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Critiques de Claire Lombardo (92)
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Tout le bonheur du monde

La vie d’une famille américaine, faite de ses aléas, ses déceptions mais surtout de tout son amour. Un vrai coup de cœur qui n’est pas sans rappeler la série télévisée « This is us ». Le temps passe, tout le monde vieillit mais il est clair qu’on ne souhaite pas voir la fin du roman arriver.

Une écriture simple, suffisamment détaillée pour s’y plonger sans vouloir lever la tête.

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Tout le bonheur du monde

Bon, alors, là, joker ! Je vous préviens, je ne pourrai faire preuve d’aucune, je dis bien d’aucune, objectivité. Je n’y peux rien, c’est l’effet « Quatre filles du docteur March », je ne peux pas lutter, ça marche à tous les coups ; d’ailleurs, demandez à n’importe quelle donzelle de 7 à 77 ans qui aurait grandi dans une famille de 4 filles, vous verrez bien !

Dans la famille Sorenson, il y a…Le père, David, médecin au cœur gros comme ça mais peut-être un peu trop sollicité ces derniers temps, Marilyn, sa tendre moitié depuis suffisamment longtemps pour en avoir oublié jusqu’au souvenir d’une vie sans l’appui de ses bras. Il y a leurs quatre filles, Wendy, celle qui bouscula leurs projets en arrivant trop tôt, Violet, celle qui vint se glisser bien trop vite entre sa toute petite grande sœur et ses parents fous d’amour l’un pour l’autre, Liza, celle qui comprit rapidement qu’il valait mieux ne pas faire de vague, et Grace, la lointaine petite dernière, celle pour qui ils ont osé « tenter le coup », leur épilogue. Et puis, il y a, en vrac, un chien grand comme un poney, un ginko vieux comme le monde, une maison à l’escalier qui craque, des pièces rapportées, des enfants (ré)adoptés, des études ratées, des drames, des larmes, du charme, des non-dits, des soucis, de la vie, et puis, et puis, et puis...Comme on rassemble les photos d’événements marquants sur un pêle-mêle pour, d’un seul coup d’œil, balayer les années écoulées, Claire Lombardo nous invite, à grand renfort d’allers-retours sur l’éventail d’un demi-siècle, à pénétrer entre les fibres serrées et colorées qui tissent l’intimité d’une famille.

Dans la famille Sorenson, il y a…tant d’échos de ma propre famille, une sorte de « Famille trop d’filles » à l’échelle d’une vie d’adulte, tant de souvenirs qui pourraient être les miens, tant de dialogues qu’il me semble avoir entendus ou vécus parce qu’ils sonnent juste, parce qu’ils percutent, tant de morceaux de vie qu’on croirait prélevés dans la mienne qu’il m’a semblé, en refermant ce roman, être mise à la porte de chez moi, condamnée à l’exil en attendant d’hypothétiques retrouvailles.

Dans la famille Sorenson, il y a.…Tout le bonheur du monde, en effet, avec tout ce qu’il contient de douleurs et de renoncements, de silences et de secrets, de larmes et de regrets, mais aussi de pardon et de tolérance, d’amour et de deuxième chance.

Dans Tout le bonheur du monde, il y a… tous les bonheurs d’une lectrice (ou d’un lecteur bien décidé à aller voir sous les jupes des bonheurs de lecture des filles !) : une jeune auteure au talent affuté de vieux sioux, capable de vous faire croire qu’elle a mille ans quand elle en a trente, des personnages (presque) si bien dessinés qu’on pourrait les reconnaître sur une photo (sur un enregistrement, sûr !), une histoire dont on regrette qu’elle ne fasse QUE 700 pages, un style enlevé, joyeux, vivant, qui laisse passer la tendresse comme la rancœur, la profonde tristesse comme l’insondable bonheur.

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Tout le bonheur du monde

Contrairement à son nom, voici une auteure américaine nous présentant un livre de 700 pages denses.

L’histoire ? La vie d’un couple très amoureux et de leurs quatre filles, Wendy, Violet, Liza et Grace. Leur vie s’entremêle sans cesse avec le lot de déception, tromperie, amertume, succès mais quand même un lot de fêlures dépassant la norme. Surtout quand Jonah, le fils abandonné de Violet il y a quinze ans, arrive dans cette famille brinquebalante. Et si les parents ont toujours une grande complicité sexuelle, eux non plus ne font pas exception dans le nombre de crises partagées.

Donc, la vie d’une tribu, soudée malgré les disputes et les mensonges. Beaucoup de retour dans le passé, on passe d’un personnage à l’autre sans s’y attendre mais c’est assez facile de s’y repérer car ils sont tous bien caractérisés.

Je l’ai lu sans déplaisir, mais sans transcendance non plus, contrairement à toutes les critiques que j’ai lu. Le livre aurait dû être moitié moins long, on n’en finit pas de leurs états d’âme et il m’a manqué de l’originalité, de la vraie empathie. Je suis restée extérieure dans leurs problèmes, hormis Jonah qui est le plus attachant et qui est le plus équilibré alors qu’il est passé de foyer en foyer. D’ailleurs, je le trouve un peu trop bien élevé, tolérant, en y repensant.

Ce genre de saga peut plaire, mais dans le genre, lisez « les sœurs Ribelli » de Corinne Atlas qui se passe en France et peut être est-ce pour cela, plus près de ma sensibilité.

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Tout le bonheur du monde

J'ai eu un peu de difficultés à entrer dans ce roman. On découvre par bribes les destins croisés de quatre soeurs, et en parallèle l'histoire de la rencontre de leurs parents. Ma difficulté a résidé dans le fait qu'au départ, on ne sait pas vraiment où on va. On accueille la description des caractères très différents des soeurs, sans savoir vraiment où cela va nous mener. Il faut donc un peu s'accrocher au départ, mais ensuite j'ai été emportée : au fil du roman, on découvre le pourquoi de leurs réactions, de leurs interactions, de leurs ressentiments familiaux, tout s'imbrique petit à petit. Et pour celles et ceux qui aiment les séries, ici on a la sensation de suivre une série, ce qui est plutôt sympa !
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Tout le bonheur du monde

Marilyn et David se sont rencontrés lorsqu'ils étaient étudiants, dans les années soixante-dix. Il est devenu médecin, mais elle n'a pas fini ses études, à cause de la naissance de leur première fille, Wendy. Cette naissance a été suivie par trois autres, toutes de filles : Violet à peine un an après Wendy, Liza, puis, longtemps après, Grace. Après avoir vécu à Iowa City, ils ont déménagé dans la grande maison des parents de Marilyn à leur décès, à Chicago. Nous sommes maintenant en 2016. Wendy est veuve d'un homme très riche ; Violet est la mère de deux petits garçons qu'elle a eus avec Matt ; les deux soeurs ont une entente en dents de scie, et cela ne s'arrange pas lorsque Wendy retrouve Jonah, le fils maintenant adolescent que Violet a abandonné à la naissance. Liza est professeure à l'Université, elle est en couple avec Ryan, qui est profondément dépressif. La petite dernière, Grace, vient d'être diplômée du Reed College et attend une réponse d'une fac de droit pour poursuivre ses études. ● Nous suivons tout ce petit monde sur une quarantaine d'années, selon deux fils narratifs entremêlés : le premier se déploie sur les quatre saisons de l'année 2016, lorsque les parents sont déjà âgés et que les enfants volent de leurs propres ailes, ou, pour Grace, essaient de le faire. le second remonte à la rencontre des parents et nous raconte l'histoire de la famille depuis le début ; nous assistons à l'enfance, puis à l'adolescence, puis à l'entrée dans l'âge adulte des enfants. ● C'est donc une saga familiale comme l'aiment les Américains, avec des histoires de Thanksgiving par exemple, comme dans la série This Is Us, mais, même si son traitement est très américain, le récit est universel car il parle d'amour et de filiation. ● L'amour presque sans faille de Marilyn et David est un modèle pour leurs enfants, mais c'est aussi un handicap car ils le voient comme un objectif inatteignable. « “We all desperately want your life,” Liza said. “And we all know we'll never have it.” ["Nous voulons tous désespérément votre vie", dit Liza. "Et nous savons tous que nous ne l'aurons jamais."] » Et aussi ils leur reprochent de trop s'aimer : « We're all emotionally stunted because you and Dad love each other more than you love us. [Nous sommes tous émotionnellement retardés parce que toi et papa vous vous aimez plus que vous ne nous aimez.] » On le voit aussi, par exemple, dans ce dialogue entre Marilyn et Wendy : « “Who are you to say how love works, though?” Wendy asked. “Just because you've been married for like eight centuries and you still check out Dad's butt when he's mowing the lawn?” “Who made you girls this way? Dad and I were lucky to find each other, but I don't love him more than—It's a whole different thing. A different ball game. An entirely different kind of love, your love for your kids.” “I'm not talking about the kind, I'm talking about the amount.” ["Mais qui es-tu pour dire comment fonctionne l'amour ?" demanda Wendy. "Juste parce que vous êtes mariés depuis genre huit siècles et que tu regardes toujours les fesses de papa quand il tond la pelouse ?" "Qui a fait de vous des filles comme ça ? Papa et moi avons eu de la chance de nous trouver, mais je ne l'aime pas plus que... C'est tout autre chose. Un autre jeu. Un tout autre genre d'amour, celui qu'on porte à ses enfants." "Je ne parle pas du genre, je parle de la quantité."] » ● L'amour maternel et paternel est une composante essentielle de l'histoire ; surtout l'amour inconditionnel que Marilyn voue à ses filles (le titre en anglais vient de là : « I just love being a mom. It's the most fun I've ever had. [J'adore être maman. C'est le plus grand plaisir que j'ai jamais eu.] ») et qui est si mal récompensé, notamment par Wendy. Trop d'amour, trop de bonheur reçu étant enfant peut conduire à une vie de déceptions : « Other people—the crux—probably didn't miss their parents this much. She could picture her dad leaning against the kitchen counter, drinking lukewarm coffee, scratching Loomis's neck with his free hand. And this was what worried her the most: nothing had ever felt as comfortable, as easy, as good as being with her parents, her family. No one, it seemed, would ever regard her with the same enthusiastic awe as her mother; the same quiet, feverish pride as her father. It aroused concern within that she was slated for a lifetime of disappointment from the outside. [D'autres personnes – la plupart - ne regrettaient probablement pas leurs parents à ce point. Elle pouvait imaginer son père appuyé contre le comptoir de la cuisine, buvant du café tiède, grattant le cou de Loomis de sa main libre. Et c'est ce qui l'inquiétait le plus : rien ne lui avait jamais paru aussi confortable, aussi facile, aussi bon que d'être avec ses parents, sa famille. Personne, semblait-il, ne la considérerait jamais avec la même admiration enthousiaste que sa mère, la même fierté tranquille et fébrile que son père. Elle s'inquiétait intérieurement d'être condamnée à une vie entière de déception du monde extérieur.] » Comme le dit Marilyn, il est impossible de réussir, en tant que parent («There was no such thing as winning, as a parent. »). ● L'amour sororal et toutes ses difficultés est aussi convoqué : les jalousies, les vacheries, les secrets, les choses qu'on n'ose pas s'avouer… ● C'est un roman magnifique sur la famille, plein de sensibilité, de tendresse et d'humour. Les personnages sont complexes et habitent le lecteur qui termine le livre avec au coeur le regret de les quitter. Malgré les 628 pages on aurait aimé que cela se prolonge…
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Tout le bonheur du monde

J'ai beaucoup aimé cette saga familiale.

On y suit le point de vue de chacun des nombreux personnages et ça les rend plus présents.

Les caractères sont bien rendus et l'ensemble est très "crédible".

Ah ! les grandes familles... que ce soit aux USA ou ailleurs !

Je recommande car la plume est fluide et on ne s'ennuie pas malgré les 700 et quelques pages.
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Tout le bonheur du monde

On m'avait dit "C'est comme This is us", mais je n'ai jamais regardé cette série. On m'a dit "tu vas adorer", peut-être un peu trop dit, d'ailleurs, parce que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, du mal à accrocher aux personnages, du mal à continuer cette lecture, et puis tout à coup, c'était comme l'arrivée à un col, la vue se dégage et zou, on redescend à une allure plus rapide mais douillette, en profitant bien plus du voyage, voilà, enfin j'étais à l'aise.
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Tout le bonheur du monde

"Il était une fois en Amérique... la famille idéale. "

C'est ainsi que démarre le résumé de ce livre sur la quatrième de couverture...



A partir d'incessants allers-retours entre aujourd'hui et les années 70, Claire Lombardo brosse le portrait d'une famille vivant dans une banlieue de Chicago, de sa création jusqu'aux enfants arrivés à l'âge adulte avec leurs enfants ( ou leur absence d'enfants ).

Le père et la mère se sont rencontrés en faculté. Lui est devenu médecin généraliste, elle a abandonné ses études littéraires dés le premier enfant.

S'en est suivi quatre filles , avec un grand écart d'age entre la troisième et la petite dernière .

Malgré la stabilité du foyer, malgré l'amour entre les deux parents, on découvre les quatre filles en pleines crises existencielles pour des raisons diverses. Comment être à la hauteur du "rêve conjugual vendu" par leurs parents ?

Qu'est ce qu'une éducation réussie ? Et qu'est ce qu'une famille ?



Amour, couples, enfants, sororité, complicités, jalousies, mauvais coups, réussite sociale, trahisons, tentations, entraide, mains tendues, drames, vacheries, bouderies, mensonges, immaturité, secrets : vous saurez tout sur la famille Sorensen !



Une fresque à la fois intimiste et pudique découpées en quatre saisons , comme au scalpel, sans que jamais le lecteur ne se perde. J'ai regardé vivre cette famille comme si j'étais une petite souris, en totale immersion, et je me suis régalée. Comme beaucoup de lecteurs...

Addictif...



A noter que ce livre va être adapté sur HBO avec Laura Dern et Amy Adams.

Déjà hâte de voir ce que ça donnera...
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Tout le bonheur du monde

Quand mon amie m’a prêté ce roman, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre et j’avoue même qu’à cause du titre et de la couverture, j’avais un peu peur que ce soit du « feel good-chick lit » et que je n’aimerais pas… En plus, en le commençant, j’ai réalisé qu’il faisait 700 pages alors ça m’a un peu fait peur aussi et comme je l’ai commencé juste avant les vacances et j’ai eu un peu de mal à entrer dedans car je le lisais par petits morceaux, mais dès que j’ai commencé à le lire de façon plus soutenue, j’ai vraiment accroché et j’ai fini par dévorer le roman!



Concernant ma crainte que ce soit un roman un peu léger : c’est loin d’être le cas! En fait, c’est une sorte de saga familiale contemporaine, avec un couple de parents qui s’aiment terriblement et leurs quatre filles, depuis leur naissance jusqu’à l’âge adulte. Mais c’est plus sombre que léger!



Le roman parle des relations familiales, les relations entre les sœurs, dans les couples des filles, les enfants des unes et des autres, il y a des tensions, des drames : petits, comme il peut y avoir dans toutes les familles, des rivalités, des crises d’adolescence, les histoires de coeur et de sexe, ou grands, quand il s’agit de l’abandon d’un enfant, la mort d’un bébé, la mort d’un mari…



Ce n’est pas un roman manichéen, les personnages ne sont pas tout blanc ou tout noir, ils sont pleins de nuances et il y a un grosse place à la psychologie des personnages. Je les ai trouvés très humains et attachants malgré leurs défauts.



J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman et je vous le recommande.
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Tout le bonheur du monde

David et Marylin Sorenson s'aiment comme au premier jour ! Fous l'un de l'autre, ils vivent heureux avec leurs quatre filles Wendy, Violet, Liza et Grace dans leur belle maison de Chicago. Une vie heureuse et paisible, d'autant plus qu'ils ont le sentiment d'avoir pleinement accompli leur rôle de parents maintenant que leurs filles volent de leurs propres ailes. Ce qu'ils ignorent c'est que derrière ce sentiment de perfection se cache un profond mal-être pour leurs filles qui ont l'impression de ne jamais être à la hauteur du bonheur et de la réussite de leurs parents. Sans compter que Jonah, un adolescent de quinze ans, va ressurgir dans la vie de l'une d'entre elles et semer la zizanie dans le quotidien de cette famille américaine au final comme les autres !







J'ai trouvé la thématique de ce roman originale puisque pour une fois on a une famille dysfonctionnelle loin d'être parfaite, qui se cache derrière des mensonges et des sourires de façade, mais surtout des enfants devenus adultes qui souffrent du bonheur de leur parents, ne se sentant jamais à la hauteur. Une perfection parentale totalement toxique ! Je ne sais pas vous mais pour moi c'était une première de lire ça. J'adore les secrets de famille et là il y en avait pas mal que j'ai apprécié découvrir même s'ils n'étaient pas forcément très gais. J'ai aussi aimé la psychologie autour des différents personnages et la complexité des relations familiales que l'autrice décrit à merveille.







J'ai cependant ressenti beaucoup de longueurs durant les 700 et quelques pages, ce qui m'a beaucoup ralentie dans ma lecture ... Un retour mitigé donc 😕
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Tout le bonheur du monde

J'avoue avoir été tenté d'abandonner cette lecture à plusieurs reprises. 700 pages souvent insignifiantes, voire irritantes, même si on peut s'attacher à quelques personnages du récit, pour moi c'était Wendy et Jonah. L'accident cardiaque de David, "l'heureux père, grand père et futur grand père de plusieurs façons" relance un peu le rythme de l'histoire à partir de la page 488. Je crois que le lieu, les Etats Unis d'Amérique, les personnages, la classe moyenne aisée américaine, fait qu'il est presque impossible pour un européen de se sentir concerné par les problèmes existentiels de cette famille. J'espère qu'il n'y aura pas de suite mais j'en doute.

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Tout le bonheur du monde

j'ai écouté ce livre sur audible et ça a été une bonne surprise.

Cette famille Americaine pleine d'amour que l'on va suivre sur un an environ mais également avec des retours en arrière sur la naissance des filles, la relation des deux parents, les coups durs de la vie. C'était très bien dit, superbement raconté.

J'en aurait voulu encore plus, j'étais très frustrée de la fin.
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Tout le bonheur du monde

J'ai beaucoup aimé cette saga familiale qui s'étire, au gré des retours en arrière, sur une bonne quarantaine d'années et nous fait partager les grandes étapes de la vie d'une famille pas si parfaite qu'elle en a l'air. Un couple amoureux comme au premier jour, quatre filles qui doivent se faire leur place, des secrets, des non-dits... Un très bon moment de lecture.
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Tout le bonheur du monde

Il s'agit du genre de livre pour lequel je me retrouve dans une situation bizarre : impossible de lâcher le livre, très content qu'il fasse 700 pages mais toujours un peu déçu de voir les pages défiler car cela veut dire qu'on va bientôt quitter cette famille Sorenson dont les parents s'aiment à la perfection et les quatre filles ont du mal à grandir sous le poids de ce modèle. On aimerait tout savoir ces personnages, on aimerait les rencontrer... Claire Lombardo (et sa traductrice Laetitia Devaux) ont réussi à nous embarquer totalement dans la vie de cette famille. La structure alterne les points de vue et les époques, le style est lui aussi plutôt classique mais cela reste un très bon livre. Je ne comprends pas que ce livre n'ait pas eu plus d'échos dans la presse.
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Tout le bonheur du monde

Le livre m'était conseillé par une copine, je fus très séduite par ce couple qui s'aime a travers le temps, les obligations familiale, les drames mais aussi les bonheurs. Les quatre filles sont tellement normales (avec plein de défauts et de qualités), parfois elles reprochent a leurs parents de tout l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. Dans cette histoire, on alterne entre passé et présent. Il se passe pas grand chose et en même temps beaucoup de chose. J'ai adoré l'histoire de cette famille. le livre m'a fait penser a la série "Brothers and Sisters". Je ne sais pas si l'autrice a fait d'autres roman mais je vais me pencher la dessus.
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Tout le bonheur du monde

Sur presque 700 pages, Claire Lombardo nous offre un des meilleurs premiers romans que j'ai eu l'occasion de lire, les éditions Rivages ont débusqué ici une perle rare !



En lisant ce roman j'ai un peu pensé à Jane Smiley, il y a une véritable âme dans la plume de cette jeune romancière talentueuse et on ne peut qu'être séduit par ce livre qui se révèle riche et passionnant, foisonnant et émouvant, lumineux et sincère. Ouvrir ce roman, c'est accepter de s'attacher irrémédiablement à cette famille, de les accompagner jusqu'au bout et d'être triste de les quitter même si on sait qu'ils continueront de nous suivre encore longtemps.



Vous ne savez pas quoi lire alors que nous sommes tous enfermés ou alors vous essayez déjà de trouver votre lecture idéale estivale ? Quoiqu'il en soit voilà un livre qui sera parfait pour vous ! Ne craignez pas le nombre de pages car elles défilent à la vitesse de la lumière, c'est une lecture immersive et addictive où on oublie les heures qui passent.



Amour, colère, joies et peines, sourires et larmes, doutes et espoirs : tout est là et Claire Lombardo a ainsi réussi à capter avec justesse ce qui fait de nous des êtres humains dans toute notre complexité et magnificence. Une très belle découverte !
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Tout le bonheur du monde

Ce livre nous raconte l’épopée d’une famille classique dans la proche banlieue de Chicago. Des histoires réalistes autour de 4 filles au destin toute tracé et pourtant rien n’est arrivé comme prévu. Il y a dans ce livre des vérités de la vie si douloureuse parfois mais tellement émouvante avec ce sentiment qu’on aurait pu vivre et subir les mêmes situations. Ce livre devrait pouvoir rassurer les familles traditionnelles car en fin de compte rien est parfait quand on a des enfants et rien n’est non plus comme on l’aurait souhaité. Et pourtant, dans ce livre tout ce petit monde semble avoir bien réussi à surmonter des situations tragiques et douloureuses même si ça n’a pas été au début simple.à vivre. Alors, on se laisse porter par l’auteur au fil des pages, et parallèlement aux événements qui se succèdent , les remarques familières des personnages fusent et ne se ressemblent pas.
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Tout le bonheur du monde

🌺Tout le bonheur du monde 🌺 de Claire Lombard -703 pages- 24,90€



💐Il était une fois, une famille de Chicago qu'on va suivre de 1970 à nos jours.



💐David et Marilyn s'aiment passionnément, ils sont fusionnels comme deux aimants.



💐Leur famille se composent de 4 filles, Wendy, Violet, Lisa et Grace.



💐On va suivre le parcours de ce petit monde sur plusieurs années avec les hauts et les bas, le caractère de chacun.



💐On va vivre avec eux les rires et les disputes, les non-dits, les secrets et les jalousies mais aussi l'amour, la fraternité, les rires et le bonheur, une famille comme on en voit tous les jours où chacun peut se reconnaître.



💐Les exigences de la vie familiale avec l'omniprésence de ses enfants qu'on aime pourtant d'un amour fou.



💐Les difficultés de tous les jours pour essayer d'être à l'écoute de chacun de ses enfants malgré leurs caractères différents.



💐 On a aussi le regard des enfants et la peur de decevoir ses parents, de ne pas être à la hauteur.



💐Ce livre m'a fait passer du rire aux larmes, du bonheur à la tristesse. J'ai vécu avec les personnages que j'ai eu du mal à quitter.



💐 Je termine ce livre avec l'envie de revoir tout ce petit monde.



💐Une plume addictive et agréable.



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Tout le bonheur du monde

On entre dans ce roman un peu comme on entre dans un feuilleton américain type « Desperate Housewives » avec ses différentes familles cachant chacune un secret sauf qu’ici il s’agit d’un huis clos familial où chaque unité a pour modèle le couple formé depuis plus de 4 décennies par les parents David et Marylin. Chaque fille a ses propres insécurités (physique, parcours scolaire écourté, couple…) et elles en deviennent très attachantes. L’écriture est fluide et les 700 pages se lisent sans difficultés. Un bon moment
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Tout le bonheur du monde

Si cette lecture n'avait été faite sous le format livre audio, je l'aurais sans doute abandonnée. Ce n'est pas que ce roman est mauvais, mais c'est que l'histoire n'a pas beaucoup d'intérêt que les personnages ne sont pas bien passionnants. Voire carrément détestables par moment.



Le plus intéressant est la forme qui mêle passé et présent de la famille, jusqu'à ce que les deux lignes temporelles se rejoignent. Parfois, les éléments du passé permettent de mieux comprendre les personnages du présent, mais c'est rarement le cas. Je dois avouer que je me suis souvent dit que les filles faisaient beaucoup de cinéma et assumaient très rarement leurs actes et leurs paroles. Cela donne l'impression de personnages injustes, qui subissent les évènements.



Dans la catégorie des romans modernes et saga familiale, je ne recommande pas cette histoire, que j'ai trouvé sans intérêt et sans implication émotionnelle de ma part.



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