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Critiques de Claude Izner (404)
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Juillet 42 : Les enfants aussi

Rhoooo mes clichés s'envolent: Claude Izner n'est pas un homme et pire... il n'existe pas! On nous cache des trucs dis donc. En réalité deux soeurs se cachent sous ce pseudonyme. Rhooo.... D'ici qu'on nous dise que George Sand était une femme il n'y a qu'un pas.



Bon la première surprise passée, je me plonge dans ce court roman. Oeil plissé, air dubitatif et moue réprobatrice, je juge l'écriture simplette au premier abord, et l'histoire gentillette.

Mais deuxième révélation: la cible-lecture est le jeune public, ado fin de collège (lu en version numérique, je n'ai pas percuté sur l'éditeur Hachette Jeunesse). Alléluia. Fiat lux, et lux fuit. Tous les étages de mon cerveau engourdi s'illuminent à retardement.

Ben oui, du coup le style et l'intrigue se révèlent sacrément adaptés pour faire découvrir en douceur la rafle du Vel' d'Hiv'.



Nana et Tauba, respectivement 12 et 6 ans sont deux fillettes juives, soeurs en 1942. Elles le sont depuis la naissance oui, mais là on est en 1942. Juillet. du 14 au 16 pour être précis. Donc? Pleine guerre. Bravo.

Et en plein coeur d'un des évènements majeurs: la rafle de milliers de juifs au coeur de Paris en une poignée de minutes.



Mais nos deux gamines sont à des années-lumière des problèmes des grands. La petite, pour sa part, subit les privations comme des punitions: pourquoi ne peut-elle plus jouer au parc? Et pourquoi ne peut-elle pas mettre sa jolie robe blanche sans cette affreuse étoile jaune? 

L'aînee, quant à elle, grandit trop vite, comprend trop vite, et protège de son mieux Tauba. Mais son innocence d'enfant perdure et son regard s'avère criant de vérité : échanger des livres contre de la nourriture, dans quel monde vit-on? Un Victor Hugo vaut bien plus qu'un jambon, faut pas exagérer.

Cette grande réserve d'innocence permettra aux deux fillettes d'affronter les infamies de cette époque.



Le point de vue narratif choisi est celui de Nana, dont le jeune regard regorge de candeur, de naïveté mais surtout de pertinence.

Magnifique ouvrage donc, à conseiller en effet, en parallèle de l'étude de la Seconde guerre mondiale au collège. Mais finalement tout public. Accessible et en marge de la violence de cette époque, la déchirante injustice contre le peuple juif et l'imbécillité de cette guerre et de ses protagonistes serviles apparaissent majestueusement.



Pari réussi Mesdames Claude Izner.





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Juillet 42 : Les enfants aussi

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Juillet 42 : Les enfants aussi

Sous le pseudonyme de Claude Izner se cache deux soeurs : Liliane Korb et Laurence Lefèvre, que je connaissais pour leurs enquêtes de Victor Legris dans le Paris de la fin du 19ème siècle.

Ici, cet ouvrage s'adresse à un public plus jeune, la cible visée étant les élèves de quatrième/troisième, et aborde la Rafle du Vel d'Hiv des 16 et 17 juillet 1942.



Narrée du point de vue de Dinah, l'aînée, l'histoire commence le 14 juillet 1942 dans un Paris en plein été, mais dans un Paris en guerre où les premières lois anti-juives ont été promulguées depuis quelques mois, obligeant les Juifs au port de l'étoile jaune, limitant leur accès au rationnement alimentaire et les empêchant d'exercer leur profession, ce qui est le cas du père des deux fillettes : "Alors là, je n'ai pas compris. Notre institutrice nous avait justement appris que la France est une terre d'asile et de liberté, le pays des droits de l'homme. Cette loi qui privait papa de son gagne-pain, elle était promulguée par les Français, pas par les Allemands !".

Cette petite fille en âge de réfléchir ne comprend plus, la France était une terre d'asile aujourd'hui elle est devenue dangereuse et l'individu ne se définit plus que rapport à ses papiers d'identité : "C'est curieux, on vient au monde, on respire, on rêve, on aime, mais si l'on est dépourvu de papiers on est incomplet, puisque sur cette terre - l'homme se compose de trois parties : le corps, l'âme et le passeport !".

En mettant des mots simples dans la bouche de Dinah, les auteurs réussissent à expliquer à de jeunes enfants la complexité de la situation et les sentiments que pouvaient ressentir les Juifs à cette époque.

De plus, il était intéressant de placer le point de vue au niveau d'une fillette d'une dizaine d'année, cela permet au jeune lecteur de ressentir de l'empathie pour elle et de suivre avec intérêt son histoire.

Dinah est certes réaliste mais elle possède encore une forme d'innocence propre à la jeunesse qui lui permet de rêver à un monde meilleur, en tout cas d'y croire : "Si les gens comprenaient vraiment que nous n'avons pas d'autre maison que cette petite planète qui roule dans l'espace, se feraient-ils encore la guerre ?".

Par un hasard de circonstances, Dinah se retrouve coincée avec sa sœur dans un cinéma le soir du 15 juillet, c'est ce qui leur sauvera la vie mais elles ne le savaient pas : "Je me souviens des paroles de papa. "Quoi qu'il arrive, restez ensemble. Vous êtes l'une pour l'autre l'être le plus proche, le même sang coule en vous, celui de maman et le mien. Ne l'oubliez jamais.".".

Pour évoquer la Rafle, les auteurs ont choisi de ne pas mettre les deux fillettes en spectatrice directe mais plus de décrire les sensations perçues par Dinah des événements qui se jouent dès le petit matin dans tout Paris.

Ce court livre s'adressant à un jeune public, il est inutile de raconter toute l'horreur de cette Rafle à de jeunes enfants, ils l'apprendront bien assez en grandissant.

Néanmoins, les auteurs ont choisi de l'évoquer avec des images fortes et parlantes, ainsi Dinah assiste au départ de familles entières dans des autobus : "Sur les trottoirs, sur la chaussée, des familles entières arrachées à leurs foyers se serrent les unes contre les autres. Une majorité de femmes, de vieillards, d'enfants. Dans l'affolement de l'arrestation ils ont rassemblé à la hâte des couvertures, des ustensiles de cuisine, un peu de nourriture - deux jours de vivres, ont conseillé les policiers. Des valises mal ficelées s'entassent autour d'eux.".

Tout de suite, ce sont des images qui viennent à l'esprit et qui rendent le récit vivant.

C'est la désorganisation, Dinah et sa sœur échapperont à la Rafle grâce à des voisins qui les cacheront dès leur retour chez elle et les garderont jusqu'à ce que les événements se tassent, mais cela ne les empêchera pas d'avoir vu ce qui se passait et d'en garder souvenir à jamais : "Je les verrai toujours, ces enfants, ces bouts de nez collés aux carreaux dans les autobus, ces petites mains qui font "au revoir". Il fait beau, c'est le mois de juillet. Sur le boulevard, les arbres sont verts, et Paris est plein d'oiseaux.".



"Juillet 42 Les enfants aussi" est un roman qui aborde de façon intelligente et sensible la Rafle du Vel d'Hiv et qui conviendra très bien à de jeunes lecteurs pour une première approche de cette tâche dans l'histoire de la France, la notice historique en fin de volume constitue également un bon complément à cette lecture.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Juillet 42 : Les enfants aussi

En bref, un court texte jeunesse qui revient sur les évènements de juillet 42 avec notamment la Rafle du Vel d'Hiv'. Le point de vue des enfants est intéressant, le regard naïf sur le contexte le rend d'autant plus horrible : une bonne façon d'aborder l'Histoire avec les plus jeunes même si l'ensemble me semble un peu brouillon par moment.
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Juillet 42 : Les enfants aussi

Ou comment Dinah et Tauba, deux jeunes sœurs, ont la vie sauve en étant coincées dans un cinéma une sombre nuit de juillet 1942.
Lien : http://delaplumeaucoeur.blog..
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La disparue du père Lachaise

j'ai bien aimé cet épisode des enquêtes de Victor Legris. j'ai déjà lu plusieurs autres volumes, et j'ai apprécié de faire davantage connaissance avec les personnages récurrents; il y a moins de longs paragraphes énumérant les rues de Paris; non que cela ne soit pas intéressant, mais bon, il faut que ça soit bien amené; parfois j'aimerais que le livre propose des plans du Paris de cette fin de siècle.

cette fois-ci, le thème proposé est la vogue du spiritisme, la construction du canal de Panama, l'épidémie d'influenza... bref, avec en fond de toile la vie des rapins et celle des domestiques, on brasse un peu toute la société citadine et c'est ma foi un sacré voyage dans les racines de notre siècle à nous.
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La disparue du père Lachaise

Après "Mystère rue des Saint-Pères", nous retrouvons Victor Legris pour la résolution d'une nouvelle énigme. Ce second volet est toujours aussi captivant, mais cependant plus morbide à mon goût puisque l'intrigue se passe en partie dans un cimetière et aussi dans le monde du spiritisme et des revenants. J'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance du vieux paris et des petits métiers d'autrefois.

Un bon divertissement.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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La disparue du père Lachaise

La nouvelle enquête de Victor Legris est rondement menée, avec toujours ses acolytes du moment ou plus anciens.

On déambule dans le Père Lachaise (que je connais et visite régulièrement pour y avoir des ascendants depuis 1863) mais aussi dans le Paris de fin de siècle (19ème); en perpétuel mouvement et modernisation, avec selon les quartiers plus ou moins de de volonté politique.

On entre de plain-pied dans le sujet du spiritisme qui est en vogue à cette époque et qui va être le fil rouge du récit, mais Victor Legris, amoureux des arts, nous invite auprès des peintres et des auteurs qu'il met en avant dans sa librairie.
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La disparue du père Lachaise

Deuxième tome des aventures de Victor Legris, libraire à Paris dans un XIXème finissant.

Victor et son commis Joseph Pignot sont des hommes de passion (livres, photographie...).

Victor en a plusieurs qui vont jouer des rôles différents dans cette histoire.

Victor aimait les femmes et maintenant aime Tasha ; son ancienne maîtresse (connue dans le tome 1) a disparu et il s'engage à la retrouver.

Ce tome commence à préciser un trait de caractère du héros : la jalousie amoureuse.

On ne s'ennuie pas dans cette enquête et on approfondit également les liens des personnages rencontrés dans le premier tome. Paris est un personnage à part entière et ce livre éclaire également une partie de l'histoire de la Troisième République et des "affaires" avec l'Amérique centrale.

Un livre plaisant.

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La disparue du père Lachaise

Ce n'est pas en experte des romans policiers que j'énonce mon jugement mais son intrigue m'a paru bien compliquée et le dénouement rapidement expédié. En outre, les mobiles des crimes auxquels nous assistons avec impuissance me semblent bien minces en regard de leur sordidité. Et que dire des personnages on ne peut plus caricaturaux… Ceci et cela ont ôté, à mon sens, toute crédibilité à l'assassin.

Tout l'intérêt du roman réside dans l'ambiance fin-de-siècle (le XIXè) plutôt bien campée même si j'ai été souvent agacée par l'accumulation de détails pittoresques avec l'intention claire de recréer le réalisme. Quand ces détails étaient assortis de notes en bas de page, mon agacement allait à son comble… Il est clair que les autrices se sont bien documentées et la postface — qui donne un idée générale des conditions de vie de la classe la plus démunie au détriment de laquelle les plus nantis vivaient leur Belle Époque — en témoigne assez largement. « Le jupon dépasse ».

En bref, de bonnes choses mais une déception sur le plan littéraire.
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La disparue du père Lachaise

Deuxième aventure de Victor Legris après Mystère rue des Saints Pères. Après un début qui prend le temps d'installer l'intrigue, on suit avec plaisir Victor, libraire et détective à ses heures, qui patauge un peu pour progresser dans la recherche des indices et du coupable. Heureusement, il peut compter sur ses amis pour l'aider, parfois à son insu d'ailleurs. Tout ce petit monde est bien sympathique: Joseph, son commis perspicace et qui travaille dans l'ombre, Tasha sa maîtresse russe, artiste en devenir, et Kenji, ami fidèle et grand sage oriental. On suit avec plaisir la vie dans cette petite librairie. Ajouté à cela l'atmosphère d'un Paris de fin de siècle, ses quartiers typiques, ses petits métiers et sa gouaille inimitable font de ce polar un moment de lecture divertissant et très agréable.



Je lirai à coup sûr la prochaine aventure de Victor Legris : Le carrefour des écrasés.
Lien : http://lesbonheursdesophie.o..
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La disparue du père Lachaise

J’ai été assez déçue par ce roman policier. Je me réjouissais du cadre dans lequel se déroule l’action, le Paris d’avant-guerre et son atmosphère de fin de siècle, mais il est finalement peu représenté dans le roman. De même, l’histoire m’a semblé longue à démarrer. En revanche, sa conclusion est rapide. Certes le dénouement est astucieux mais il arrive trop rapidement. L’enquête avance plus que doucement et subitement tout s’éclaire. Dommage..
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La disparue du père Lachaise

Paris 1890.



A la mort de son mari, Odette de Valois s'est tournée vers le spiritisme. Elle disparaît après s'être rendue à un rendez-vous dans la chapelle abritant le caveau familial au cimetière du Père-Lachaise. Le père Moscou, un vieillard un peu loufoque, nostalgique de l'Empire, vit d'objets qu'il récupère ici et là et qu'il revend. Il se retrouve mêlé à l'histoire après qu'on ait dissimulé à son insu un cadavre au fond de sa carriole.



C'est une série que je lis avant tout pour son ambiance : l'atmosphère de ce Paris fin XIXème.

Munissez-vous de bonnes chaussures et d'un plan pour lire ce livre car on arpente sans relâche les rues de la capitale :-) : on suit le père Moscou du Père-Lachaise aux ruines de la Cour des comptes, quai d'Orsay, où il "a installé son bivouac". Il revend ses "trésors" au Carreau du Temple ou rue de Pernelle après avoir longé les quais. Odette de Valois habite boulevard Haussmann, on repêche une malheureuse victime dans la Seine au Pont de Crimée.



Le roman est très bien documenté, on voit que les auteurs connaissent bien la capitale, et l'époque où elles ont situé leurs histoires.

Et, bonus que j'apprécie énormément, les livres sont dotés d'une postface historique d'environ 8 pages consacrée à l'année où se déroule le roman.
Lien : http://0ceanonox.blogspot.fr..
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La disparue du père Lachaise

Un petit roman policier bien sympathique , comme je les aime,sans descriptions horribles et sans monstre psychotique,on ne plonge pas au coeur des ténèbres insondables, encore que,pour sûr, occire son prochain ne soit pas une solution très sage pour résoudre ses problèmes quels qu'ils soient.

L'atmosphère des petites gens à la fin du 19 ème siècle à Paris est assez bien rendue,le contexte historique aussi, d'autant plus qu'il est explicité dans la postface.

J'ai trouvé par contre le tout assez emberlificoté, j'aurais préféré je pense une énigme racontée de façon plus linéaire.

Néanmoins je suis plutôt satisfaite de cette lecture pas prise de tête. Ça fait du bien aussi de se faire plaisir,juste plaisir.
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La disparue du père Lachaise

Cette deuxième enquête du libraire Victor Legris nous emmène dans les rues de Paris au lendemain de l’effervescence de l’Exposition Universelle. Fort de sa réussite précédente, Victor se lance dans cette nouvelle affaire avec la volonté de connaitre le fin mot de l’histoire. D’autant plus qu’il se sent personnellement concerné.

Comme dans le premier roman, j’ai été impressionnée par la connaissance des auteurs de ce Paris de la Belle Epoque. La description des rues, des bâtiments, des petits métiers d’alors est particulièrement précise et savoureuse. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir les sorties littéraires de 1890. Un petit plus qui ancre vraiment l’histoire dans son époque.

J’ai pris plaisir à retrouver les personnages découverts dans le premier tome et déambuler avec eux dans ce Paris fascinant de la fin du dix-neuvième siècle. L’intrigue démarre lentement mais très vite, les événements s’enchainent et l’enquête prend un rythme soutenu, entrecoupé de rebondissements qui relancent Victor sur la bonne piste.

Un petit plus : la postface qui nous donne des détails historiques sur les événements abordés dans le récit et notamment sur la percée du canal de Panama.


Lien : http://argali.eklablog.fr/la..
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La disparue du père Lachaise

Dans ce deuxième tome, Victor Legris notre libraire parisien, accompagné de Joseph son commis, va enquêter sur la disparition de son ancienne maîtresse, Odette de Valois. Il est prévenu par la bonne de cette dernière, Denise, qui débarque un beau matin pour annoncer la nouvelle à Joseph mais qui va disparaître à son tour quelques jours plus tard... Dans cette fin de XIX° siècle, les mœurs changent, les libertés se revendiquent et compliquent grandement les enquêtes de Victor et Joseph. Entre Panama et Paris, j'ai eu un peu de mal à suivre cette enquête compliquée mais le descriptif du Paris en ce changement de siècle m'a beaucoup plu.
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La disparue du père Lachaise

Novembre 1889, dans la province du Cauca, non loin du canal de Panama, on retrouve le corps sans vie d’Armand de Valois, géologue à la compagnie du canal interocéanique. Peu avant son décès, il avait envoyé à sa femme Odette, restée à Paris, une petite peinture prénommée La vierge en bleu.



Pendant ce temps là à Paris, sa femme Odette prend du bon temps avec Victor Legris et semble se soucier comme d’une guigne de son cher mari, jusqu’au jour où un courrier lui apprend son décès. Là, elle prend le plus sérieusement du monde le deuil et cherche à entrer en contact avec son esprit grâce à Zénobie Turner, une voyante.



L’esprit de son mari lui demande d’apporter la peinture dans le caveau du Père-Lachaise et Odette entend suivre ses instructions à la lettre, là voilà donc partie pour le cimetière en compagnie de sa petite bonne bretonne, Denise.



Cette dernière prend peur et laisse sa maîtresse seule dans le caveau familial et l’attend à la sortie, les heures passent et le Père-Lachaise est sur le point de fermer et toujours pas d’Odette.



Sur les conseils du gardien, elle regagne le domicile des de Valois mais sa maîtresse ne revenant toujours pas, elle décide dès le lendemain de voir Victor Legris, l’ancien amant d’Odette qui, ne semble pas s’inquiéter outre mesure de cette disparition mais promet à la petite bonne de l’aider à retrouver son employeure.



Un an après Mystère rue des Saints-Pères, Victor Legris, co-directeur de la librairie Elzévir et son commis Joseph, sont une fois de plus mêlés à une enquête policière, au grand dam de l’inspecteur Lecacheur et de Tasha.



Ils ne seront pas de trop de deux pour démêler le vrai du faux dans ce volume où les faux semblants sont nombreux. Jojo, qui rêve de prendre la relève d’Emile Gaboriau, l’inventeur du roman policier, traque le moindre entrefilet parlant de disparition ou meurtre, glané dans le Passe-Partout, son quotidien favori.



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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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La disparue du père Lachaise

C'est avec un réel plaisir que j'ai retrouvé Victor Legris dans sa librairie rue des Saints-Pères dans le Paris de 1890.

Nous retrouvons aussi son père spirituel Kenji Mori, Joseph, son commis féru de romans policiers et bien sûr, Tasha sa jolie compagne rousse, artiste peintre.

Cette fois-ci nous voilà embarqués dans une histoire du côté du cimetière du

Père-Lachaise, du canal du Panama et des milieux occultes(fort prisés à l'époque).

Une série toujours intéressante et bien écrite par les soeurs Liliane et Laurence. Une postface enrichie d' informations historiques sur cette fin de siècle où des changements commencent à apparaître dans différents domaines ( scientifiques, sociaux,..).

Voilà comment s'instruire tout en se divertissant !
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La disparue du père Lachaise

Second volet des aventures de Victor Legris, le libraire de la rue des Saints Pères, définitivement atteint par le virus de l'enquête... Bien aidé en cela par Joseph, son commis, fasciné par les faits divers dont il collectionne les récits découpés dans les journaux et grand amateur de littérature policière, un genre qui en est alors à ses prémices. Une plongée dans le Paris bouillonnant de la fin du XIXème siècle, toujours aussi virevoltante et enthousiasmante...



Plusieurs mois ont passé depuis que Victor Legris a contribué à élucider le mystère dit "des piqûres d'abeilles" (voir "Mystère rue des Saints-Pères"), aventures qui lui ont notamment permis de rencontrer Tasha, la jolie peintre qui gagne de quoi payer son loyer en travaillant comme illustratrice pour les journaux. Avec elle, c'est tout le petit monde artistique qui se dévoile au lecteur, en pleine période impressionniste, ainsi que le Paris des ateliers, des marchands de couleur et des amateurs d'art. C'est aussi une figure féminine attachante et bien campée, soucieuse de son indépendance, attachée à sa liberté... Mais néanmoins inquiète lorsque Victor se remet à enquêter. Cette fois, il est directement concerné, son ancienne maîtresse, Odette a disparu en plein Père Lachaise alors qu'elle semblait mener de drôles d'activités liées au spiritisme depuis le décès de son mari en Amérique du Sud sur le chantier du canal de Panama. Il est question de médiums, de mystérieuses œuvres d'art et de certains dons pour le travestissement. Il faudra à Victor et à Joseph tout leur goût des intrigues à démêler pour faire la lumière sur cette sombre histoire, d'hôtels particuliers en chantiers de démolition (celui de la Cour des comptes, future gare d'Orsay), sur fond de Carnaval et d'épidémie d'influenza.



Les personnages prennent de l'ampleur, les relations s'affirment et le contexte historique est toujours aussi vibrant ; on sent que les auteurs en ont encore sous le coude avec pas mal de failles à exploiter et des petits cailloux posés ça et là (qui est la mystérieuse Iris, protégée de Kenji ? Qu'a fui Tasha, quel terrible passé ? Quel est le secret de la relation entre Victor et Kenji ?...). Voila, ce second opus m'a définitivement accrochée... Il n'y a plus qu'à continuer.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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La disparue du père Lachaise

Une excellente lecture, on se passionne pour l'intrigue. Si on a aimé les Gaston Leroux ou Maurice Leblanc, voilà dans le même univers, où se mêlent policier et fantastique. De l'Amérique du Sud à une librairie parisienne en passant par un cimetière, n y croise une peintre impressionniste, des modèles, des concierges, des médiums... Un bon roman écrit à quatre mains. Je vais m'empresser de lire le premier volet.
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