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Critiques de Dan Slott (216)
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Amazing Fantasy 1000

Basé sur le même principe que Marvel Comics 1000, Amazing Fantasy 1000 est un faux numéro anniversaire purement commercial.

Voila maintenant que le cadre est posé, on peut passé à la suite, qu'est ce que ça vaut ?



Alors, Amazing Fantasy, pour ceux qui ne connaitrais pas, c'est la revue dans laquelle Spider-Man a fait sa première apparition dans le numéro 15.

Ainsi, la maison des idées (qui en manque peut-être un peu avec ces numéros anniversaires) imagine un numéro 1000 (oui oui imagine, car la revue n'est jamais arrivé à son numéro 1000, et même si elle avait continué, elle n'en serait pas à son numéro 1000) où des artistes star de chez Marvel viennent proposer des travaux courts et plus ou moins inspirés sur l'araignée.



Et c'est la le problème, cette revue ne propose que de nombreux épisodes courts qui n'ont aucun lien les uns avec les autres, si ce n'est le fait de mettre en scène spider-man.

Ainsi, si la qualité est très variable et peu passer de bon à mauvais l'ensemble est très anecdotique est sera oublié aussitôt lu.



Pas grand chose à retenir de cet ouvrage, qui ne sera à réserver que pour les plus complétistes des fans du tisseur.
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She-Hulk : Verte et célibataire

Cependant, contrairement à son cousin, elle arrive très bien à gérer sa colère, ce qui lui permet de conserver sa vie professionnelle et sociale d’humaine tout en exploitant sa super apparence
Lien : https://www.madmoizelle.com/..
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Fantastic Four, tome 1 : Fourever

« Fourever » est ma première lecture entièrement consacrée aux FF. Manque de bol, l’histoire en profite pour rameuter la moitié des super-héros de Marvel.



Mais contextualisons un peu cette publication. Ce tome se compose seulement des quatre premiers numéros de la série « Fantastic Four » de 2018.



Cela va faire un an que Reed et Sue Richards ont disparus avec leurs enfants. Johnny et Ben poursuivent leur existence pétris des souvenirs de leur famille. L’un garde l’espoir que leurs proches sont toujours en vie, l’autre se résigne à accepter la triste vérité de leur disparition définitive.



Dès la couverture, c’est un tome de réunion qui s’annonce. Dan Slott se charge du scenario dont la dernière partie opposant les Fantastic Four aux Fantastix désamorce les évènements précédents. A ses côtés, une armée de dessinateur pour un résultat assez cohérent, bien que l’évolution dans les styles se remarquent et pêche par un manque d’uniformité. Chose assez courante dans les comics.



J’avais en tête quatre héros, une famille unie par des pouvoirs cosmiques et des liens indéfectibles. De l’eau à couler sous les ponts et de l’encre sur les pages. C’est désormais une famille aussi extensible que le corps de Reed Richards, avec un compteur d’aventures frôlant l’infini. Beaucoup à découvrir donc !
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Spider-Man, tome 10 : Spider-Verse

Dingo, ce récit complet Spider-man.



Faut imaginer un nombre infini d’univers parallèles chacun avec un spider différent (le Spider-Verse), et une espèce de famille de mangeurs de spidey qui les chasse partout où elle les trouve.

Dan Slott et Olivier Coipel s’en sont donné à cœur joie pour créer des variations de spidey : un spider-Noir issu d’un roman de Raymond Chandler, un spidey cow boy, un spidey cosmique, une Spider Gwen Stacy et même un spidey Porky Pig. Il y en a un nombre incroyable, une vraie fourmilière d’araignées.

Évidemment notre Peter Parker national (comment, il est pas français ?) va être amené à prendre la tête de la cohorte comme Xénophon à la tête des Dix Mille. Ce n’est pas gagné car un autre Spider plus vicieux, un Parker dont la personnalité a été remplacée par un Doc Octopus, compte bien diriger à sa manière et pour son propre intérêt.



C’est fendard. Je l’ai lu d’une traite.

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Batman, les nouvelles aventures, tome 2

C'est avec plaisir que débute la découverte de ce second album dédié aux nouvelles aventures de Batman proposé par les éditions Urban Comics.



Le style est la mise en forme sont ici, toujours plus au moins les mêmes. Une introduction de quelques pages fait ici office de bonus dédié aux adeptes. Des fiches présenteront tel ou tel personnage. Une image au grand format permettra de présenter chaque chapitre. Tout cela est bien connu, mais ici hélas, l'introduction dévoile la liste des méchants.... dans l'ordre d'apparition ne laissant plus de place au suspens.



Cette déception est probablement la plus importante. Elle est d'autant plus regrettable qu'elle efface toutes les autres bonnes idées. Contrairement à l'album précédent, les récits ici sont beaucoup plus courts. Il tiennent généralement en une histoire, plus au moins longue, mais elles s'inscrivent dans un contexte particulier qui sert d'arrière fond (l'arrivée à la marie par le pingouin). La continuité est donc assurée et la diversité est au rendez-vous.



Il est toujours possible de regretter la présence ou l'absence de tel ou tel méchant, mais il faut noter que les auteurs ont fait le maximum pour séduire le plus de monde, en misant sur les personnages secondaires, qui finiraient presque par voler la vedette au rôle principal.



Malgré une déception de taille, ce deuxième album est une belle surprise qui achève un arc narratif assez particulier et plutôt inattendu. Une belle surprise, qu'il serait dommage de bouder.
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Spider-Man, tome 10 : Spider-Verse

Quand Morlun et les Héritiers détruisent un à un les Spider Men de chaque Terre du Multivers, la survie s'organise autour de Peter Parker, "l'original", qui va recruter tous ses alter ego encore en vie pour en finir avec les vampires...

Je n'étais pas trop fan du principe du Multivers, mais, je dois avouer qu'ici, il nous offre avec Spider-verse et ses nombreuses variantes de l'homme araignée une série au rythme de dingue...



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Spider-Man, tome 10 : Spider-Verse

Un dernier tome prenant et intéressant, réunissant plusieurs Spiders dans une grande aventure. De l'action, de l'humour, de très belles illustrations. Une chouette série qui se termine, et qui nous en apprend plus sur Spider-Man à travers les années...
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Batman, les nouvelles aventures, tome 2

Un recueil d'aventures tout aussi plaisant que le premier opus, dommage que ce soit le dernier, j'aurais volontiers continué dans ce Gotham si familier, petite consolation je vais essayer de me procurer Gotham Girls. Le Chevalier noir est clairement mon personnage préféré de comics surtout après ces lectures. Un très bon moment.
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The savage sword of Conan, tome 1 : Le cult..

En quatrième de couverture, on nous promet une "aventure du Cimmérien haute en couleur, bourrée d'action et magnifiquement illustrée".

Alors on a bien notre Cimmérien favori dans une aventure digne de ce qu'on connait de lui sauf qu'il manque le souffle épique que Robert E Howard avait insufflé à son héros. Il y a effectivement plein d'action comme on l'aime sauf qu'il y en a tellement qu'on a l'impression qu'il n'y a que cela et que l'intrigue passe à la trappe. On a là une histoire qui ne restera pas dans les mémoires même si on pourra lui reconnaître une certaine forme d'exotisme, une bonne réalisation et une présence quasi iconique du barbare. Mais c'est bien tout. On passera largement sur tous les autres personnages fort peu développés, si ce n'est inexistants. Le terrible sorcier Koga Thun brille par son inefficacité et son culte est tout juste cité. Dommage car il y avait de la bonne matière avec ces hommes serpents ..! Et puis c'est quoi cette histoire de troisième oeil bordel! !?...

Je n'ai pas apprécié particulièrement les graphismes. Conan est bien dessiné, les angles rugueux de son visage et de sa morphologie se prêtent bien a son tempérament et son aspect félin est bien rendu mais je pense que les graphismes sont mieux mis en valeur dans la version noire et blanc, que je n'ai pas. De mon avis, la couleur alourdit le tout...

J'ai voulu tenter l'expérience Conan à travers cette publication de Panini comics. Je suis loin d'être convaincu. Si vous voulez du Savage Sword of Conan, préférez plutôt les éditions Semic du barbare, en noir et blanc, avec des auteurs tels que Roy Thomas, Buscema ou Ernie Chan... Ça a quand même autrement plus de gueule!
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Batman : L'asile d'Arkham

Je me suis un peu ennuyé.

Déjà, le titre est mensonger.

Parce qu’il doit y avoir deux dessins de Batman à tout casser.



Ensuite, une histoire entre des détenus d’Arkham, pourquoi pas.

Pour la plupart, on ne les connaît pas, et c’est ça qui est plutôt sympa.



En revanche, que d’inégalités dans le récit !

Des pages entières sur Humpty Dumpty, OK, mais le personnage n’est presque plus utilisé ensuite…



Le grand requin blanc est inintéressant.



Et raconter une intrigue qui se déroule dans l’asile est une super idée. Mais il y avait, à mon humble avis, beaucoup mieux à faire qu’une sordide histoire de démons…



Cela dit, ça a au moins permis de voir Etrigan, personnage tellement sous-utilisé chez DC…



Bref, heureusement que c'est court, parce que c'est long.



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Fantastic Four, tome 8 : The Bride of Doom

Défauts de personnalité

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Ce tome fait suite à Fantastic Four, tome 7 : The forer gate (épisodes 25 à 30) qu'il faut avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 31 à 35, initialement parus en 2021, écrits par Dan Slott. Les épisodes 31 à 34 ont été dessinés et encrés par R.B. Silva, avec l'aide de Luc Maresca pour le numéro 33, et une mise en couleurs de Jesus Aburtov. L'épisode 35 a été dessiné par John Romita junior, encré par JP Mayer, avec l'aide de Scott Hanna, Cam Smith, Rafael Fonteriz et Mark Morales. Sa mise en couleurs a été assurée par Marte Gracia. L'histoire supplémentaire des origines de l'équipe a été écrite par Mark Waid et dessinée par Paul Renaud qui en a également réalisé la mise en couleurs. Les couvertures ont été réalisées par Mark Brooks. Le tome contient également les couvertures alternatives réalisées par Carlos Pacheco (*2), Jack Kirby (*2), Skottie Young, Valerio Schiti, Ron Lim, Rob Liefeld, Dike Ruan, Peach Momoko, Nick Bradshaw, Javier Rodriguez, John Romita junior, Elizabeth Torque, Betsy Cola, Paul Renaud.



Reed Richards propose une sortie à Ben Grimm, afin qu'ils puissent disposer d'un peu de temps pour parler entre eux. Ils revêtent tous les deux une combinaison intégrale avec casque car il ne s'agit pas d'une partie de pêche, mais d'une virée dans l'espace-pensée, accessible grâce à la porte d'éternité. Dans sa chambre, Nicki, jeune fille Skrull, se réveille dans son lit et regarde Jo-Vell, le garçon Kree, en train de dormir. Elle se rend à la cuisine pour prendre son petit-déjeuner : Alicia Masters, sa mère d'adoption, s'y trouve déjà et elle propose à Nicki de lui apprendre les rudiments de la sculpture, ce qui la fait beaucoup rire. Elle explique qu'en tant que métamorphe elle maîtrise déjà cette compétence, et que ça fait longtemps qu'elle a pris Alicia comme modèle. Dans l'espace-pensée, Reed est aux anges : il voit des concepts se matérialiser sous yeux, et il les comprend sans aucune difficulté. Malheureusement, les pensées de Ben prennent également forme et il s'agit de deux gros monstres agressifs.



Après cette expédition, Johnny Storm teste un nouvel appareil de communication en appelant Crystal Amaquelin. Il évoque le fait qu'il sorte ce soir avec Ben, chacun accompagné par une dame. Il en vient à lui parler de Sky, son âme sœur, une femme ayant vécu dans une race cachée. Crystal ironise bien sûr, car il a également entretenu une relation avec elle issue aussi d'une société cachée. Luna Maximoff, la fille de Crystal intervient, et indique à Johnny qu'il va finir par faire le mauvais choix, et tout faire capoter. Il reste interdit puis se rend à l'exposition qui se tient à l'ambassade de Latvérie à New York. Le suzerain est représenté par Zora Vukovic, la superhéroïne Victorious. Il pénètre à l'intérieur au bras de Sky : l'accueil de Vukovic manque de cordialité et elle demande à Ben Grimm de déplacer les statues réalisées par Alicia Masters, également présente, dans une pièce adjacente. La situation prend une vilaine tournure quand une deuxième Sky entre dans la pièce, et qu'il s'avère que celle au bras de Johnny n'est autre que la skrull Lyja.



Après la sécurisation de la porte de l'éternité, le lecteur se doute que les Fantastic Four vont être tentés de l'utiliser, et il comprend en découvrant le titre de ce tome que Victor von Doom a l'intention de se marier. Le premier épisode s'avère sympathique, comme Slott semble savoir en écrire sans se forcer. Une bonne idée d'exploration pour deux membres de l'équipe, dans un environnement réellement fantastique, avec des conséquences dues à un manque de réflexion de la part de Reed qui n'a pas bien réfléchi à tout ce qui pourrait arriver. Concomitamment, le lecteur en apprend plus sur le lien préexistant entre N'Kalla et Alicia Masters, avec un moment épatant quand l'adulte indique à sa fille adoptive qu'elle souhaite lui faire profiter de ses compétences, et que la fillette lui fait prendre conscience de l'évidence, aussi touchant que poignant. Il y a une scène d'une page entre Susan et son fils, également émouvante et très juste, amenant à une deuxième scène avec Terrance Ward (Trauma), pour une séance de soutien psychologique. Décidément Slott est très fort pour intégrer des problématiques purement familiales dans son récit. Il ajoute une petite menace à venir avec les manigances de Bentley Wittman. La narration visuelle est d'un très bon niveau descriptif et très colorée dans l'espace-pensée, un épisode divertissant.



Avec l'épisode 32, le lecteur éprouve la sensation que la série reprend le fil de l'intrigue principale, enfin d'une des intrigues principales parce que la porte d'éternité en est une également. Ça commence par l'exposition de sculptures dans l'ambassade de Latvérie : une sorte de prologue puisque Doom est représenté par Victorious, et l'affrontement relève plus de l'escarmouche que du combat avec un enjeu colossal. Le lecteur y croit car le scénariste a réussi à marier Alicia Masters et Ben Grimm au début de la présente série, et visiblement cette union tiendra au moins aussi longtemps qu'il restera sur la série. Le mariage reste une conquête à réussir pour Doom, une manière d'établir qu'il peut faire aussi bien, sinon mieux, que son rival Reed Richards. L'organisation de la cérémonie et la raison de la présence des Fantastic Four sont présentées de manière convaincante, logiques avec le caractère de Doom et son histoire personnelle, compatible avec la fibre morale des époux Richards. La narration visuelle reste dans un registre superhéros, mêlée de personnages en civil, comme il est de coutume pour les FF. Silva passe visiblement du temps sur ses planches, pour les postures personnages, leur tenue vestimentaire, la mise en scène, la représentation des décors. Le coloriste effectue un travail remarquable pour ajouter de la consistance à chaque élément détouré, pour augmenter la lisibilité en faisant en sorte que chaque élément se détache des autres, en développant une ambiance lumineuse appropriée à chaque scène.



Bien sûr, il se produit un événement qui vient fortement perturber le déroulement de la cérémonie. Dans un premier temps, le lecteur peut trouver ça trop gros, un comportement pas vraiment naïf, mais franchement crétin, peu plausible. Il se souvient qu'il avait éprouvé le même réflexe de recul avec celui de Johnny Storm à la fin de l'épisode 32, et dans une moindre mesure devant celui de Luna s'adressant au même Johnny. Connaissant Dan Slott, il s'interroge et il revient à la page 16 de l'épisode 32 : il y a certainement là une justification à ces comportements ne correspondant pas aux personnages. C'est un peu gros, mais ça permet de mieux les faire passer, même si ça induit que celui qui est à l'origine manipule les personnages, comme le scénariste les manipule et manipule le lecteur. Ce dernier éprouve effectivement la sensation d'être manipulé en voyant la conséquence de ces épisodes pour Human Torch : ces 3 épisodes n'avaient pour but que ça, de manière un peu téléphonée. Pour autant ils restent divertissants, car inventifs, avec une narration visuelle énergique et colorée, du bon comics de superhéros. En dehors de la sensation de manipulation concernant la cérémonie de mariage, Slott se montre un auteur toujours aussi sensible. La séquence dans laquelle Doom convainc Richards d'être son témoin s'avère être de haute volée, avec les dessins teintés de nostalgie de Maresca.



Le lecteur se lance ensuite dans l'épisode triple numéro 35, pour célébrer les 60 ans d'existence de cette équipe. C'est un vrai plaisir de retrouver les dessins de John Romita junior, pour une narration toujours aussi exemplaire, il a visiblement disposé du temps nécessaire pour peaufiner ses planches, et la contribution de 5 encreurs différents n'est pas vraiment apparente. Les Fantastic Four doivent faire face à une nouvelle machination de Kang : le lecteur comprend rapidement là aussi que c'est un point de départ prétexte pour pouvoir mettre en scène différentes versions des FF piochées à différents moments dans leur histoire. JRjr s'en donne à cœur joie pour concevoir des visuels de science-fiction afin de donner à voir la base hors du temps de Kang et de ses alliés, et pour imaginer une nouvelle évolution du personnage à l'histoire si complexe. Sous réserve d'avoir à l'esprit qu'il s'agit d'une intrigue prétexte pour un numéro anniversaire, l'histoire s'avère fort divertissante avec des visuels forts.



Le tome se termine avec une nouvelle version des origines de l'équipe. Mark Waid est un scénariste chevronné qui apporte quelques nuances nouvelles ici et là, pour consolider l'esprit famille de l'équipe, et ça fonctionne bien. Paul Renaud est en mode plus Adam Hughes que Alan Davis, et les planches sont superbes, agréables à l'œil, pleines de vie. Même le lecteur chevronné prend plaisir à relire une énième fois l'origine des Fantastic Four, grâce au savoir-faire des auteurs.



Arrivé au terme de ce tome, le lecteur se trouve content de s'être lancé dedans. La narration visuelle de R.B. Silva est de très bon niveau, celle de John Romita junior passe à un stade supérieur, et celle de Paul Renaud enchante les yeux. Ce dernier avec Mark Waid parvient à rendre intéressante une nouvelle version des origines du quatuor. Dan Slott développe de nombreuses idées comme à son habitude, avec une sensibilité parfaite pour évoquer les petits riens qui font une famille. Il peut sembler moins convaincant dans la trame de fond de ses intrigues, un peu téléphonées à une ou deux reprises.
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Marvel Adventures, tome 1 : Spider-Man

Cet ouvrage de Spiderman, de la collection Marvel adventures, est destiné à un lectorat de jeunes amateurs de comics.



Pour le prix, je vous conseille de vous laisser tenter si vous avez des enfants. Le comics comprends deux histoires présentant l'histoire originel de notre ami Peter Parker et sa découverte de la célèbre réplique : Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.



Parfait pour commencer la lecture de comics Marvel pour les plus jeunes d'entre nous.
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Amazing Spider-Man, tome 1 : Une chance d'êtr..

The story of Peter Parker, alias Spider-Man, in this book entitled « The Parker luck » starts with the fact that he was mind-swapped with Dr Otto Octavius. So, all his life has changed : now, he has a girlfriend that he doesn’t know and that he has never seen ; he has a big tech company to his name. And he « woke up » with all these facts. He has to « restart » his life with all these elements.

Moreover, he has to repair the Dr Otto Octavius’ damages. For example, when this last one was Spider-Man, he fought against the Black Cat, and she was arrested and her identity was known.

She wants to have a revenge against Spider-Man, but it’s not the same Spider-Man now. Electro also appears as an enemy, in the Black Cat’s side, but Peter will do what he can to cure him and save him. At a certain time, some memories come back in his head, and he remembers a woman who was also bitten by a spider, and he delivers her. Together, they will fight against the Black Cat.



I really liked the book, because firstly, it was the first time that I read a comic, and I had wanted to do so for a few months. So it was a good opportunity. Also, with No Way Home which was released recently, I saw this film, but I didn’t see Garfield’s films and stories. I discovered him in this book, and it was a good thing. I also could understand some moments in the recent film that I didn’t, like Electro for example. We can find the Marvel touch, and humour that I love so much, and so we weren’t lost at all. In conclusion, it was a good moment to read this very good book, especially in English.

Baptiste

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Batman : L'asile d'Arkham

Ce tome 4 est consacré aux vilains d'Arkham, on y voit très peu Batman… D'autres personnages sont mis en avant en particulier « le Grand Requin Blanc » qui au cours d'un procès se voit assigné à Arkham, diagnostiqué fou par un juge. Se voit comparé négativement au Joker. Il va avoir du mal à s'intégrer et se faire appeler « Viande Fraîche » – bénéficiant de l'aide bienveillante du colosse « Humpty » qui casse et répare… Humpty avec son physique « particulier » et sa gentillesse si rare parmi les détendus, va captiver votre attention.



Une émeute à bien lieu dans la prison, Joker et compagnie s'évadent – Les Skarvas qui ont succombés a l'orgueil, demandent à être apaisés. Et les démonologues perdent le contrôle, tout les détenus d'Arkham y passent, mais le Requin va ruser…



J'ai trouvé le récit un peu court par rapport aux épais volumes que peut fonder DC, même y compris au sein de cette collection complète Les épisodes s'enchainent avec à peine une explication, et il y a un vague fil rouge. Les dessins sont moins criards et contrasté que la came DC habituelle, ce qui donne un petit côté Vintage à ce tom 4 que les trois premiers n'avaient pas, tout en leur inculquant une qualité moderne, j'étais donc fort aise de ces dessins novateurs et appréciables.



Je vous la conseille à moins de 5€, c'est vraiment un bon cru à ce prix sur la Roll's Royce de la folie – Arkham- , comme ils disent. Les hôpitaux psys ne sont pas tous comme ça heureusement. C'est une immersion dans la folie, ouais je dois admettre que ça pose un regard assez critique dans cette « prison pour super criminels »…



Après la folie on est aiguillés (logiquement ?) vers le démonisme, et c'est davantage le sujet de la dernière partie que l'Arkham…



Scénario : Divers aventures, l'arrivée et l'humiliation de Viande Fraiche, l'histoire d'Humpty, puis les Skarvas. 8/10.



Originalité : Jamais encore lu une histoire DC semblable, consacrée à l'asile davantage qu'aux personnages pris individuellement. 8/10.



Talent : L'histoire est plutôt bien pilotée. 8/10.



Note Globale : 8/10.
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Marvel Adventures, tome 1 : Spider-Man

Après les Avengers, je me suis lancée dans la découverte de l’histoire de Spider-man. On revisite l’histoire de Peter Parker, le jour où il se fait mordre par une étrange araignée.

J’ai bien aimé redécouvrir son histoire, les dessins sont tops et l’intrigue est intéressante. J’ai hâte de pouvoir faire découvrir à cette collection BD à mon fils. Je trouve que cette collection est une bonne introduction pour faire découvrir l’univers Marvel aux plus jeunes.

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Fantastic Four, tome 7 : The forer gate

Ce tome fait suite à Fantastic Four by Dan Slott Vol. 6 (épisodes 20 à 24) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 25 à 30, initialement parus en 2020/2021, écrits par Dan Slott. R.B. Silva a dessiné et encré les épisodes 25 à 28, Zé Carlos les épisodes 27, 29 et 30, avec Juann Ramirez pour l'épisode 27. La mise en couleur a été assurée par Jesus Alburtov, à l'exception de l'épisode 27 mis en couleurs par Chris O'Hallaran. Les couvertures ont été réalisées par Mark Brooks. Ce tome contient également les couvertures variantes réalisées par Alex Ross, Kriss Anka, Juan Ferreyra, Daniel Acuña, Skottie Young, Nick Bradshaw, Stanley (Artgerm) Lau, R.B. Silva, Ema Lupacchino.



Dans l'espace, un individu particulièrement puissant appelé Cormorant s'approche de la Terre, sous les ordres du Timonier. Il défonce avec fracas les étages supérieurs du Baxter Building qui abrite quatre personnes. Le Timonier l'informe qu'il ne s’agit pas des Fantastic Four, mais de remplaçants. Il lui ordonne de se consacrer exclusivement à la mission. Quatre heures auparavant, Nicholas Fury junior est assis à une table dans un café. Une voix désincarnée l'informe de l'arrivée de Susan Richards. Il lui demande de s'assoir, et lui explique la mission qu'il souhaite qu'elle accomplisse : s'introduire dans l'ambassade de Latvérie pour rendre un coffre-fort invisible et ainsi rendre apparent ce qu'il contient. En effet plusieurs coffres de ce type par le monde ont été pillés récemment. Au 4 rue Yancy Street, dans un laboratoire, Reed Richards félicite sa fille Valeria qui vient d'achever la construction d'un téléporteur fonctionnel. Dans les étages, Johnny Storm apporte son nouveau costume FF à Franklin. Dans une autre chambre, Jo-Venn et N'Kalla sont déjà au lit : Alicia et Ben leur expliquent leur rentrée des classes le lendemain matin. Au sein de l'ambassade de Latvérie, Invisible Woman découvre que les renseignements de Fury n'étaient pas exacts car Doctor Doom est bel et bien présent, et il est en train de discuter avec Victorious (Zora Vukovic) des nouvelles mesures de sécurité en place dans le bâtiment. Soudain le mur explose, pulvérisé par Cormorant.



Après le combat acharné contre Cormorant, les Fantastic Four se retrouvent avec une porte de l'Infini en plein cœur de Manhattan, une technologie qui permet de se rendre instantanément dans tous les points de l'univers, à n'importe quelle époque. Pour l'instant, ils ne savent pas la faire fonctionner. Mais ça ne tarde pas : des dizaines de réfugiés extraterrestres franchissent la porte pour venir trouver refuge sur Terre. Ils sont poursuivis par l'Endeuillée de la fin de toutes choses. Après avoir réglé ce nouveau problème des plus catastrophiques du fait des pouvoirs de l'Affligée, les Fantastic Four doivent encore faire face à l'invasion des symbiotes de Knull, en provenance de la planète Klyntar.



Tout commence avec l'épisode 25 décrété numéro anniversaire et donc doté d'une pagination double. Le scénariste n'y va pas avec le dos de la cuillère puisqu'il introduit un nouvel ennemi surpuissant Cormorant dont on ne sait rien, si ce n'est qu'il est lui-même au service d'un autre ennemi dont le lecteur se dit qu'il doit être encore plus puissant. Il rappelle en passant l'affront que Sue Richards a fait subir à Doom en rendant son masque invisible lors d'une intervention télévisuelle ce qui fait que le monde entier a pu découvrir son vrai visage à nu, et il rappelle qu'elle effectue régulièrement des missions pour le SHIELD, en liaison directe avec Nicholas Fury. Cet épisode se termine avec une histoire bonus de 8 pages se déroulant sur la Lune et ramenant le personnage de The Unseen, lui-même un élément assez particulier de l'univers partagé Marvel, renvoyant à Original Sin (2014) de Jason Aaron & Mike Deodato. Par la suite, il intègre aussi bien l'Endeuillée de la fin de toutes choses (apparue pour la première fois dans le numéro 2 de la présente série) que le voisin Hiram Sheckerberg, ou encore deux équipes de superhéros. Les Fantastix composé de 2-D (Darell Pain), Hope (Ariana Diamante), Iceberg (Jack Pierce), Ms. Fantastix (Erika Kelley). La Future Fondation composée de Julie Power, Alex Power, Dragon Man, Tong, Korr, Mik, Turg, Onome, Rikki Barnes, Leech, Artie Maddicks, Bentley-23 (Bentley Wittman). Il y a encore bien d'autres personnages, dont la participation d'un superhéros cosmique, et le combat contre Knull à l'occasion de King in Black (2020/2021) par Donny Cates & Ryan Stegman.



Le lecteur effectue donc une immersion totale à la fois dans la continuité des Fantastic Four, à la fois dans l'actualité du moment de l'univers partagé Marvel. Comme à leur habitude, l'équipe des Fantastic Four doit lutter contre des ennemis d'une grande puissance, et se retrouve au beau milieu d'événements extraordinaires, souvent d'ampleur cosmique. Le lecteur peut admirer l'inventivité de Dan Slott pour imaginer des situations et des personnages nouveaux. Il se rend également rapidement compte que le scénariste met en œuvre le thème de la famille avec différentes facettes. Il parsème ces 6 épisodes de séquences mettant en scène des interactions entre les membres de cette famille élargie. Reed et Sue qui décident de ne plus avoir de secrets l'un pour l'autre. Alicia et Ben jeunes mariés qui doivent affronter l'éducation de deux enfants qu'ils sont pris en charge : Jo-Venn et N'Kalla. Johnny prêtant une attention inhabituelle à sa copine du moment qui lui rappelle régulièrement qu'ils sont des âmes sœurs. Valeria et Franklin faisant de leur mieux pour que leurs parents soient fiers d'eux. Etc.



Il revient à R.B. Silva de mettre en images le numéro double 25, ainsi que les 3 suivants, et il a fort à faire. Le lecteur est tout de suite impressionné par la qualité de la mise en couleurs, en particulier de la mise en œuvre des effets spéciaux pour rendre compte de l'atmosphère vue de l'espace, de la grille lumineuse de Manhattan, des lâchers d'énergie par les combattants, de l'attention portée aux éléments technologiques dans le laboratoire de Reed Richards pour figurer la superposition des hologrammes, des effets dans le ciel, de l'énergie cosmique, etc. Jesus Aburtov, aidé par Chris O'Hallaran le temps d'un épisode, est déchaîné et très en verve. Il en va de même pour le dessinateur qui a besoin de l'aide de deux autres pour l'épisode 27. Il doit représenter un nombre de personnages très élevés en leur donnant à chacun une apparence unique et conforme à ses apparitions précédentes : les Quatre Fantastic et leur famille élargie, les quatre Fantastix (2-D, Hope, Iceberg, Ms. Fantastix), la bonne douzaine d'enfants et d'adolescents constituant la Future Fondation, sans oublier Doctor Doom, Comorant et encore quelques autres. Le lecteur a tout juste le temps de noter leur présence pour certains. Il met en scène un combat homérique opposant le FF à Cormorant en plein cœur de New York, à proximité des ruines du Baxter Building. Assez rapidement, le pauvre dessinateur ploie sous la masse de travail à réaliser, et les décors sont les premiers à en pâtir vers les deux tiers de l'épisode 25. Cela donne une impression très étrange : les superhéros se battent contre une entité d'une rare puissance, détruisant tout autour d'eux, mais sans qu'on aperçoive les gratte-ciels ou les civils.



C'est Zé Carlos qui hérite des deux épisodes participant à l'événement King in Black. Il a un peu moins de personnages à représenter, mais quand même quelques Avengers pour faire bonne mesure, et la version transformée de plusieurs superhéros à commencer par les Fantastic Four, qu'il réussit vraiment bien. Il apporte une petite touche manga aux visages, mais sans donner l'impression de singer un courant graphique qu'il ne maîtriserait pas. Il capitule encore plus vite que Silva pour les décors, se focalisant plus sur les symbiotes et les décharges d'énergie. Cela donne des séquences très vivantes, pleines de bruit et fureur, mais semblant à nouveau se dérouler dans un décor vide de tout bâtiment, de toute population, les superhéros possédés et les libres pouvant donner la pleine mesure de leurs superpouvoirs sans risquer de vie civile.



Dan Slott est vraiment surprenant : il doit s'accommoder de plusieurs obligations éditoriales (numéro anniversaire, crossover) et il le fait bien sans donner l'impression de se faire déposséder de ses intrigues au long cours. Il commence par introduire une nouvelle menace, un individu surpuissant dont on ne sait rien, pour un combat titanesque, puis il ramène l'Endeuillée de la fin de toutes choses pour un affrontement facétieux, et il termine avec le crossover. Tout du long il parvient à garder le cap de ce qui fait le cœur de la série : les personnages et la famille élargie qu'ils composent. Avec les dessins très spectaculaires de R.B. Silva, et ceux plus centrés sur les personnages de Zé Carlos, il sait mettre en valeur la relation de couple d'Alicia et Ben, celle de Sue & Reed, et celle de Kaila et Johnny, avec une facétie irrésistible quand il se trouve contraint à passer en revue ses amours successifs, dont Alicia. Le lecteur fond également devant la situation de Franklin qui s'estime sans valeur par rapport au reste de la famille.
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Avengers Empyre - Fantastic Four, tome 4

Empyre reste une saga qui a su nous donner des émotions, nous tenir en haleine et nous surprendre. C'est un divertissement prenant et passionnant, malgré quelques longueurs.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Les Patients d'Arkham

On entend souvent parler de personnes se faisant passer pour folle afin d'éviter la prison, c'est ce que va faire l'homme surnommé "le requin blanc", un trader qui a arnaquer des millions de dollars.



Il va ainsi pouvoir éviter la prison et aller en hôpital psychiatrique. Mais est ce une bonne chose à Gotham ? l'asile d'Arkham n'est il pas le pire endroit ou être enfermé ?



Un récit intéressant qui va nous faire suivre tour à tour l'histoire de cet homme enfermé dans l'asile et la vie des employés de ce même asile.



Cela a été une très bonne lecture pour moi jusqu'à la fin où l'auteur change de fil conducteur pour arriver dans une histoire de démon qui m'a complétement perdu.

On a donc une histoire sympa mais qui ne tient malheureusement pas ses promesses jusqu'au bout.
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Batman : L'asile d'Arkham

Voilà un comics que j'ai commencé en me disant qu'il était plutôt léger en quantité de pages, mais wow ! L'intrigue est passionnante, on est happé par l'action, qui est aussi oppressante que l'asile lui-même !

Vous pouvez lire ce comics si vous connaissez les grands vilains de Batman mais que vous n'êtes pas familiers de l'univers. Je trouve que c'est une parenthèse, une histoire un peu hors du temps.

Tous les personnages sont fascinants, l'histoire est pleine de rebondissements, et au final tous les personnages ont leurs bons et leurs mauvais côtés.

Je suis vraiment bluffée !
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Batman : L'asile d'Arkham

Arkham. L'asile légendaire.

Dan Slott nous propose de découvrir les lieux par le regard d'un criminel en col blanc, Warren White, aka le "grand requin blanc".

Une entrée en matière qui m'a légèrement fait penser à la série Oz, de par l'arrivée d'un personnage atypique dans un environnement cauchemardesque, à la différence majeure que White est un vrai salopard alors que Beecher dans la série est un type qui n'a salement bousillé "qu'une" seule famille. Les cellules vitrées - vertes qui plus est - m'ont fait penser à un clin d’œil à Emerald City, le quartier expérimental dans la série.



Mais revenons-en à cet album. Après une étrange introduction, place donc à la plongée dans la folie d'Arkham. Un très grand nombre de figures de l'univers Batman parsèment ces pages et interagissent avec un Warren White résolu à quitter ce lieu au plus vite.

Quelques intrigues parallèles se développent et introduisent habilement les personnages. Ainsi que quelques clés de l'intrigue, qui s'avéreront décisives vers la fin.

Les interventions du Joker, personnage secondaire ici, m'ont bien fait marrer, et confirment son statut de création à l'intarissable et incroyable potentiel.



Et puis, les chapitres défilant, l'horreur s'invite et finit par prendre le contrôle. Je ne m'attendais pas à un tel tournant WTF, mais pourquoi pas !

Quelques clins d’œils à Lovecraft - de la bave de Shoggoth !!! - viennent rappeler la filiation d'Arkham.



Côté illustration, Ryan Sook fait le taff efficacement, profitant des diverses ambiances fournies par le scénario. Tantôt très sombres, tantôt très colorées - presque pastels -, jusqu'à la flamboyance infernale finale.



Un autre volume de l'opération d'été d'Urban Comics qui vaut le coup, même si bien moins que le "Joker. Mauvaises fréquentations". Reste une effrayante et large galerie de personnages, psychopathes mythiques ou seconds couteaux de l'univers Batman, servie par un astucieux scénario, qui ne pourra que ravir les fans.
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