AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Danijel Zezelj (95)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

Snyder nous immerge dans la détresse absolue de ces hommes plongés dans le chaos le plus total, sans aucune chance de retour. Pour nous, les sensations sont garanties car Rafael Albuquerque profite de ce tome pour faire exploser son talent. Le style reste le même mais le trait est plus efficace, les contrastes sont plus travaillés, les personnages sont plus… inquiétants.
Lien : http://www.avoir-alire.com/a..
Commenter  J’apprécie          10
American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

Henry Preston s'est engagé dans l'armée américaine afin de contribuer à l'effort de guerre se sentant vieux et de plus en plus inutile. Toujours en couple avec la très charmante vampirette Pearl Jones, il vit toujours une formidable histoire d'amour en sa compagnie mais voilà, il a besoin de se prouver à lui même qu'il a un rôle à jouer danscette société. Jusqu'au jour ou Lidden Hobbes recruteur au sein de l'organisation anti-vampires " Les Vassaux de Vénus " ( voir tome 2 ) lui propose une mission périlleuse consistant de se rendre sur l'île japonaise de Taipan afin d'éradiquer un nids de vampires dangereux.

En compagnie de soldats expérimentés il va vivre une excursion des plus dangereuses ou il va découvrir une race inconnue de vampires n'ayant rien d'humains ressemblant pour ceux qui l'ont vu à ceux du film " The Priest ".

A bord un certain Skinner voit cette occasion pour se débarrasser de ce musicien de jazz mais va devenir malgré lui un allié fort utile...

Ce Tome 3 est un mélange explosif d'action, de vampires sanguinaires, d'invasions à la " Aliens " et d'une fin apocalyptique et un " a suivre..." qui donne envie de connaître au plus vite le Tome 4.

Un TRES bon Tome que ce 3ème opus qui prouve une fois de plus que cette saga est une franche réussite !
Commenter  J’apprécie          30
American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

Cette aventure est fort prenante et passionnante. Le scénario est à la hauteur de la réputation du scénariste.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          00
American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

Excellente suite qui nous amène cette fois dans le pacifique en pleine guerre mondial. Les Vampires américain se retrouvent confronter à une nouvelle espèce pouvant les blessés ! chose qui jusqu'ici était réserver au arme faites d'or.

Une vrai bombe, mise à part le premier numéro de ce tome juste hideux à mon gout. Enfin c'est un numéro qui ne prend pas part dans l'histoire du pacifique toujours dessiner pour le coup par Rafael Albuquerque.



Vive american vampire ! :)
Commenter  J’apprécie          30
American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

Le tome 3 nous fait avancer dans le temps et nous amène dans la seconde guerre mondiale. Fini les enquêteurs, on retrouve les anciens personnages : Pearl et son Mari qui deviennent centraux dans l’histoire. Le couple est touchant et attachant.



L’intrigue se suit avec plaisir, avec une belle écriture, de l’action et du gore. J’ai moins accroché que le Tome précédent mais toujours autant addictif.
Commenter  J’apprécie          00
American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

Cette saga est décidément de plus en plus intéressante. Nous faisons un nouveau bond dans le temps et cette fois nous retrouvons les "héros" en pleine seconde guerre mondiale. J'aime beaucoup cette façon d'intégrer l'histoire des personnages à l'Histoire.



On en apprend un peu plus sur le passé de Skinner Sweet et on retrouve également Pearl. La différence entre les deux vampires se creuse encore un peu et le point culminant de ce tome reste sans aucun doute le tant attendu face à face entre les deux vampires. Une fin en apothéose !
Lien : http://emlespages.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          50
American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 19/40)



Les années passent et ne se ressemblent pas dans la série American Vampire. Dans ce troisième volume nous retrouvons nos êtres immortels en pleine seconde guerre mondiale, notamment dans le conflit opposant les Américains aux Japonais.



Dans ce tome nous allons suivre une petite aventure de Henry Preston, le petit ami de Pearl Jones qui commence à se poser des questions quant à son avenir avec sa compagne vampire.



Les vassaux de venus vont également venir mettre leur petit grain de sel afin d’embrouiller tout ce petit monde et donner un bon prétexte pour aller attaquer une petite ile japonaise.



Mais comme toujours Skinner Sweet va se mêler à la partie, apportant son lot d’injures, de folie et de sang.



Un album très rythmé, peut-être un peu trop mais qui place les vampires devant des situation plus terre à terre que lors des précédents volumes. De plus la relation entre Skinner et Pearl est assez interessante à suivre car au milieu se trouve le pauvre humain, Henry.



Après la lecture de ce troisième tome, je me demande quelles vont êtres les issues pour chacun des trois protagonistes principaux. J’ai également hâte de voir le personnage que l’on avait découvert dans le tome 2 (absent du tome 3 ) et de voir comment va se developper le cliffhanger de fin de tome.



Les zombies ont leur maitre avec Robert Kirkman et sa série Walking Dead, les vampires sont en train de trouver le leur avec Scott Snyder. Vite, le tome 4 !

Commenter  J’apprécie          260
American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

1943. Alors que les États-Unis sont en guerre, Henry Preston et Pearl Jones font profil bas à Honolulu. Henry vit cependant assez mal le fait de regarder les années passer, tandis que sa compagne demeure éternellement jeune. Lorsque Lidden Hobbes, le leader de l’organisation des Vassaux de Venus, lui propose de participer à une mission spéciale sur l’île de Taipan, il succombe à son envie de participer activement à la lutte et accepte la proposition. Faisant route vers les côtes japonaises, il ne se doute pas que l’un des soldats à bord n’est autre que Skinner Sweet. Ce dernier n’a pas vraiment apprécié qu’il dévoile son point faible aux Vassaux et semble bien décidé à se venger. Le débarquement promet donc d’être particulièrement explosif !



Ce troisième tome, qui reprend les épisodes US #12 à #18, n’est plus servi par Panini Comics, mais par Urban Comics, qui profite d’ailleurs de l’occasion pour rééditer les deux premiers albums en version cartonnée. En proposant de surcroît le premier volet à seulement dix euros, l’éditeur ouvre grand la porte à tous les retardataires qui n’ont pas encore goûté à cette excellente saga co-imaginée par Stephen King. Le célèbre romancier, qui s’occupait encore des origines de Skinner Sweet lors des débuts, a progressivement laissé les commandes de cette série à Scott Snyder.



Partant de l’idée qu’en changeant d’environnement, les vampires seraient capables d’évoluer, Stephen King et Scott Snyder sont parvenus à tourner le dos aux spécimens issus de la vieille Europe et aux suceurs de sang charmeurs de midinettes. En renouant avec des créatures plus terrifiantes et plus sanguinaires, les auteurs invitent à suivre l’itinéraire d’une nouvelle espèce aux crocs plus longs et ne craignant pas le soleil, tout en parcourant différentes périodes de l’histoire des États-Unis.



Après un passage en 1880, à l’époque de la conquête de l’Ouest, et une suite qui se déroulait dans le Las Vegas des années 1930, cette troisième salve se situe en pleine guerre du Pacifique. En guise d’amuse-gueule, le lecteur a tout d’abord droit à un épisode hors-continuité dédié à Skinner Sweet. Celui-ci y assiste à une représentation théâtrale de sa propre mort des mains du désormais célèbre James Book. Cette ode aux légendes du Far West permet certes d’émouvantes retrouvailles entre Kitty Banks et Sweet, mais se révèle finalement assez anecdotique.



Dès le deuxième chapitre, Rafael Albuquerque, le dessinateur phare de cette saga, reprend les pinceaux du croate Danijel Zezelj et effectue un bond dans le temps pour renouer avec le fil narratif de la série. Si Le fléau du Pacifique permet de retrouver Skinner Sweet, ainsi que les fameux chasseurs de vampires qui animent l’excellent spin-off American Vampire Legacy, il se concentre principalement sur Henry Preston, l’humain marié à la redoutable Pearl Jones. Ajoutant ses monstres assoiffés de sang à l’horreur de la Seconde Guerre mondiale, Scott Snyder mêle à nouveau habilement Histoire et fiction au sein d’un récit violent et sanglant, qui redonne une aura terrifiante aux vampires. Revisitant le mythe des vampires à travers les époques, il livre une aventure haletante, débordante d’action, riche en rebondissements et portée par des personnages très charismatiques.



Au niveau du graphisme, le travail de Rafael Albuquerque s’avère à nouveau remarquable et d’une efficacité rare. Le Brésilien s’installe au diapason de l’ambiance, livre des protagonistes bien campés et déchire lors de chaque attaque de ses monstres. Son trait dynamique et nerveux accompagne parfaitement la sauvagerie dégagée par ces nouveaux vampires et permet d’offrir quelques scènes délicieusement féroces. Notons également l’excellente prestation de Dave Mc Caig à la colorisation, qui parvient même à coller au dessin noir et blanc d’un Danijel Zezelj, qui se passe pourtant généralement volontiers de couleurs.



Vous l’aurez compris, American Vampire est une excellente saga qui ravira tous les mordus de vampires… et qui n’aura aucun mal à contaminer tous les autres…



Retrouvez cet album dans mon Top du mois et dans mon Top de l’année !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Commenter  J’apprécie          10
American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

American Vampire est une excellente saga qui ravira tous les mordus de vampires... et qui n’aura aucun mal à contaminer tous les autres…
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          00
American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

Dans ce troisième volume, nous retrouvons les protagonistes pendant la Seconde Guerre Mondiale, et notamment les batailles entre les Américains et les Japonais. Henry Preston, le compagnon de la vampire Pearl, s'est engagé dans l'armée américaine. Il se sent de plus en plus vieux et inutile, et angoisse à l'idée du fossé qui le sépare de plus en plus de sa femme qui, elle, reste éternellement jeune...



Henry est alors envoyé sur une île japonaise afin d'éradiquer une race inconnue de vampires, qui risque de leur causer bien des soucis... En parallèle à cela, Pearl va affronter Skinner Sweet, son "créateur".



Cet ouvrage se situe dans la continuité du précédent, avec tout autant de violence et de haine. Cette fois, l'illustrateur Rafael Albuquerque a travaillé avec Danijel Zezelj, et ils ont fait un travail formidable. C'est sanglant et les images de la guerre sont à la fois terrifiantes et fascinantes.



Peut-être qu'il se passe de (trop) nombreuses choses dans cette histoire, mais je l'ai bien aimée, un peu plus que les premiers tomes.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
Commenter  J’apprécie          260
Babylone

J'aime beaucoup le mythe de Babylone. Dieu détruit par jalousie ce que l'homme essaye de construire dans sa grandeur. Les promoteurs immobiliers n'ont qu'à bien se tenir ou sinon gare à la colère divine. Très peu pour moi que cette morale à deux euros ! J'admire en effet les plus grandes tours au monde. J'admire la technologie et le progrès qui font construire des tours visuellement très belles et plus grandes encore.



L'absence de dialogue ne m'a pas dérangé mais encore faut 'il qu'il y ait une certaine fluidité des cases qui nous permettent d'en saisir le sens. Cela ne sera pas le cas en l'espèce où l'incohérence règne en maître. Reste le noir et blanc et ses nuances dans une construction d'ensemble. Egalement pas assez convaincant. On pourra passer son chemin et visiter s'il le faut l'Empire State Building pour rendre hommage aux architectes.
Commenter  J’apprécie          50
Babylone

Histoire sans paroles. Un artiste est invité à proposer une œuvre, un carrousel baroque qui culminera en haut de la plus haute tour, Babel mégalomane et prétentieuse.

Nous assistons à une rencontre entre le grandiose péremptoire et la futilité du rococco. Tel le ballon que tient l'enfant tout au long de l'histoire, la légèreté se promène dans ses pages affrontant la lourdeur de cette mégalomanie.

On suit le travail d'étude, l'élaboration du carrousel avec en parallèle la construction de la tour. Le dessin est en noir et blanc, travaillé au pinceau, en contrastes et élégant, vif et précis, le dessin de Zezelj se confond avec celui de l'artiste de l'histoire, les représentations de la cité sont aussi très forts, d'une grande puissance, le dessin navigue entre l'instantanéité d'un Hugo Pratt et la grandeur architecturale d'un François Schuiten. Et l'histoire fini par nous emporter, telle une poésie légère.
Commenter  J’apprécie          180
Babylone

« Brooklyn grouillante de vie est livrée aux mains des promoteurs et des spéculateurs. Des politiciens corrompus veulent transformer New York en monstrueuse Babylone. Le pinceau virtuose et rageur de Danijel Zezelj s’engage pour la défense de l’humain… » (Quatrième de couverture).



-



Plonger sans transition dans l’univers graphique de Danijel Zezelj (Industriel, DMZ tome 5…) et se laisser porter par les illustrations.



Accepter de suivre son instinct, d’être pris au dépourvu et que la force évocatrice des visuels vous prennent à la gorge…



Accepter de ne pas tout comprendre, de ne pas parvenir à tout interpréter à la première lecture…



Accepter qu’un album muet vous permette d’entendre la cacophonie d’une ville et le bruit plus mat d’un burin ou d’une gouge. Vous laissez reconstruire l’odeur puissante d’un étal, vous faire suffoquer tant la concentration de poussière dans l’air est forte…



Regarder Lev Bezdomni, ce grand-père, travailler et donner vie au bois. D’un simple tronc naît un cheval fougueux, un tigre majestueux…



Regarder la petite-fille de cet homme s’émerveiller devant ce monde imaginaire qui prend forme sous ses yeux. Imaginer le rouge, le bleu ou le jaune paille du ballon de baudruche qui la suit partout où elle va. Observer ses dessins enfantins avec lesquels elle communique. Voir ses yeux d’enfant pétiller…



Entendre une fanfare, saliver à l’odeur de la barbe à papa, être saisi par une forte odeur d’urine dans une ruelle sombre…



Lire un album de Danijel Zezelj ne va pas de soi du moins, il faut se mettre au travail. Il faut un minimum de concentration pour attraper le fil de cette histoire graphique. Dès lors que vous acceptez cela, les pièces du récit s’assemblent progressivement et naturellement.



C’est la seconde fois que j’ai l’occasion de lire un de ses albums (voir Industriel cité plus haut). J’ai procédé dans la même manière à chaque fois. Après avoir « lu » une vingtaine de pages, j’ai ressenti le besoin de reprendre l’album à zéro. Alors je fais une pause dans ma lecture, j’enlève le marque-page, le temps de digérer et d’assembler les premiers éléments puis je reprends et lis d’une traite. Les albums muets de cet auteur croate nous forcent à nous fier à notre instinct, à observer chaque détail et chaque expression. Et même si l’ouvrage est totalement dépourvu de dialogues, il faut se contraindre et modérer le rythme de lecture. Tout est dans l’observation car chaque détail compte. Il faut accepter de suivre le regard de l’auteur et se reposer entièrement sur la composition des planches. On navigue ainsi entre des illustrations qui s’étalent en pleine page et des cases qui se succèdent avec plus de nervosité, au rythme de quatre ou cinq petites cases par bande. Ensuite, face à ces différentes séquences narratives, le lecteur effectuera tout le travail d’interprétation que la lecture suppose.



Une fois que l’on s’est immiscé dans ce monde narratif, la lecture devient addictive et il est difficile de s’en extraire. A vrai dire, j’apprécie énormément cette lutte permanente dans les contrastes. Le noir et le blanc s’amadouent, se lovent, s’assemblent et se déchirent. Jamais on ne verra un des deux extrêmes capituler. A ce titre, David A. Beronä explique, dans la postface, qu’ouvrir un ouvrage de Zezelj c’est comme si la surface de chaque page blanche avait été mystérieusement fendue par l’auteur et qu’elle déversait un sang noir qui se transformait en une longue coulure narrative et se répandait ensuite de page en page…



L’histoire quant à elle revient sur la légende de la somptueuse Babylone, cité qui symbolise tous les possibles, cité de la corruption et du prestige. Zezelj s’approprie ce mythe et le transpose à nos sociétés contemporaines pour créer une nouvelle fable urbaine qui prend racine à New York. La Tour de Babel prend le nom de « Tour de Brooklyn » et symbolise le narcissisme d’un maire prétentieux. Pour parvenir à ses fins, plusieurs quartiers populaires devront être rasés, des expulsions locatives prononcées sans possibilité de recours.



D’un coup de pinceau, Danijel Zezelj développe deux ambiances radicalement opposées. D’une part, le monde du vieil artiste et de sa petite-fille. On évolue dans un milieu populaire où la solidarité est de mise malgré leur train de vie modeste. Une atmosphère que l’on investit assez facilement en raison de la spontanéité et de la convivialité des rapports entre les gens. En nous faisant entrer dans le quotidien de ces gens discrets, Zezelj nous permet de les investir et de ressentir leurs émotions. On se satisfait notamment de la mine de contentement qu’affiche le vieux lorsqu’il contemple ses œuvres, satisfait de son travail. Les chevaux de bois qu’il réalise, ses croquis préparatoires et le regard émerveillé de la petite fille lorsqu’elle voit les sculptures de son grand-père donnent une touche de féérie à leur quotidien.



(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          81
Babylone

Après avoir lu Industriel de Zezelj, j’avais pris une claque graphique sans pareille. Un noir et blanc d’une puissance étonnante. Forcement, je me penche sur Babylone.



Et là, de nouveau la claque. Quel style !!! Danijel Zezelj nous brosse un portrait âpre sur notre société avec un roman graphique sans bulle, sans parole et pourtant, tellement évocateur. Les émotions sont transmises par les détails, les situations, les regards et on comprend tout. C’est beau. C’est fort.





Babylone est excité dans les traits qui sont autant de hachures nerveuses pour une histoire poétique et merveilleuse où l’art se bat contre l’industrie. J’ai adoré Babylone de bout en bout. Et j’en est été ému.



De plus, l’univers de Zezelj va dans la démesure archétypale mais on peut comprendre qu’il est difficile d’être clair et explicite sans la nuance que le texte peut apporter. Cette démesure donne à Babylone une grandeur impressionnante qui va bien au message porté.



Je n’ai pas encore chercher d’autres titres de cet auteur et si vous avez des conseils, n’hésitez-pas.
Lien : http://livrepoche.fr/babylon..
Commenter  J’apprécie          40
Babylone

Un air de saxophone. Une nuée d'oiseaux qui s'envole et qui fait lever quelques têtes passantes. Une rue grouillante de vie. Une ville arrogante faite de béton et d'acier. Des tours toujours plus hautes. Il en sera une qui sera encore plus haute, née de l'esprit mégalomane du maire de New-York. Une immense tour au cœur de Brooklyn ! Pour parfaire ce dessein démesuré et insensé, il a besoin de ce grand-père, Lev Bezdomni, un vieil architecte qui, aujourd'hui encore, vit de son art. Accompagné de sa petite-fille, il exécutera ce que lui commande le maire, à savoir un carrousel géant fait de chevaux qui surplombera cette tour...



Dépourvu de texte, cet album est doté d'un graphisme à la fois surprenant et puissant. Face à ce maire despote et cynique, le vieil architecte n'aura d'autre choix que de satisfaire sa demande. Pourtant, son art ne s'aligne en aucun point avec les tours immenses de béton. Lui dessine et sculpte des animaux, apportant ainsi un peu de joie dans ces rues si tristes et si mornes. Dans cet album, Danijel Žeželj met l'art au service de la liberté et dénonce habilement les inégalités sociales et le monde moderne. Un scénario pour le moins original servi par un graphisme saisissant : un trait anguleux, une mise en page originale allant de la pleine page à de toutes petites cases donnant ainsi du rythme à la narration, des jeux d'ombre et de lumière frappants, un noir et blanc profond. De véritables tableaux envoûtants.

Une fable urbaine d'une beauté rare.
Commenter  J’apprécie          600
Babylone

L’étonnant dessin, aux confluences de l’expressionnisme allemand et de l’aérographe des rues, porte implacablement cette fable moderne aux constructions complexes et éloquentes.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
Commenter  J’apprécie          00
Chaperon rouge

Cette BD ne raconte rien de plus que ce que tout le monde connait déjà. Surtout ne vous attendez pas une découverte dans l'intrigue, là n'est pas l'intérêt du livre. Il se situe dans le traitement lui-même. Tout est en noir et blanc, traité au pinceau, un pinceau agressif, sous tension, cette tension graphique qui est la puissance de cette BD, bref, jeté comme un coup de couteau, de dents, violent, sans le moindre contraste, tout en lumières et en ombres, sans détails, sans nuances, sans paroles, péremptoire, irrévocable, la beauté agressive et sans concession.
Commenter  J’apprécie          200
Chaperon rouge

Sombre et intense, une réécriture puissante du Petit Chaperon rouge qui réinterprète la fin de manière magistrale !
Commenter  J’apprécie          10
Chaperon rouge

On admire les traits vifs, les traces de blanc qui viennent griffer les cases, on tombe sous le charme de ce noir profond et hypnotique ! C'est magnifique.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          20
Chaperon rouge

Une forêt dense. Une jeune chasseur efflanqué. Et un loup rodant parmi les épineux...

Une maman prépare des petits gâteaux en forme de cœur, les emballe dans un panier d'osier et les confie à sa fille qui doit les apporter à sa grand-mère. Le cœur léger, trottinant de-ci de-là, sautillant dans l'herbe haute, la jeune fille profite de cette liberté souveraine. Son regard, bientôt attiré par cette étrange tour immense, se durcit. Elle admire les murs tagués puis continue son chemin. La forêt s'épaissit, l'ambiance devient inquiétante... Le loup rôde...



Danijel Žeželj s'approprie à merveille le célèbre conte du petit chaperon rouge. Un album dans lequel l'on retrouve tous les éléments de ce conte, revisités par l'auteur/artiste croate. Danijel Žeželj nous plonge dans une forêt oppressante, le loup à l'affût, rôdant. La force de cet album particulièrement original, outre l'absence de texte, puise son originalité dans un graphisme d'une rare puissance. L'auteur nous offre de magnifiques planches, de véritables tableaux. D'un trait vif, parfois déchirant, l'auteur joue à merveille avec les ombres et les lumières, les perspectives et les cadrages. Son noir et blanc, si profond et enveloppant, est saisissant. Un album fascinant, d'une grande justesse et tout en émotion.
Commenter  J’apprécie          680




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Danijel Zezelj (295)Voir plus

Quiz Voir plus

Ne faut-il pas découvrir un nouveau Thriller ?

Nous conduit-il dans une littérature spécifique ?

Pas du tout
Non littéraire, mais addictif
Nouveau style
Oui, l'approche littéraire y est

4 questions
6 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}