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Critiques de David Angevin (40)
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Une année sans ma femme

J'aime et je continuerai, après ce livre, à faire confiance à ces éditeurs qui ont une "vision". La collection Motifs du Serpent à Plume m'est particulèrement chère; on ne compte plus les pépites issues de la littérature mondiale parues chez eux, venant en particulier de pays moins connus pour leurs écrits; un vrai travail de défrichage.

Bon, ce n'est pas après un livre de David Angevin que je me permettrais d'en juger l'oeuvre, mais il faut dire que ce n'est pas très bien parti… Apprenant par la même sa formation d'un curieux attelage littéraire avec le dangereux bouffon cornucopien Laurent Alexandre pour ses trois derniers livres, et consultant quelques articles, je doute un peu… Même sur certains points où je rejoins ses conclusions (car l'homme est avant tout journaliste), je n'adhère pas à sa manière d'opposer tout et tout le temps. Dénoncer par exemple les errances des écologistes au pouvoir, là au sujet de l'énergie, d'accord; mais alors pourquoi cette véhémence démagogique, doublée d'une absence de mentions aux spécialistes de la question, comme Jancovici, qui pourraient appuyer son propos… Omission volontaire ou subie ?



Bon… mais… ce livre ? Un petit ruisseau de clichés, sans l'humour promis à la quatrième… le cliché, c'est le Rasoir d'Ockham du roman de moeurs, demandez à Anna Gavalda… On appuiera sur le double-tranchant de leur utilisation… La médiocrité partout, à en rajouter des couches, c'est sûr qu'on est dans le réel, mais pourquoi faire ? Un peu misanthrope monsieur Angevin ?

Et pas de joyeuse misogynie, à la Bertrand Blier dans Calmos, comme le titre pourrait le laisser croire… Ne reste que le doute…
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L'Homme qui en savait trop

Le lecteur, en général, n'en sait jamais trop. Sauf parfois quand il lit (avec attention) les quatrièmes de couverture. Bien sûr, c'est pourquoi certains évitent de le faire. Or, mieux vaut ne pas faire l'impasse ici, car un rapide survol pourrait faire penser à un « biopic » d'Alan Turing (1912-1954). Tiens, je croyais que le mot biopic ne s'employait que pour les films, avec pic comme dans biographical motion picture. Alors… étourderie ou escroquerie ? Quand on sait qu'Imitation Game, le biopic sorti en 2014 avec Benedict Cumberbatch dans le rôle d'Alan Turing, n'a pas été inspiré par ce roman-ci mais par la biographie d'Andrew Hodges, parue en 1992, alors je me dis : il y a de l'imitation game dans l'air…



Manifestement il ne s'agit pas ici d'une biographie, mais bien d'une œuvre de fiction, comme le suggère le début du texte de la quatrième de couverture. Constamment en effet, le lecteur se demande dans quel genre littéraire se situe le roman. La narration oscille entre science-fiction, biographie, roman d'espionnage et récit historique. Généralement, j'adore le mélange des genres, mais si avec deux ingrédients, le résultat reste digeste et permet de rehausser la saveur (il existe des romans de science-fiction qui sont d'excellents polars), ici, à vouloir se fixer trop d'objectifs, l'auteur perd en route son lecteur.



Seul un auteur de talent aurait été capable de relever un pareil défi (je pense à Robert Littell, par exemple, qui fait coexister avec brio des personnages réels et des personnages de fiction dans ses romans). Dans L'Homme qui en savait trop, tout cela est poussif et contre-productif. Les différents volets s'arriment mal entre eux : la biographie ralentit l'action, la science-fiction invalide la réalité historique et occulte la vérité scientifique, le thriller discrédite la biographie, le roman d'espionnage, en superposant plusieurs époques et plusieurs genres, empêche la totale immersion du lecteur. Tel personnage secondaire a-t-il existé ? Telle anecdote s'est-elle réellement produite ? La facilité du procédé – on peut tout raconter, il s'agit d'un roman – et le brouillage des pistes ont plutôt engendré dans mon cas, un manque d'intérêt pour cette histoire.



Je retiens de ce roman une impression d'empilement hétéroclite, de remplissage, avec en prime deux circonstances aggravantes : d'une part, la possible tentative de récupération commerciale (c'est une hypothèse que je formule, mais la coïncidence est quand même troublante), profitant de l'engouement suscité par la sortie du film de Morten Tyldum, Imitation Game, et de la réédition simultanée de la biographie d'Andrew Hodges replaçant Turing sous les feux de l'actualité ; d'autre part, la réutilisation d'un titre déjà gravé dans la mémoire collective : « L'Homme qui en savait trop », utilisé par Alfred Hitchcock à deux reprises pour deux de ses films sortis en 1934 et en 1956. le brouillage des pistes est donc total, mettons cela une fois de plus sur le compte de la maladresse (mais ça commence à faire beaucoup).



J'admets un ou deux instants particulièrement bien inspirés, tels que le débarquement de De Gaulle sur les plages de Normandie, plutôt savoureux, ou l'évocation de l'opération Mincemeat, qui a réellement existé. Mais je me demande pourquoi, sous prétexte de verser dans un genre populaire, les deux auteurs pourtant bardés de diplômes adoptent un style d'écriture pauvre, émaillé de termes comme « polack », « connard » ou « pédé », reléguant ainsi leur roman à un niveau plus proche de la littérature de gare que de celle de John le Carré ou de Larry Collins.



Mais il y a pire, on devine à travers les sujets traités (au rayon SF, cette fois), une certaine inclinaison de l'auteur pour le « transhumanisme ». Obsession confirmée par la vidéo de propagande publiée sur Babelio (« Nos enfants iront-ils demain dans des écoles eugénistes ? »). Ce genre de propos conduit tout droit à l'éradication des canards boiteux, au nom de la compétition ultralibérale et la course au progrès, la mise à l'écart programmée des non productifs, rappelant des périodes bien sombres de notre histoire. Laurent Alexandre, féru d'intelligence artificielle, se réjouit de constater que la moitié de nos métiers auront disparu dans 20 ans, remplacés par des automates (plus intelligents et plus productifs que les humains), que la société de demain n'acceptera plus les inégalités de QI et trafiquera nos cerveaux en conséquence, qu'elle acceptera le dopage légal, les implants intracérébraux, l'eugénisme intellectuel par la sélection des embryons, etc. Totalement décomplexé sur ces sujets, l'auteur met en garde contre les tentations « neuro-conservatrices » ringardes. Tout ceci va de pair avec les idées développées dans la partie SF du roman : I.A. dominant le monde, hégémonie de Google, dont le cofondateur Sergueï Brin, n'est rien d'autre que le héros du roman, apologie du transhumanisme et dénonciation du « cancer philosophique des technophobes écologistes, islamistes et autres militants de l'éclairage à la bougie » (sic). Écologistes et islamistes, c'est bonnet vert et vert bonnet, comme chacun sait, un ramassis d'intégristes et d'obscurantistes qui n'ont absolument rien compris au monde merveilleux promis par la Silicon Valley.



J'oubliais… Ce roman, a finalement un dernier mérite : il donne envie d'acheter, pour en savoir plus, la vraie bio d'Alan Turing, celle d'Andrew Hodges, qui ressort en ce moment dans toutes les bonnes librairies (idée que j'ai aussitôt mise à exécution, sans avoir eu besoin de me l'implanter dans le cerveau).

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L'Homme qui en savait trop

En sélectionnant ce livre lors de la dernière Masse Critique, je pensais qu'il s'agissait d'un livre de SF utilisant quelques éléments réels. Au final, il s'agit d'un biopic sur la vie de Alan Turing justifié par quelques éléments de SF, agrémenté d'histoire, d'espionnage et de politique. Oui, tout ça en un peu plus de 300 pages.



L'histoire commence dans un futur proche où Sergey Brin, patron de Google, a réussi à créer une véritable intelligence artificielle. Celle-ci devient obsédée par l'idée de réhabiliter la mémoire de celui qu'elle considère comme son père, Alan Turing, et va donc plonger Sergey et le lecteur dans une étude en réalité augmentée de la vie de Turing.



La première impression que j'ai eu en refermant ce livre est la frustration. Frustration, car il y a énormément de bonnes choses, mais que ce roman est bien trop court pour les explorer en détails. J'aurais voulu en apprendre davantage sur la vie d'Alan Turing, j'aurais voulu explorer plus en détails ce futur où Google a racheté Apple... Mais les courts chapitres ne nous en offrent que de brefs aperçus.



Attention, je ne dis pas que ce livre est mauvais, mais il est au contraire si prenant et agréable à lire qu'on voudrait en avoir plus.



Assez logiquement, j'ai adoré les passages sur la vie de Turing, écrits à la première personne et qui nous permettent de nous sentir particulièrement proches de cet homme-enfant génial, étrange mais terriblement attachant qui a vécu toute sa vie dans le secret, que ce soit à cause de son homosexualité ou de ses travaux top secrets pendant la guerre. A travers ses expériences de vie, on plonge donc dans cette époque paranoïaque où les communistes et les homosexuels étaient mis au même plan et considérés aussi dangereux les uns que les autres pour la sécurité de l’État, ce qui prête désormais à rire (jaune).



Concernant les autres parties du roman, j'avoue m'être un peu emmêlé les pinceaux au début du livre entre tous les personnages et les époques où se déroulent leurs histoires. En effet, mis à part Sergey et sa relation avec l'IA qui est très intéressante, j'ai trouvé que les autres personnages manquaient un peu de personnalité, et si comme moi vous avez du mal à retenir les noms, il est parfois difficile de se rappeler à qui on a affaire.



De plus, il y a de nombreux bonds dans le temps qui obligent a resituer certains événements au niveau historique, ce qui peut être compliqué quand nos derniers cours d'histoire remontent à quelques années. Cependant, je n'ai pas trouvé ce défaut rédhibitoire, mais ça m'a au contraire donné envie d'approfondir mes connaissances de cette période.



Au final, j'ai passé un très bon moment de lecture avec cet ouvrage, et je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Robert Laffont pour cet envoi. Je n'aurais probablement pas choisi ce livre si j'avais su qu'il s'agissait d'un biopic, et je suis donc ravie d'avoir mal compris le résumé et d'avoir ainsi pu découvrir à la fois deux auteurs très intéressants et un personnage historique resté longtemps méconnu. Maintenant, j'ai très envie de voir Imitation Game !



Challenge Variétés 2015
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Adrian Humain 2.0

Californie, futur proche. Dans la famille Crawford, donnez-moi le père, Peter, actuel maire de Los Angeles, en pilotage automatique vers la Maison Blanche. Donnez-moi ensuite la mère, Blanche, Française d'origine ayant fui un Vieux Continent en délabrement total, faute d'avoir su prendre le virage des biotechnologies, car englué par la bioéthique. Donnez-moi également la fille, Kelly, QI d'huître à l'instar de ses copines de Beverly Hills avec lesquelles elle s'adonne à son sport favori : le shopping ! Donnez-moi enfin le fils, Adrian, le beau gosse ultime, étudiant en médecine aux capacités intellectuelles remarquables.

L'on croirait que toutes les fées du Royaume se sont penchées sur son berceau à celui-là. Ce n'est pas tout à fait faux si l'on considère que ces fées s'appelaient "généticiennes". Car Adrian est un Homo sapiens 2.0, issu du "nettoyage" génétique de son ADN que Peter et Blanche Crawford ont commandé à grands frais sur catalogue, comme la plupart des nantis de l'hyperclasse mondiale. En compagnie des congénères de son espèce, tous plus "parfaits" les uns que les autres, il mène une vie de débauche dorée, réglementaire pour un membre éminent de l'aristocratie californienne.

Mais Adrian a un vilain défaut. Il ne supporte pas les biologiques, les "imparfaits" et toute la clique des bioconservateurs qui combattent l'emprise grandissante des biotechnologies. Et les moyens qu'il utilise pour les réduire au silence sont pour le moins... radicaux !



Voici un livre qui m'a bien plu. Le rythme du récit est soutenu, les chapitres faciles à lire et l'histoire s'articule bien sur la vie des membres de la famille Crawford et des affreux et hypocrites qui orbitent autour. Un bémol cependant sur le texte très voire trop racoleur à mon goût. Cela participe indéniablement à l'immersion dans cette société débridée, mais bon...

L'exercice de l'anticipation, surtout en futur proche, est souvent périlleux notamment car les acteurs d'aujourd'hui ont toutes les chances d'y figurer. Je trouve que David Angevin s'en sort ici admirablement en ancrant son histoire et ses personnages directement dans notre réel en usant et abusant de peoples actuelles. C'en devient même très amusant. On retrouve ainsi Chelsea Clinton aux commandes de la Maison Blanche — engluée dans un scandale sexuel, tiens donc ! — Serguey Brin, patron de la pieuvre Google, en maître omnipotent, toujours dans l'ombre mais faiseur de rois.

L'auteur nous propose aussi toute une réflexion sur les dérives des biotechnologies, de l'eugénisme, du flicage global et sur la place grandissante des IA. En somme, rien de véritablement nouveau et pas vraiment très approfondi.

Cela dit, cette fenêtre proposée sur un demain parmi d'autres est très plaisante — même si ce futur est terrifiant — et on se plait à suivre une tranche de vie d'Adrian et bien sûr... à le détester !

Je remercie Babelio et Naïve de m'avoir permis de lire ce livre dont les maquette et composition très soignées en font également un bel objet.
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Google Démocratie

Pourtant j’adore les romans d’anticipations et les thèmes du transhumanisme et biotechnologie sont vraiment intéressants et peuvent entraîner pleins de débats et points de vus intéressants et contraires via les romans SF. Sauf qu’ici c’est vraiment mal fait. C’est lourd, long et hormis du contexte, il n’y a rien d’autre.
Lien : http://caput-mortuum.fr/goog..
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Adrian Humain 2.0

Après "Google Démocratie", David Angevin et Laurent Alexandre poursuivent leur entreprise de mise en lumière des effets à moyen terme du développement du transhumanisme auquel nos sociétés ultralibérales fournissent un biotope fertile : d'un côté, une élite "surhommisée" par la sélection génétique, "augmentée" par les biotechnologies, bénéficiant de tous les bienfaits de la science car née dans le bon milieu économique lui permettant d'en profiter et de jouir de son insolente supériorité; de l'autre côté, nous autres...



Noble choix que le media du roman pour porter cette mise en garde plutôt que le documentaire, bien que ce dernier eut été plus adapté au savoir-écrire des auteurs au vu de la piètre qualité littéraire de l'ouvrage.

Le sujet n'en reste pas moins brûlant d'intérêt et presque d'actualité, et qu'il est cauchemardesque.
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L'Homme qui en savait trop

Un récit intéressant qui permet de découvrir ce savant de génie,

et sa vie pulvérisée pour cause d'homosexualité.

Le contexte de l'époque est bien rendu, mais le décalage entre les faits historiques et le futur de science-fiction imaginé par l'auteur m'a plutôt gênée.
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Google Démocratie

Ce roman, passé inaperçu il me semble? m'a pas mal interpellée.



Sans doute est-ce parce que, étant amatrice de romans d'anticipation pour ce que leurs auteurs révèlent des temps à venir, c'est le premier que j'ai lu traitant de ce qu'il me semble être LE sujet d'anticipation de la décennie 2010 : la singularité, la transhumanité...



Ces notions bizarres et pourtant déjà en gestation avancée, s'inscrivent bien dans la lignée des romans d'anticipation des années 1990 - 2000 que je connais (Globalia de Rufin, le successeur de Pierre de JM Truong...) axés sur l'augmentation des inégalités. Thème qui ne relève plus de l'anticipation mais de la réalité.



Le roman dit que des hommes, qui en ont les moyens et la volonté, sont 'augmentés' par la technologie pendant que d'autres qui refusent et/ou n'ont pas les moyens d'accéder à ces technologies végètent dans leur pauvre condition d'humain.



Fiction terrorisante... ou attirante, selon se valeurs.
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Google Démocratie

Roman d’anticipation qui donne des sueurs froides, difficile à lâcher quand on l’a commencé. Les principaux personnages de ce roman s’inspirent d’hommes bien réels, leurs noms étant à peine modifiés :

-Serguey Brain et Larry Mage : ils n’étaient encore que de jeunes étudiants lorsqu’ils ont créé Google (leurs homonymes Serguey Brin et Larry Page sont bien réels),

-Nick Borstrom « un des technoprophètes du Pentagone » : il joue un rôle important auprès du Président dans cette nouvelle guerre économique (le vrai Nick Bostrom, est un philosophe suédois, directeur du nouvel institut pour le futur de l'humanité de l'université d'Oxford en 2005).

Tous sont d’ardents défenseurs du transhumanisme et partisans du clonage humain. Ils ont une foi absolue en l’Intelligence Artificielle. Ils prônent l’usage des Sciences et des Technologies afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales de l’individu. Ils considèrent que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement et la mort sont inutiles et indésirables. S’opposent à eux dans cette quête à l’immortalité, de fervents bioconservateurs. C’est la querelle, revisitée, des Anciens et des Modernes, les USA et la Chine, les deux super puissances, contre le reste du monde qui n’a pas su développer ces Technologies nouvelles (ou qui n’a pas eu les moyens de le faire).

Mais, ironie du sort, Serguey Brain, l’icône du transhumanisme, est atteint de la maladie de Parkinson, l’une des rares maladies que les génothérapies ne peuvent encore guérir.

Le développement des Sciences Technologiques et des Génothérapies nécessite des mises de fonds considérables, mais les bénéfices engrangés sont énormes. Les milliardaires américains vivent en bonne santé dans des quartiers sécurisés, des ghettos pour riche dont ils peuvent ne jamais sortir.

Roman policier sur fond d’anticipation et d’espionnage, où les personnages évoluent dans les couloirs et les bureaux de la Google Sphère, du Pentagone, de la Maison Blanche. Des tueurs à gage côtoient les hommes politiques, les scientifiques, les agents du FBI ou de la CIA.

Pouvoir et Argent dominent le monde. Une fiction ?

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L'Homme qui en savait trop

j'ai littéralement dévoré ce livre.

La mise en abime entre Turing et une IA évoluée directe descendance de celui-ci m'a beaucoup plu ! pas besoin de s'y connaitre en math ou en informatique pour aimer ce roman.

Ce livre nous apprend une foule de chose sur la petite et la grande histoire de l'Europe et des États-Unis dans les années 1930-1950.

La projection dans une société futuriste faite de nano-robots médecins, de modification de L’ADN et d’hyper connectivité poursuit également la réflexion de l'auteur et par la même celle du lecteur !
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L'Homme qui en savait trop

Une semaine avant ce masse critique, je ne connaissais ni Laurent Alexandre, ni David Angevin et le nom d’Alan Turing ne m’évoquait rien. J’avais certes entendu parler d’un scientifique britannique ayant largement contribué au déchiffrage d’Enigma, mais c’était tout.



Après avoir refermé L’homme qui en savait trop, j’ai une furieuse envie d’en apprendre plus sur la vie du principal protagoniste et j’ai bien envie de découvrir les autres ouvrages nés de la collaboration des deux auteurs. Je crois donc pouvoir dire, sans trop me mouiller, que ce livre était une bonne pioche !



J’ai beaucoup apprécié la structure de la narration : l’introduction du récit pseudo-biographique d’Alan Turing par le biais de l’IA ; un peu comme si une dame racontait la vie d’un illustre ancêtre, à la différence près que le lien de parenté est davantage d’ordre intellectuel que physique. Le roman est rythmé par l’alternance des époques et des protagonistes. Le lecteur est tour à tour confronté à un monde futuriste régi par l’intelligence artificielle, avide d’informations sur son « père », à la vie d’Alan Turing, de sa prime enfance à la fin qu’on lui connaît (que l’IA mentionne dès les premières pages) et à un mystérieux agent des services secrets britanniques. Ce procédé permet au lecteur de remettre toute la vie d’Alan dans son contexte historique et de mieux cerner les différents enjeux, politiques et autres.



Si les inventions et le monde que l’on entrevoit dans les chapitres se déroulant dans un futur pas si éloigné (et pas si irréaliste non plus) suscitent une véritable curiosité et poussent indéniablement à une remise en question de notre mode de vie actuel, le vrai point fort de ce roman réside à mon sens dans ses personnages, et plus particulièrement le principal. À l’instar de Sergey Brin, le lecteur s’attache irrémédiablement au jeune Alan, génie exceptionnel, doux rêveur et éternel incompris. Impossible de ne pas sourire devant ses réactions naïves ou son ignorance des conventions sociales élémentaires, de ne pas ressentir d’empathie face aux injustices qui le frappent. Refermer L’homme qui en savait trop et quitter Alan, c’est un peu comme dire au revoir à un ami qu’on a rencontré en vacances quand on est gosse : on ne le connaît pas depuis longtemps, mais on s’y est beaucoup attaché et on n’a pas envie de le quitter.



Un très bon roman, donc, qui permet d’en savoir plus sur un grand homme du XXe siècle, souvent oublié, mais dont l’héritage est omniprésent dans notre société. Qui permet également de côtoyer des figures marquantes du siècle dernier, mais surtout de faire un bout de chemin avec un personnage éminemment sympathique et qu’on quitte à regret.
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Adrian Humain 2.0

"Adrian Humain 2.0" est un roman d’anticipation français écrit par David Angevin et Laurent Alexandre. Il décrit les tribulations meurtrières d’un des premiers humains génétiquement modifiés, Adrian Crawford, dans un monde en déliquescence. Problème et opportunité, le père d’Adrian, Peter, est en lice pour devenir le prochain président des Etats-Unis.



Dans ce roman, Angevin, journaliste transfuge de Télérama, et Alexandre, médecin et industriel militant de l'analyse génétique, ont mis tout, je dis bien tout, ce qui pose déjà question ou le fera sous peu à l’Humanité et à ses conceptions éthiques, dans les domaines scientifiques mais aussi politiques, géopolitiques et moraux. En vrac, on trouvera dans ce roman, le gouffre inégalitaire croissant, l’amélioration du génome et le schisme à venir dans l’espèce humaine, la marche vers la Singularité, le pouvoir, exorbitant du droit commun, de certaines multinationales au premier rang desquelles la « terrifiante » Google, dragon couché sur toutes les données produites par l’humanité, les islamistes étrangers et le jihad de l’intérieur, la grande stagnation économique résultant d’une extension irresponsable d’un principe de précaution devenu paranoïaque et justifiant le rejet des nouvelles technologies au nom de la religion, de la Nature, ou de la sécurité, et ayant conduit au déclin de l’Europe, et même le grey goo, qui se demande pourquoi il est là, et à qui quatre ou cinq lignes sont consacrées car à la petite fête il ne fallait oublier personne.



Ils mettent particulièrement en exergue le risque de créer une génération d’humains améliorés qui seraient méprisants et remplis de morgue pour leurs prédécesseurs sur l’échelle de l’évolution. Ils montrent, assez justement je crois, que morgue, mépris, et cynisme, ne sont pas l’apanage de « monstres génétiques » mais sont aussi disponibles en grande quantité dans les humains « normaux », notamment ceux situés au sommet de l’échelle



Certaines de ces interrogations ou prises de positions sont légitimes. Certaines même m’agréent. Néanmoins, "Adrian Humain 2.0" est pour moi un roman globalement raté, et même énervant pour un lecteur de SFFF. Ceci pour plusieurs raisons que je vais brièvement évoquer.



D’une part, alors que le roman se passe dans 25 à 40 ans environ (mon évaluation), la volonté frénétique de ne pas perdre le lectorat visé, qui est celui de la « blanche », conduit à pratiquer en avalanche le name dropping contemporain, ce qui est absurde dans un roman d’anticipation. On entendra donc parler de « gloires » actuelles comme si elles pouvaient encore intéresser vraiment quelqu’un dans 40 ans. On cite, par exemple, Rocky III, le PSG, Nadal, Beyoncé, et bien d’autres, le summum étant atteint lorsqu’un personnage est décrit comme un « sosie de Bernard-Henri Lévy ». Même l’inévitable point Godwin est présent à deux occasions. Le lecteur amateur de « blanche » ne sera pas dépaysé ; il s’aventure dans l’anticipation, mais en terrain connu. Le lecteur de SFFF y perdra toute chance d’immersion.



Ensuite, le parti pris d’utiliser, tout au long du roman, le champ lexical méprisant des dominants, afin de faire pénétrer leur vision du monde, se retourne rapidement contre son but ; n’est pas Brett Easton Ellis qui veut. La démonstration, jamais interrompue durant 330 pages, est lourde, voire lourdingue. Elle en devient ennuyeuse et perd en crédibilité car il est impossible de croire qu’une personne puisse avoir pour seules émotions la haine et le mépris 24/24 et 7/7. Les auteurs oublient que même Hitler jouait de temps en temps joyeusement avec ses chiens (un Godwin pour moi, volontaire).



De surcroit, le positionnement idéologique des deux auteurs amène à suspecter qu’ils n’aient écrit que pour convaincre (de ce point de vue, les conversations entre Adrian et le patron de Google, toujours nommé Prince des ténèbres (sic !) sont des modèles de prosélytisme). On a le droit d’écrire des essais voire des pamphlets, on n’a pas de droit de les faire passer pour des romans. Là où Nancy Kress traitait finement la question de la coexistence d’humains modifiés et normaux, Angevin et Alexandre font un boulot militant peu subtil dans lequel toute tentative d’intrigue sérieuse ou de création de personnages solides s’abîme. Nul doute que nombre des lecteurs éduqués et « concernés » de ce pays seront ravis de lire ce roman qui leur en apprend tant sans craindre de pointer les « dangers » et « dérives » (peu importe de quoi du moment que c’est multinational ou politique), et pâliront d’aise aux dénonciations de dérives si faciles à dénoncer (les ultrariches, leur héritiers oisifs, etc…) que le faire ne signifie rien. Pour ce qui est de la charge contre les alters et les écolos, les gauchos et les bobos, les lecteurs applaudiront ou détesteront selon leur positionnement personnel dans le champ politique (on peut lire, si on y tient vraiment, le Boborama d’Angevin pour savoir où se situer).



Enfin, on sent, sous chaque phrase, les comptes que veulent régler les auteurs, et "Adrian Humain 2.0" en devient une sorte de roman à clés dans lequel seraient cachés non des personnes mais des ressentiments, des convictions, et des exécrations. Assister au vidage vésiculaire des auteurs ne m’intéresse pas.
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L'Homme qui en savait trop

La vie d'Alan Turing, mathématicien anglais recruté par Churchill pour décoder Enigma, la machine de cryptage des forces hitlériennes. Inventeur de l'ordinateur, précurseur des débats controversés sur l'intelligence artificielle, homosexuel introverti, il va mourir empoisonné dans des circonstances suspectes en 1954.

Ce type a une vie de dingue entre un père absent, une mère qui le couve, le petit Allan fait figure d'OVNI au milieu de ses camarades de classe. Il s'ennuie visiblement en classe, ce qui est certain c'est que ses résultat scolaire sans mauvais. Pourtant visiblement le petit Alan a une excellente mémoire notamment pour les chiffres.

Et puis un jour il tombe sur un livre de science. Et là l'intelligence supérieure de notre héros éclate au grand jour !

La vie d'Alan va changer du tout au tout. Lui l'asocial, le mal aimé, va se dévoilé tout en restant dans l'ombre.

Depuis que j'ai lu ce livre, Alan Turing est un peu plus connu. Un film lui a été consacré, d'autres livre aussi, des biographie notamment !

Mais c'est belle est bien a travers cette fiction que j'ai découvert le personnage.

Et quel personnage.

A la fois agaçant, repoussant, hyper intelligent et parfois pourtant handicapé de la vie. ce qui le rend touchant.

Je pense que si Turing avait vécu aujourd'hui, nous lui aurions découvert un autisme d'Asperger ou syndrome d'Asperger.

Le syndrome d'Asperger est une forme d'autisme sans déficience intellectuelle ni retard de langage.

Le syndrome d'Asperger fait partie des TSA (troubles du spectre autistique).

C'est un désordre du développement d'origine neurobiologique qui concerne plus fréquemment les garçons que les filles et qui affecte essentiellement la manière dons les personnes communiquent et interagissent avec les autres. En effet, ces personnes décodent avec difficulté les situations de la vie quotidienne. Leur corps, leur cerveau et leurs cinq sens reçoivent les informations correctement, mais un défaut d'analyse empêche un traitement de ces données. Il en résulte, pour la personne atteinte, une appréciation confuse de la vie et de l'environnement. Elle a donc besoin d'être guidée dans la complexité de la vie sociale.

En plus de ça Turing était homosexuel. Et dans l'angleterre du début du 20e siècle, l'homosexualité est un crime sévèrement puni !

Bref, notre héros, n'était vraiment pas fait pour vivre à cette époque. Et pourtant il a changé le court de notre vie. Aujourd'hui, il ferait fureur et serait un vrai héros, un super héros !

Bon j'arrête je ne vous en dit pas plus. Je préfère que vous découvriez ce livre. Car ce n'est pas seulement une simple biographie de ce génie méconnu. C'est aussi une belle réflexion sur notre monde et son devenir.

De plus l'écriture est fluide, les chapitres courts. Ils alternent entre les époques et les points de vue des différents personnages. Tout cela se lit avec un plaisir non dissimulé. En plus on apprends des tas de chose.

Bref j'ai adoré et même été bouleversée !

Voilà, maintenant…

L'avenir sera ou pas ! Lumineux ou sombre à nous de décider ou du moins d'ouvrir les yeux et d'être vigilants !


Lien : https://collectifpolar.com
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L'Homme qui en savait trop

Ce roman se déroule dans un futur proche, dans lequel un grand chef d’entreprise à réussi en toute discrétion à faire naitre une Intelligence Artificielle. Cette IA est obnubilée par l’histoire d’Allan Turing qu’elle considère comme son père et elle lance une enquête à son sujet.

Un résumé alléchant, non ? Certes, mais encore eut-il fallu que le récit tienne ses promesses, ce qui est loin d’être le cas ! Je m’attendais à un livre mêlant histoire et science, à la place j’ai eu l’impression de lire une espèce de « fourre-tout », utilisant le retour en grâce de Alan Turing (merci au très beau film « imitation game » !) pour monter de toute pièce un mélange insipide d’espionnage, d’Histoire, d’enquête policière et de science fiction.

Chacun des éléments pris tour à tour manque franchement de finesse. On nous ressort notamment mille poncifs autour de Hoover (mais sans poser les vraies questions liées à ses obsessions anti communistes et homophobes alors qu’il était lui-même homosexuel), de l’intelligence artificielle (sans nous inviter à une vraie réflexion sur le fond du sujet), de l’humanité « améliorée » (en présentant le « anti » comme des imbéciles qui ont déjà perdu la guerre sans le savoir).

Résultat, le récit est profondément indigeste, et rien ne crée de lien réel entre le passé évoqué lors de l’enquête et le présent tel qu’il est imaginé, avec cette IA qui agit comme une enfant gâtée et pénible à laquelle son créateur passe tous les caprices. Un créateur lui-même totalement accro à la réalité virtuelle sensée le renvoyer à l’époque de Turing ! Mais comment croire une seule seconde que l’entrepreneur (sous entendu comme étant le plus puissant du monde) puisse passer autant de temps à « faire mumuse » dans un passé reconstitué ?

Le style d’écriture est lui aussi plutôt décevant, trop lent pour être qualifié de « page turner », trop familier pour être agréable à lire (oui, nous avons compris, être homosexuel dans les 40’s/50’s en Angleterre était très compliqué, mais était-il utile d’en rajouter sans cesse dans le vocabulaire ?).

Alan Turing aurait mérité bien mieux que ce roman ultra décevant : une vraie enquête policière digne de ce nom autour de son « vrai faux » ( ?) suicide ; une vraie belle reconstitution de ce qu’il a apporté (décryptage du code Enigma, pensées sur la création de « computeurs artificiels », …) ; surtout une vraie réflexion sur ce que le mot « intelligence » signifie, à l’heure du débat autour de l’intelligence artificielle.

Vous l’avez compris, je ne vous le recommande pas ! Mais ce n’est que mon avis bien sûr !
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Adrian Humain 2.0

Tout d'abord, merci à Babelio pour cette opération Masse critique.

Dommage que je n'aie pas accroché à ce livre, principalement à cause du côté très lisse et convenu des personnages, même Adrian, lisse dans le rôle du grand méchant.

Par contre, je dois reconnaître que le décor est très bien planté, réaliste au possible (je pense notamment à la présence dans le texte de gens qui existent réellement à l'époque actuelle), lesi ntrigues de la politique du futur sont prenantes, et l'écriture à quatre mains rend un style inimitable et très fluide, agréable à lire.

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Google Démocratie

Intéressant mais légèrement déçu tout de même.
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Google Démocratie

Un techno-thriller signé David Angevin, le journaliste et Laurent Alexandre , le chirurgien , dont l’action se déroule en 2018. Google domine le monde et veut marier l’homme et la machine. Son PDG, Sergey "Brain", est l’égal du président des Etats-Unis. Il a la maladie de Parkinson, il veut l'éliminer comme un programme informatique. "Et poursuivre son Plan : marier l’homme et la machine, créer la Singularité. Une intelligence artificielle qui se nourrit du savoir de l’humanité pour prendre en charge son bonheur...". Et lui promettre l’immortalité... une nouvelle religion."



2018 n'est pas si loin, il est amusant de voir nos politiques ou autres personnages de notre temps, manipulés par ces deux auteurs.

" L'Europe n'avait pas vu venir la révolution Internet.La Chine et l' Amérique écrasaient l'économie mondiale".

Les Européens s'acharnent à défendre l'homme contre la machine, tandis que les deux grandes puissances en 2018, mènent le camp transhumaniste pour lequel le vieil humain doit laisser la place à l'homme 2.0.

Le Google 2 prospère, tandis que la pauvreté sévit sur l' Europe. L'immortalité est à portée d'écran.

Ce livre entraîne de nombreuses réflexions, qu'en est-il aujourd'hui et quel sera demain ?

Ce roman reste un polar technologique et amusant. Je fus surprise de ne trouver aucune référence sur les réseaux sociaux existant de nos jours.
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Adrian Humain 2.0

Adrian est un humain 2.0, la première génération d’humain dont les parents ont choisi l’ensemble des gênes. Il est donc parfait physiquement et intellectuellement, par contre il en est très conscient, donc très imbu de lui -même...il est aussi conscient que les humains 1.0, comme il les appelle, ne considèrent pas encore ces humains augmentés comme leurs égaux. Parallèlement son père brigue l’investiture démocrate pour la présidentielle des États Unis.

Tout est réuni pour une avance rapide dans notre monde tel qu’il pourrait devenir dans très peu de temps si nous maîtrisons les gênes de nos futurs enfants. Le capitalisme à outrance, la vieille Europe ruinée, les laissés pour compte des thérapies géniques... cette dystopie proche m’a beaucoup intéressée.

Dommage que l’histoire d’Adrian se termine un peu vite, je serai bien restée 400 pages de plus pour voir comment tourne le destin de toute la galerie de personnages !
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Les aigus Bee-Gees

Ce roman de David Angevin ne s'inscrit pas directement dans la mouvance de la littérature noire, pourtant il existe une atmosphère qui s'y apparente et une ébauche d'enquête rapidement avortée.



Garth est enseignant dans un collège et Emma, sa collègue, est en butte aux agressions sexuelles de ses élèves. La déprime est proche et Garth saura lui rendre le goût de vivre dans une séance de copulation sur la moquette élimée de son appartement.



La voisine de Garth, qui lui prête des magazines dont la teneur est strictement réservée aux adultes, part pour le Mexique. Mais elle ne revient pas et au bout de quelques mois Garth décide de la retrouver en compagnie d'Emma.



Ils feront la connaissance d'un producteur de télé qui avale du Prozac comme d'autres sucent à longueur de journées du Cachou, de stars du porno, et chacun trouvera sa voie, qui comme scénariste, qui comme vedette en page centrale.







Les aigus Bee-Gees se découpe en chapitres qui constituent à eux seuls de petites nouvelles, comme les romans de Barry Gifford mettant en scène Sailor et Lula.



Un roman bizarre dans lequel l'intrigue passe au second plan, l'auteur s'ingéniant à privilégier les personnages et les tranches de vie prélevées comme au hasard. Un peu comme si le lecteur feuilletait un album photo.



Un livre qui ne peut laisser indifférent.






Lien : https://leslecturesdelonclep..
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Adrian Humain 2.0

Point positif : écrit en 2013, ce roman n'est pas obsolète en 2020, au contraire. Mais pourquoi cette vulgarité de langage dans un ouvrage qui se veut par moments documentaire scientifique ? La jeunesse dorée californienne est à ce point désœuvrée que le crime devient un loisir. Bon, çà s'est déjà vu ailleurs : sexe, drogue et manque d'empathie. Et puis ? On demande un scénario plus fouillé soit dans le thriller, pourquoi pas, soit dans les conséquences du développement d'une IA toute-puissante, qui est quand même le sujet du bouquin. Mais on reste sur sa faim.
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