Citations de Claire Bergeron (169)
L’amour est mystérieux et irrésistible. Quand le cœur est conquis, il n’y a plus d’autres issues que le partage, et même la mort ne peut séparer les amants.
Un homme amoureux ne l’est pas moins parce que sa bien-aimée s’est offerte à lui avant la bénédiction d’un prêtre. Ce sont des ragots de bonne femme pour faire peur aux petites filles et les tenir loin de l’acte le plus merveilleux qui soit.
L'amour d’un homme était indispensable pour atteindre la plénitude du bonheur.
Élever des garçons était tellement plus gratifiant ! Avec les filles, un père n’était jamais à l’abri d’un scandale susceptible de détruire en une seconde la réputation de toute une vie.
Dans la vie, l’amour ne passe qu’une seule fois.
L’amour n’a qu’un seul langage, car ils se sont mariés, et chacun a appris la langue de l’autre.
Les Indiens ne laissent jamais tomber les leurs.
Au Québec, la vertu d’une jeune fille est son bien le plus précieux. La moindre incartade peut faire d’elle une malheureuse mise au ban de la société.
Être ici, sans chaperon, c’est déjà un grand pas vers notre autonomie.
L’amour change les êtres...
Une femme aussi jolie que toi aura le choix de son fiancé, c’est déjà un grand atout. Si tu sais jouer habilement de tes armes, tu pourras mettre un éventuel mari à tes genoux et il ne pourra rien te refuser.
Ludivine, nous sommes dépendantes de nos pères ou de nos maris, nous leur devons obéissance, et en retour ils ont l’obligation de veiller sur nous.
...une femme aussi jolie ne tarderait pas à attirer le regard d’un célibataire qui choisirait d’en faire sa compagne pour la vie.
Conscient de l’attrait qu’il exerçait sur la gent féminine, lui qui avait l’habitude de multiplier les conquêtes ne s’expliquait pas pourquoi cette femme l’intimidait. La supériorité évidente de son sexe lui avait permis de développer une aisance naturelle, mais cette nuit, il se sentait soudain vulnérable. De maître, voilà qu’il devenait valet. Il souhaitait de tout cœur un mot aimable ou un sourire de cette agréable personne qui l’étudiait de ses grands yeux verts.
C’est l’argent qui mène le monde et octroie à l’homme la reconnaissance de ses semblables...
L’essentiel était ce bien-être qui l’enveloppait et lui ramenait sa merveilleuse maman. Elle n’était plus seulement une ombre qui veillait sur sa vie, elle était à ses côtés et le berçait avec tendresse, comme jadis, avant sa disparition…
Il faut se méfier avec les femmes, elles ont souvent une double personnalité.
Dans ce monument de misogynie qu'est le Code civil, Napoléon définit sans ambiguïté notre place dans la société quand il écrit : «les personnes privées de droits juridiques sont les mineurs, les femmes mariées, les criminels et les débiles mentaux». Croyez-vous sincèrement que nous ayons notre place dans nomenclature? (Ludivine)
Je ne veux plus vivre cachée. C’est ce que j’ai fait tout au long de ma vie. Je vais me servir de mon temps et de mon argent pour faire avancer la cause des femmes. Je me suis sentie trop petite et trop démunie face à un monde d’hommes. Je pense que les femmes ont une place à prendre dans notre société et je vais faire tout mon possible pour les aider.
Les garçons ne voulaient pas épouser une fille quand il était notoire qu’elle avait perdu sa virginité. Pendant ce temps, la réputation du mâle responsable de sa honte n’était même pas effleurée. Au contraire, même, dans certains cas, il s’en faisait une gloire et devenait le coq du village.