froid 🤷

L'univers entièrement pensé par l'autrice est unique et superbement décrit, un monde qui oppose Arcanes, dotés de pouvoirs magiques, et Esharis. Par contre, les personnages tout comme l'intrigue, bien qu'aboutis, ne m'ont pas convaincue. Je ne me suis attachée à aucun et l'histoire m'a laissée de marbre (même ces moments entre sœurs si chargés de sentiments...). Je ne me l'explique pas. Je suis pourtant bon public mais...



Peut-être est-ce mon (grand) âge qui fait que je n'ai pas été totalement emportée par cette lecture, réservée pour un public plus jeune. Peut-être n'était-ce pas le bon moment. Le fait est que, bien qu'ayant de gros points forts, je suis tout de même passée un peu à côté...



Dernière chose qui est signalée en début de livre, et loin de moi l'idée de lancer un débat ou polémiquer, mais l'écriture inclusive est utilisée lorsqu'il est questions de personnes non-binaires. Ça a complètement gâché mon plaisir de lecture. C'est dommage.



Même si je n'ai pas su apprécier Les Féeries d'Eshad à sa juste valeur, je sais qu'il plaira à d'autres. Et je remercie tout de même Babelio et Scrineo pour cette masse critique privilégiée.
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Terre de brume, tome 2 : Le choix des élues

C'est rare qu une suite me tienne tant en haleine mais ce 2nd tome.. va rester longtemps en moi.



On suit toujours Héra et Intissar au cœurs d'Olympus. Des révélations seront faites, des pertes terribles surviendront mais au cœur du désespoir, ne restera que l'amour, l'amitié.



La fin en est bouleversante.



Ce que j'ai aimé c'est que cette fois nous avons eu en prologue de chapitre l'histoire d'Aistos, ce Dieu mal aimé de ses paires, qui nous fait comprendre certaines choses.



L'écriture fluide, simple nous permets de comprendre les différents points de vue car en plus de Hera et Intissar, nous avons aussi le point de vue de Saraï.



Je crois que ce roman jeunesse m'aura ému plus que je ne pensais.
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Elle est le vent furieux

La Nature est en colère : les humains ne prennent pas soin d’elle. Six autrices (oui, ce féminin de auteur existe, et ce, depuis le XVIe siècle !) écrivent sur les conséquences que pourraient avoir les actions des hommes sur la nature. Sophie Adriansen imagine par exemple que les singes délogés de leur forêt envahissent les villes des hommes. Marie Pavlenko dessine un monde sans printemps et Flore Vesco crée un « récit recyclé ».



L’avis de Rafaëlle, 14 ans : Un recueil de nouvelles qui dénonce l’impact de l’activité humaine sur notre terre. Six autrices prennent le rôle de dame Nature pour montrer ce que l’humain fait à la planète. Certaines nouvelles sont un peu bizarres, car les fins sont parfois inattendues et inexpliquées, mais le personnage de la Nature m’a beaucoup plu.



L’avis de la rédaction : J’ai beaucoup aimé ces nouvelles qui aident à prendre conscience de la situation environnementale actuelle, si on n’y est pas déjà sensible. Ma nouvelle préférée ? Le Récit recyclé de Flore Vesco, écrit à partir de citations d’œuvres.



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Elle est le vent furieux

Premier lecture de cette nouvelle année qui m’a positivement surprise. Je ne suis pas une grande lectrice de nouvelles car j’aime me plonger dans de longues histoires mais ce recueil a changé mon point de vue !



Destiné à un public adolescent, ces six nouvelles brulantes d’actualité sont recherchées et merveilleusement écrites et s’adresse tout aussi bien à des adultes.



Réunies par une idée commune, un appel à une conscience écologique, et un fil conducteur, que pourrait-bien nous dire notre planète Terre ?, les six auteures se sont basées sur un texte déjà écrit par Marie Pavlenko, texte qui commence et clos le recueil et qui s’intitule « Qui sème le vent ».

J’ai beaucoup aimé découvrir ces auteures et leurs styles très différents autour d’une même thématique. De plus, l’éditeur a su agencer les textes de façon toute à fait fluide et intuitive ce qui rend la lecture confortable. L’illustration de couverture est superbe et le papier vraiment agréable sous les doigts, un beau livre !



Concernant les textes, j’ai un petit faible pour la nouvelle de Coline Pierré, Nos corps végétaux, peut-être parce que je travaille avec le monde végétal. Le texte de Marie Alhinho, Sauvée des eaux, m’a lui frappée par son côté sombre et violent mais tellement juste et percutant. Enfin, Le récit recyclé de Fore Vesco, est un travail vraiment original que j’ai réellement compris après coup lors d’une rencontre virtuelle avec les auteures sur Babelio. Construit entièrement avec des fragments d’autres textes, dont certains des nouvelles de ce recueil, c’est un tissage de phrases et de mots tout à fait étonnant et je salue l’auteure pour sa prouesse.



Ce livre a laissé une trace dans mon cœur, un sentiment étrange mêlé d’espoir et de reconnaissance, je ne peux que vous le conseiller !

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Elle est le vent furieux

Un livre très original, avec plusieurs nouvelles écrites par différentes autrices.

Et si Dame Nature se manifestait pour notre manque de considération envers la Terre?

Que des récits très impactant, chacun à leurs manières.

J𠆚i été conquise dès la mise en place de l’histoire par Marie Pavlenko (dont j𠆚i déjà lu une œuvre), mais chaque nouvelles m’ont marquée par la plume des autrices et leurs originalités.

J𠆚i découvert grâce à cette œuvre d𠆚utres autrices qu’il me tarde de redécouvrir dans d𠆚utres œuvres.



Petit coup de cœur pour les nouvelles suivantes:



-“Nos corps végétaux”

-“Sauvée des eaux”

-“Monkey Palace”
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La lune est à nous





C’est très délicat pour moi de vous parler de cette lecture étant donné que ça ne l’a pas fait avec moi. J’aurais tellement aimé l’adorer, j’aurais tellement aimé avoir un coup de cœur pour cette histoire, que j’en ressors doublement déçue. Il y a parfois des bouquins avec lesquels on n’accroche pas et malheureusement celui-ci en fait partie.





Pourtant il avait tout pour me plaire. J’étais très attirée par le résumé, par la promesse des thèmes abordés et du message véhiculé derrière mais pourtant je n’ai pas réussi à accrocher. On y parle d’obésité, de discrimination, de racisme, d’amitié mais aussi des réseaux sociaux, des liens familiaux complexes, du regard des autres et du regard que l’on peut poser sur soi-même. Des thèmes poignants, marquants, importants qui ne sont pas mal traités attention mais qui ne m’ont pas toucher comme je l’aurais voulu. Je n’ai pas ressenti de réelles émotions en lisant l’histoire ou en tout cas pas aussi puissantes que je l’espérais.





Dès le départ j’ai eu du mal avec les personnages dont je n’ai pas réussi à m’attacher. Ils ont des profils à la fois très différents et à la fois très similaires. Ils partagent une pression sociale qu’ils tentent de ne pas laisser prendre trop de place. Et c’était très intéressant, mais malgré certains passages très difficiles à lire, je n’ai pas réussi à les aimer comme j’aurais voulu.

Le fait de ne pas réussir à m’attacher à eux ne m’a pas aider à être charmée par cette histoire.





Malheureusement c’est une petite déception pour moi, l’histoire est intéressant, les thèmes abordés sont capitaux alors vraiment faites vous votre propre avis car ce bouquin a plu à énormément de monde c’est bien pour une raison. À mon grand regret il n’était pas fait pour moi mais ce n’est que partie remise, j’ai hâte de découvrir d’autres écrits de l’auteure !




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Les Outrepasseurs, tome 1 : Les héritiers

Pas très doué sur un terrain de football, Peter, adolescent lambda, connaît pourtant une progression fulgurante qui impressionne même son entraîneur. Surprenant ! Mais ce n’est rien par rapport à la révélation brutale qu’il va devoir affronter suite à une attaque durant laquelle, sans l’aide de sa mère, il aurait probablement perdu la vie. Le début d’une nouvelle vie qui va le conduire chez un personnage aussi inquiétant qu’énigmatique, Noble. L’heure est venue de faire face à un passé et à un destin hors du commun ! Mais Peter est-il prêt à entendre la vérité et à découvrir ces secrets que sa mère lui a jusqu’à présent cachés ?



Après deux premiers chapitres haletants et emplis de mystère, l’autrice opère une nette coupure dans la narration. On quitte ainsi Peter pour se retrouver dans le passé à une époque que j’aime beaucoup, le Moyen Âge. J’aurais peut-être apprécié que cette alternance des époques soit amenée de manière un peu moins brutale et déstabilisante. On comprend néanmoins rapidement que ces flash-back ne sont pas le fruit du hasard, mais qu’ils apportent un éclairage sur la situation inattendue et périlleuse dans laquelle se retrouve, bien malgré lui, Peter ainsi que d’autres adolescents aussi déboussolés que lui. Ce premier tome se concentre donc bien plus sur le passé que sur le présent, un point qu’il vaut mieux prendre en considération avant de se lancer dans la lecture sous peine de ressentir une certaine frustration.



Sous couvert de fiction, l’autrice soulève des thèmes variés et intéressants : le fanatisme religieux et l’hypocrisie régnant chez certains ecclésiastiques plus intéressés par leur confort de vie que le bien de leurs ouailles, la solidarité, les superstitions qui poussent à commettre des horreurs qui ne sont pas sans rappeler la chasse aux sorcières, ce que l’on est prêt à faire et à sacrifier pour obtenir ce que l’on estime juste, des dilemmes moraux comme l’épineuse question du sacrifice individuel au profit de la collectivité, le fait que tout n’est jamais tout blanc ni tout noir…



À cet égard, si l’on comprend la légitimité du combat des Outrepasseurs contre les fés qui sont loin d’être des enfants de chœur, on ne peut que rejeter la personne chapeautant cette organisation secrète. Loin d’être un parangon de vertu, Noble n’hésite ainsi pas à réduire en esclavage ses ennemis et à entraver le libre arbitre d’adolescents encore sous le choc des révélations concernant leurs ancêtres et la malédiction dont ils subissent de plein fouet les conséquences… Peter ne sera d’ailleurs pas dupe et fera de son mieux pour lutter contre cet assujettissement qu’on lui impose et ces choix qui ne sont guère les siens !



Les différentes thématiques soulevées tout au long du récit m’ont surprise par leur dureté, l’autrice n’hésitant pas à jouer sur la frontière entre le bien et le mal, la mort et les décès violents. Un point qui m’a plu et qui m’a tenue en haleine puisque page après page, je n’avais qu’une envie, découvrir le sort réservé à ces personnages du passé. D’ailleurs, si je ne me suis point attachée à eux, je n’ai pu que compatir devant les épreuves traversées et les tourments endurés.



Il y a pourtant un protagoniste qui a su me toucher, le prêtre. Mû par une véritable foi et une volonté d’aider les autres, on le voit, petit à petit, se perdre en chemin et commettre des actes contraires à ses valeurs et à son éthique bien qu’il finisse par retrouver la voix de la raison. Il se sait dépasser par la situation, ne peut espérer de soutien de l’église et finit par être rejeté par les personnes qu’il tente de protéger, mais il fera de son mieux avec le peu de moyens dont il dispose pour sauver ceux qui peuvent encore l’être… Imparfait d’humanité, voici un personnage qui m’a brisé le cœur d’autant que l’autrice ne l’épargne pas.



J’ai également apprécié un personnage qui prendra probablement de l’importance par la suite et dont je vous laisserai le plaisir de la découverte. Je dirai simplement qu’il fait une entrée fracassante dans la vie de Peter qui va devoir apprendre à coexister avec cet être que l’on pressent malin, peut-être parfois fourbe, mais également débrouillard, perspicace et plutôt haut en couleur… À l’inverse, j’ai été révulsée d’horreur par un antagoniste du passé, le Chasseur. Froid, calculateur, pervers et manipulateur, il ne recule devant rien pour acculer ses proies et les faire siennes au grand dam de sa dernière victime et de son entourage. Je dis d’ailleurs chapeau à l’auteure pour la construction d’un personnage à l’esprit aussi détraqué qui apporte une vraie touche d’angoisse et d’horreur au récit !



Si j’ai été surprise de constater la place prise par le passé dans l’intrigue, ce qui confère d’ailleurs à ce premier tome des allures de grosse introduction, je reconnais avoir tout de suite adhéré au style et à la plume de Cindy Van Wilder. Pas de fioriture, mais un bel équilibre entre actions, descriptions et dialogues rendant la lecture aussi plaisante que fluide ! Quant aux allusions à des histoires et légendes comme Le Joueur de flûte de Hamelin ou le fameux et fabuleux Roman de Renart, elles renforcent cette impression d’être projeté en pleine période médiévale.



En résumé, ce premier tome nous offre une immersion efficace et menée d’une main de maître dans le passé de personnes confrontées à des forces surnaturelles et implacables qui changeront leur vie et celle de leurs descendants à jamais. Je suis maintenant curieuse de découvrir comment ces Héritiers vont faire face à la situation et à cette malédiction qui pèse sur leurs épaules…
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Terre de brume, tome 1 : Le sanctuaire des ..

Le sanctuaire des Dieux, premier tome de Terre de Brume, le nouveau roman de Cindy van Wilder nous plonge dans un univers intrigante et original : une brume qui recouvre tout et qui devient de plus en plus menaçante…Portée par deux héroïnes charismatiques, fortes, déterminées et courageuses, Terre de Brume, offre un récit captivant et d'une grande densité. Ne vous fiez pas aux 300 trop courtes pages de ce livre car Cindy van Wilder nous offre vraiment un concentré d'action et vous aurez atteint la fin du roman avant de vous en rendre compte. le final, réussi, nous laisse sur de vraies interrogations : qui sont les Semeurs ? Où est Dédale ? Que compte t-il faire ? Il faudra se montrer patient pour en savoir plus…malheureusement.
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Terre de brume, tome 1 : Le sanctuaire des ..

En somme, j’ai vraiment apprécié ce début de trilogie, même si je dois avouer que le côté très classique de l’intrigue m’a un tantinet effrayée au départ. Finalement, cet aspect est plutôt bien contrebalancé par l’originalité des personnages et de l’univers, et les messages positifs que véhicule l’intrigue. Même si l’on voit assez vite comment vont tourner les choses, il reste du suspense quant à la suite de l’histoire, ce que le rebondissement final ne dément pas. Je suis donc assez curieuse de lire la suite, dont je guetterai sans aucun doute la parution !
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Terre de brume, tome 1 : Le sanctuaire des ..

Le thème de la mythologie me paraissait une base intéressante, de même que l’univers post-apo, avec une apocalypse causée par le manque de discernement des habitants quand à l’utilisation de la magie et la pollution en découlant. L’autrice nous présente clairement son univers, grâce notamment à un retour sur les origines de Héra. Mais on en sait trop peu, je trouve, sur le fonctionnement de la magie. Le pouvoir « s’échange » contre une brume toxique, mais pourquoi, comment ? Le concept était pourtant intéressant… notamment par son parallèle avec l’utilisation de certaines technologies créant des déchets dont on ne sait pas les recycler… Il m’a manqué des explications. Je sais qu’on est dans de la fantasy, mais quand même, ce mécanisme est la raison d’être de l’univers de Terre de Brume et de ce roman, et aurait mérité d’être plus détaillé.

Concernant les personnages centraux, on a ici deux jeunes héroïnes aux caractères opposés, tout comme leur magie. Contrairement à ce qu’on pourrait attendre, c’est la magicienne de l’eau qui est impétueuse et celle du feu la plus réfléchie. Hormis cette attribution des caractères, Héra et Intissar manquent de nuances. Elles sont un peu trop caricaturales à mon goût et évoluent d’une manière assez prévisible...
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Terre de brume, tome 1 : Le sanctuaire des ..

Tout d'abord un grand merci a Babelio et aux éditions Rageot pour l'envoi de ce livre qui est absolument magnifique ^^

Que ce soit le résumer ou la couverture, ce livre avait tout pour me plaire, et je dois reconnaitre au final que c'est pas si pire ! Y'a de bons éléments, meme s'ils font un chouille classiques et deja vus, qui sont toujours interressants, mais tout reste beaucoup trop leger, pas assez détaillé, trop rapide ! J'ai bien cerné l'histoire de fond, le décor ce monde quasiment recouvert de brume, les différents peuples subsistants comme ils peuvent en se mefiant les uns des autres, certains élémentaires se sentant superieurs aux autres... .. ah tient ca ferait pas un peu penser a Avatar ou meme messagers des vents la ???? et voila le mot est laché.. parce qu'il est bien la mon probleme : cela ressemble beaucoup a des series que j'ai adorées, plus qu'adoré meme, et du coup je suis exigeante dans mes attentes et la clairement force est de constater qu'on est loin d'atteindre le niveau des prédécesseurs ! Y'a du potentiel c'est sur, mais partant du principe que c'est un sujet largement éculé il manque ce petit quelque chose qui démarquerait celivre des autres, ce petit élément qui fait completement entrer dans le livre, qui fait que l'on se prend dans l'histoire, qu'on accroche avec les personnages, et la dommage mais la mayo ne prend pas completement. Attention je ne dis pas pour autant que c'est un mauvais livre loin de la mais disons qu'a mon avis on a un bon livre jeunesse et que celles et ceux qui attendent plus de leurs lectures devraient se tourner vers autre chose
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Terre de brume, tome 1 : Le sanctuaire des ..

Ce n’est pas la première fois que je passe un après-midi de repos en compagnie d’une histoire de Cindy van Wilder. Je me souviens avoir dévoré la quasi totalité du superbe La lune est à nous (dont je n’ai toujours pas publié la chronique mais qu’il me tarde de relire) ; mardi, c’est en un après-midi que j’ai englouti son tout nouveau roman qui est sorti hier : le premier tome de Terre de Brume. Terre de Brume permet à l’auteure belge de renouer avec la fantasy. Ici, une poignée de personnages luttent conte une Brume dangereuse et impitoyable qui a recouvert toutes les terres dont on n’aperçoit plus que les sommets des montagnes où surplombent les sanctuaires et leurs survivants. Les protagonistes sont, pour la plupart, des filles et le girl power prédomine à travers Héra et Inti qui, de fil en aiguille, d’épreuve en épreuve, renforcent des liens qui, aux premiers abords, n’étaient même pas envisageables. Les mésaventures qu’elles vont subir sont inattendues et nombreuses, les actions du récit s’enchaînant dans un rythme effréné et à travers une écriture simple mais efficace.



J’ai beaucoup aimé l’histoire que nous raconte ici Cindy car lorsqu’elle est lue entre les lignes, il est facile de constater que l’auteure a puisé dans le monde réel d’aujourd’hui pour dessiner la quête de ses personnages magiques et les décors hostiles dans lesquels ils évoluent. En effet, il est impossible de ne pas voir le reflet d’un cataclysme environnemental causé par un accident nucléaire ou une guerre tout aussi dévastatrice au sein duquel différents peuples, différentes nations, mettraient tout en oeuvre pour garantir leur survie malgré les embargos fixés par les uns et les discriminations subies par les autres. Dans Terre de Brume, les religions et croyances se forment et s’opposent mais il n’y a que l’union des différents peuples et la combinaison de leurs pouvoirs qui sauveront le monde. Le message environnemental et presque politique du roman se dessine un peu plus au fil des pages d’une façon intelligente et maline à la fois.



Comme dit un peu plus haut, Terre de Brume ne manque pas d’action ni de rebondissements. Les différentes étapes qui composent le récit et la quête du duo féminin s’enchaînent rapidement, nous faisant voyager de sanctuaire en sanctuaire, d’ennemi en ennemi. Mais l’action prédomine alors sur le contexte, celui-ci ne se dévoilant que dans de petits paragraphes qui ouvrent chacun des chapitres mais qu’on aurait souhaité encore plus grands, étoffés et explicatifs. Pour apprécier pleinement ma lecture en tant qu’adulte peut être trop âgée pour lire de la littérature young adult (mais y a-t-il vraiment un âge limite ?), j’aurais adoré me mettre un peu plus de contexte sous la dent, lire d’autres extraits tirés des mémoires des survivants au Bouleversement et entendre plus d’histoires du monde d’avant de la bouche des personnages en personne. Le déroulé de l’intrigue parait alors parfois, sans ces pauses historiques et explicatives, presque trop abrupt et la plume s’en trouve précipitée. C’est comme s’il avait manqué des pages à Cindy van Wilder pour pouvoir alors prendre plus de temps et de place pour nous décrire plus précisément les lieux et personnages, les difficultés à vivre avec la Brume et la façon dont chaque peuple aux propriétés magiques s’est bâti dans le passé. Mais l’auteure s’est lancée dans une saga et je ne doute alors pas que la lumière sera faite sur certains éléments de l’intrigue au cours des prochains tomes.



J’accorde ★ ★ ★ ☆ ☆ à Terre de Brume, tome 1 : Le sanctuaire des dieux. Cindy sait raconter des histoires qui tiennent en haleine et envoûtent sans avoir recours aux facilités que l’on peut côtoyer dans la littérature YA et leurs deus ex machina parfois bien regrettables. Avec son duo d’héroïnes qui ont la niaque, elle nous fait vivre une aventure qui détonne et palpite sans s’attarder sur le superflu. L’action prédominant sur l’historique, ce premier tome manque d’un peu plus de contexte pour rendre l’histoire encore plus complète et consistante qu’elle ne l’est déjà. J’aurais tellement aimé entrevoir un peu plus l’univers sorti de l’imagination de Cindy ! Au vu de ce premier tome, je ne doute pas qu’il est grand et riche en anecdotes et que l’encyclopédie de la Terre de Brume contient de nombreuses pages, de nombreux témoignages et illustrations. Elle doit être au moins aussi belle que ce premier tome à la couverture sublime avec ses petites dorures et sa douceur. Il me tarde désormais de lire la suite des aventures de Intissar et Héra.
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Terre de brume, tome 1 : Le sanctuaire des ..

Je ne suis pas une inconditionnelle de Cindy Van Wilder...

Bon, ça c'est dit.

J'ai toutefois essayé d'aborder ce livre sans a priori, d'autant plus que le résumé était plutôt prometteur : un "grand bouleversement", qui laisse la terre recouverte de brume, ou plus exactement qui noie la terre sous cette inquiétante et dangereuse brume ; car oui, celle-ci n'est pas "juste" une petite brumette qui flotouille tranquillou, elle est plutôt corrosive... Et elle a donc recouvert la terre. TOUTE la terre.

Et là, déjà, ma suspension consentie d'incrédulité flanchait sévère : plus de terre, plus de mer, plus de rien du tout... Mais alors comment les gens ont-ils fait pour survivre ? S'alimenter ?! On a une ébauche de réponse vers le milieu du livre, mais sans trop entrer dans les détails.

Mouais, ok, je ferais avec.

Ensuite, j'ai assez peu apprécié l'utilisation de noms grecs. Je n'en ai pas compris l’intérêt, sinon pour balancer Le Mont Olympe au milieu de tout ça. Alors peut-être que ça se justifiera plus tard, effectivement.... Mais pour l'instant, ce n'est pas ça qui me donne envie de découvrir le "plus tard", justement.

Les personnages, ensuite : assez peu sympathiques aux premiers abords (ni aux seconds), Héra et Intissar deviennent intéressantes par la suite... Mais, à mon sens, plus par les liens qu'elles nouent (et qu'elles noueront par la suite)(oserais-je pressentir une attirance plus qu'amicale entre ces deux là ? Ou j'ai rêvé ?) que par leur personnalité. Il y a également une légère ébauche de tentative de réflexion sur la tolérance : l'un des personnages est noir, et se fait regarder bizarrement, mais il y a aussi ces différents clans qui, surtout, ne se mélangent pas et se regardent de haut... Mais qui ne sont finalement que des détails rapidement effleurés et oubliés. Dommage ! Trois fois dommage !

Et puis l'auteure leur en met plein la gueule tout au long du récit, peut-être pour nous les rendre attachantes (ce qui ne marche pas avec moi), ce qui amène une situation là encore assez classique, de personnages adolescents qui ont plus ou moins tout perdu, et qui, on n'en doute pas, sauveront le monde au bout du nombre de tomes qui constituera la série. Le tout dans une situation ultra manichéenne, et où les autres sont plus expérimentés et plus vieux et plus sages, mais n'empêche, c'est les mômes qui seront les héros, point barre. 'M'étonnerait pas qu'il y ai un petit "Je suis ton père" ou équivalent en cours de route, d'ailleurs, histoire d'enfoncer le clou...



J'ai l'air un peu méchante comme ça, mais en fait je suis frustrée : frustrée car l'histoire avait un bon potentiel, l'idée n'était pas mal du tout, le résumé semblait prometteur... Et on se retrouve avec une histoire très convenue, pas du tout inoubliable malgré quelques bonnes idées (j'aime notamment que l'utilisation de la magie génère immédiatement une contrepartie négative et polluante), bref, un ensemble plutôt décevant. Ajoutons à cela une écriture qui, de la même façon, ne me donne pas spécialement envie de sautiller d'excitation. Je ne m'aventurerais pas plus loin sur le sujet, car j'ai lu les épreuves non-corrigées et la présence de nombreuses coquilles et autres concordance des temps sera certainement revu et corrigé, et n'entre pas dans le cadre de ma critique.



Pour ma part, la magie n'a donc pas du tout fait effet, et je ne lirai sans doute pas la suite.

Dommage.
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La lune est à nous

Roman contemporain, La Lune est à nous de Cindy van Wilder met en scène deux personnages « hors norme » qui ont bien l'intention de revendiquer leur droit au bonheur et s'affranchir du regard des autres. Mais le chemin pour y parvenir n'est pas toujours facile et Max et Olivia auront bien besoin de leur amitié pour pouvoir passer au dessus des préjugés. La Lune est à nous aborde des sujets qui toucheront et parleront aux ados. Il y est ainsi question de surpoids, de harcèlement, de la difficulté d'effectuer un coming out, ou encore des réseaux sociaux. Une lecture que j'ai trouvé percutante, réaliste et aussi chargée d'espoir.
Lien : http://www.lirado.fr/lune-no..
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La lune est à nous

J’avais un peu peur en commençant La Lune est à Nous et, maintenant que je l’ai terminé, j’ai peur d’en parler.

Même après deux ans à tenir ce bébé-blog, ça m’est toujours aussi difficile de parler de livres qui me touchent aussi personnellement. La force et l’intensité de ces trois cents soixante-dix-sept pages m’ont époustouflé. Je peine déjà à trouver mes mots, à savoir par où commencer…



Arbitrairement et parce qu’il faut bien que je me lance, je vais commencer par les personnages. Au coeur de cette histoire, il y a Olive et Max, deux ados aux caractères bien différents, mais qui m’ont énormément touchés par leur humanité, par la facilité avec laquelle j’ai pu les comprendre et m’identifier à eux. Ils se complètent avec une alchimie rare, jusque dans leurs aventures. J’ai du mal à les imaginer l’un sans l’autre. L’image est naïve, mais ils m’ont vraiment donné l’impression d’être deux pièces d’un même puzzle.



Chacun d’eux a su me montrer ou me rappeler ce que je suis, ce que je pense ou ai pensé, … Par pudeur, je dirais simplement qu’il y a bien évidemment, une part extrêmement personnelle dans cet attachement.



Je suis également obligée de mentionner tous les personnages qui entourent ce merveilleux duos : les membres du Dépôt, le petit frère de Max, les Trois Grâces… Ce qui m’a frappée chez eux, c’est leur diversité de religion, couleur de peau, origines, orientations sexuelles, … Cette diversité est une force du roman, en offrant à chacun une vraie place, en montrant un groupe de personnage qui reflète la réalité bien plus que d’autres romans tout aussi contemporains. Les caractères bien trempés d’Imane, Seb, Val et les autres ont été une bouffée d’air frais pour moi.



Beaucoup des thèmes abordés par l’autrice de La Lune est à Nous sont liés à cette diversité. Les discriminations que subissent les personnages sur la seule base de leurs différences composent une grande partie de l’intrigue. Cindy Van Wilder n’épargne rien au lecteur et, je le dis comme je le pense, certains passages font l’effet d’une grande claque dans le museau. Pourtant, même quand l’autrice décrit ces injustices et la cruauté d’une société un peu trop formatée, elle ne cesse d’être d’une bienveillance absolue envers les personnages et ce qu’ils sont. Subtilement, sa maîtrise du texte lui permet de distiller ses messages, sa révolte et celle des personnages malgré la cruauté et les injustices qu’ils doivent affronter. De la même façon, elle a su montrer toute l’ambivalence d’un monde aussi ouvert que celui d’internet. Les réseaux sociaux sont à la fois un incroyable soutien pour les personnages… Et leur principal antagoniste. Alors que je m’interroge souvent sur le rôle d’internet dans nombre de romans un peu prompts à vouloir en montrer les dérives, c’est un soulagement de voir un roman qui se montre aussi juste, en montrant à la fois le pire et le meilleur peuvent y subsister.



Je me permets une petite digression sur l’écriture inclusive : Sous ce nom étrange se cache une règle d’écriture qui a récemment fait éclore quelques réactions outrées sur la toile. Son objectif est simple puisque son utilisation vise à gommer les inégalités de genres de notre langue. On dira par exemple de 999 femmes et un homme qu’ils sont allé.e.s au marché. Cette règle n’est pas imposée à qui que ce soit, nous sommes tous libre de l’utiliser ou non. S’en servir, c’est donc le choix qu’a fait Cindy Van Wilder. Au premier abord, j’ai été surprise de voir ces petits points apparaître ici et là dans une phrase… Parce que j’ignorais tout simplement que La Lune est à Nous utilisait l’écriture inclusive !



Et ça marche : une fois passée la surprise initiale, ma lecture n’a pas été entravée, je ne me suis pas fracturée de nerf optique ni foulé de paupière. Non, j’ai lu et apprécié le texte à sa juste valeur. Ce choix si simple m’apparaît comme une vraie démarche qui s’intègre si bien avec les valeurs que transmet La Lune est à Nous : en plus d’être une formidable ode à la diversité dans son thème et ses personnages, ce cri du coeur et cette volonté de faire une place à tout le monde se retrouve jusque dans l’utilisation de l’écriture inclusive.
Lien : http://liserondhiver.blogspo..
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