Citations de Cory Doctorow (38)
Ne jamais sous-estimer la détermination d’un gosse qui a beaucoup de temps et pas d’argent.
Mon premier réflexe, comme toujours, a été de partir : « En cas de pépin ou de doute, courez en rond, hurlez et criez ».
Les terroristes tuaient beaucoup moins de monde que les chutes dans les salles de bain ou les électrocution accidentelles. Me soucier d’eux m’avait toujours semblé aussi utile que de m’inquiéter d’être frappé par la foudre.
De beaux et grands lendemains sont à venir
Et nous attendent à la fin de chaque jour.
- Cette foutue ville est à nous ! Ce foutu pays est à nous ! et ce n'est pas un terroriste qui pourra nous les prendre, aussi longtemps que nous resterons libres. Quand nous ne le serons plus, les terroristes auront gagné. Résistez ! Résistez ! Vous êtes assez jeunes et assez cons pour ignorer que c'est perdu d'avance. Vous êtes les seuls capables de nous conduire à la victoire ! Résistez !
Le problème est que la technologie est toujours en faveur de l'attaque plutôt que de la défense. Une personne qui se défend doit échafauder une défense parfaite. Celui qui attaque doit trouver un simple trou dedans.
Ne vous demandez pas si l'avenir sera rose ou noir. Ne vous demandez pas si vous êtes optimiste ou pessimiste. Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour changer le monde. Vivez comme si ce jour était le premier d'une meilleure nation. Ne baissez jamais les bras. (p. 226)
Celui qui pourrait changer le monde - Aaron Swartz
" Si vous n'avez jamais programmé un ordinateur, vous devriez essayer. C'est une expérience incomparable. Un ordinateur que vous programmez fait exactement ce que vous lui demandez. C'est comme concevoir une machine - n'importe laquelle, une voiture, un robinet, le bras pneumatique d'une porte, en se servant uniquement de concepts mathématiques et d'instructions. C'est exaltant; on a l'impression d'être le maître du monde.
"Un ordinateur est la machine la plus complexe dont vous vous servirez jamais. Elle est faite de milliards de transistors miniaturisés qui peuvent être configurés pour faire tourner n'importe quel logiciel . Et quand vous vous installez devant votre clavier pour rédiger une ligne de code, ces composants vous obéissent au doigt et à l'oeil [...]. Même si vous ne devez programmer qu'une journée, ou une après-midi, faites le. Les ordinateurs peuvent vous controler ou vous faciliter la vie - si vous voulez dominer la machine, il faut que vous appreniez à programmer"
La foule dégageait une énergie incroyable. On parle toujours de vibrations et d'énergie à propos des foules, mais, si vous n'en avez jamais fait l'expérience, vous pensez sûrement qu'il s'agit d'une figure de style. Or ça n'a rien d'une figure de style. Ce sont des sourires, contagieux, larges comme des pastèques sur tous les visages; des gens qui sautillent sur place, sur un rythme inaudible, en balançant les épaules; des mouvements chaloupés; des blagues, des rires; des voix étouffées, nerveuses, comme avant le déclenchement d'un feu d'artifice. Et, surtout, cette sensation irrésistible de faire partie d'un vaste ensemble. Ce qui est est le cas.
- Et puis, la Constitution n'est as une sorte de fourre-tout dans lequel chacun peut venir faire son marché, ai-je repris. Ce que détestaient par-dessus tous les pères fondateurs, c'était la tyrannie. La Constitution est là précisément pour l'empêcher. Ils formaient une armée révolutionnaire et ils voulaient poser un ensemble de principes qui puissent convenir à tout le monde. La vie, la liberté et la recherche du bonheur. le droit du peuple à renverser ses oppresseurs.
À chaque changement dans notre histoire, certains disent toujours « Demi-tour. Demi-tour. » Mais il n'y a pas de retour possible. Pas pour nous. Pas pour le Carrousel. Les défis se trouvent toujours dans l'avenir. Et tant que les hommes rêvent, travaillent et construisent ensemble, ces années-là peuvent être aussi les meilleurs moments de nos vies...
– Van, ce n'est pas moi le problème, c'est eux. Ce n'est pas moi qui arrête les gens, qui les envoie en taule et les fais disparaître. C’est le DHS. Moi, je le combats pour l’obliger à cesser tout ça.
– Comment, en aggravant les choses ?
– Si c’est le prix à payer pour qu’elles s’arrangent, oui. Tu l’as dit toi-même : si tout le monde se faisait embarquer…
– Ce n’est pas du tout ce que je voulais dire. Je n’étais pas en train de te conseiller de faire arrêter tout le monde. Si tu veux protester, va donc manifester avec les autres. Sois un peu constructif. Tu n’as vraiment rien appris, avec Darryl ? Rien de rien ?
– Oh si, j’ai appris, ai-je répliqué. (Je m’énervais à mon tour.) J’ai appris qu’on ne peut pas faire confiance à ces gens-là. Que, si on ne les combat pas, on fait leur jeu. Qu’ils vont transformer ce pays en prison si on les laisse faire.(..) Si on ne fait rien, ça ira de pire en pire. Tu vas aider Darryl ? Aide-moi faire tomber ces gens-là !
Voilà que ça me reprenait. Mon vœu solennel. Non pas de délivrer Darryl, mais d’abattre le Département de la Sécurité Intérieure. C’était complètement dingue, j’en avais bien conscience. Mais j’avais l’intention de le faire. Et je n’en démordrais pas.
Van m’a repoussé à deux mains. C’était une athlète – elle pratiquait au lycée l’escrime, la crosse, le hockey sur gazon, tous les sports de filles : je me suis retrouvé le cul sur le trottoir. Elle est partie, et je n’ai pas essayé de la retenir.
Le truc à propos de l'immortalité, c'est que cela est compliqué. Ce n'est pas vraiment une bénédiction.
– Parfait, ai-je dit. Parfait. Ils avaient donc juste par hasard des plans pour un nouveau Hall. Et ils les ont soumis juste par hasard après qu’on m’a tiré dessus, quand tous nos adhocs étaient trop occupés à s’inquiéter pour moi. Tout ça n’est qu’une énorme coïncidence.
Je vivais dans le futur dont on parlait dans l'attraction, mais le progrès n'existait plus. Nous avions surpassé le progrès. Ce que nous avions était le changement. Les choses pouvaient changer quand quelqu'un le désirait. On pouvait créer et répandre une armée de wumpus, ou trouver un moyen de vous implanter une antenne émotionnelle dans la tête, ou créer une flotte de robots-tueurs; on pouvait tout aussi bien inventer l'immortalité ou modifier sa chèvre pour qu'elle produise de la soie. Faites-le. Cela deviendra populaire ou non. Ou, peut-être, ça marchera tout seul. Puis le monde... change. Et quelqu'un change le monde.
Je lui parlais du vaste tapis de l’avenir déroulé devant nous, de la certitude que nous rencontrerions un jour ou l’autre une intelligence extra-terrestre, des frontières inimaginables ouvertes à chacun de nous. Il me racontait que se mettre en temps mort indiquait clairement qu’on avait épuisé son réservoir personnel d’introspection et de créativité, et que sans lutte il n’existait pas de véritable victoire.
C’était une bonne dispute, qu’on pouvait recommencer mille fois sans jamais la régler. J’arrivais à lui faire admettre que le whuffie recréait la véritable essence de l’argent : dans l’ancien temps, quelqu’un de fauché mais de respecté ne mourait pas de faim ; à l’inverse, quelqu’un de riche mais de détesté n’arrivait jamais à s’acheter paix et sécurité. En mesurant ce que représentait réellement l’argent – le capital personnel auprès de ses amis et voisins -, on jugeait le succès avec davantage de précision.
J’ai vécu assez longtemps pour voir le remède à la mort, assister à l’ascension de la société Bitchun, apprendre dix langues étrangères, composer trois symphonies, réaliser mon rêve d’enfance d’habiter à Disney World et assister non seulement à la disparition du lieu de travail, mais du travail lui-même.
Je n’aurais jamais cru voir un jour Dan la Bougeotte décider de se mettre en temps mort jusqu’à la fin thermique de l’univers.
Tout le monde a un profil Google douteux quand on le regarde de près.
Chaque fois qu'on visite une page qui comporte de la pub Google ou qu'on utilise une carte Google ou le courrier G-Mail, des informations sont engrangées.
On se sentait seul à être unique.