Clotilde Bruneau

Le fine amor



Présidée par le philosophe Luc Ferry, La Sagesse des Mythes s’ouvre vers d’autres horizons. Après avoir exploré les mythes antiques, la collection se penche sur contes et légendes… et c’est tout naturellement qu’elle nous immerge dans la Geste arthurienne en mettant en scène l’un de ses plus emblématique personnages : Lancelot, fils du roi Ban de Bénoïc qui fut élevé par la Dame du Lac…



Figure archétypale du chevalier et de l’amant courtois, Lancelot va se lancer avec Gauvain, le neveu du roi Arthur, à la recherche de la Reine Guenièvre, enlevé par le cruel chevalier Méléagant. Le chevalier va subir une série d’épreuve destinée à éprouver sa valeur et ses sentiments pour la Reine.



Ce récit initiatique est mis en image par le dessin somptueux qui évoque le remarquable travail de N. C. Wyeth par ses compositions et l’élégance de son trait, rehaussé par les couleurs lumineuses de Ruby… Fidèle au roman éponyme de Chrétien de Troyes qui créa le personnage, ce Chevalier à la Charrette s’avère captivant et ravira les amateurs des récits primitifs gravitant autour de la figure d’Arthur…
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Fin du diptyque consacré à Aphrodite dans cette série de Luc Ferry sur la mythologie.

Il y aurait beaucoup de chose à dire tant ces deux tomes sont indigents et sans saveur. Ce second ci est relatif aux amours, nombreux, et aux enfants, nombreux de la déesse, saupoudrés de méchanceté, vilénie, rage et coups bas à volonté.

A première vue il s'agit de beaux objets (comme la plupart des BD's en cette période), cependant en grattant un peu on s'aperçoit que les intervenants peuvent mieux faire. Exemple : le dessin de couverture représente une Aphrodite couronnée ne ressemblant pas du tout avec celle de l'album, certes ce n'est pas le même dessinateur mais l'un ou l'autre aurait pu faire un effort.

Tous les personnages ont des bajoues très vilaines qui les enlaidissent grandement ce qui la fiche mal quand on a affaire à des prix de beauté.

M'est avis que le père Ferry n'a pas vraiment jeté un oeil sur les albums...Il faut dire qu'ils s'y sont mis à six pour réaliser cet album (comme les autres) on pourrait attendre la perfection, enfin bref...

Le texte est inconstant et peu présent si ce n'est pour des banalités. Quant-à l'interprétation de Luc Ferry en fin d'album elle n'a pas grande profondeur et n'apporte rien de plus que ce qu'un chacun peut savoir de par sa connaissance personnelle de la mythologie grecque.

Une déception!


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Un peu déçu par ce premier volume d'une série consacrée au plus célèbre chevalier de la table ronde.

Je savais l'auteure capable du meilleur avec sa série sur la mythologie Grecque. Ici, pourtant, il y également matière mais j'ai trouvé l'ensemble beaucoup trop "sage". On est à la limite de la légende et de l'histoire, il manque un souffle épique, une tension amoureuse qui est restée pour moi au niveau intellectuel, sans ressenti.

Beaucoup de belles femmes rencontrées certes, avec des couronnes dans les cheveux, des sourires enjôleurs, mais peu de compréhension de leurs rôles, de leurs motivations. Viviane est-elle l'une d'entre elles?

Le dessin est beau et précis dans tout ce qui est décors, ajoutant au côté "réaliste" qui justement m'a un peu empêché de me sentir en terre de légende. Mais le propos est trop souvent obscur, les actions peu lisibles. Quand Lancelot rencontre la charrette qui va lui donner son sobriquet, il est quasiment impossible de comprendre ce que représente celle-ci. Un non-initié ne peut pas saisir à ce moment de lecture.

Le pire est sans doute l'appendice pédant d’académisme de fin d'ouvrage qui veut nous expliquer l'amour courtois, et qui en claironnant que ce n'est pas à faire car ennuyeux, nuance avec le fin'amor... Heureusement de très belles illustrations font oublier le peu d'intérêt du propos du rédacteur qui n'ayant sans doute pas compris à qui s'adresse ce genre de bande dessinée, a simplement demandé à une pseudo-intelligence artificielle de lui pondre un article académique.

Car pour qui ? Normalement un public jeune ou adolescent, qui veut se frotter aux mythes fondateurs sans se plonger dans Chrétien de Troyes en version originale, le douzième, ça pique un peu...

Gageons que ceux qui peuvent apprécier cette BD, à juste titre car elle est très respectueuse du modèle, seront en mesure de se délecter de l'original...

Cette bande dessinée raconte la première partie du mythe Jason et la toison d'or. Moi qui suis fan de mythologie grecque et qui pourtant connaissais l'histoire que dans ses grandes lignes : Jason va récupérer la toison d'or ( il y a juste besoin du titre pour deviner ça ), j'en ai appris un peu plus sur lui.

Dans ce premier tome, on présente la situation de Jason, son passé et pourquoi il va devoir récupérer cette Toison d'or. Et en parallèle de cette histoire, l'auteur ( et les dessinateurs ), nous explique comment la toison d'or s'est retrouvée sur une île.

Le voyage de Jason et ses compagnons aura lieu dans le prochain tome.

Donc déjà, Jason est censé être roi, mais quand il n'était qu'un bébé son oncle a pris le pouvoir en tuant tout ses frères et sœurs. Seul survivant, une servante l'emmène chez Chiron qui l'élèvera. Donc forcément quand Jason apprend ça, il va vouloir récupérer son trône. Et c'est comme ça qu'il va devoir aller chercher la toison d'or. J'en dis pas plus !

Ah et bien-sûr les dessins sont toujours aussi beaux.

J'ai bien aimé ce livre, même si ce n'est pas mon histoire préférée parmis toute celle que la mythologie grecque, et forcément je vais poursuivre les aventures de Jason.

J'ai été agréablement surprise de savoir que Roméo et Juliette ferait partie de la collection de Luc Ferry. Bien entendu et connaissant l'histoire, reparler du qui est qui et qui fait quoi serait inutile.

Or cette version-là ne présente pas la version de Shakespeare mais plutôt la nouvelle écrite par Luigi da Porto, dont le titre se nommait Historia novellamente ritrovata di due nobili amanti et publiée vers 1530. Une histoire dont il s'est inspiré probablement d'un autre récit, celui de Mariotto et Ganozza, écrit par Masuccio Salernitano, mais rien n'est sûr.

On retrouve l'ensemble des protagonistes dont Frère Laurent, Tybalt, un peu Mercutio et bien entendu nos deux toutereaux morts trop jeunes.

Bien qu'avec le temps je qualifie un peu cette romance d'absurde, je ne me lasserai jamais de relire des passages de l'histoire et les illustrations de la BD m'ont de suite rappellé le film de Zeffirelli de 1968. Je mets cinq étoiles et je termine sur cette citation de la pièce : “Amour, donne-moi ta force, et cette force me sauvera. Ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter!"

Une bande dessinée sans prétention qu’il faut prendre avec beaucoup d’humour pour en profiter pleinement.



Daphnée, jeune femme célibataire travaillant dans une boite de communication, se réveille un matin avec une gueule de bois carabinée. Peu à peu, en se rendant à son travail, elle se rend compte avec effroi qu’elle a des hallucinations sexuelles : tout, autour d’elle, se transforme en scènes pornographiques et en objets du même acabit. Qu’a-t-elle bien pu prendre comme drogue la veille au soir pour se retrouver dans cet état : Daphnée va devoir affronter la situation !



Le dessin est assez beau et très dynamique, les situations et les expressions des personnages sont très bien rendues, les couleurs sont très gaies. J’ai beaucoup aimé la mise en image.



Le propos est totalement sexué, très très érotique voir pornographique.



Les auteurs nous proposent une tranche de vie de Daphnée, une comédie, autour d’une journée délirante emplie de fantasmes. J’ai trouvé beaucoup d’humour à cette histoire proposée et ai passé un bon moment bien sympathique.



Bien sûre, c’est une bande dessinée adulte : à ne pas laisser à portée de petites mains innocentes…

Il y a du monde dans ce tome... la page-titre à l'intérieur du tome signale pas moins de 6 personnes, de la conception de la série à la réalisation de la couverture, en passant par la direction artistique, sans oublier les habituelles activités de scénario, couleurs, et dessin/story-board.



La sagesse des mythes est une longue série conçue par Luc Ferry, philosophe et ministre, et plein de choses par ailleurs. Quelles peuvent être les attentes par rapport à une série sur les mythes (grecs et romains, principalement)? Personnellement, mes attentes seraient liées à de la vulgarisation, une mise à niveau de toute ce chaos imbuvable (pour moi qui n'ai pas une formation latino-classique). Je perds bien davantage que le peu de latin appris à l'école quand je suis confronté aux constellations familiales des dieux (de l'Olympe, ici). Tous ces dieux qui forniquent un peu partout, jaloux, envieux, revenchards, mesquins...



On démarre avec Léto qui va accoucher. Vu qu'elle est enceinte de Zeus, Héra (la régulière) l'a maudite et personne ne veut héberger Léto pour qu'elle enfante. Cela s'arrange et Apollon est là, beau comme ... Apollon, justement.



On change de lieu, de période, Apollon abat un serpent ailé, il construit son temple, capture des marins dont il fait des prêtres, va mettre en place la Sybille, oracle à Delphes, amène Asclepios à Chiron le centaure pour qu'il en fasse un médecin. On termine sur le duel musical qui va oposer Apollon au satyre Marsyas. Apollon à la lyre. Marsyas à l'aulos, une double flûte conçue par Athéna.



On découvre un dieu violent (de mon point de vue), n'hésitant pas à découper, punir, dominer, se mettre en colère...



Le cahier en fin de tome permet de permet (d'essayer) de donner une certaine homogénéité aux différents épisodes du tome, qui sont fort dissociés les uns des autres. On apprend qu'Apollon est le dieu de l'harmonie cosmique, ce qui n'apparaît malheureusement pas quand on regarde les épisodes du tome. On a surtout un sale gosse, mais tellement BG, vindicatif, revanchard et mesquin, se la pétant grave et n'ayant aucune capacité à tourner la page (ne parlons même pas de pardon).



Malgré le cahier de fin de tome, on a du mal à avoir une vue d'ensemble. Les épisodes en eux-mêmes sont bien construits. Côté dessin, c'est fort académique, classique si je puis dire. Pas désagréable, et conforme à l'image que Luc Ferry entend donner à sa série. Un dessin plus avant-gardiste (façon Jul, 50 nuance de grecs) m'aurait sans doute davantage plu... mais pas à Luc Ferry.

Je n'ai pas plus apprécié le troisième tome que les deux premiers. Je reste avec cette impression que le récit, destiné à mettre un classique de la littérature à portée d'un plus large publique, ne remplit pas vraiment son rôle car les événements sont livrés avec très peu d'explications. En plus, certains personnages se ressemblent beaucoup ce qui peut encore ajouter à la confusion.



Ce tome m'a semblé plus brutal, notamment avec la mise à sac de Troyes, un déferlement de violence qui jette une ombre sur la victoire des Grecs.



Et puis, comme pour les précédents tomes, les dessins ne m'ont pas trop plu : les traits des personnages très marqués, les couleurs sont top franches à mon goût, pas vraiment à l'image de la couverture.



Enfin bref, j'ai un peu révisé L'Iliade, mais sans grand plaisir...

Le sujet a déjà été abordé à de (très) nombreuses reprises, et pourtant, la collection la sagesse des mythes ose le pari d'un album consacré aux amours de Zeus.



Sortir un album traitant de ce sujet dans le contexte actuel dénote toutefois une forme de courage. S'autant que le récit débute par ce qu'il bien qualifié de viol (selon nos critères actuels).



Après Némésis et cette introduction pour le moins osée, il va être question d'Europe, de Danaé et d'Alcmène.... Même si Era est de la partie, la voilà réduite à un rôle d'observatrice. Il faudra bien se l'avouer : il n'y a rien ici de véritablement nouveau. L'histoire se contente de suivre les conquêtes amoureuses les plus célèbres de Zeus. Il s'agira (ce qui est ici très surprenant) uniquement de femmes. Il sera également question de certains enfants... parmi les plus connus.



L'album reste malgré tout plaisant. Le dessinateur respecte le canon graphique de la série, nous concocte des belles images, notamment des corps de toute beauté (avec une prédisposition pour les poitrines conséquentes).



Nous pouvons au passage noter que Zeus apparaît ici à plus d'une reprise dans un genre nouveau. L'humour et quelques séquences digne du théâtre de boulevard apporte ici quelque chose... d'unique et de bienvenu !



La prestation de Luc Ferry apporte également une contribution constructive et qui se lire avec plaisir (malgré quelques citations un peu longues).



En somme, même si l'essentiel a été déjà vu, cet album reste de très bonne facture ! A lire... mais à réserver à un public adulte.

Comme pour le premier tome, je ressors de cette lecture pas tout à fait convaincue : le récit me semble trop parcellaire pour une oeuvre sensée mettre un grand classique de la littérature mondiale à la portée de tous.

Je reste persuadée que des lecteurs qui ne connaîtraient pas un minimum l'Iliade seraient perdus au milieu des nombreux personnages des deux camps, des Dieux qui se mêlent de leurs conflits, tous ces éléments livrés avec très peu d'explications.



En plus, les dessins ne m'ont pas trop plu : les traits des personnages très marqués (parfois à peine reconnaissables d'une vignette à l'autre), les couleurs sont top franches à mon goût, pas vraiment à l'image de la couverture (d'ailleurs, le Patrocle de la couverture est très blond alors que celui dans la B.D. est brun, sans compter que le deuxième tome s'achève avant qu'Achille ne retrouve le corps de son cousin).



Enfin bref, ça n'a pas été une lecture très plaisante...

Je connais un peu l'histoire de l'Iliade que j'ai découverte à travers différentes adaptations et j'avoue que j'ai été un peu surprise que le récit commence alors que la guerre au pied des remparts de Troie dure depuis dix ans déjà. Et j'ai donc appris que le texte d'Homère s'ouvrait lui aussi à ce stade de l'histoire.

Puis le récit de la guerre de Troie se poursuit, entrecoupé de flash-back qui viennent expliquer les origines du conflit et le rôle des Dieux qui l'ont provoquée.



Je ne suis pas sûre que des lecteurs qui ne connaîtraient pas un minimum l'Iliade ne seraient pas perdus au milieu des nombreux personnages des deux camps, des Dieux qui se mêlent de leurs conflits (ou plutôt qui les provoquent), tous ces éléments étant livrés avec très peu d'explications.



En plus, les dessins ne m'ont pas trop plu : les traits des personnages très marqués, les couleurs sont top franches à mon goût, pas vraiment à l'image de la couverture (dont l'illustration ne correspond d'ailleurs à aucun des épisodes racontés dans le premier tome).



Je ressors de cette lecture pas tout à fait convaincue : le récit est un peu trop parcellaire pour une œuvre sensée mettre un grand classique de la littérature mondiale à la portée de tous.

Gilgamesh ne se remet pas de la mort de son frère de cœur, Enkidu. Effrayé par la mort, il se met en quête de l'immortalité et parcourt un long voyage pour rencontrer le seul mortel qui y a accédé : le supersage Utanapishti.



Fin de l'histoire mythologique de Golgamesh, roi d'Uruk, qui va traverser beaucoup d'épreuves pour rencontrer Utanapishti. Il est prêt à braver la mort pour obtenir de ne jamais la croiser. Et au final repartir avec la sagesse de se contenter de ce que l'on a.

Une série de vulgarisation de la mythologie réussie. On peut facilement repérer les éléments qui ont été repris dans la bible, le plus flagrant étant Noe.

Le dessin est réussi est soigné et parfaitement au service de l'histoire.

Jusqu'ici, je n'ai jamais vraiment apprécié cette série.

Je la trouve réductrice, racoleuse et pompeuse avec des commentaires de Luc Ferry régulièrement imbuvables.

La mythologie, c'est une matière que j'aime depuis l'enfance. je ne suis pas incollable, bien sur, mais que Léda trouve un oeuf, pondu par Némésis suite à un viol de Zeus (sous la forme d'un cygne) et que dans celui-ci il y ait Hélène et son frère Dioscures...j'ai du relire deux fois.

Je ne comprends pas d'où ça sort. Bon sang, je ne comprends vraiment pas.

Si quelqu'un connait cette version et, surtout, comment Castor et Polux sont devenu un seul et même personnage qu'il me le fasse savoir! Et où est Clytemnestre?

Voilà, c'était la page 13. Il y en a 48.

Alors, le reste est moins pire mais ça avait perdu tout intéret.

Je trouve aussi que certaines histoires importantes ne sont pas racontées...tant mieux peut-être.

Ce n'est pas cet opus qui va me réconcilier avec cette série.

Ce deuxième volume de la série Aphrodite clôt ce diptyque.



L'histoire optera cette fois-ci pour une démarche différente, mais moins inspirée que l'album précédent. Aphrodite va échanger d'abord avec Hermès, puis avec un amant dont elle va s'épandre au prix d'une lutte avec une autre divinité.



Bien que linéaire, l'approche permettra d'insérer des récits indirects qui porteront sur les enfants, les rivalités... L'originalité ne sera pas de la partie et l'impression générale est celle d'un chapitrage assez artificiellement réuni en un volume.



Le style est ici assez semblable au précédent et marque une forte différence avec le canon habituel de la série. Certaines divinités sont difficile à reconnaître, certaines sont laissées dans l'ombre sans raison. Comme dans l'album précédent, celui-ci se révélera curieusement sage, pouvant ainsi être mis entre les mains de presque tout le monde.



L'interprétation de Luc Ferry manque de profondeur. La paraphrase est ici la règle tout juste aérée ici ou par de longues citations.



Ce deuxième volume est donc assez dispensable et assez peu inspiré.

La série la sagesse des mythes consacre deux tomes à une divinité majeure jusque-là présente de manière assez discrète : Aphrodite. La déesse n'en demeure pas moins présente dans plusieurs albums. Le risque de déjà-vu est grand.



Celui-ci est pourtant rapidement écarté, même si l'album ne cesse de faire des références à tel ou tel album. Le scénario est ici plutôt linéaire. Il suit la naissance (bien particulière de la déesse) et s'arrête à sa participation durant la guerre de Troie.



La démarche est ici habile car elle permet de faire du neuf avec des thématiques soit déjà évoquées soit bien connu du grand public (notamment sa relation avec son malheureux mari et son amant). Les dernières pages, bien que davantage centrées sur la déesse de l'amour aura un air de déjà-vu .



Les dessins sont hélas le point faible de l'album. Le trait et notamment la représentation des divinités se différencie trop des albums précédents. Autant les premières planches apportent de la nouveauté autant les suivantes sont moins intéressantes graphiquement.



Constat assez curieux, malgré la thématique qui aurait pu laisser penser (ou espérer) à certains débordements érotiques, le propos est ici sage, contrairement à certains détails des albums passés.



Le propos de Luc Ferry n'apportera pas grand chose de neuf à l'ensemble, paraphrasant ce qui a déjà été dit et renvoyant à d'autres albums.



Malgré quelques faiblesses et déceptions, voici un album qui reste de bonne facture et agréable à lire.

D'habitude je ne lis pas les autres avis avant de rédiger quelques mots ici.

Je vois en tout cas que l'œuvre divise. Je ne suis pas un spécialiste émérite de cette mythologie mais depuis pas mal d'années j'ai lu aussi bien des œuvres de vulgarisation que des versions plus "sérieuses" autour de l'illiade et de l'odyssée.



A ceux qui voient des dieux représentés différemment des autres tomes de la collection il peut être utile de rappeler que les dessinateurs changent pour chaque histoire.



Ici l'adaptation me paraît assez fidèle mais en même temps il a fallu faire des coupes.. Et quand on connaît bien les textes cela peut sembler frustrant.



Néanmoins on ne peut lire une bd (même en 3 tomes) en espérant avoir le même contenu qu'avec un essai de 600 pages. Et c'est bien pour cela qu'il faut prendre ce tome pour ce qu'il est. Un moyen de découvrir assez aisément l'univers et les personnages forts, et en même temps d'offrir une lecture additionnelle intéressante (pour ma part j'apprécie les annexes de Luc Ferry)



A noter qu a 1,99€ en ce moment, ça ne se refuse pas.

Ici on ne peut pas réellement noté l'histoire, puisque c'est l'une des plus connues (dans sa version la plus connue également). On ne peut pas noté l'adaptation (sauf en terme de fidélité).

Je laisserai donc juste un mot sur le fait que le fil du mythe de Prométhée est ici bien retranscrit et qu'il fait de cette BD un parfait support pour découvrir la mythologie Grecque.

Concernant les dessins, à part quelques expressions de visage j'ai bien aimé ce classicisme qui a toute sa place dans ce type de récit. Certaines cases sont mêmes parfois un bel hommage à des tableaux très célébres.



A noter que les quelques pages finales apportent un plus (l'origine de la bague par exemple).



Bref, je ne suis pas un parfait expert de la mythologie Grecque mais je connais néanmoins bien ces mythes principaux et ce potentiel à la lecture qui donne tellement envie de voir ce matériau être (bien) adapté au cinéma ou en BD.



Ici c'est le cas.

Pour le tome 2 consacrée à la déesse Aphrodite nous allons faire connaissance à quelques uns de ses enfants et surtout de plusieurs de ses vengeances.

Si Aphrodite est la déesse de l'amour, elle sait tout aussi se montrer jalouse et cruelle avec ses concurrentes. Elle n'hésite pas à faire preuve d'originalité pour punir celles qui veulent rivaliser avec sa beauté.

L'enchaînement des histoires est plutôt bon et l'ensemble est intéressant. Un bon tome nous dévoilant quelques pans de la mythologie grecque .

La collection de Luc Ferry sur la mythologie va s'intéresser à une déesse très connue et va lui consacrer un diptyque. Il s'agit d'Aphrodite, déesse de l'amour.

On commence par nous narrer sa naissance, née de la semence d'Ouranos fraîchement émasculé par Cronos, et de l'écume de mer.

Puis on nous relate son mariage avec Hephaistos, son infidélité, ses conquêtes tant divines comme Ares que mortelles comme Anchise.

C'est évidemment un peu décousu mais va se laisse lire facilement. Le dessin est de qualité malgré le défaut de faire des "bajoues" à chaque mimique labiale.

Mon ressenti: Une bonne BD dans l'ensemble que j'ai préférée à celle des amours de Zeus.

~ On retrouve Zeus dans cette BD en tant que personnage principal.

~ On est dans les guerres de Zeus dans ce tome là.

~ J'ai beaucoup aimé retrouver Athéna que j'aimais beaucoup au collège déjà.

~ J'ai adoré le fait de retrouver le partage du monde dans cette BD.

~ La plume de l'auteur est agréable à lire. Les illustrations sont belles.