AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Daniel Cole (166)


— [...] J'ai l'agent de police Castagna au bout du fil pour vous. C'est au sujet d'Andrew Ford.
— Je le rappellerai, dit Wolf.
— C'est urgent, il menace de sauter par la fenêtre.
— Castagna ou Ford ?
— Ford.
— Pour s'échapper ou se suicider ?
— Du quatrième étage ? Je dirais, cinquante-cinquante.
Commenter  J’apprécie          520
Souriez ! Allez, faites-moi un grand sourire, et je vous jure que personne ne vous reconnaîtra.
Commenter  J’apprécie          380
— Qu'est-ce que Simmons ne m'a pas dit ?
[...]
Il fallu un bon moment à Wolf pour identifier ce qui était le plus déconcertant dans la scène surréaliste qui s'offrait à ses yeux : une jambe noire attachée à un torse blanc. Incapable de comprendre ce qu'il contemplait, il s'avança. Peu à peu, il remarqua les énormes points de suture qui reliaient des morceaux de corps mal assortis, la peau étirée là où elle avait été percée ; une jambe d'homme noir, une jambe blanche ; une grande main d'homme d'un côté, une main fine et hâlée de l'autre ; une chevelure noir de jais emmêlée qui retombait de manière perturbante sur la poitrine menue et couverte de taches de rousseur d'une femme. Baxter vint se placer auprès de lui, se délectant sans complexe de son écoueurement.
— Il ne t'a pas prévenu... Un cadavre certes, mais... six victimes ! [...]
Commenter  J’apprécie          370
— Si vous laissiez tomber ce rictus stupide et me racontiez pourquoi on ne pouvait pas se rencontrer à votre bureau? [...]
— Dans la presse, on n'aime pas trop voir des flics fouiner un peu partout dans nos locaux. Pourquoi pas votre bureau ?
— Dans la police, on n'aime pas trop voir des journalistes fouille-merde, suffisants et qui - puent l'après-rasage fouiner un peu partout dans nos locaux. Voila pourquoi.
Commenter  J’apprécie          290
Le corps dénudé, crispé en une posture qui n'avait rien de naturel, paraissait flotter à une trentaine de centimètres au-dessus du plancher irrégulier. Il avait le dos tourné vers le mur et semblait regarder par l'immense baie vitrée. La silhouette tenait en l'air grâce à des centaines de fils invisibles, eux-même solidement retenus au plafond à l'aide de deux crochets de levage métalliques.
Commenter  J’apprécie          270
"L'être humain est une créature simple et superficielle, et la beauté n'est rien d'autre qu'un outil pour exploiter cette faiblesse fondamentale - afin de s'intégrer dans un groupe spécifique, projeter une image fausse de soi-même, ou séduire une compagne ou un compagnon viable. C'était un comportement animal dans sa forme la plus primitive, et Robert Coates comprenait ce concept bien mieux que la plupart des gens."
Commenter  J’apprécie          230
Vous voulez faire le bien, mais vous ne le pouvez pas à moins d'être aux commandes. Vous ne pouvez conserver le pouvoir sans les votes, et vous ne pouvez obtenir ces votes qu'en donnant satisfaction à l'opinion publique. Mais parfois, donner satisfaction à l'opinion publique nécessite de sacrifier le but que vous aviez entrepris de mener à bien. Quel jeu étrange que la politique.
Commenter  J’apprécie          220
La mort rôdait. Elle venait le faucher.
Commenter  J’apprécie          180
- Vous savez, répondit Wolf qui s'exprimait pour la première fois depuis des semaines - le timbre de sa voix lui parut d'ailleurs étrange-, j'apprécie votre opinion, mais je l'aurais estimée à sa juste mesure si je ne vous avais pas vu toute la matinée en train de marmonner au-dessus d'un bol de céréales.
- Un homme qui croit en Dieu doit savoir faire la différence entre marmonner et prier, s'offensa Joel.
- Et un homme sain d'esprit doit savoir faire la différence entre un bol de Coco Pops et le dieu qu'il vénère, ironisa Wolf.
Commenter  J’apprécie          181
Un silence glacial s'était installé tout le long de Wandsworth High Street alors qu'ils subissaient la circulation matinale. Le feu rouge devant eux devint flou à travers le pare-brise quand la "bruine" se transforma en quelque chose entre le "crachin" et la "pluie fine" ; les Britanniques ayant une dizaine de mots différent pour désigner une seule et même chose : un temps de chiotte.
Commenter  J’apprécie          170
"_Bonjour, tout le monde. Nous avons un homme blanc, costaud, blond foncé...apparemment assez beau.
_On dirait moi, lança Winter dans son talkie-walkie en balayant les alentours du regard.
Un léger bruit de statique.
_Ouais, si par "blond foncé" et entends "dégarni", et par "costaud" juste..."gros". En plus, ce type n'est pas vieux."
Commenter  J’apprécie          170
Sa calvitie avancée lui allait si bien qu'il avait l'air d'avoir choisi de devenir chauve.
Commenter  J’apprécie          170
J'étais comme toi, commença Rouche, tu sais, avant tout ça. Je pensais que la foi était réservé aux faibles, une béquille pour les aider à affronter la vie ...
Commenter  J’apprécie          160
"Quelle fin décevante pour une mise en scène aussi élaborée, pourtant elle savait que c'était le destin des muses de quitter discrètement la lumière des génies qu'elles inspiraient."
Commenter  J’apprécie          150
L'être humain est une créature simple et superficielle, et la beauté n'est rien d'autre qu'un outil pour exploiter cette faiblesse fondamentale - afin de s'intégrer dans un groupe spécifique, projeter une image fausse de soi-même, ou séduire une compagne ou un compagnon viable.
Commenter  J’apprécie          120
"_Pourquoi n'êtes-vous pas en train de flipper ? lâcha Marshall. Vous venez de voir une des scènes de crime les plus perturbantes que moi, et même Chambers, ayons vues.
Eloise se laissa aller contre le dossier de sa chaise en jouant avec la touillette en plastique de sa tasse de thé.
_Parce que c'était magnifique.
_Magnifique ? On est en train de parler de cadavres.
_Certaines choses peuvent être à la fois tragiques et magnifiques."
Commenter  J’apprécie          120
Il la narguait. Chacun de ses mots était teinté de malveillance. Il se croyait, à tort, irréprochable, protégé par son âge avancé.
Révulsé par son sourire pourrissant, elle baissa les yeux sur l'image en noir et blanc d'Alfie -
Commenter  J’apprécie          110
La peur n'était pas une mauvaise chose. Elle vous gardait en éveil. Elle vous rendait prudent. Elle vous protégeait.
Commenter  J’apprécie          110
La toile d’araignée revenait à la vie.
Commenter  J’apprécie          100
Dieu qu'elle haïssait la religion, toutes les religions.
Commenter  J’apprécie          90



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Daniel Cole (2017)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Ragdoll" de Daniel Cole.

Quel est la partie manquante du corps de Naguib Khalib ?

sa jambe droite
son bras gauche
sa tête

10 questions
11 lecteurs ont répondu
Thème : Ragdoll de Daniel ColeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}