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Citations de Daniel Tammet (105)


Voilà la chose la plus étrange : c'étaient les mêmes aptitudes qui m'avaient tenu à l'écart de mes pairs lorsque j'étais enfant et adolescent, qui m'avaient isolé du reste du monde, qui m'aidaient désormais à communiquer avec d'autres personnes, à l'âge adulte, et à me faire de nouveaux amis.

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Vous n'avez pas besoin d'être handicapé pour être différent, car nous sommes tous différents.
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Daniel Tammet
Chaque mot est un oiseau à qui on apprend à chanter ...
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Je me souviens qu'enfant, j'allais très souvent à la bibliothèque locale. Je passais des heures à regarder les livres les uns après les autres, essayant en vain d'en trouver un avec mon nom écrit dessus. Il y avait tant de livres dans cette bibliothèque, et tant de noms différents, qu'il était impossible qu'il n'y en ait pas un avec mon nom. Je n'avais pas compris à l'époque qu'il fallait écrire le livre pour avoir son nom dessus.
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Je me sentais très angoissé à l'idée de quitter ma famille et de partir pour une nouvelle vie, à des milliers de kilomètres, dans un autre pays. Mais j'étais adulte à présent, et je savais que je devais faire quelque chose si je voulais un jour m'évader de ma chambre d'enfant et trouver ma voie dans le vaste monde.

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À la fin de chaque jour, je m'asseyais tout seul sur l'herbe des jardins cloîtrés à l'extérieur de Harborne Hall, je regardais les arbres qui tenaient bon dans la chaleur, dressés dans les couleurs évanescentes du ciel du soir. Je m'absorbais dans mes pensées et dans mes sentiments . J'éprouvais de l'angoisse, bien sûr, à l'idée de ce voyage. Je me demandais également si j'allais ou non donner satisfaction, à ce poste. Mais il y avait autre chose aussi : l'excitation de prendre finalement en charge ma vie et mon destin. Cette pensée-là me coupait le souffle.

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J'ai toujours trouvé très difficile de soutenir une conversation sur un sujet qui m'ennuyait, comme si les mots ne voulaient pas sortir.
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Il m'est aussi difficile de savoir quand il faut répondre à des assertions qui ne sont pas exactement formulées comme des questions. J'ai tendance à n'accepter que l'information pure, ce qui signifie que j'ai du mal à utiliser le langage dans un contexte social, comme la plupart des gens. Si une personne me dit : "C'est une mauvaise journée", j'ai appris que l'interlocuteur attendait que je lui dise quelque chose comme "Ah, vraiment ?" avant de demander pourquoi c'est une mauvaise journée. J'ai ainsi eu des problèmes en classe quand un professeur pensait que je ne répondais pas, alors qu'en fait je n'avais pas compris qu'on voulait que je donne une réponse. Par exemple, il dit : "Sept fois neuf" en me regardant et bien sûr je sais que la réponse est soixante-trois, mais je ne comprends pas qu'il faut la donner à haute voix. C'est seulement quand le professeur repose sa question de manière explicite : "Combien font sept fois neuf ?" que je vais répondre. Savoir si quelqu'un attend de moi que je réponde à une assertion n'est pas intuitif, et ma capacité à faire certaines choses, comme parler de la pluie ou du beau temps ne m'est venu qu'après beaucoup d'entraînement.
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Les bibliothèques ont toujours eu le pouvoir de m'apaiser.
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Dans ma chambre, je faisais des piles jusqu'à ce que les livres me cernent de tous côtés. Quand mes parents ouvraient la porte, ils avaient peur de renverser une de ces piles sur moi. S'ils essayaient de reprendre ne serait-ce qu'un livre, j'éclatais en sanglots et je piquais une colère. Toutes les pages de ces livres étaient numérotées et je me sentais heureux, entouré par les nombres, comme enveloppé par une agréable couverture numérique. Longtemps avant d'être capable de lire une ligne de ces livres je pouvais en compter les pages. Et quand je les comptais, mon esprit voyait ces nombres comme autant de mouvements ou de formes colorées.
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Je n'étais jamais volontairement impoli. Je ne comprenais pas que le but de la conversation n'est pas de parler uniquement des choses qui nous intéressent. Je parlais avec force détails jusqu'à être vidé de tout ce que j'avais à dire. Je sentais que j'aurais pu éclater si quelqu'un m'avait interrompu. Il ne m'apparut jamais que le sujet dont je parlais puisse ne pas être intéressant pour mon interlocuteur. Je n'ai jamais non plus remarqué s'il commençait à s'impatienter ou à jeter des regards autour de lui. Je continuais à parler jusqu'à ce que l'on me dise quelque chose du genre : « Il faut que j'y aille, maintenant. »
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Je me représentais l'amitié comme un papillon, à la fois beau et fragile, qui s'envolait dans les airs et que toute tentative d'attraper revenait à détruire.
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Je me souviens qu'enfant, j'allais très souvent à la bibliothèque locale. Je passais des heures à regarder les livres les uns après les autres, essayant en vain d'en trouver un avec mon nom écrit dessus. Il y avait tant de livres dans cette bibliothèque, et tant de noms différents, qu'il était impossible qu'il n'y en ait pas un avec mon nom. Je n'avais pas compris à l'époque qu'il fallait écrire le livre pour avoir son nom dessus.
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Étais-je seulement quelqu’un qu’on pouvait aimer ? Je n’en savais rien.
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Je marche un moment, longeant la Seine, la nuit dans mes cheveux, dans mes poches et sur mes vêtements. Je sais que la nuit est favorable à l'imagination ; à cette heure, dans toute la ville, des artistes taillent leurs crayons, mouillent leurs pinceaux et accordent leurs guitares. D'autres, avec leurs théorèmes et leurs équations, s'adonnent de la même façon aux possibilités du monde.
Le monde a besoin d'artistes. Chacun d'eux transforme sa portion de la nuit en mots et en images, en notes et en nombres. Un mathématicien dans son bureau aperçoit une chose restée jusque-là invisible. Il est sur le point de transformer l'obscurité en lumière.
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Aujourd’hui, au moment même d’écrire sur mon enfance, je suis frappé par tout ce que mes parents ont fait alors que je ne leur donnais pas grand-chose en retour. Les écouter me raconter mon enfance a été une expérience magique pour moi, qui m’a fait comprendre, rétrospectivement, l’importance du rôle qu’ils ont joué dans la constitution de la personne que je suis devenue. En proie à tous les problèmes que je leur posais, mes pleurs, mes colères, ils m’ont aimé sans conditions, se sacrifiant pour m’aider – petit à petit, jour après jour. Ils sont mes héros.
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Nous étions assis tous deux, en silence, regardant le soleil d'été qui se couchait, mais nos coeurs n'étaient pas lourds parce que nous savions que si une aventure se terminait, une autre allait commencer.
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Écouter les autres n'est pas facile pour moi. Quand quelqu'un me parle, j'ai souvent le sentiment d'être en train de chercher une station de radio, et une grande partie du discours entre et sort de ma tête comme des parasites.
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Je n'avais pas de sentiment particulier pour mon frère et nous vivions des vies parallèles. Souvent, il jouait dans le jardin pendant que je restais dans ma chambre. Quand nous le faisions, il ne s'agissait pas d'un jeu collectif : je n'ai jamais eu le goût de partager mes jouets ou mes expériences avec lui. Avec le recul, ces sentiments me semblent bien étranges aujourd'hui. Je comprends l'idée de la collectivité, de partager des expériences. Même si j'éprouve parfois des difficultés à m'ouvrir et à communiquer, la nécessité de le faire est définitivement ancrée en moi. Cela a peut-être toujours été là, mais j'ai eu besoin de temps pour le découvrir et le comprendre.
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Les autistes peuvent beaucoup apporter à une entreprise, ou à une association : ils sont fiables, honnêtes, très précis, considérablement attentifs aux détails et ont une bonne connaissance des résultats et des données. Les entreprises qui emploient des personnes atteintes d'autisme et/ou du syndrome d'Asperger contribuent à la conscience de la différence parmi les employés tandis que leurs dirigeants trouvent souvent qu'ils apprennent, à leur contact, à formuler un discours plus efficace auprès de leurs équipes en général.
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