la première qualité d'un Coeur est l,énergie.voila pourquoi le grand intérêt de ce que j'ai écrit est d,être un témoignage sur les femmes et pour les femmes.
C'est une erreur de croire qu'un imbécile vous laisse plus libre qu'un homme intelligent ; non il est pire. Seulement, lui, on arrive à s'en débarrasser.
Oui, il a raison,nous entendons notre voix par la gorge, celle des autres, par les oreilles ; dans la scène de Kyo et May nous ne suivons que le chemin de l'homme. Aussi est-ce là que j'ai découvert, avec presque de l'horreur, ce que l'amour masculin peut impliquer de subtile négation de la femme puisqu'il suffit d'une étreinte pour la dévaloriser.
Intéressant témoignage de cette époque là, mais je n'ai pas du tout apprécié l'héroine
M'avait irritée le mot "viril" sans cesse accolé à tout ce qui dans le comportement humain peut être considéré comme noble.
Aimer est à tel point la seule profession des femmes, que homme, j'aurais honte d'être aimé par l'une d'elles.
Autour de moi les destins féminins étaient simples, les femmes ressemblaient à ces coolies chinois, dont un affreux bibelot posé sur la table de notre chambre était le délégué chez nous: fixé autour du cou, puis reporté sur l'épaule, un bois retenait une double charge qui tantôt s'alourdissait à droite , tantôt s'alourdissait à gauche: la maternité et la conjugalité.
je m'étonnais que la nièce d'une amie de maman fit ses études de médecine, contrainte qu'elle était de gagner sa vie. On parlait autour de moi de cette curieuse personne, avec admiration et pitié. Elle passait brillamment ses examens, devenait externe des hôpitaux. Qu'il y eut là de quoi s'étonner m'étonnait, car si je ne pensais pas que le destin des femmes de ma classe fût d'avoir une activité précise- ni à l'intérieur ni à l'extérieur du foyer- j'étais persuadée que s'il avait plû à nombre d'entre nous de poursuivre des études, elles en étaient aussi capables que les hommes-moi y comprise.
André ne faisait rien, ne disait rien sans avoir auparavant consulté du regard Clara …
Les hommes, quand on a besoin d'eux, ne sont jamais là.
Malgré tant d'occupations le passé me cernait comme le mur d'une forteresse, dans la chambre à quoi se réduisait mon domaine.