Citations de Daniel Cole (166)
Il était d'autant plus sur les nerfs qu'il n'avait aucune idée de la façon de visionner l'enregistrement de la vidéo à partir de cette saloperie de clé USB.
- y a un trou sur le côté de la télé, dit Finlay en rentrant dans la pièce. Non, non, vers le bas... Laisse-moi faire, ajouta le flic de 15 ans son aîné. Finlay retira la clé que son collègue avait planté dans une fente d'aération et l'introduisit dans le port USB.
... elle ne pourrait jamais le comprendre, même si elle le désirait plus que tout. Jusqu'à preuve du contraire, elle croyait encore à la loi et à la justice, tout en acceptant un système récompensant les menteurs et les corrompus, lesquels profitaient de cette culture institutionnelle de l'apathie.
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Wolf ...concentrait son attention sur l'immense écran. L'enregistrement provenait d'une caméra située en hauteur., à l'intérieur de de l'usine "Complete Foods". Deux portes battantes s'ouvraient automatiquement et à l'arrière-plan, des ouvriers sous-payés s'affairaient comme des robots, dans une ambiance morose, avec des troubles musculo-squelettiques pour seule perspective d'avenir.
Le corps dénudé, crispé en une posture qui n'avait rien de naturel, paraissait flotter à une trentaine de centimètres au-dessus du plancher irrégulier. Il avait le dos tourné vers le mur et semblait regarder par l'immense baie vitrée. La silhouette tenait en l'air grâce à des centaines de fils invisibles, eux-même solidement retenus au plafond à l'aide de deux crochets de levage métalliques.
J'étais comme toi, commença Rouche, tu sais, avant tout ça. Je pensais que la foi était réservé aux faibles, une béquille pour les aider à affronter la vie ...
Parfois, les choses qui manquent nous tuer sont les choses qui nous sauvent.
Tes groupies,Wolf ! Elles se sont autoproclamées La Meute de Louves. Comme tu es désormais l'homme à abattre, toutes les cinglées sortent du bois pour te faire des avances.
Rouche renversa par terre le reste de son café au goût infâme. Le liquide grésilla sur le sol et dégagea un petit nuage de vapeur, tout comme l'aurait fait de l'acide. Il ferma les yeux et tourna son visage vers le soleil, avant de lancer tout haut une question qui n'appelait pas de réponse :
- Comment on arrêt un tueur qui est déjà mort ?
La peur n'était pas une mauvaise chose. Elle vous gardait en éveil. Elle vous rendait prudent. Elle vous protégeait.
N'importe quel lâche peut partir à la bataille quand il est certain de l'emporter, mais donnez-moi un homme qui aura le cran de combattre quand il sait qu'il perdra. (...) George Eliot.
- Sans blague? Moi, je l'ai blessée? Tu plaisantes, j'espère? (...) Ça fait des années que je suis témoin de la manière dont tu te conduis avec cette pauvre fille. (...) Ce qui signifie deux choses: soit tu as effectivement envie d'elle mais t'as pas les couilles de te jeter à l'eau, soit tu n'as pas envie d'elle, et t'as pas les couilles de lui rendre sa liberté. Dans les deux cas, il te reste quatre jours pour agir comme un homme.
Quoique difficile à imaginer aujourd'hui, il fut une époque où il se laissait facilement intimider par ses collègues, voire humilier par ce mec qui se prenait pour un leader. Cela avait creusé quelque chose en lui, et chaque matin il partait au travail avec la boule au ventre.
Mais quand je regarde plus loin, je vois le monde dans lequel nous vivons, et savez-vous ce que je ressens ? Je ressens de la peur, je ressens de l'effroi. Je vois tant de méchanceté, tant de haine, tant de cruauté !
Des pécheurs... Je vois des pécheurs. Aucun d'entre nous ne peut prétendre n'avoir jamais péché. Mais nous sommes aussi les enfants de notre Seigneur, nous consacrons nos vies à devenir meilleurs.
Les photos des sans-abri étaient terribles : des hommes dont la réinsertion sociale semblait assez compromise, malgré les chemises et les cravates qu'ils portaient pour leur premier jour de travail. On lisait sur leurs visages qu'ils ne seraient jamais capables de retrouver une vie « normale ».
Tout en pleurant la perte de son jumeau, il vivait ainsi avec l'angoisse de se préparer littéralement à mourir. Cela l'avait conduit à un état dépressif, à vivre reclus, et surtout à considérer la vie comme quelque chose d'éphémère et sans valeur, à l'image de celle de son frère.
Elle avait toujours pensé que ce genre de béquille était bon pour des gens plus faibles qu'elle, incapables de gérer les épreuves de la vie, mais elle s'était trompée. Il lui avait été bien plus aisé d'exprimer ses sentiments auprès d'un parfait étranger qu'auprès d'un de ses amis, qui aurait pu la juger.
D'après mon expérience personnelle, quand quelqu'un commence à se montrer téméraire au point de mettre sa vie en danger, c'est tout son entourage qui finit par morfler.
Nous nous concentrons actuellement sur le fait que chacun des tueurs avait une bonne raison d'en vouloir à la police. On a missionné une équipe sur l'aspect financier, une autre fouille leurs ordinateurs et épluche les données de leurs portables, mais pour être franc, on rame. Pas de convictions politiques ou religieuses ostentatoires – sauf peut-être Medina, qui était un fervent catholique et un tout aussi fervent démocrate, comme la plupart des immigrants mexicains. Pas d'antécédents de violence, excepté Burrell bien sûr. Pour autant qu'on sache, ces types ne se connaissaient pas et n'ont jamais été en contact.
Quand on subit une attaque pareille, une démonstration de force est nécessaire. Nous devons montrer que nous sommes capables de régler nous-mêmes nos problèmes.