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Critiques de Claire Lombardo (92)
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Tout le bonheur du monde

Je ne devais lire que quelques pages. Finalement , j’ai fini le dernier chapitre de la famille Sorenson à 4h du matin (700 pages d’avalées 😅). Impossible de lâcher ce livre avant d’avoir tourné la dernière page. Le récit est aussi addictif que la série This is us dont il semble être le pendant littéraire. Un roman fleuve, raconté entre passé et présent ; 40 ans d’une vie et d’une famille avec ses disputes, ses joies, ses deuils, ses frustrations et trahisons. L’histoire d’une fratrie, de parents tellement amoureux qu’il leurs est parfois difficile de voir les problèmes de leurs filles et de 4 sœurs attachantes, aussi différentes que possible : Wendy l’intrépide, Violet la femme parfaite, Liza la conciliante et Grace l’épilogue, la petite dernière, en quête d’elle même . Un récit passionnant mené d’une main de maître et d’une plume limpide, avec de multiples rebondissements et des personnages terriblement humains et vivants. Un beau coup de coeur ♥️
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Tout le bonheur du monde

J'avoue avoir été tenté d'abandonner cette lecture à plusieurs reprises. 700 pages souvent insignifiantes, voire irritantes, même si on peut s'attacher à quelques personnages du récit, pour moi c'était Wendy et Jonah. L'accident cardiaque de David, "l'heureux père, grand père et futur grand père de plusieurs façons" relance un peu le rythme de l'histoire à partir de la page 488. Je crois que le lieu, les Etats Unis d'Amérique, les personnages, la classe moyenne aisée américaine, fait qu'il est presque impossible pour un européen de se sentir concerné par les problèmes existentiels de cette famille. J'espère qu'il n'y aura pas de suite mais j'en doute.

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Tout le bonheur du monde

« Dis lui qu’avec elle j’ai vécu tout le bonheur du monde »

Des années 1970 à nos jours, ce beau roman nous fait partager l’histoire de la famille Sorenson, une saga qui foisonne de sentiments : jalousie, déception, difficultés à se construire, sororité, maternité, fidélité, transmission mais surtout Amour 🧡

Maryline et David Sorenson la soixantaine s’aiment passionnément comme au premier jour de leur rencontre à l’université, David est médecin, Maryline a abandonné ses études pour élever ses 4 filles :

Wendy Violet Liza et Grace qui ont grandi dans ce foyer où règne en modèle le bonheur conjugal de leurs parents, assument avec difficulté les vicissitudes de leurs vies respectives et pourtant leur union, leur famille est leur force. Construit en chapitres qui alternent entre présent et passé sans perdre le fil de ces 700 pages passionnantes, entre Iowa City et Chicago, les tranches de vie de ces personnages se recoupent se révèlent, ces quatre filles tentent elles désespérément de construire leurs vies dans le bonheur ? réussites et échecs se succèdent. Mais l’arrivée inattendue d’un personnage prénommé Jonah, va bouleverser l’équilibre familial pour peut être finalement rétablir un lien qui s’était distendu.

Ce premier roman de Claire Lombardo âgée de seulement 30 ans est une belle réussite où elle explore la complexité des relations humaines avec beaucoup de maturité et de tendresse. Un véritable page Turner.

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Tout le bonheur du monde

Contrairement à son nom, voici une auteure américaine nous présentant un livre de 700 pages denses.

L’histoire ? La vie d’un couple très amoureux et de leurs quatre filles, Wendy, Violet, Liza et Grace. Leur vie s’entremêle sans cesse avec le lot de déception, tromperie, amertume, succès mais quand même un lot de fêlures dépassant la norme. Surtout quand Jonah, le fils abandonné de Violet il y a quinze ans, arrive dans cette famille brinquebalante. Et si les parents ont toujours une grande complicité sexuelle, eux non plus ne font pas exception dans le nombre de crises partagées.

Donc, la vie d’une tribu, soudée malgré les disputes et les mensonges. Beaucoup de retour dans le passé, on passe d’un personnage à l’autre sans s’y attendre mais c’est assez facile de s’y repérer car ils sont tous bien caractérisés.

Je l’ai lu sans déplaisir, mais sans transcendance non plus, contrairement à toutes les critiques que j’ai lu. Le livre aurait dû être moitié moins long, on n’en finit pas de leurs états d’âme et il m’a manqué de l’originalité, de la vraie empathie. Je suis restée extérieure dans leurs problèmes, hormis Jonah qui est le plus attachant et qui est le plus équilibré alors qu’il est passé de foyer en foyer. D’ailleurs, je le trouve un peu trop bien élevé, tolérant, en y repensant.

Ce genre de saga peut plaire, mais dans le genre, lisez « les sœurs Ribelli » de Corinne Atlas qui se passe en France et peut être est-ce pour cela, plus près de ma sensibilité.

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Tout le bonheur du monde

Ce roman familial est semblable à une confiserie exquise, concentré de suavité et d'amertume, de tout l'amour d'un foyer et de tous ses non-dits dont l'importance se noie presque dans les souvenirs heureux et la solidité des liens du sang. Ce bonbon fait fondre sur notre langue tout le bonheur du monde, réconfortant et suave, à peine âpre derrière sa douceur de façade (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/05/20/tout-le-bonheur-du-monde-claire-lombardo/).
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Tout le bonheur du monde

On m'avait dit "C'est comme This is us", mais je n'ai jamais regardé cette série. On m'a dit "tu vas adorer", peut-être un peu trop dit, d'ailleurs, parce que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, du mal à accrocher aux personnages, du mal à continuer cette lecture, et puis tout à coup, c'était comme l'arrivée à un col, la vue se dégage et zou, on redescend à une allure plus rapide mais douillette, en profitant bien plus du voyage, voilà, enfin j'étais à l'aise.
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Tout le bonheur du monde

Voilà encore un roman qui me laisse un arrière-goût de cafard lorsque je le referme définitivement. Oui, cette famille nombreuse est encore avec moi, et je vais la trainer toute la journée avec ce sentiment de perte que beaucoup de lecteurs passionnés doivent connaitre.



C’est qu’elle est attachante cette famille de 4 filles ! Des filles au caractère bien trempé, toutes différentes l’une de l’autre, que nous suivons à coups de flash-backs bien organisés dans leur enfance, adolescence et jeune âge adulte. Des parents aimants et s’aimant d’un amour intense.



Et pourtant, que de difficultés ! Que de non-dits, que de secrets de famille gros comme des maisons ou plutôt comme des enfants cachés ! Des deuils, des trahisons, de la causticité, de la nervosité, des méchancetés, mais que d’amour…



Je ne vais pas dire que le style est original, mais l’histoire m’a tellement emportée que j’ai passé outre. Je n’ai écouté que les confidences des parents et de chaque fille.



Tout ça pour vous transmettre le message de ce roman : tout le bonheur du monde est à portée de chacun, à condition que l’on accepte les aléas de la vie, mais aussi le bonheur des autres.



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Tout le bonheur du monde

Claire Lombardo propose avec Tout le bonheur du monde une grande fresque familiale centrée sur le clan essentiellement féminin des Sorenson. A la tête de la tribu il y a David et Marylin qui partagent un amour incandescent et qui n'ont jamais oublié d'être un couple alors qu'ils étaient les parents fatigués de quatre filles : Wendy, Violet, Liza et Gracie. Au gré des chapitres et des analepses, le lecteur remonte le fil du temps et découvre les secrets, les tensions, les rivalités qui ont pris racine dans cette famille et qui atteindront leur paroxysme lorsque le fils abandonné d'une des filles Sorenson refera surface. J'ai une appétence de lecture particulière pour les sagas familiales qui proposent des univers denses et qui donnent aux lecteurs l'impression d'avoir sa place à la table des personnages mais si ce roman-fleuve m'a transportée très rapidement dans l'histoire mouvementée de cette famille, je dois avouer que mon enthousiasme s'est essoufflé aux deux-tiers du livre, éprouvé par les longueurs.

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Tout le bonheur du monde

J'avais réservé ce roman pour mes vacances sur la plage !

Je l'ai devoré comme une série c'est vrai !!!! Quelle brique !

On fait connaissance avec cette famille... Et on va les suivre pendant 40 ans !!!!

On vit les hauts et les bas...

4 sœurs qui s'entraident...

là l'une pour l'autre...

mais aussi celles qui s'éloignent...

Il est parfois difficile de trouver sa place dans cette fratrie !

Les confidences, les secrets...

Les parents sont toujours très amoureux et démonstratifs...

Une famille si fusionelle mais aussi dysfonctionnelle...

Il a fallu que je dépasse la centaine de pages pour suivre plus facilement cette saga familiale !!!

Ce n'est pas un coup de cœur pour moi même si d'habitude j'adore ce genre de lecture !

Je suis contente de l'avoir lu...



📖Il était une fois en Amérique... la famille idéale. Dans leur belle maison de Chicago, David et Marylin s'aiment d'un amour ardent depuis 40 ans. Mais pour leurs quatre filles, Wendy, Violet, Liza et Grace, le modèle est écrasant : comment être à la hauteur quand on a grandi à l'ombre de parents toujours aussi épris l'un de l'autre à soixante ans qu'à vingt ? Chacune surfe sur ce traumatisme inversé à sa manière, entre complicité et vacheries, cachotteries et mensonges, échecs et aspirations. Jusqu'à ce que resurgisse Jonah, quinze ans, le douloureux secret de Violet, authentique avis de tempête sur la météo domestique. Des années 1970 à nos jours, des joies et blessures de l'enfance aux enjeux décisifs de l'âge adulte, Tout le bonheur du monde nous offre une place privilégiée dans ce grand-huit familial endiablé

Aussi drôle que touchante, Claire Lombardo a l'oreille absolue pour les nuances et les contra dictions qui font des relations humaines l'inépuisable source de tous les tourments. Et de tous les bonheurs.
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Tout le bonheur du monde

C'est vrai qu'il y a un petit côté de la série This is us avec ce couple parfait qui se transforme en parents idéaux mais n'empêchent pas malgré tout leurs enfants d'avoir des failles, de vivre des drames, de faire des erreurs, de mentir, boire, se disputer, cacher des secrets... David et Marylin font tout ce qu'il faut pour être des parents aimants, patients, et attentifs mais n'est ce pas justement cette perfection qui place involontairement la barre trop haut pour leurs filles ? En tout cas, elles sont loin d'être parfaites et on a parfois du mal à s'attacher à certaines d'entre elles. Mais ce sont aussi leurs défauts qui m'ont fait aimer ce livre. Il y a une lucidité sur les rapports humains, la complexité des sentiments au sein d'une famille ou d'un couple qui rompt avec une vision plus simple ou plus mélodramatique que l'on peut avoir dans This is us par exemple. Je n'ai jamais trouvé que l'autrice en faisait trop. Certes certains personnages vivent des drames terribles mais ce ne sont pas tant ces drames qui sont racontés que leur gestion par les personnages qui les vivent et les surmontent. C'est un peu comme la vie. Elle ne distribue pas les mêmes cartes à chacun même au sein d'une même fratrie. Et chacun gère ses épreuves comme il peut. La grande idée de ce roman c'est qu' avoir une famille aimante autour de soi ne permet pas d'éviter les coups durs et peut même engendrer d'autres soucis. Mais c'est aussi l'assurance de pouvoir être vraiment soi-même avec l'assurance d'être pardonné un jour quoi qu'on ait fait.
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Tout le bonheur du monde

Roman-fleuve, mais aussi saga familiale « Tout le bonheur du monde » raconte l’histoire de la famille Sorenson : un couple Marilyn et David et leurs quatre filles Wendy, Violet, Liza et Grace. Dans une narration qui oscille entre présent et passé, Claire Lombardo explore, grâce à une plume affûtée et un incroyable esprit d’analyse les fondations du couple, les jeunes années des filles et leurs impasses d’adultes. (l’auteur n’a que 30 ans !) Le roman s’ouvre sur un prologue qui plonge directement le lecteur dans le monde des Sorenson, à l’occasion du mariage de leur aînée Wendy, mariage qui a lieu dans la maison familiale. C’est ainsi que nous faisons la connaissance de Marilyn partie se réfugier sous le ginkgo, là où tout a commencé avec David… Elle contemple la fête de loin, s’interroge sur les années passées si vite, admire ses filles dont les plus jeunes, Liza et Grace n’ont que respectivement 16 et 7 ans. Marilyn Sorenson fait le point sur sa vie de femme et sa vie de mère. « Comment était-il possible de concevoir des êtres humains, de les créer à partir de rien, puis soudain de ne plus les reconnaître ? » Par petites touches, le lecteur découvre également les filles, si différentes les unes des autres, dans des portraits courts qui seront étoffés bien plus tard dans le récit. La fratrie se décompose en deux binômes, Wendy et Violet qui n’ont que quelques mois d’écart et dont les relations sont très tendues parce qu’elles partagent un terrible secret, puis Liza et Grace. Le roman couvre plus de 40 ans de vie, sans linéarité, mais en précisant toujours à quelle époque on se trouve.



Cette famille, c’est d’abord l’histoire d’un couple. Marilyn et David forment un duo parfait, un astre dont les rayons irradient sur toute la maisonnée. Ils sont solaires, terriblement amoureux, fusionnels et passionnés. « Ça peut paraître étrange, continua sa mère, mais je pense que le meilleur moyen de faire fonctionner un mariage, c’est de privilégier la bienveillance, même quand on n’en a pas envie. », et bienveillants ils le sont, malgré les vicissitudes de la vie qui ne fait pas toujours de cadeaux. Ici, il n’est pas question de couple dysfonctionnel comme dans la majorité des romans que j’ai pu lire. Claire Lombardo dresse le portrait d’un couple qui va bien, qui s’aime éperdument et semble flotter sur les épreuves de la vie sans jamais réellement boire la tasse. Leur couple est évidemment chahuté par les affres de l’existence, mais la réconciliation a toujours lieu, jamais ils ne se couchent fâchés, et en toute circonstance, ils se retrouvent toujours, d’une manière ou d’une autre, derrière les portes closes de leur chambre à coucher. « Marilyn avait ravi le cœur de David et elle continuait à en prendre soin, emplissant toutes ses petites brèches de son attention, de son affection et de sa bienveillance. Depuis quarante ans. », et réciproquement.



Ce bonheur, si parfait, si idyllique fait planer une ombre sur la vie des filles. Le duo modèle qu’ils représentent est un défi, voire un affront pour leurs quatre enfants qui n’espèrent même pas posséder un jour le quart de leur bonheur. « Le problème, c’est que ça met la barre trop haut une fois qu’il s’agit de devenir adulte. On rêve toutes d’avoir ta vie, maman. Et on sait qu’on n’y arrivera jamais. » C’est bien connu, les parents ne font jamais les choses correctement. Ils sont destructeurs ou au contraire trop heureux. Dans les deux cas, les enfants finissent sur le canapé des psys ! Néanmoins, si vous êtes parents, vous risquez fort de jalouser cette forte connexion, cette quasi-fusion, cette fabuleuse cohésion.



Quarante ans de vie de femme, de maternité, de « marathon d’instabilité et de soins capillaires. », d’interrogations sur ce qu’on lègue véritablement à ses enfants « Elle retrouvait en chacune de ses filles une part d’elle-même que, le plus souvent, elle n’aimait pas. », de vide quand les enfants quittent le nid, d’angoisses quand elles y reviennent magnifiquement racontés par l’auteur.



Sur ces fondations, les filles grandissent et ce sont aussi leurs vies que l’on suit avec enthousiasme. Jamais de temps mort, jamais de vide, jamais de creux. Si certaines situations sont parfois moroses, elles sont largement contrebalancées par des rires francs. Ces quatre sœurs sont uniques, très différentes, mais uniques. Wendy est « impulsive et compulsive, turbulente et effrontée » et n’a pas sa langue dans sa poche. « Mon Dieu, maman, tu es la seule personne que je connaisse qui dise tout d’un coup au lieu de tout à coup. Tu avais pourtant commencé des études littéraires, non ? Avant que je vienne détruire ta vie ? »



Violet est la rigidité incarnée, très soucieuse des apparences, de son statut social, de ces deux beaux enfants dont pas un cheveu ne dépasse. Elle est la plus proche de Wendy parce qu’elle partage avec elle un moment clé de sa vie. Ce duo-là est comme chien et chat, elles se volent dans les plumes, s’aiment et se détestent avec la force d’un ouragan, se font des coups bas sans arrêt, mais elles sont tellement attachantes qu’on ne peut qu’être attendri.



Liza a la position de « l’enfant du milieu » dans cette fratrie, autant dire la moins enviable. Elle cherche sa place. Elle vit avec un dépressif chronique qu’elle ne peut quitter tellement elle a peur de l’abandon. Conciliante, elle navigue avec le vent.



Grace est la petite dernière, celle de « l’épilogue » de la maternité. Elle est élevée comme une enfant unique puisqu’elle est la dernière à quitter le nid et restera longtemps seule chez ses parents. « La plupart des gens ont un père et une mère. Gracie a un père et quatre mères. »



« Tout le bonheur du monde » est un roman sur la vie, parfois calme, parfois sous avis de tempête. Claire Lombardo entrelace présent et passé sans jamais lasser. Les émotions sont présentes à chaque page, tendresse, compassion, empathie, colère et indignation. On rit beaucoup dans ce récit tant les dialogues sont savoureux. L’histoire de cette famille est totalement immersive, captivante et je défie quiconque de ne pas aller au bout une fois le livre commencé. L’auteur fait preuve d’une grande finesse psychologique (elle aussi issue d’une famille nombreuse). Ses portraits sont réussis, ses personnages attachants et le couple des parents est de toute beauté. Leurs souvenirs durant 40 ans deviennent un peu les nôtres, et leurs interrogations en tant que parents résonnent dans nos esprits. Tel un puzzle, l’histoire de cette famille se construit sous nos yeux, entre joies et peines, réussites et échecs sous l’œil bienveillant de ces parents fusionnels.



« Tout le bonheur du monde » c’est du bonheur en barre et une délectation de lecture.



Rendez-vous sous le ginkgo centenaire, témoin privilégié de cette belle aventure…
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Tout le bonheur du monde

Au début de ce roman, sur les 300 premières pages au moins, je me suis dit que ça allait être long de le terminer, que c'était un peu ennuyeux, que ça ressemble à une histoire de téléfilm (ce qui reste vrai pour ce point), bref, que je l'ai acheté et qu'il faut que j'assume en le lisant en entier. Et puis, au fil des pages, je me suis vraiment attachée aux personnages, Wendy, Violet, Liza, Grace, et leurs parents Marilyn et David. J'ai été émue aux larmes à plusieurs reprises. Je me suis dit que je n'aurais pas envie de les quitter. Bref j'ai continué ma lecture et j'ai adoré.

Certes, c'est un livre léger, parfait pour s'évader pendant les vacances d'été, mais les passages sur la maternité, sous toutes ses formes, et les liens familiaux, m'ont vraiment touchée.

Un beau moment de lecture pour moi, dans un style bien différent de ce que je lis habituellement. Une agréable surprise.
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Tout le bonheur du monde

Un mini coup de cœur.

Pas de la grande littérature, un style plutôt simple, quelques phrases peu compréhensibles (la faute à la traduction ?), mais une lecture plaisante malgré tout.

Avec ce 1er roman de Claire LOMBARDO, le lecteur suit la vie de la famille SORENSON pendant une quarantaine d'années : depuis le coup de foudre amoureux des parents (pendant les 70's), jusqu'à la naissance de Kit, en 2016 (année durant laquelle s'interrompt le récit) le dernier petit-enfant du couple Marilyn-David.

Entre ces deux évènements : 4 décennies d'une vie maritale & familiale bien remplie, ponctuée de tous les tracas de l'existence, de grands peines (la maladie, le deuil..), de quelques mensonges, de tromperies supposées..ou avérées, de belles vacheries entre sœurs mais surtout d'amour.



Après la lecture des pages dédiées aux remerciements de l'auteure, je me demande s'il n'y a pas une grande part d'autobiographie dans "tout ce bonheur du monde" ?
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Tout le bonheur du monde

Claire Lombardo, l'auteure, a 30 ans. Non mais vous rendez-vous compte ? 30 ans ! Je suis épatée.



Elle nous raconte l'histoire de la famille Sorenson. Les parents David et Marilyn et leurs quatre filles Wendy, Violet, Liza et Grâce.

Et ça virevolte d'une époque à une autre, d'un personnage à un autre et cela dans Le même chapitre.

Et il y a Jonah, un adolescent paumé et terriblement attachant qui nous tombe dessus et qui va faire valser un peu plus vite tout ce petit monde. Qui est-il ? Je vous laisse le découvrir.



Ma préférence va à David et Marilyn, les parents avec ce fil invisible qui les relie continuellement. Et à Wendy, l'aînée, la sarcastique Wendy qui en a bien bavé mais toujours présente..et à Jonah..et à..



Franchement quel chouette bouquin. Merci Mme Lombardo. Svp, ne tardez pas à en écrire un autre.
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Tout le bonheur du monde

Quelle tristesse de refermer ce livre et de quitter la famille Sorenson.

On rentre dans leur maison comme une invitée et très vite on devient un petit peu chacun d' eux.

Marylin et sa force pleine de douceur.

David et sa bienveillance pleine d'énergie.

Wendy et sa volonté pleine de doutes.

Violet et sa chance pleine de tourments.

Liza et sa transparence pleine de lumière.

Grâce et sa vie pleine de la quête d' exister.

Une famille parfaite où l' amour, la patience, le pardon, la joie, l' énergie sont partout, dans toutes les pièces, dans toutes les commodes, dans tous les placards, accrochés à tous les rideaux, grouillants dans chaque bruits et silences de cette maison.

Et pourtant toutes les familles ont leur histoire et des histoires.

Ces filles nées d' un couple toujours très amoureux 40 ans après doivent trouver chacune leur place dans leur fraterie et dans leur propre vie.

Marylin et David doivent apprendre à être parents et à surmonter les épreuves d' une vie rythmée par des peurs, des chagrins, des questions, d' eux même et de leurs filles.

Le ciment de cette famille est sans aucun doute les cœurs des parents qui battent à l' unisson comme deux êtres qui se sont rencontrés et suivent le même chemin, parfois avec des cailloux, parfois avec des pentes et des descentes, parfois en ne sachant pas quelle direction prendre mais en ne lâchant jamais la main de l' autre.

Jamais au fil des pages, l' impression de regarder dans le trou de serrure arrive.

C'est sans doute, car tous nous rappellent quelqu'un, nous rappellent nous ou qu' on aurait voulu que cette famille nous rappelle quelqu'un ou qu' elle nous rappelle nous.

La joie et l' impatience éprouvées en attendant ce roman reçu dans ma dernière

La Kube ont éloigné un peu cette "fatalité" des 4 filles.... Les 4 filles du Dr Marsh, les 4 filles du Dr Moreau de l' esprit de famille,les quates filles Ingalls, les 4 filles de ma fraterie avant ma naissance, les 4 filles Houari où je suis encore devenue la cinquième en rencontrant un de leurs frères.

En refermant ce roman, triste et en même temps si heureuse de les avoir tous rencontrer, je me suis dit que peut-être un jour, peut-être, j' écrirai l'histoire de l' éternelle cinquième fille.
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Tout le bonheur du monde

Alors voilà, je ne vais pas tergiverser ni user de circonvolutions interminables, je vais juste déclarer que je me suis vautrée avec un plaisir croissant dans l'univers de la famille Sorenson, de plus en plus convaincue au fil des 700 pages de ce roman qui filent beaucoup trop vite. En gros, sachez que si vous avez aimé la série "This is us", vous allez adorer ce livre qui en adopte les codes et la construction, enchevêtre présent et incursions dans le passé des membres de cette famille que l'on voudrait faire sienne et ne plus jamais quitter. Dans les rires et les larmes, pour le meilleur et pour le pire.



Tout le bonheur du monde est ce ces bons gros romans immersifs qui décortiquent parfaitement les sentiments et manient habilement les ressorts psychologiques et dramatiques au point de rendre les personnages plus vivants que certaines personnes que vous côtoyez tous les jours. Il paraît que la romancière travaille à une adaptation pour HBO, rien d'étonnant tant ce roman est visuel mais surtout profond dans l'exploration des liens qui unissent une famille. Et quelle famille... Marylin et David Sorensen se sont rencontrés à l'université et sont amoureux depuis plus de quarante ans, sans rien cacher des élans qui les poussent encore à se câliner à tout bout de champ. De leur union sont nées 4 filles : Wendy, Violet, Liza et Grace par ordre d'apparition, qui ont grandi à l'ombre de cette figure idéalisée de l'amour conjugal dans la maison familiale de Chicago, sous la protection du ginkgo centenaire au centre du jardin. D'ailleurs, si les arbres pouvaient parler... Au fil du roman, la complexité des relations entre les membres de la fratrie se fait jour, une bonne dose de jalousies, quelques cachotteries, une pincée de trahison, quelques grammes de dénigrement. Le modèle parental place la barre haut et être l'aînée, la numéro 2, 3 ou la petite dernière affectueusement surnommée "l'épilogue" par David et Marylin apporte son lot de doutes, d'appréhensions ou d'empêchements. Ajoutez à cela un joli secret qui fait surface dès les premières pages et va permettre à l'auteure d'ajouter un point d'observation extérieur très malin sur cette famille. Vous avez les ingrédients du succès.



Tout est dans les détails. L'enfer comme le paradis. Et Claire Lombardo est douée pour mettre tout ceci en musique dans une farandole subtile et addictive qui dévoile peu à peu la réalité des uns et des autres. Et interroge en beauté les concepts de maternité, de transmission, d'appartenance et d'émancipation. En lisant les remerciements en fin de volume on comprend qu'elle s'est inspirée de sa propre expérience dans une famille nombreuse ce qui explique sans doute l'acuité avec laquelle elle saisit la particularité des liens entre les différents membres.



C'est drôle et touchant, j'ai souri et pleuré. J'ai beaucoup aimé.
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Tout le bonheur du monde

Bon, alors, là, joker ! Je vous préviens, je ne pourrai faire preuve d’aucune, je dis bien d’aucune, objectivité. Je n’y peux rien, c’est l’effet « Quatre filles du docteur March », je ne peux pas lutter, ça marche à tous les coups ; d’ailleurs, demandez à n’importe quelle donzelle de 7 à 77 ans qui aurait grandi dans une famille de 4 filles, vous verrez bien !

Dans la famille Sorenson, il y a…Le père, David, médecin au cœur gros comme ça mais peut-être un peu trop sollicité ces derniers temps, Marilyn, sa tendre moitié depuis suffisamment longtemps pour en avoir oublié jusqu’au souvenir d’une vie sans l’appui de ses bras. Il y a leurs quatre filles, Wendy, celle qui bouscula leurs projets en arrivant trop tôt, Violet, celle qui vint se glisser bien trop vite entre sa toute petite grande sœur et ses parents fous d’amour l’un pour l’autre, Liza, celle qui comprit rapidement qu’il valait mieux ne pas faire de vague, et Grace, la lointaine petite dernière, celle pour qui ils ont osé « tenter le coup », leur épilogue. Et puis, il y a, en vrac, un chien grand comme un poney, un ginko vieux comme le monde, une maison à l’escalier qui craque, des pièces rapportées, des enfants (ré)adoptés, des études ratées, des drames, des larmes, du charme, des non-dits, des soucis, de la vie, et puis, et puis, et puis...Comme on rassemble les photos d’événements marquants sur un pêle-mêle pour, d’un seul coup d’œil, balayer les années écoulées, Claire Lombardo nous invite, à grand renfort d’allers-retours sur l’éventail d’un demi-siècle, à pénétrer entre les fibres serrées et colorées qui tissent l’intimité d’une famille.

Dans la famille Sorenson, il y a…tant d’échos de ma propre famille, une sorte de « Famille trop d’filles » à l’échelle d’une vie d’adulte, tant de souvenirs qui pourraient être les miens, tant de dialogues qu’il me semble avoir entendus ou vécus parce qu’ils sonnent juste, parce qu’ils percutent, tant de morceaux de vie qu’on croirait prélevés dans la mienne qu’il m’a semblé, en refermant ce roman, être mise à la porte de chez moi, condamnée à l’exil en attendant d’hypothétiques retrouvailles.

Dans la famille Sorenson, il y a.…Tout le bonheur du monde, en effet, avec tout ce qu’il contient de douleurs et de renoncements, de silences et de secrets, de larmes et de regrets, mais aussi de pardon et de tolérance, d’amour et de deuxième chance.

Dans Tout le bonheur du monde, il y a… tous les bonheurs d’une lectrice (ou d’un lecteur bien décidé à aller voir sous les jupes des bonheurs de lecture des filles !) : une jeune auteure au talent affuté de vieux sioux, capable de vous faire croire qu’elle a mille ans quand elle en a trente, des personnages (presque) si bien dessinés qu’on pourrait les reconnaître sur une photo (sur un enregistrement, sûr !), une histoire dont on regrette qu’elle ne fasse QUE 700 pages, un style enlevé, joyeux, vivant, qui laisse passer la tendresse comme la rancœur, la profonde tristesse comme l’insondable bonheur.

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Tout le bonheur du monde

Tout le bonheur du monde de Charlie Lombardo

Editions rivages

En librairie début avril 2021



Premières phrases : » En présence des gens, elle se sentait prise à la gorge. Cela pouvait paraitre étrange pour une femme qui avait, certes sans l’avoir voulu au départ, mis quatre filles au monde, mais c’était une réalité… »

Etre un couple, se dire que l’on va fonder une famille c’est merveilleux c’est excitant mais c’est aussi être capable de se mettre d’accord sur l’éducation d’éventuelles enfants, sur camping ou hôtel et enfin sur la cuisson des pâtes.

Ce n’est pas simple mais c’est jouable…

David et Marilyn à leur rencontre ne s’imaginent pas qu’ils seront les heureux parents de quatre filles, mais ce dont ils sont certain c’est qu’ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre. Et même si la vie, n’est jamais simple, leur amour est fort et inébranlable…

Grandir auprès de parents qui s’aiment à ce point c’est le rêve, les voir toujours main dans la main, surprendre des regards, des baisers des mots doux, c’est rassurant, oui, mais du coup comment faire aussi bien…

Idyllique mais pas évident pour leurs filles..

Car les failles, les faiblesses, les fragilités sont là.

Ont ‘elles vraiment tout vus, les larmes séchées d’un revers de la manche à la hâte, les colères contenues et ce parent qui rentre de plus en plus tard ?

Mais le propre d’un couple uni c’est que toutes ces épreuves et ces tempêtes renforcent, et consolide un amour déjà puissant.



Au départ de ma lecture, je me suis un peu perdu, qui parle, à quel moment de l’histoire suis-je ? Et puis rapidement, j’ai compris l’organisation, chaque personnage prendra la parole pour nous conter un passage de l’histoire familiale.

Alors j’avance… je lis… je tourne les pages parce que je veux tout connaitre de la famille Sorenson, mais plus je lis et plus je me régale, plus les pages tournent et plus je prends conscience que je n’ai fait qu’une bouchées des 700 pages et que je vais devoir me séparer de cette famille attachante.



Emma aime

-les histoires de famille

-les 700 pages

- les lectures plaisirs




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Tout le bonheur du monde

J'ai beaucoup aimé cette saga familiale.

On y suit le point de vue de chacun des nombreux personnages et ça les rend plus présents.

Les caractères sont bien rendus et l'ensemble est très "crédible".

Ah ! les grandes familles... que ce soit aux USA ou ailleurs !

Je recommande car la plume est fluide et on ne s'ennuie pas malgré les 700 et quelques pages.
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Tout le bonheur du monde

Marylin Sorenson, née Connolly (catholique d’origine irlandaise) marie sa fille ainée dans son jardin, en ce 15 avril 2000. Wendy (21ans), Violet (20 ans), Liza (16 ans) et Grace (7 ans) sont « les quatre filles du Docteur Sorenson ». Elles ne représentent – aux yeux de leurs parents – rien de moins que « tout le bonheur du monde » ! Seize années plus tard, bien des évènements se sont déroulés dans la vie des membres de cette famille charismatique …



Une intrigue tout en flashbacks, qui se déroule entre les années soixante-dix et notre époque. Un somptueux récit qui soulève – petit à petit – les pans d’un voile, sur des secrets de famille, des non-dits, des regrets, des remords, des frustrations et des ressentiments … Entre la jeunesse des parents et celle des enfants. Entre Iowa City et Chicago … Des tranches de vie – divisées en quatre saisons – qui ont fait de la famille Sorenson ce qu’elle est aujourd’hui.



Une histoire à laquelle on s’attache dès les premières lignes et que l’on voudrait prolonger à l’infini ! L’auteure, âgée d’à peine trente ans est carrément bluffante ! Dotée d’une extraordinaire maturité, Claire Lombardo semble posséder une expérience des êtres et des évènements, habituellement acquise après une longue existence … Un style littéraire et une maitrise de l’écriture dignes d’écrivains émérites et rompus à l’exercice ! On les aime, on les déteste, on est agacé, touché, triste, amusé, voire furieux, on vibre avec eux, tout au long de ces 700 pages, et à aucun moment la qualité du récit ne démérite ! C’est le livre qu’on aurait aimé écrire !



Ce premier roman est un véritable phénomène littéraire qui ne passera pas inaperçu, ça ne fait pas l’ombre d’un doute : Claire Lombardo, vous êtes géniale !
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