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Critiques de Daniel Sibony (11)
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Marrakech, le départ

La faconde et la joie intelligente de l'auteur présentant son livre à l'émission "Judaïca", m'ont incité à acheter et à lire "Marrakech, le départ". Or Daniel Sibony conte mieux par la parole que par l'écrit, et son livre négligent, dont le style n'évite aucun tic, aucun cliché, du roman commercial contemporain, déçoit beaucoup. Il semble avoir voulu écrire un livre de souvenirs d'une enfance juive à Marrakech, ce qu'il fait avec brio, mais en même temps, composer un roman et transposer toute ce matériau autobiographique dans une fiction, une histoire d'amour quelque peu banale et ennuyeuse. Quelques éclairs de grande sagesse psychanalytique ne rachètent pas cet ensemble composite et surtout, écrit sans aucun soin.
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Coran et Bible en questions et réponses

Seconde tentative d'écriture d'une critique.

Daniel Sibony, dont on sait la connaissance de l'arabe coranique, de l'hébreu et la pensée psychanalytique, traite dans ce court essai dialogué d'un problème aigu qui nous concerne tous aujourd'hui : comment se fait-il qu'un livre tel que le Coran, pétri de références et de réécritures de la Torah juive, au point qu'à certains moments, il en semble la traduction arabe, - pratique textuelle normale dans l'Antiquité -, appelle systématiquement au meurtre des non croyants, avec une obstination, une violence obsessionnelle, proprement étonnantes ? On nous dira que la Bible "aussi" est violente : mais quand elle appelle au meurtre, c'est à celui des Hébreux infidèles, pas à celui de l'humanité non-juive dans son entier. Le grand talent de Sibony est de nous montrer comment s'articulent dans le texte même du Coran les versets "pacifiques" et les versets "assassins". L'explication est simple, brillante et convaincante, mais je crains d'en dire trop : avoir été caviardé une fois me suffit.
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Les trois monothéismes

Le grand intérêt de l'ouvrage est, de mon point de vue, d'aller au-delà de l'analyse, propre à l'auteur, de ce qui fonde et caractérise les 3 monothéismes, pour tenter d'appréhender leurs impacts respectifs sur le monde actuel et éclairer notamment le conflit israélo-arabe, la difficulté d'intégration des musulmans en dehors du monde arabe, la quête incessante du peuple juif, le développement scientifique et technique occidental...

L'approche est érudite et clairement psychanalytique.

L'écriture est fluide mais pas toujours limpide, quelquefois proche du français parlé, n'exclut pas l'allusion humoristique souvent fondée sur le jeu de mot, lui omniprésent, mais reste fondamentalement celle d'un expert inspiré c'est-à-dire peu soucieuse de s'assurer qu'elle sera comprise par les non-spécialistes. Il peut sembler paradoxal de parler d'inspiration s'agissant d'un auteur sauf erreur non religieux ni peut-être même croyant. Par ce terme "inspiré", je veux exprimer ici le sentiment produit par la formulation et la déclinaison des concepts-convictions qui sous-tendent le présent ouvrage: le manque-à-être originaire, l'entre-deux, la faille initiale, le complexe du second-premier,...qui fondent l'exposé dans sa totalité. Il est impératif d'en accepter la possible pertinence sous peine de caler en route; dit autrement d'accorder -au moins le temps de la lecture- sa foi à la thèse!

Nonobstant cette difficulté, cette lecture est formidablement riche d'enseignements, d'ouverture et de questionnement.

Probablement du fait de ma propre culture, la section relative au monothéisme juif, m'a paru la plus difficile d'accès, celle concernant l'islam, la plus éclairante (bien vu par l'auteur lui-même qui l'a placée en premier!), celle de l'occident chrétien, la plus questionnante. Cette perception personnelle ne contredit absolument pas l'intention affichée de l'auteur de s'en tenir à une stricte "objectivité" dans son approche parfois comparative, ni une assez large réussite en la matière malgré certains tropismes qu'il n'a pas lieu de contarier; l'écart résiduel est affaire de sensibilité et peut-être aussi d'une excellente compréhension du propos qui réclame un niveau de culture et d'attention qui ont pu me faire parfois défaut. Je suis d'ailleurs revenu sur certains passages après les avoir lus une première fois avec un certain découragement, tels que réduits à une suite de mots, pour finalement y découvrir une signification (celle que je leur ai donné, sans plus) qui m'a largement satisfait.

L'appendice "pour une éthique de l'être" est une magnifique glose des "DIx commandements" que l'ensemble de l'ouvrage en amont prépare bien à goûter.

Ce "petit ouvrage", petit seulement par la taille, me semble être une clé solide, du genre "passe-partout" pour qui veut approfondir, sainement, l'une ou l'autre de ces religions- sainement, c'est-à-dire en connaissance de cause de leurs origines.
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Les sens du rire et de l'humour

Daniel Sibony (né en 1942) est philosophe et psychanalyste. Il signe ici un livre sur un sujet particulier, et pourtant universel: le rire et l'humour. Qu'est-ce qui les sous-tend ? Voici une question a priori complexe et excitante, à laquelle l'auteur essaie de répondre. En résumé: « le rire se déploie entre identité et altérité, il traverse les entre-deux les plus variés, entre dedans et dehors, manifeste et refoulé, le haut du corps et ses paries basses, pulsion et loi, narcissisme et symbolisme, création et conservation, individu et groupe, sans parler de l'intrication entre vie et mort ». Et quand il considère l'humour, l'auteur s'aperçoit qu'il consiste à faire rire de soi-même et à se consoler de son propre ridicule. Bien vu ! Ceci dit, le livre m'a semblé suffisamment long pour mettre à mal ma motivation - et j'ai lu en diagonale la fin de l'ouvrage.
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Le corps et sa danse

Le titre, lui seul, avant lecture et ouverture du livre, a fini par m'amener à l'esprit « l'image » de la première fois où j'ai vu un clip de Sia, où j'ai été littéralement subjuguée, interloquée et fascinée par les capacités de langage du corps d'un côté, les capacités des danseurs à « faire parler » leurs corps, à leur faire raconter, peindre et faire faire vivre une « histoire »...

Avant d'en commencer la lecture, je précise qu'avec ce livre emprunté mes pas et mes yeux m'ont amenée à choisir un autre livre à emprunter : Du contre-transfert corporel - Une clinique psychothérapique du corps de Catherine Potel, que je lirai après celui-ci. Je précise aussi qu'entre le début de la lecture de ce livre de Monsieur Sibony et la fin de lecture de celui de Madame Zajde (emprunté), j'ai lu 2 chapitres du livre (m'appartenant) d'un livre d'Oliver Sacks actuellement toujours en cours de lecture entre les emprunts des autres livres.

Après cette toute petite partie du contexte « péri- » et « épi- » lecture, je m'en vais commencer mes déambulations aux creux de ces pages...



Lecture aux débuts difficilement captivante ou accrochante pour en devenir totalement soporifique. Gros efforts de volonté pour trouver matière à ne pas en abandonner la lecture, tellement l'assemblage de mots de ce livre est loin de l'espace de liberté curieuse engendré par « l'image » des danseurs de Sia. Finalement, abandon par KO avant la fin de cette journée du premier août 2019. Comme pour le livre suivant. J'ai été bien incapable ce jour-là.
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Avec Shakespeare. Eclats et passions en dou..

Comme son nom l’indique il s’agit d’un livre sur William Shakespeare qui visite douze pièces de cette immense figure du théâtrale d’Angleterre.

Elles sont classées en cinq chapitres : Les jeux de l’amour – Les vertiges de la dette – Les jeux du destin – Politique et désir et enfin La Tempête

Chaque pièce est divisée en deux parties : un résumé et une analyse. Chacune proposant du de l’inédit et une somme d’originalité Daniel Sibony conclut sa préface par « Ce livre est destiné à ceux qui veulent entendre les mouvements d’être de leur vie »

Les pièces donc : Roméo et Juliette, Antoine et Cléopâtre, Cymbeline, Coriolan, Le roi Lear, Timon d’Athènes, le Marchand de Venise, Macbeth, Hamlet, Othello, Jules César, la Tempête. Certaines très connues, d’autres moins et enfin peut-être inconnues.

Très bel d’ouvrage d’approche de l’œuvre de Shakespeare

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Les trois monothéismes

Attention, livre très difficile... mais irremplaçable.
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Perversions



Ce livre est un livre compliqué. Pour qui n'est pas féru à l'analyse, il peut déconcerter. Sibony joue sur les mots de façon abrupte, parfois alambiquée. A l'instar de Lacan. Certaines métaphores peuvent faire bondir, ou sourire tant elles frôlent avec l'ineptie. Mais il faut aller plus loin que cela, et creuser encore.

Très souvent aussi j'ai eu un sentiment de redondance terrible. Et la lecture en est devenue pénible. On dirait qu'il raconte toujours la même chose, un genre de supplice de la goutte. Mais ce n'est jamais tout à fait la même goutte et elle ne tombe pas non plus tout à fait au même endroit. Encore une fois il faut aller plus loin.



L'auteur explique rapidement (pour éviter sans doute d'être catégorisé-de s'enfermer un peu vite avec son titre ?) : "Ce livre [...] aurait même pu s'appeler : Eloge de l'Autre, l'Autre que la perversion veut "fixer", alors que l'Autre est une fonction d'ouverture neuve et de changement imprévisible."



L'auteur essaie de cerner son-ses sujets, il cherche les bons termes, les bons mots. Cette idée et leitmotiv sont valables tout au long du livre, en sont presque en fait le but :

"Précisons la chose, en ayant en tête que c'est toujours un rapport à l'Autre qui peut être pervers, et non pas tel être ou tel geste en soi."

"Les "perversions", au sens large que je donne au mot, sont des maladies du lien social en tant qu'un individu est pris soudain dans la folie de s'en charger, de les endosser."



La perversion c'est du tout ou rien, pas du détail, pas partiel :

"... il n'y a pas de "détails" ou de "trait" pervers, la perversion relève du tout ou rien. L'enfant "pervers polymorphe" n'est justement pas un pervers."



Sibony fait parfois des comparaisons qui peuvent sembler douteuses aux yeux du lecteur et du bon citoyen, en effet il compare le méchant terroriste avec un malheureux picolard de bistrot. Mais ses raisonnements se tiennent. Il cherche en tout les invariants, ce petit socle commun aux pathos différents. Ce n'est pas une mauvaise idée ou une mauvaise posture, mais elle déconcerte. Je le cite :

"C'est un fait que dans l'univers chaotique des formes pervers, l'accent narcissique est écrasant. Et c'est vrai que faire converger toutes ces formes vers un point critique que j'appelle fanatisme de la Vérité, cette hypothèse, en pointant des invariants, en montrant aux uns qu'ils font comme les autres, est en elle-même scandaleuse, c'est une secousse d'identité, donc un froissement narcissique, insupportable si notre but était de faire "admettre" quoi que ce soit aux intéressés... Ce n'est pas le cas. Notre but est de chercher."



Sibony remet en question et en réflexion le "malaise dans la culture" tel qu'exposé Freud. Pareil pour le point de vue de Freud sur la religion. Et il remet aussi en question certains des dogmes dépassés de la psychanalyse. Dépassés ou que lui juge inopérants : les questions du fétiche, il remet par exemple en cause l'idée de l'enfant pervers polymorphe, non-sens absolu pour lui.



Il revisite aussi les dogmes Marx-istes et cette religion opium du peuple.



L'auteur envisage donc la question de la perversion avec différents objets : l'alcool, les drogues, l'anorexie, un peu le sexe, le fétichisme dans tous plein d'angles différents, notamment l'ambition de l'image, de la société tout médiatique, et le terrorisme, comme je disais plus haut.



Concernant la toxicomanie, il dit : "Ce que je montre dans Perversions, c'est comment la toxicomanie traduit le fait que, pour certains, il est quasi impossible de supporter des liens partiels et de vivre un rapport à une loi symbolique marquée de manques et de failles. La toxicomanie obture ces failles, recrée un lien "total", une loi sans brèches."



Concernant le toxicomane, il dit : "ce terme a quelque chose d'impropre dans une société où le rapport aux drogues est si vaste, éclaté, déployé, modulé, allant de ceux qui gèrent avec mesure et précautions leur dépendances jusqu'à ceux qui s'y trouvent pris comme dans un gouffre..."



Cette idée du terrorisme qu'il faut relativiser par rapport à l'Histoire aussi. Les vainqueurs ne sont plus des terroristes mais des héros... Le terrorisme provient de la Terreur, à la base pleine de beaux idéaux humanistes de Rousseau et de la Révolution... La perversion, n'existe qu'en lien.



Outre une revisitation de Freud, Sibony critique les thérapeutes ou s'interroge sur comment on soigne les toxicomanes :

"Quant au discours des "experts en toxico", il donne l'impression qu'ils savent tirer d'affaire un toxico, qu'ils ont le savoir pour ça, le protocole. Si c'était vrai, le destin de toute l'humanité souffrante serait dans leurs mains, car alors ils pourraient tirer d'affaire n'importe qui - un phobique, un hystérique, un compulsif..., bref quiconque est pris dans le lien étouffant d'un symptôme - vu que la toxicomanie, c'est la maladie du lien par excellence."

Ou aussi :

"Quant à vraiment tirer d'affaire un toxico, cela implique une expérience du symbolique, de la transmission, un consentement au risque, un pouvoir de faire vivre et revivre des fragments de vie, pour libérer - avec crainte et hardiesse - les énergies qui vous délogent du trou et vous arrachent au deuil de vivre."

"L'enjeu thérapeutique n'est donc pas de faire renoncer le patient à ses lubies, mais de permettre qu'un consentement volontaire et involontaire se manifeste pour "autre chose", autre chose que le duo entre pervers et montage, drogué" et institution, etc. Consentement à ce que ça se renouvelle : pouvoir changer de bonheur. Car en un sens, le pervers est "heureux", même s'il en crève ; mais peut-il changer de bonheur "



Sibony parle également de la dimension sacrificielle de ces "pervers", qui sont les souffrances ouvertes et visibles d'une société qui ne vit pas, ou pas à fond (je fais un scandaleux raccourci). En fin d'ouvrage, il évoque le sacrifice chez les Aztèques, histoire de saisir cet autre lien. De donner encore un éclairage particulier sur son sujet.



Ce livre fait aussi une part belle à des questions sociétales qui semblent étranges dans le cadre de la perversion, comme le chômage. Mais c'est de nouveau sous l'idée d'invariants, et de cerner un sujet globalement, que ces parties particulières figurent. Ce qu'il dit du chômage, au passage :

"Notre propos ici n'est pas d'"étudier le chômage" mais de montrer qu'en le rattachant à notre recherche sur les perversions comme quêtes de liens absolus, il apparaît sous un jour nouveau, comme un cas particulier de ces états dépressifs "légers", de ces endeuillements narcissiques, dont on sait des formes plus violentes. Il questionne de façon neuve et massive l'idée même de travail comme investissement narcissique passant par l'Autre (et par quelle forme d'autre ?)."



En termes de construction-narration : le livre est composé de plusieurs longs chapitres très "savants" avec des interludes, des dialogues entre une personne féminine et toujours un savant masculin (pourquoi cette différence de sexe, et dans cette idée patriarcale du Il qui sait tout vs le Elle qui s'interroge mais qui semble chaque fois contredite... Pourquoi ? Je ne comprends pas cette mise en scène de lui-même)... Quelle est cette plus-value de différencier les formes de narration ?? Pas compris.



Parfois, Sibony joue avec les mots, il aime la langue, s'amuse ou m'amuse en tout cas. Différents exemples :



"LUI. - ... La question des fondations, je la laisse à Dieu, il faut bien qu'il serve à quelque chose celui-là, et s'il est un trou sans fond - et sans rien au bord... -, tant mieux.



ELLE. - Quel manque de sérieux. Juste quand on touche au fondement..."



ou



"ELLE. - Vous riez mais c'est vrai, côté sexe, entre homme et femme c'est l'abîme.

LUI. - Mais on l'aime cet abîme, on n'aime qu'avec ça. Nos roucoulements poétiques ne font qu'agiter cet abîme, y faire du bruit ; l'abîme est passionnant à franchir, à tenter de franchir ; au milieu, sauve qui peut, on nage - radeau, naufrage, méduse - et ceux qui arrivent sains et saufs (quelle santé...) sont peut-être les plus à plaindre. Déjà, la Bible, et tout grand livre, est incollable sur les impasses du sexuels. Et alors ?"



ou



"LUI. - ... La question des fondations, je la laisse à Dieu, il faut bien qu'il serve à quelque chose celui-là, et s'il est un trou sans fond - et sans rien au bord... -, tant mieux."



ou



"ELLE. - Vous riez mais c'est vrai, côté sexe, entre homme et femme c'est l'abîme.



LUI. - Mais on l'aime cet abîme, on n'aime qu'avec ça. Nos roucoulements poétiques ne font qu'agiter cet abîme, y faire du bruit ; l'abîme est passionnant à franchir, à tenter de franchir ; au milieu, sauve qui peut, on nage - radeau, naufrage, méduse - et ceux qui arrivent sains et saufs (quelle santé...) sont peut-être les plus à plaindre. Déjà, la Bible, et tout grand livre, est incollable sur les impasses du sexuels. Et alors ?"



Bémols :



Ce qui est dingue, enfin qui me rend dingue, c'est qu'en fin d'ouvrage figurent des annexes qui reprennent, en nettement plus bref, tout ce qui est dit à foison dans tout l'ouvrage. Son "Petit survol du champ pervers" et les "Entretiens sur la drogue" suffisent à mon sens pour comprendre et appréhender l'essentiel des propos de Sibony. On se demande la plus-value du texte entier et des quasi 400 pages serrées préalables... Franchement, à se demander si ce n'est pas un peu de la perversion de mettre ça à la fin et de ne pas nous dire tout de suite que ces éléments existent...



Pas de bibliographie. Kézako ? Erreur ou oubli volontaire ? Daniel Sibony évoque pourtant l'une ou l'autre référence dans son texte, mais assez peu, Freud et Lacan essentiellement. Croit-il être et penser de rien ni de (quasi) personne ? Je m'interroge, ça m'interroge.





Bon je conclus :

Globalement livre très intéressant, car il ne cherche pas à faire la morale, car il nous fait réfléchir un rien différemment, car il offre un pas de côté sur un champ qui est plus large qu'on n'aurait pu le penser voire le craindre. Fallait donc y penser, et fallait l'écrire. Toutefois ceci aurait gagné à être plus bref, moins dans un blabla répétitif qui peut vraiment ruiner la volonté du lecteur de suivre, de poursuivre et d'aller jusqu'au bout. Mais voilà, il faut savoir souffrir sans doute pour être-se sentir bien, pour apprendre... Peut-être bien que oui, peut-être mal que non. On verra si de ce que Sibony a essayé de vriller dans ma tête il en restera quelque chose... et quoi...



Courage aux lecteurs qui se sentent tentés !





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Les trois monothéismes

Ce livre peut vous être très utile afin de cerner ce qui fonde les trois monothéismes, mais également ce qui les distingue. Toutefois il peut vous arriver de faire des pauses durant cette lecture, car cet ouvrage est riche de sens et de signification. En effet, Daniel Sibony, nous amène vers une analyse historique voire presque scientifique(dans sa méthode analytique) du rapport au fait religieux, puisqu'il les défini avec une réelle précision.
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Shakespeare : Questions d'amour et de pouvoir

je suis encore en plein dans ce livre mais je le signale toutefois d'ores et déjà à l'attention de ceux qui sont prêts à se pencher sur les "questions d'amour et de pouvoir" telles qu'elle s'épanouissent dans les pièces de Shakespeare. D.Sibony se livre à une analyse de chacune des 34 pièces du grand Will sous le prisme de ces thèmes qui nous hantent tous. Il nous livre une analyse personnelle, sans prétendre conclure un sujet inépuisable. C'est passionnant ; on saute d'une pièce à l'autre, dans le désordre, en fonction de ses goûts et préoccupations, quitter le livre puis le reprendre. On peut toutefois regretter un style parfois elliptique voire obscur pour ceux qui ne jonglent pas encore avec les concepts psychanalytiques.

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De l'identité à l'existence : L'apport du peu..

Conférencier sur france culture
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