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Critiques de Daniel Grenier (39)
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L'année la plus longue

Roman intéressant mais j'ai eu de mal avec la chronologie des évènements je n'ai pas acccroché réellement je m'attendais à voyager plus que cela
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L'année la plus longue

Tout au long de ce captivant récit, je me demandais, en arrière-plan « Mais de quelle façon est-ce que je vais bien pouvoir parler de ce roman?! ». Après l’avoir vanté à plusieurs de mes collègues, un de ceux-ci m’a glissé les mots-clés pour commencer à en parler : c’est une histoire historico-fantastique. Ou plutôt, des histoires.



Alors donc, c’est l’histoire de Thomas Langlois, à travers la vie de ses ancêtres; de Laura, sa mère, d’Albert, son père, de ses grands-parents Howell, mais d’abord et avant tout, d’Aimé Bolduc.



Aimé Bolduc, l’ancêtre et le contemporain de Thomas Langlois, né le 29 février 1760 près des plaines d’Abraham. Aimé l’homme aux multiples pseudonymes. L’homme qui a connu la guerre de Sécession, la prohibition, la fièvre du radium et du cinéma, la ruée vers l’or, les guerres mondiales, et effleuré bien d’autres évènements du dix-huitième, du dix-neuvième et du vingtième siècle, sans pour autant y plonger en profondeur.



Albert Langlois, le père, rongé par une obsession. Laura, la mère, le cœur de sa famille. Unis par amour. Amour couronné par leur fils Thomas, qui grandit entremêlé dans les idéaux et la langue canadienne-française d’Albert et la langue anglaise et la mentalité de Laura. Ainsi que dans les mentalités américaines profondes léguées par ses grands-parents Howell et celles enseignées par Mary.



Thomas Langlois, né le 29 février, comme Aimé. Membre de la confrérie des Twentyniners de par sa date de naissance. Jeune homme éprouvé et qui traverse néanmoins les années avec grâce, véritable précurseur dans son domaine. Son histoire continue au-delà du récit de ce roman, qu’on entraperçoit déjà dans les dernières pages qui augurent des années qui suivront 2015.



Véritable roman d’aventures et de confessions, de réflexions et de communions avec la nature, on découvre les montagnes qui couvrent notre magnifique continent et l’histoire des hommes. Le tout raconté par les magnifiques mots d’un jeune auteur.
Lien : http://aladernierepage.over-..
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L'année la plus longue

Ce roman nous plonge au coeur de l'histoire de l'Amérique sur près de 3 siècles. Laissez vous emporter par l'histoire, peu ordinaire, de Thomas, né un 29 février et qui, par cette naissance, se trouve faire partie de ces personnes qui ne vieillissent d'un an que tous les 4 ans. Il va ainsi suivre le destin de son ancêtre, Aimé, qui a traversé l'histoire de l'Amérique en vieillissant à un rythme plus lent que d'ordinaire.



L'année la plus longue est un roman très riche et foisonnant d'informations sur l'histoire de l'Amérique, d'une écriture très agréable à lire. Le côté fantastique de cette date anniversaire "magique" est très bien rendu, et ajoute un attrait à la lecture. Peut-on vivre éternellement, et surtout est-ce bien raisonnable?



Merci beaucoup à Babelio et à l'opération Masse critique ainsi qu'aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce titre.
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L'année la plus longue

Dans ce roman, nous suivons la vie de 2 personnages nés tous 2 un 29 février et ne vieillissant que tous les 4 ans. Les premières pages nous amènent dans les années 80 faire la connaissance de Thomas. Et dès ces premières pages, j’ai buté sur le style de l’auteur pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il utilise des mots du vocabulaire québécois qui ne me sont pas familiers, normal me direz-vous c’est sa langue. Oui mais pas la mienne ! Ensuite, de manière fidèle je pense à la façon dont vivent les gens là bas, certaines phrases de discours sont en anglais. Et ne sont pas traduites par l’éditeur donc encore une fois avec mon très mauvais anglais, j’ai eu du mal. Et enfin, l’auteur fait des parenthèses dans son récit pour raconter pourquoi il a fait le choix de raconter ça ainsi et pas autrement. Beurk ces passages m’ont vraiment agacée même si heureusement ils sont rares.



Par la suite, nous faisons la connaissance de l’autre personnage du roman, Aimé, né en 1760 et qui va arriver donc 200 ans plus tard à l’âge de 50 ans (divisez par 4 logique). On va découvrir sa vie sur plus de 2 siècles avec un très grand lien avec l’histoire du Canada et des Etats Unis de l’époque. Bon, soyons honnête, je ne connais pas cette période de l’Histoire et elle ne m’intéresse pas beaucoup à vrai dire. Du coup, le récit a été bien long pour moi d’autant plus que l’alternation des chapitres n’est pas linéaire dans le temps.



Ma lecture a vraiment été compliquée par 2 choses. D’abord, le mystère du vieillissement plus lent des 2 personnages n’est pas expliqué en détail, c’est un peu sous entendu et jamais il ne sera fait aucune hypothèse ou enquête sur pourquoi ils vivent ainsi comme si le simple fait de la date de naissance suffisait à tout expliquer. Et ensuite, les chapitres sont des grosses coupures et le lien de l’un à l’autre est trop absent, hop on saute à une autre période et débrouille toi lecteur pour recoller les morceaux entre les chapitres !



Bref, à ce stade j’ai déjà critiqué tellement de choses que vous n’avez sûrement même pas envie de continuer à lire mon avis. Moi j’ai du faire l’effort pour finir ma lecture aussi ! Il y a quand même un joli passage dans la fin du roman lorsque nous revenons à l’histoire de Thomas qui renouera des liens avec son père Albert avec qui il n’a pas grandi. Ce passage était vraiment joli, il racontait une belle relation père-fils marquée par l’histoire de leur ancêtre Aimé.



Quant à la fin du roman, j’avoue qu’elle m’a laissée de marbre…
Lien : https://liseusehyperfertile...
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L'année la plus longue

Créer un homme immortel ? Des scientifiques en rêvent. Un romancier l'a fait.
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L'année la plus longue

Pourquoi je l’ai choisi:



J’ai été intriguée par ce synopsis, et les petits avis positifs que j’ai vu jusqu’à maintenant. J’ai eu envie de me laisser prendre au jeu, de compter différemment…

Ce que j’ai ressenti:…Un sentiment mitigé…



J’ai un peu de mal à expliquer mon ressenti: j’ai aimé certaines choses, et d’autres moins…



Je me suis attachée à un personnage en particulier, Aimé, son histoire, son destin, sa vie hors norme. J’ai bien accroché à cet anniversaire extraordinaire, au côté fantastique, à sa participation à l’Histoire des Etats-Unis. Qui ne rêverait pas de toucher presque l’immortalité?



Aimé avait traversé deux fins de siècle, deux débuts de siècle, ces périodes troubles où tout était à la fois mourant et plein de vie, où la déchéance des uns côtoyait le renouveau optimiste des autres.



J’ai apprécié cette plume, au rythme soutenu. Il y avait beaucoup de jolis passages, et j’ai aimé l’originalité de cette date si particulière, qui fait qu’on traverse les siècles avec un seul et même personnage. C’était intense, intéressant.



Il y a toujours de l’inconscience dans le courage, bien sûr, ce n’est pas moi qui vais dire le contraire.



Oui, mais voilà, Aimé Bolduc et son destin ce n’est que la partie centrale, le corps du roman. Reste que je me suis ennuyée, au début et à la fin du roman. Au début, c’est gênant forcement, car on risque de laisser tomber cette lecture, mais plus encore la fin, car c’est la dernière impression qu’il nous reste…



Pourtant, Thomas, c’est le descendant de cet être exceptionnel, leurs vies s’entremêlent, mais je n’ai pas accroché. Je ne m’explique pas pourquoi, un personnage plutôt que l’autre…



En refermant ce livre, je me dis, que ce que j’en retiendrai essentiellement, c’est le grand panorama historique des évènements marquants qui ont bouleversé les Etats Unis. On a de très beaux moments mis en scène, mais peut être que la façon de les mettre en place dans le récit m’a fait décrocher à de nombreuses reprises. Ce qui est sur, c’est que je suis certainement passée à côté de quelque chose, et que c’est un livre qui ne laisse pas indifférent. Le mieux est encore de vous en faire votre propre avis…



Certes, ce n’était pas sa guerre, mais la guerre était grandiose et enlevante quand on y pensait.

Remerciements:



Je tiens à remercier chaleureusement, le site Babelio et son opération Masse critique, ainsi que les éditions Flammarion pour l’envoi de ce livre. Merci de leur confiance.


Lien : https://fairystelphique.word..
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L'année la plus longue

L'Année la plus longue est un roman très surprenant, très philosophique : une belle surprise pour cette rentrée littéraire !



Et si vous étiez presque immortel ? Que vous ne vieillissiez qu'une fois tous les quatre ans ? Voici que Daniel Grenier nous raconte l'histoire de deux hommes qui sont liés par le sang et par une date de naissance. L'un s'appelle Thomas : son père a abandonné sa famille, sa mère meurt dans un accident tragique c'est ainsi que nous suivons toute sa vie; l'autre s'appelle Aimé, aïeul de Thomas : son existence est l'objet de tant de suppositions et d'admiration car il aura vécu plusieurs siècles...



Ce livre est vraiment onirique du fait de cet aspect fantastique, c'est un roman qui amène à de nombreuses réflexions sur l'existence, sur cette quête éperdue de l'immortalité qui nous empêche de profiter du présent, sur les siècles qui passent, les mœurs qui changent, les êtres qui évoluent et la mort inéluctable. Les coïncidences de l'existence feront que certains se croiseront, d'autres verront leurs chemins se toucher sans se rencontrer...



A mes yeux cette lecture a été une vraie révélation permettant de découvrir des années de l'Histoire nord-américaine, le destin d'une famille à travers les âges : des fils qui s'entremêlent... J'ai été émue par les protagonistes, par les différentes leçons inhérentes à l'intrigue centrale : le racisme, le terrorisme, la cause amérindienne. Ce livre n'a pas de limites ni temporelle ni géographique : c'est un conte merveilleux, un premier roman d'un auteur talentueux !



La construction du livre est extrêmement bien menée puisqu'elle ne suit pas la chronologie du récit, elle file au gré du vent et des aspirations de l'écriture. Il faut percevoir ce roman comme un fleuve avec différents embronchements et divers paysages, aventures et pensées. Ce livre commence bien avant nous et termine aussi bien après...



En définitive une très belle lecture, une aventure humaine et émouvante !


Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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L'année la plus longue

super critique sur france inter librairie francophone 170916
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L'année la plus longue

Commençons par l’aspect positif de cette lecture : j’ai appris plein de choses sur l’Histoire des Etats-Unis et du Québec, par le petit bout de la lorgnette.



Mais que le style m’a déplu : c’est alambiqué, les phrases tournent autour du pot, partent en digressions.



Qui plus est, le récit est construit comme un puzzle, me perdant dans les couloirs du temps.



Je ne me suis donc attachée ni aux personnages ni à l’histoire.



L’image que je retiendrai :



Celle de l’anniversaire de Thomas que son père ne lui fêtait que tous les 4 ans.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=2147
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L'année la plus longue

L’histoire est assez originale et l’idée de départ est certainement la force de ce roman. Le héros, Thomas Langlois, est né un 29 février comme son aïeul Aimé Bolduc. Ce dernier a une existence particulière : il ne vieillit que tous les quatre ans, lors de son « vrai » anniversaire. Dès lors, le père de Thomas, Albert Langlois, se demande si son fils aura le même destin et part sur les traces de ce fameux ancêtre.



Plusieurs thèmes s’entremêlent dans ce roman très riche : la famille, l’histoire des États-Unis et du Québec mais aussi le temps qui passe. Dans la première partie, l’auteur raconte la vie du jeune Thomas Langlois dans les années 90 aux États-Unis. Il comprend qu’il n’est pas tout à fait comme les autres mais on n’en sait pas beaucoup plus à ce stade. Cette partie se termine par un terrible événement pour Thomas dans un climat tendu entre les différentes communautés ethniques de la ville. Malgré quelques difficultés à rentrer dans le livre et les quelques longueurs du début, je me suis attachée au personnage de Thomas et j’ai rapidement voulu en apprendre davantage sur sa destinée particulière.

Dans la seconde partie, l’auteur délaisse complètement Thomas pour se concentrer sur l’histoire d’Aimé Bolduc. On parcourt alors trois siècles d’histoire de l’Amérique avec bonheur en passant d’une époque à l’autre, sans pour autant être complètement perdu. J’ai adoré les scènes de guerres, violentes et parfaitement décrites avec des affrontements terribles sur plusieurs pages ainsi que les passages sur le combat des Noirs américains pour leurs droits. J’ai donc beaucoup aimé l’atmosphère de cette seconde partie d’autant plus qu’elle est servie par une écriture poétique et recherchée, ce qui ne gâche pas le plaisir ! De plus, la touche fantastique surprenante se mêle habilement au réel et c’est plutôt agréable.

Dans la dernière partie, on retrouve avec plaisir Thomas si bien que les derniers chapitres auraient mérité d’être un peu plus longs. J’ai tout de même été surprise de retrouver des dialogues en anglais (peu nombreux, je vous rassure) qui n’étaient pas traduits mais, personnellement, cela ne m’a pas gênée.



Bref, après un début un peu difficile, je me suis peu à peu plongée dans l’histoire et je l’ai savourée avec plaisir jusqu’à la dernière page. Un auteur à découvrir !
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L'année la plus longue

Voici un roman atypique, qui propose au lecteur de retrouver sa capacité à croire, à se laisser raconter des histoires tout en lui dressant un tableau impressionnant de l'histoire de l'Amérique du Nord. La matière romanesque est originale et l'ensemble est très bien mené, obligeant le lecteur à fixer toute son attention pour ne pas perdre le nord dans ce voyage à travers les siècles.

Le destin de Thomas Langlois, né un 29 février est fortement lié à celui de l'un de ses aïeuls, Aimé Bolduc, né comme lui au cours d'une année bissextile. Mais ça, Thomas est loin de s'en douter, tout comme il comprend mal les allusions de son père, Albert concernant le fait qu'il serait spécial. Que sait Albert sur cet aïeul que personne ne semble vraiment connaître ? A partir de là, Daniel Grenier embarque son lecteur dans une véritable odyssée, entre Canada et Etats-Unis, sur les traces d'Aimé Bolduc, né en 1760 et doté d'une incroyable particularité, celle de ne vieillir qu'une année sur quatre. Témoin de plusieurs siècles, il traverse toutes les guerres qui ont marqué l'histoire de la région avec une incroyable faculté d'adaptation. Forcément, vivre une histoire d'amour ne sera pas simple mais de sa rencontre avec Jeanne Beaudry vers 1860 (il n'a que 25 ans donc et pas 100 ans...) naîtra un fils, adopté par le mari de Jeanne, premier maillon de la dynastie des Langlois qui mène jusqu'à Thomas.

C'est un réel plaisir de se laisser conter l'histoire des "twentyniners" et de suivre les aventures d'Aimé. Un plaisir qui permet de s'imprégner du tableau de la société nord-américaine que dessine peu à peu l'auteur, permettant de comprendre l'origine des conflits ethniques et raciaux que vit l'Amérique de nos jours et auxquels Thomas Langlois est lui-même confronté.

Une façon originale et bien agréable de parler d'héritage, d'histoire et de destinée. Une question aussi sur la quête effrénée de l'immortalité, d'un elixir de jouvence qui permettrait de ne plus vieillir, voire de ne plus mourir. Est-ce bien raisonnable ?
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L'année la plus longue

Le concept du livre était très intéressant, j'avais très hâte de m'y plonger.

Thomas Langlois, né un 29 février, ne peut exister, vieillir, qu'à tous les 4 ans. Son père, Albert, disparaît un jour et sa mère l'élève ensuite comme tous les autres petits garçons. On suit les traces d'Albert qui remonte la vie de son ancêtre, Aimé Langlois, né lui aussi un 29 février, entre les États-Unis et le Québec sur un peu plus de 200 ans pour tenter de percer le secret de ce mystérieux aïeul, un "leaper".

J'ai été déçue, trop souvent habitée par le sentiment que l'auteur "s'écoute écrire". Plusieurs passages s'étiraient en longueur ce qui m'a fait trop souvent décrocher. Je ne nie pas toutefois que c'est la un roman très bien écrit, ça, je l'accorde à l'auteur! Mais je suis d'avis que l'histoire aurait été beaucoup plus fascinante si on avait fait plus court.
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L'année la plus longue

Un livre très sympathique. Un peu longuet par moment mais somme toute pas du tout désagréable à lire.

Ne vous attachez pas à suivre la trame du temps, elle n'a que peu d'importance et on saute d'une année, d'un siècle ou d'un personnage à l'autre mais cela n'a rien de pénible et tous les fils (ou presque) finissent par se rejoindre.

Cela vaut le détour. Et pour un premier roman, c'est pas mal réussi.
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L'année la plus longue

Si vous n'avez qu'un livre à lire, c'est celui-ci. Un roman où le fantastique et le réel se mélange pour nous faire vivre l'histoire, celle connue et aussi celle du quotidien. Tout cela à travers la vie d'Aimé, né un 29 février 1760 et qui vieillit d'un an à tous les 4 ans. Un livre qui nous fait traverser le temps dans cette Amérique qui est aussi le Canada. Il ne faut pas avoir peur du côté fantastique car il n'est llà que pour soutenir l'histoire.
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L'année la plus longue

littérature québécoise
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Malgré tout on rit à Saint-Henri

Un premier roman au souffle épique et à l'écriture maîtrisée.
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Malgré tout on rit à Saint-Henri

Un excellent premier ouvrage pour un jeune auteur on ne peut plus prometteur!
Lien : http://regardslitteraires.tv..
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Malgré tout on rit à Saint-Henri

Jamais le quartier Saint-Henri ne sera plus présent que dans Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy quand il est question de fiction et que dans Occasions de bonheur à St-Henri du notaire Maurice Proulx, quand on parle de souvenirs.



Le titre accrocheur choisi par Daniel Grenier pour réunir ses nouvelles laissait croire que ce quartier où il a atterri il y a quelques années, après un long séjour dans le 450, serait omniprésent dans Malgré tout on rit à Saint-Henri. Ce n’est pas le cas. Il y a bien quelques clins d’œil ici et là, au fil des anecdotes que nous livre l’auteur. Des noms de rues sont mentionnés. Le très beau parc Sir-George-Étienne-Cartier, autant méconnu par ceux qui habitent hors du quartier que chéri par ceux qui le fréquentent, est présent, tout comme le marché Atwater.



Mais les lieux comme l’esprit du quartier m’ont semblé plus absents que mis en évidence. Cela n’enlève rien à ces nouvelles que nous offre Daniel Grenier, lesquelles forment un tout hétéroclite, l’auteur passant avec un certain bonheur d’un accent et d’un niveau de langue à l’autre.



C’est à une galerie de personnages colorés faisant face en alternance à des situations hors de l’ordinaire ou des plus banales que nous convie ce recueil, qui s’ouvre sur une histoire mettant en scène un lecteur qui m’a paru familier et qui le sera pour tout libraire (ou ex-libraire) qui a eu dans sa clientèle un dévoreur de titres de psycho pop. Autrement dit, un excellent début!



Même si les nouvelles n’ont pas toutes les qualités de la première, pas plus qu’elles ne provoquent le même effet sur le lecteur, chacune propose un regard de biais qui met en évidence le côté parfois insolite de certaines situations. Cela m’a plu, tout comme la façon de raconter de l’auteur dont la plume alerte a été remarquée alors qu’il n’avait que 18 ans. Il a en effet reçu en 1999 le Grand Prix Bruno-Roy-COOP du cégep André-Laurendeau pour son court essai sur la littérature québécoise, lequel a été publié dans XYZ. La revue de la nouvelle. Trois ans plus tard, il y publiait une nouvelle qui a été remaniée depuis et intégrée à Malgré tout on rit à Saint-Henri.



Le premier recueil de Daniel Grenier, sans être parfait ni uniforme, possède déjà un souffle et un ton qui devraient se faire une place dans la littérature de chez nous.



Saint-Henri est un quartier inspirant. Jean Pelchat et Martyne Rondeau y habitaient eux aussi au moment de la parution d’un premier recueil de nouvelles pour l’un et d’un premier roman pour l’autre. Puisse celui-ci continuer à inspirer Daniel Grenier qui l’a mis à l’honneur dans quelques-unes de ses nouvelles.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Malgré tout on rit à Saint-Henri

Grosse déception pour ma part.



Je m'attendais à des nouvelles pleines de vie face aux problèmes quotidiens. Je m'attendais peut-être à trop de chose en vue du titre que je n'ai pas retrouvé à l'intérieur... Peut-être est-il juste passablement Trop décousu à mon goût....
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