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Critiques de Condie Raïs (41)
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L'ombre d'un écrivain

J'ai réellement passé un bon moment de lecture.



Un petit roman à trois voix, un homme qui a envie de devenir auteur, son négrier et une femme chargée de lui apprendre à le devenir.



Ah quand les personnages n'en font qu'à leur tête et ne veulent pas faire ce qu'on a dans la nôtre. Je crois que c'est les moments qui m'ont fait le plus rire.



Le harceleur devenu harcelé.



Je n'ai pas toujours été d'accord avec tout ce qui se passe dans le livre. Pourquoi un style littéraire serait meilleur d'un autre, il en faut pour tous les goûts également.

Mais tout se tient, tout reste logique.
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J'ai failli devenir la maîtresse soumise du b..

Je dois avouer quand je l'ai commencé, je croyais avoir ouvert un autre Ebook. Du coup j'étais un rien perplexe. Il commençait bien bizarrement mon roman d'horreur.

Puis je me suis pris au jeu de la parodie. Je me suis payée une bonne tranche de rigolade. Franchement, Gertrude n'en manque pas une, on n'arrive même pas à la plaindre tellement tout lui pend au nez.

Un livre à prendre au second degré même si j'attends la suite, je veux savoir ce qu'il va advenir de cette cruche, heu j'ai voulu dire cette Gertrude.
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J'ai failli devenir la maîtresse soumise du b..

Second degré, burlesque et satire



Oui, Condie R… pardon, Gertrude Feucophe conjugue tout cela à merveille.

Entre deux lectures plus sérieuses, rien de tel qu’un morceau de Condie pour se détendre. A s’en froisser les zygomatiques, parfois.



Dans cette nouvelle, le ton reste fidèle à ce que j’ai déjà pu lire de l’auteure, mais elle pousse ici la dérision encore un cran au-dessus. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’est pas finaude, la narratrice. Hein Gertrude ? Faudrait t’employer à cultiver tes neurones autrement qu’à grands coups de romance mièvre derrière la calebasse ! Si si, c’est pour ton bien. Ça t’évitera des erreurs de jugement comme celle que tu nous narres ici ; parce que toi, tu n’en as peut-être pas conscience, mais nous, lecteurs, avec notre œil extérieur, nous ne savons plus trop si nous devons te plaindre ou nous régaler des galères dans lesquelles tu sembles prendre tellement de plaisir à t’enliser. Sérieusement, Gertrude, faudrait voir à vérifier certains branchement là-haut ! Hein ? C’est pour ton bien, qu’on te dit.

Et puis, c’est quoi ce nom, sans déconner ? Feucophe. Ton histoire d’amour à l’américaine s’accomodera assez mal d’un jeu de mot pareil, tu sais ça ?



Par les mots de cette narratrice pas très brillante, donc, l’auteure nous dresse le portrait désespérant d’une jeune femme totalement enfermée dans sa bulle d’illusions. Mais attention, derrière ces quiproquos manifestes, risibles, et par l’intermédiaire d’un don excessif d’elle-même, elle dessine surtout une satire brûlante du manque de jugement et d’esprit critique qui atteint nos contemporains (ici, certaines jeunes femmes). La candeur, c’est mignon, quand elle ne sombre pas dans l’aveuglement et la niaiserie délétères. L’attente du grand Amûuur, c’est bien, quand elle ne mène pas à sacrifier sa propre personne.

Enfin, chaque lecteur accueillera ses mots avec sa propre sensibilité hein, moi c’est ce que j’en retiens.



Encore une belle tranche de rigolade, donc, malgré ces scènes “d’amour” un peu dérangeantes. On dira que c’est là le point d’orgue de ce qu’à oser nous livrer l’auteure. On aime ou pas, mais ça a le mérite d’avoir été dit. Voilà.
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L'ombre d'un écrivain

Brillant



Lorsqu’un auteur bourré de talent vous en conseille un autre, moi j’ai tendance à foncer comme un benêt. Grand bien m’en a fait, merci Frédéric Soulier.



Condie Raïs signe là un roman inspiré, inspirant, terriblement malin, et surtout, bourré d’humanité. Evidemment, L’ombre d’un écrivain touchera plus facilement les personnes directement concernées par le sujet : auteurs et artistes au sens large, amoureux de la vraie littérature, mélomanes, amis des chats, philanthropes refoulés, alcooliques et autres fumeurs en série. Un lecteur “classique” se contentera de profiter de cette plume élégante, sans fioritures, ainsi que de son style touchant, parsemé de petites notes d’humour et d’optimisme.

C’est moi ou plus le niveau littéraire global de la société s’amenuise, plus il y a de petits auteurs anonymes qui s’efforcent de contrebalancer ce constat ? Sérieux, ça fait un bien fou de lire un vrai style tout en me cultivant sans effort. Merci à l’auteure.



Tout commence par une simple entente de voisinage, suggérée par une bonne dose de désespoir, d’humilité et de culture. Oui, les personnages sont d’un réalisme poignant, et traînent leurs éducations et leurs aspirations respectives avec une retenue émouvante. On se surprend à rire à l’évocation de scènes tellement probables, tristement fidèles à la nature humaine, puis, on est cueilli par la persévérance de ces personnages qui n’en sont pas vraiment, que l’on devine habiter tous à la fois l’âme de l’auteure. Leur psychologie est suggérée, jamais imposée, ils donnent tout ce qu’ils sont, et nous, modestes spectateurs, recevons leur partenariat comme un cadeau, une comète qui trace déjà son chemin depuis un bon bout de temps, et qui ne nous attendra pas si on ne l’attrape pas au vol.

Un feu d’artifice, voilà l’effet que m’a fait ce livre. Mais pas pour sa débauche d’explosions, de bruits et de couleurs, non, pour sa structure, son rythme et ses accents, brillamment pensés pour émouvoir, susciter le goût de l’inconnu, la conviction, l’envie d’encore. Cette entame laborieuse, cette montée en gammes, voluptueuse, progressive, et ce final, tout en légèreté et acceptation. Une balade rondement menée.



Si un auteur infuse autant de son âme dans un texte, le moins que l’on puisse faire, c’est de l’accueillir pour ce qu’il est, puis de lui faire écho. Merci.
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C2H4O2

Voilà un recueil qui ne manque pas de mordant !

Entre rires, sourires, rires jaunes, tristesse ou encore "HEIN ?" dans certaines nouvelles, j'ai navigué en un après-midi dans le monde de Condie Rais, d'histoire en histoire, en ayant ce petit sourire jubilatoire quand le lien se faisait entre elles.

Entre la fille aux mains mortelles, celle à la vengeance dévorante, le mec qui écrit des niaiseries qui marchent, ou encore celle des philosophes qui s'écharpent, y a aussi des histoires beaucoup plus tristes et dramatiques, comme pour nous dire : eh oh, on n'est pas là pour rire hein... Et bien malgré ça, j'ai plusieurs fois éclaté de rire et j'ai hâte de recommencer.

Tout se relie, et le p'tit twist final làààà...

Un excellent recueil encore une fois !!!
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Sarah

Ca décoiffe !

Génial

Ça commence comme un romance et puis ça se poursuit en film d'action avec des malfrats survoltés et des psychopathes qui défouraillent plus vite que leur ombre partout où passe Sarah, l'héroïne qui a décidé de ne pas se laisser faire. Qui aura le dernier mot ?

C'est vraiment une très bonne lecture même si j'aurais préféré disons moitié moins de cadavres et de sang dans certaines scènes. Mais ne chipotons pas. Il en faudrait beaucoup plus pour gâcher notre lecture et avoir envie de lire autre chose. Non vraiment, on en reveut
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Petit guide de survie à l'usage des profs début..

Lire un ptit Condie Raïs comme ça dans un moment de creux, y'a rien de tel. Le dernier ne m'avait pas complètement convaincu, mais il en fallait plus que ça pour m'arrêter, tant cette auteure a su me donner de nombreuses satisfactions par le passé.

Là, il s'agissait de mon job, alors je l'attendais au tournant. Mon job, que je soupçonne d'avoir été son job avant. Allez, je peux le dire : à ce stade, c'est plus que des soupçons.

La vie d'un prof du secondaire s'y trouve donc décortiquée, étape par étape, avec pour chaque chapitre une série de "conseils" numérotés, à prendre au second degré bien entendu, quand c'est pas au troisième.

J'avoue que là encore, je suis resté sur ma faim, surtout dans la première moitié. Il m'est même arrivé de lever les yeux au ciel, je pense, bien que je ne me sois pas filmé pour pouvoir le vérifier avec certitude. Un début poussif, quelquefois même un peu vaseux, avec beaucoup de citations prises un peu partout sur le web et pas toujours

très heureuses. Mais tout comme un bon sauvignon, le machin se décante (en disant ça, je ne sais absolument pas si le sauvignon se conserve, je n'y connais que pouic) et dans la deuxième partie, il devient plus intelligent, plus féroce, plus acéré, et sait toucher les points qui fâchent.

Or, la Condie est cet animal qui n'est jamais aussi efficace que quand elle touche les points qui fâchent.

L'hypocrisie du pédagogisme en prend pour son grade, de même que l'égalité des élèves à l'école (ou plutôt son absence), ainsi que les petites compromissions avec certains parents pour avoir une paix royale (j'avoue, j'en ai connu un certain nombre des comme ça).

En somme, un bilan en mi-teinte, qui me laisse à penser qu'avec un brin de réflexion supplémentaire, de réécriture des paragraphes les moins heureux, et d'excoriations, ce petit truc pourrait devenir un pamphlet formidable à mettre devant toutes les mirettes.
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Petit guide de survie à l'usage des profs début..

De la pré-rentrée qui ne sert à rien, à la caution demandée pour avoir les clés de l’établissement en passant par les collègues, Condie Raïs n’épargne rien ni personne. C’est drôle, féroce et irrévérencieux. Vous voilà prévenu, à ne lire que si vous avez envie de rire, de rire beaucoup.
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J'ai failli devenir la maîtresse soumise du b..

Encore un OVNI bien déjanté de Gertrude Feucoph... euh, Condie Raïs.

Alors oui, c'est potache, mais c'est pour se foutre de la gueule d'un certain type de "livres" malheureusement très répandu, et surtout de ceux – ou plutôt, soyons honnêtes, de celles, mais bon, même les livres intelligents ne sont lus que par des femmes, donc y'a pas de sexisme là-dedans – qui les lisent.

Or, il se trouve justement que je partage l'aversion de l'auteure pour ce type "d’œuvre", et donc, ça m'a pas mal parlé, pour ne pas dire que je me suis marré comme un bossu de mon gros rire gras (bien qu'intérieur, car il était tard et il ne fallait pas réveiller les copains).

Évidemment, le machin n'est pas forcément un bijou de style, mais il faut dire que c'est une narration à la première personne d'une blondasse abrutie, il eut donc été fort mal venu de lâcher les figures de style et l'imparfait du subjonctif.

Chassez le naturel, il revient au galop, et l'auteure ne peut s'empêcher à certains moments d'utiliser un vocabulaire beaucoup trop évolué pour le niveau de la narratrice, faute de "goût" qu'on lui pardonne de bonne grâce au vu des circonstances inhabituelles pour elle.

On comprend à la fin qu'une suite est peut-être en gestation, ou pas.

Et là on se trouve face à un paradoxe : lui dire "oh oui oh oui oh oui, la suite, la suite !", ou la supplier de ne pas la faire...
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Les frasques de Juliette

J'ai lu pas mal de nouvelles de cette auteure, pratiquement rien que du bon et du très bon, mais je dois dire que celle-ci surpasse toutes les autres.

Certes, comme le dit le résumé, il y a quelques scènes de cul. Pas d'amour, hein, de cul, la nuance est importante. D'habitude, tout comme à la télé ou au cinéma, l'un ou l'autre m'ennuient avec la même intensité et je saute des pages (ou alors, j'éclate de rire si l'auteur use trop de métaphores ridicules tout en se prenant au sérieux, comme ce fut le cas récemment dans Fog de James Herbert), mais là, il faut en convenir : le cul a toute sa place et fait partie intégrante du récit de vie de cette désaxée.

Juliette est une sociopathe assumée et très certainement irrécupérable (on le voit dans la chute). Oh, elle a des circonstances atténuantes, hein : pas de père, mère démissionnaire, alcoolique et suicidaire. Sous des allures d'humour caustique, c'est toute la question de l'éducation (et en particulier de son absence) qui est évoquée ici, sujet cher à l'auteure puisqu'elle l'avait déjà abordé dans son premier recueil.

Mais ce qui est le plus troublant, sans doute, c'est que je n'ai pas pu m'empêcher de partager les constats que fait cette jeune sociopathe, fine observatrice s'il en est, de l'absurdité totale de l'existence de ses contemporains telle qu'elle est articulée dans notre monde gangréné par le capitalisme salarial : perdre sa vie à la gagner, oui, c'est bien de cela qu'il s'agit.

Cela fait écho avec les doutes existentiels de nombreux diplômés aujourd'hui, avec les phénomènes de burn-out, de bore-out et de bullshit job.

Oui, sans aller jusqu'aux excès de Juliette, il serait bien temps de réfléchir à un monde meilleur.
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C2H4O2

Bon eh bien voilà ce que j'appelle un vrai RECUEIL de nouvelles, pas une simple juxtaposition. C'est d'ailleurs le même personnage improbable et totalement dépourvu d'empathie qui ouvre le bal, avant de le conclure de fort belle manière.

On retrouve également quelques autres personnages récurrents, tels que Marc Mussaud l'écrivain réussi (oui, c'est le pendant de l'écrivain raté... et ça ne veut pas dire qu'il soit meilleur, loin de là), ou Condie Raïs (oui oui) la vieille accro au Sauvignon.

C'est piquant, c'est caustique, c'est foutument bien écrit, c'est parfois passablement déjanté, souvent très drôle et une ou deux fois hilarant.

Et mine de rien, l'air de pas y toucher, ça aborde quelques thèmes essentiels : l'éducation (ou plutôt son absence, et les effets délétères qui en résultent), la dépravation, le pognon, l'humiliation, l'hypocrisie, la (mauvaise) littérature...

Seul tout petit bémol : faites-vous mieux relire, Madame Raïs, ces coquilles sont indignes de vous !
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Le journal de Claudia

Cette courte nouvelle (gratuite quand je l'ai téléchargée, merci), est le journal fictif de Claudia Procula, la femme de Ponce Pilate. Connaissant un peu l'auteure, je m'attendais plus ou moins à ce qu'elle écorne passablement le mythe de Jésus-Christ, mais finalement ce ne sera pas (trop) le cas, à l'exception de sa Résurrection. On découvre donc une femme perverse, impitoyable, qui ne cesse de pousser son mari à davantage de dureté envers ces Judéens qu'elle hait. On retrouve bien l'auteure dans certaines envolées de cynisme qui ne font d'ailleurs pas très couleur antique, avant, que tout à coup, elle se prenne d'affection (et même un peu plus que cela) pour ledit Jésus. Le problème, c'est qu'on ne saura jamais vraiment pourquoi, en dehors du fait qu'il est beau et qu'elle a envie de se le faire... Et ça discorde quand même pas mal avec son tempérament.
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80s

Un texte très court, gratuit, lu en à peine 30 mn dans un moment d'insomnie.

Ça parle musique, rock, et nostalgie des années 80, quoi qu'en dise l'auteur, qui dit qu'il n'est pas nostalgique.

Ah si, il précise que c'est un mensonge :-)

Ça parlera surtout aux quinquas et aux quadras, mais c'est franchement sympa.
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Djihad

Un jardinier sosie de Michel Houellebecq, Guillaume Musso, Jean-Pierre Pernaut, un jeune imbécile converti à l'islam radical (mais pas trop) et un type devenu millionnaire du jour au lendemain en ayant conscience d'avoir écrit "une daube de 600 pages", telle est la galerie de portraits de cette nouvelle qui m'a fait passer une grosse demi-heure assez jouissive.

Un humour de bon aloi, une histoire relativement déjantée, et surtout un regard sans concession sur notre société moderne, tels sont les ingrédients de l'auteur, et peu importe que l'on n'y croie pas trop, je pense que tel n'était pas l'objectif.
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C3H5N3O9

Je dois dire que je ne suis pas une grande fan de recueil de nouvelles en général, mais le titre de celui ci m'a poussé à la curiosité... que pouvait donc se cacher derrière la formule chimique de la nitroglycérine....Le résumé de l'auteure, bien que succinct, donne le ton, et je n'ai même pas eu peur de me lancer :)



C3H5N3O9 est donc un recueil de 7 nouvelles menées par un humour décalé : tour à tour ironique, noir, caustique, pince sans rire, qui nous met le sourire aux lèvres malgré un fond souvent tragique.

Je ne rentrerai pas dans le détail en vous présentant chaque personnage, mais il est à savoir que l'auteur se met en scène également (mais aussi dans ses autres écrits), jouant de l'autodérision, il fallait oser et c'est réussi !



Passée la surprise de la 1ère nouvelle, c'est un style particulier tout de même, je me suis familiarisée assez aisément à la plume de Condie Raïs, qui dépeint avec un humour changeant, je dirais, la bêtise humaine.

Des personnages lambdas, assez blasés de la vie dans l'ensemble, mais rendus déconcertants sous la plume atypique de l'auteure, qui aime les rendre accrocs au sexe et à l'alcool :)

Gertrude Feucoche m'a beaucoup fait rire, et je suis certaine que certains profs se reconnaîtront dans le petit guide de survie à l'usage des profs.

Evidemment, l'humour n'est pas à prendre au 1er degré...

Je remercie l'auteure pour m'avoir fait découvrir ses écrits, j'ai pris beaucoup de plaisir à les lire.
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Petit guide de survie à l'usage des profs début..

Si vous savez que le plus beau métier du monde ne correspond pas aux images de L’instit, incarné par Gérard Klein au petit écran, vous pouvez lire Le petit guide de survie à l’usage des profs débutants, de Condie Raïs.

Vous aimez l’humour grinçant ? Vous adorerez les remarques impertinentes de cette enseignante, qui vous donne quelques tuyaux à ne surtout pas suivre à la lettre. En abordant des sujets aussi divers que les relations avec les collègues illuminés, la photocopieuse à tirages limités ou en panne, le manque de discipline en classe ou les corrections de copies, elle couvre un large spectre de la profession.

« En vérité, tout se passe comme si personne n’avait songé qu’un prof pouvait fabriquer autre chose au sein d’un établissement scolaire que de faire le mariole devant une salle de classe bondée. »

Son texte s’appuie sur de nombreux texte d’éminents pédagogues, de l’administration française ou, au détour d’une page, de Baudelaire !

Une parodie qui ébouriffera les cheveux des profs ou les feront hurler de rire.

Parents lisez-la ! Parce que, indirectement, cela remet en question nos comportements de gallinacées couvantes.

Élèves, n’ouvrez surtout pas ce livre ! Si vous le parcourez, vous chercherez dans vos enseignants lequel applique cette méthode à la lettre ou pas. De plus, vous y apprendriez la signification réelle des remarques rédigées par vos maîtres, comme celle-ci par exemple : « Vos résultats ne sont pas encore à la hauteur de vos capacités. J’attends bien mieux de votre part ! Vous avez un vrai potentiel. »
Lien : https://www.facebook.com/not..
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L'ombre d'un écrivain

Je ne sais comment aborder ce court roman à la fois plein d’audace et d’originalité, d’humour et d’intelligence. Au début, c’est vrai, j’étais un peu perdue dans toute cette nouveauté. Condie Raïs est une auteure atypique, au style surprenant et à l’humour décapant. Et puis j’ai compris son style, je l’ai adopté, aimé même, et j’ai savouré "L’ombre d’un écrivain". Un livre ovni que je ne peux que conseiller et pas uniquement pour son côté humoristique.

Pour résumer : 179 pages, trois personnages principaux, beaucoup de matière, très peu d’ennui. La recette fonctionne à merveille. C’est drôle, original, pétillant, ça donne le sourire et du baume au coeur.

Une petite pépite déjantée qui restera un très bon souvenir de lecture.
Lien : https://surlestracesde.wordp..
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L'ombre d'un écrivain

Mon avis :

Un auteur que j’apprécie a récemment laissé quelques commentaires élogieux à propos d’un recueil de nouvelles signé Condie Raïs… Cela a naturellement attisé ma curiosité, mais plutôt que ces nouvelles, je me suis tourné vers ce court roman. Bien m’en a pris.

L’auteur qui se cache derrière ce pseudonyme tient à garder secrète sa véritable identité, mais n’hésite pas à mettre en scène son avatar avec beaucoup d’humour et une bonne dose d’autodérision, allant même jusqu’à le faire décéder pour les besoins de ses autres personnages. De l’humour, cet opuscule n’en manque pas et, comble du bonheur, il s’exprime dans la finesse, avec un brin d’insolence qui me fait dire que Condie ment (désolé, je n’ai pas pu m’empêcher !) : elle n’est pas aussi vieille qu’elle le prétend. En tout cas, ses écrits ont la verdeur de ceux qui savent rester éternellement jeunes, et c’est une vraie bouffée d’air frais. Je dis « elle », parce que c’est sous des traits féminins qu’elle se présente, mais là encore, à la manière des anges, le mystère plane…

L’ombre d’un écrivain parle… des écrivains. On en a vu tellement, de ces auteurs qui s’ennarcissisent à ne parler que d’eux-mêmes et de leur souffrance à accoucher de quelques mots ! Condie Raïs n’est pas de ceux-là ! D’ailleurs, plus qu’un écrivain, c’est le petit monde de l’édition qu’elle nous décrit, la littérature comme produit commercial qu’elle brocarde avec une tonifiante ironie.

Ceux qui me suivent vont peut-être se dire : « chez Poljack, c’est deux poids, deux mesures ! Pas un mot sur les coquilles alors qu’il n’hésite pas les relever chez d’autres auteurs… » C’est vrai, il reste quelques coquilles (peu nombreuses), mais j’avoue que quand un bouquin me donne la banane dès les premières lignes et me la conserve jusqu’à la dernière page, j’ai tendance à tout lui pardonner. Le livre de Condie Raïs est un pur moment de plaisir, jubilatoire en diable et talentueusement irrévérencieux. Et moi, des romans comme celui-ci, j’en veux bien tous les jours au petit-déjeuner.
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C2H4O2

Même si l'intérêt de chaque nouvelle de ce recueil n'est pas égal, je suis épatée par la verve et l'humour de cet auteur. Ironie féroce, auto dérision, lucidité et mesquineries jubilatoires sont au rendez-vous. Beaucoup d'érudition aussi, tout y serait s'il n'y avait pas quelques fautes d'orthographe ou de conjugaison que je déplore étant donné la qualité de la patte. Je me fais la promesse de lire le deuxième recueil ainsi que le roman que Condie a commis ! J'ai particulièrement apprécié la deuxième nouvelle, certainement car je partage le point de vue développé, les auteurs de best sellers, les romans d'amour débiles, etc.
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L'ombre d'un écrivain

Dommage qu'il manque une relecture pour le texte. J'ai trouvé des fautes d'accord, d'orthographe et qu'il manquait même un mot.

L'histoire est sympa, bien structurée et les personnages sont bien campés. Je l'ai lu assez rapidement d'ailleurs, mais...

Avant de publier un livre et de le proposer à la vente pour les lecteurs, il est une base qui donne la qualité du livre, la relecture pour vérifier que tout est vraiment parfait. Ce n'est pas le cas, ce qui va nuire à ce livre et c'est dommage.
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