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Critiques de David Duranteau (23)
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Le jour où mon pénis est tombé

Quelle tête à claque ce Fabrice Carmen , présentateur vedette de la matinale d'une grande chaine de radio nationale , surtout depuis que la radio est devenue télévision. Sous prétexte qu'il a plein de fric, que sa gueule n'est pas inintéressante , il se croit tout permis, Dieu sur terre ... Alors quand un malheureux accident menace la survie de sa masculinité oserais je dire que le "bien fait " pour ta tronche m'a échappé . Ensuite je me suis repentie ! Parce que une greffe cardiaque à côté de la chirurgie "pénale"c'est de la gnognotte ...

Quand David Duranteau m'a proposé de lire son livre , je me suis sentie flattée , quand j'ai découvert le titre j'ai avalé ma salive de travers , quand je l'ai lu j'ai bien ri. La satire est virulente, personne n'y échappe, grands ou petits de ce monde passent sous le feu des projecteurs et quand l'histoire bascule et que l'enquête policière commence on se prend au jeu ...J'avais deviné le coupable mais l'auteur m'a embrouillée et j'ai douté .... l'honneur est sauf j'avais trouvé .

Un roman plein de verve , destiné à faire sourire , plein de clichés tellement éculés que cela devient risible et puis un passage , une page un peu différente et vous vous étonnez à penser qu'au fond c'est pas si stupide que cela ....

Au final ,marre d'écouter les infos, déprimé par les nouvelles du jour , par celles d'hier sans anticiper sur celles de demain, envie d'une pause rigolade n'hésitez pas , ce roman est fait pour vous ? Bonne lecture
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Le jour où mon pénis est tombé

Oui, vous avez bien lu le titre ! Mais ne vous inquiétez pas : le roman n'est pas scabreux pour autant.



Comme vous pouvez le constater grâce à la quatrième de couverture, Fabrice Carmen est un homme extrêmement sympathique, que l'on aimerait tous (et surtout toutes) rencontrer (hum hum)... Du coup, sa petite mésaventure n'est pas spécialement désagréable à suivre : on se dit que c'est bien fait pour le personnage et que ça lui apprendra peut-être le sens du mot "humilité".



L'humour (noir) et l'ironie sont les grands points forts du roman. L'auteur n'hésite pas à ridiculiser ses personnages et à les plonger dans des situations assez rocambolesques. Les rebondissements ne manquent pas et, quand on croit que Fabrice Carmen va finalement s'en sortir à bon compte, David Duranteau en rajoute une couche : la star de la radio va devoir endurer bien des ennuis avant de retrouver une vie normale. Je ne dirais pas que le suspense est insoutenable (on n'est pas dans un Stephen King non plus), mais on se laisse quand même prendre au jeu et par voir les pages défiler. D'autant que les personnages sont intéressants également : on croise de nombreux protagonnistes, certains plus agréables que Fabrice, d'autres non. Comme dans le monde réel, en fait :-)



Et ce monde réel est en plus très bien dépeint par David Duranteau. On se retrouve avec des personnages qui veulent tout, tout de suite, quitte à se perdre en route: tout le monde veut être célèbre, même si ce n'est qu'éphémère; et, surtout, tout le monde est superficiel, parce que les trucs sérieux n'amusent plus personne. C'est peut-être poussé un peu loin, mais on retrouve, là-dedans (même si c'est un peu exagéré et caricatural) certains défauts de notre société contemporaine.



Un autre point positif du roman, c'est le de l'auteur. Direct et percutant. David Duranteau ne part pas dans des phrases longues et compliquées, dans des descriptions qui prennent 10 pages. Il va droit au but et explique clairement les ressentis et les aventures de ses personnages. Ce participe à l'intérêt qu'on prend à la lecture : il accroche l'attention du lecteur et la retient quasiment jusqu'au bout de l'histoire. Et puis, c'est aussi plus en phase avec le titre du roman qui, lui aussi, retient l'attention.



Enfin, cerise sur le gâteau : l'histoire tourne peu à peu au polar. Si vous me connaissez, vous êtes sûrement au courant de ma passion pour les romans policiers. Imaginez mon enthousiasme quand une histoire que j'imaginais être un roman contemporain assez amusant est devenu un polar assez amusant...



Donc, voilà, je peux clamer haut et fort que ma dernière bonne lecture en date est un roman qui s'intitule Le jour où mon pénis est tombé. Et expliquer à tout le monde que, malgré le titre, c'est beaucoup mieux que 50 nuances de Grey (bon, en même temps je n'ai pas lu ce dernier, mais je suis prête à parier que j'ai raison).



Un grand merci à David Duranteau pour cette découverte sympa ! J'espère que le prix Nobel ne tardera pas trop.
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Le jour où mon pénis est tombé

J'adore la lecture décalée. J'adore quand les auteurs vont à fond dans leur délire. J'adore avoir des personnages caricaturaux, poussés à l'extrême et que cela parte dans tous les sens. J'adore les titres accrocheurs qui annoncent du grand n'importe quoi.

Je ne pouvais que foncer avec un titre pareil. Un homme pas si beau que cela, imbu de sa personne, caractériel qui perd son pénis du jour au lendemain. Une histoire où je m'attendais aux péripéties d'un homme de lumière qui réapprend à vivre avec un pénis de 2.4 cm. En fait Fabrice Carmen est un héros détestable, il va perdre son superbe pénis et à partir de ce jour la monde va s'ouvrir devant lui. C'est le jour où je dirais que Fabrice Carmen va découvrir la "population" et le gens qui l'entoure. Autour de lui des personnages secondaires aussi caricaturaux que lui : Hélène, Benito, Lea, Monica et le flic pas très fufute. Des situations tirées par le cheveux mais qui rend l'histoire addictive. On en oublie même le problème du pénis.

Mais voilà, David Dureanteau m'a perdu à plusieurs reprises en changeant de voix. A chaque paragraphe on pouvait changer à tout moment d'intervenant. La première fois, j'étais perdue et je n'ai pas tout compris. De plus l'auteur a une histoire qui tient la route mais l'auteur tente de philosopher et rentre dans un pseudo argumentaire politique à la limite soporifique. J'ai bien compris que c'était l'effet escompté, un intervenant qui part en vrille et raconte sa life mais il m'a perdu au final.

J'ai trouvé le roman de David Dureanteau décalé, burlesque, avec un humour bien cinglant, des personnages à la limite du ridicule. J'ai trouvé les scènes rocambolesques sachant que vers la fin elles nous tenaient en haleine avec le petit côté thriller. J'ai trouvé la plume un peu bodo des beaux quartiers du 16ème.

Je ne serais pas contre de retester l'auteur s'il nous propose un même genre de roman. Le titre était plus qu'accrocheur donc je ne pouvais que le lire.

Après je pense que l'auteur ne touchera pas un large public car il fera des déçus avec son final ouvert et des personnes qui cherchent des liens de causes à effet. Il n'y a rien à comprendre, le pénis est tombé et puis basta, la vie continue.....
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Le jour où mon pénis est tombé

J'ai virtuellement rencontré David Duranteau sur SimplementPro ; il m'a abordée en me disant qu'il aimait bien l'esprit de mon message de présentation et que ma « subjective objectivité » l'intéressait beaucoup ; cet auteur semble bien aimer jouer avec les mots et les codes… J'ai donc accepté de lire son roman, la curiosité l'emportant sur les taquineries de la vie.

Le Jour où mon pénis est tombé… Titre évocateur, tonalité particulière… dans quoi mets-je donc les yeux ? Que me réserve ce polar érotico-humoristique, cette satire radiophonique, cette comédie inclassable ?



Le décor très contemporain d'une grande radio nationale, la problématique de l'information et de ses codes, l'ambiance bobo chic sont assez réalistes dans leur caricature, font plutôt vrai ou, du moins, répondent aux idées stéréotypées que le néophyte peut s'en faire.

Les personnages se prennent pour des gens bien, conscients de l'être et exsudent une certaine forme d'autosatisfaction ; il y a des journalistes, des présentateurs radio, un éditeur, un avocat, une chirurgienne, une voisine gothique attachée parlementaire d'un député écolo, un chauffeur de célébrités, un inspecteur de police, des enseignants à la retraite, une juge d'instruction, des couples qui se chamaillent, qui se cherchent, qui se trouvent...

Les péripéties s'enchaînent sans logique apparente entre comédie sentimentale, satire d'une certaine société, rivalités, romance, crime et enquête policière, mystère et suspense. le chapitrage est original, avec des titres empruntés au lexique maritime, ce qui étonne et détonne dans ce roman plutôt urbain, quoique... Chaque lecteur se fera sa propre opinion, entre Paris et le Bassin d'Arcachon, entre téléréalité et ostréiculture…

La tonalité comique cache parfois des pépites d'observations et d'analyse ; c'est souvent bien vu, bien épinglé et bien égratigné…



L'écriture à plusieurs premières personnes est incisive, efficace, caustique ; enfin, ce doit être l'effet voulu, mais cela fait un peu brouillon au départ et le lecteur s'y perd un peu… Chaque JE propose un point de vue circonstancié, aiguisé, particulier et développe ses propres digressions ; l'effet général prône une « ambiguïté constructive » :

« — Moi je vois un bouquin dans l'univers de la radio, on la fait people, avec tes invités du cinoche, on voit l'envers du décor, cruel, malsain, porno... Gonzo-trash, tu vois, le genre ? ».

Petit à petit, l'alternance des points de vue gagne en maîtrise, ce qui facilite la lecture ; tout est ainsi mis sur un même niveau narratif qui propose une réalité diffractée, pas plus évidente pour autant, mais suffisamment éloquente pour tenir ma curiosité en éveil, captive un peu malgré moi du récit. J'apprécie le ton ironique, sarcastique ainsi que quelques références à une actualité récente ou des situation connues.

Naturellement, le JE du personnage principal prend le dessus et s'affirme au premier plan, un JE masculin, un rien macho, pas trop mon genre, je dois l'avouer, avec ou sans pénis… puisqu'il faut bien en parler, de ce pénis tombé, coupé, remis en place, plus ou moins opérationnel...

Les commentaires à connotation sexuelle arrivent à me faire sourire : c'est moins mal parti que l'on aurait pu le craindre me connaissant !

Le travail sur les dialogues me fait penser à une mise en scène théâtrale ou à une suite de sketchs humoristiques ; c'est parfois assez délirant. Il arrive même que les différents narrateurs s'adressent directement aux lecteurs : « - vous êtes d'indécrottables petits êtres humains et qui peut vous en vouloir pour cela ? Mais tu oublies l'essentiel... Je te tutoie pour ces derniers instants, parce qu'on a passé un peu de temps ensemble et une certaine intimité s'est instaurée... ».

David Duranteau a l'art de balader son lectorat, de le surprendre. le jour où mon pénis est tombé est un roman à tiroirs dont le dénouement était assez imprévisible. Je ne peux rien dire sous peine de divulgâcher des détails… Je dirai simplement : et pourquoi pas ?

Un bémol cependant : Il est vraiment dommage que subsistent un certain nombre de coquilles dans le texte : une bonne vingtaine environ, ce qui nuit à la qualité de l'ensemble.



En conclusion : une assez bonne surprise derrière un titre provocateur.

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Le jour où mon pénis est tombé

Je remercie chaleureusement David Duranteau qui a eu la gentillesse de m'envoyer son roman : Le jour où mon pénis est tombé.

Le titre m'intriguait, et c'est avec curiosité que je me suis lancée dans la lecture.

Ce roman humoristique est un mélange des genres : humour bien sur, satire sociale mais on trouve aussi... du policier :)

J'ai beaucoup apprécié ce mélange original et j'ai apprécié ma lecture, même si je trouve la langage un peu trop familier. Au début, les gros mots m'ont fait lever les yeux au ciel :) Après, soit je m'y suis fait soit il y en a moins, en tout cas c'est moins dérangeant. Mais au début, il y a un peu trop de gros mots à mon goût.

Fabrice est un animateur de radio vedette, c'est une vraie tête à claque d'où mon amusement le jour où... son pénis tombe ! Bien fait pour lui ! Et il est bien difficile de nos jours de s'en faire greffer un autre. Ce qui lui arrive est surprenant, quand en plus de ses ennuis de pénis un meurtre est commis, le roman devient encore plus intéressant.

Après, je dois avouer que ce n'est pas un coup de cœur car je l'ai trouvé un peu brouillon par moment. Il y a plusieurs personnages, et j'ai parfois eu l'impressions de sauter du coq à l’âne et ça m'a un peu perdu.

J'ai aimé le ton humoristique, les personnages et notamment Fabrice. Même s'il est parfois pénible, je me suis attachée à lui :)

C'est un premier roman à découvrir, l'auteur est prometteur et je serais ravie de le relire :)

Je mets trois étoiles et demie.
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Le jour où mon pénis est tombé

Une lecture divertissante, un humour 2ème voire 3ème degré, c'est écrit dans un style direct, rythmé avec des rebondissements. Dès le début, l'auteur capte notre attention.

Tous les personnages s'adressent directement au lecteur, en nous présentant leurs ressentis et leurs versions des faits, face aux situations parfois rocambolesques auxquelles ils sont confrontés.

L'enquête policière est placée au 2nd plan.

Par les situations, les personnages, l'auteur nous fait passer des messages sur l'état de notre société actuelle.
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Le jour où mon pénis est tombé

Fabrice Carmen est au sommet de sa gloire, animateur de radio célèbre, adulé, amateur et consommateur de femme. Il a tout pour être satisfait jusqu'au jour où son pénis, réceptacle de son égo démesuré se fait la malle. Réussira-t-il à surmonter cette épreuve et à passer le cap ?





Si vous pensiez où mettre les pieds en ouvrant ce livre, vous n'avez sans doute aucune idée en revanche où il allait vous mener...



Il y a un côté original, baroque, expressif voire décadent. Ce Fabrice Carmen est un sacré personnage libéré et sûr de lui. Cette aventure rocambolesque au cours de laquelle il perd l'objet de sa virilité nous amène vers une enquête criminelle un brin décalée. Tout est mis en place pour sinon en rire, au moins en sourire. Baroque, théâtral, les scènes s'enchaînent, se superposent ne laissant aucune place à l'ennui. L'atmosphère est ludique, les traits poussés à l'extrême. Il y a quelque chose d'inédit, de surprenant à ce récit tarabiscoté qui vacille, mais tient toujours sur sa béquille.



Les personnages sont ubuesques, stéréotypés, on s'en amuse, on s'en indigne aussi. Pas de grand suspens pour le lecteur omniscient, cela a l'avantage de contrebalancer, de prendre la mesure, le recul peut-être. L'écriture est insolente, humoristique, pleine de vie. Elle nous titille, nous pique, nous désarçonne parfois. On adopte un certain sens du rythme et de la dérision pour ce roman affriolant.



Un pénis qui tombe et c'est toute votre attention qui est détournée. Attention, vous êtes prévenus, tout peut très vite dégénérer !
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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Le jour où mon pénis est tombé

Haaa, ce titre !! Bon, on pourrait croire que c’est une métaphore… Ha oui, en fait, au final, c’en est une aussi ! Mais de prime abord, il faut l’entendre au sens littéral du terme !

Reprenons dans l’ordre : Le premier narrateur que l’on rencontre est justement le propriétaire de ce vilain membre qui se fait la malle, au sens propre. Croyez-moi, si j’étais n’importe quelle partie du corps de ce sale type imbu de sa personne, totalement narcissique et pédant, pur spécimen de machisme, je n’aurais de cesse de me faire la malle, moi aussi ! Vous l’aurez compris, ce personnage attire d’emblée l’antipathie ! Parce qu’il se croit irrésistible en tant que présentateur vedette d’une émission de radio avec un salaire à beaucoup (trop) de chiffres.

Sa « petite » (en tout cas, petite, elle le deviendra…) mésaventure le mène à quelques rencontres improbables qui amènent des situations pour le moins ambiguës et cocasses.

Chaque fois qu’un nouveau protagoniste prend la parole, il se présente à nous. C’est une particularité du livre, les narrateurs à tour de rôle nous parlent, nous racontent leurs versions des faits, leur ressenti. Le tout est en général saupoudré de cynisme, de caricatures et d’humour du 2ème, voire même 3ème degré.

A un moment, on a un meurtre, mais en fait, d’abord il survient vraiment très tardivement, et en plus il est plutôt secondaire !

Parce que finalement, tout tourne autour de ce mâle(-otru) qui se retrouve soudainement désolidarisé de son cerveau… (oui, son pénis, ne soyez pas tatillons, dans certains cas, c’est pareil !) Ce point de départ va lui apporter d’autres ennuis que celui de ne plus pouvoir satisfaire son fan club puisque, quand même, on le lui remet en place, ce qui nécessite chirurgie, donc repos, donc absence au travail… Et en plus de comprendre qu’il n’est pas irrésistible, il va falloir qu’il admette qu’il n’est pas irremplaçable !

J’ai trouvé le démarrage un peu long, le ton de certains déplacé, voire vulgaire, l’attitude de certaines irréalistes, les changements de personnages parfois un peu brouillon. Mais petit à petit, j’avoue avoir souri au cynisme, ricané aux petites références politiques, bref, j'ai fini par plonger dans l'ambiance !

Donc si vous cherchez LE thriller de l’année, ok, passez votre chemin. Mais si vous cherchez un moment de détente avec le stéréotype du parfait goujat sans cœur (enfin, qu’il croit), alors n’hésitez pas ! C’est une lecture sans prise de tête à prendre exactement comme elle est : au second degré. Je n’ai aucune expérience en matière de bouquin « feel-good », mais moi je lui en collerais bien l’étiquette !
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Le jour où mon pénis est tombé

Mon avis :

Je dois bien l’avouer, lorsque David Duranteau m’a proposé de lire son roman, le titre m’a un peu laissé perplexe… J’ai craint, un moment, avoir affaire à une pantalonnade à l’humour gras et navigant bien en dessous de la ligne de flottaison. Il faut dire qu’avec un tel énoncé, on pouvait attendre le pire, encore que le choix du mot pénis, plutôt que l’un de ces nombreux synonymes populaires ou argotiques, laissait présager une certaine tenue. Mais ne nous abusons pas, si Le jour où mon pénis est tombé est à l’opposé d’une farce potache à la limite de la vulgarité, il s’agit bien une comédie.

Comédie de mœurs à l’humour grinçant, ce roman écrit d’une plume vive a d’abord emporté mon adhésion avant de me laisser, sur la longueur, un tant soit peu dépité. Pour être précis, disons que mon plaisir de lecture s’est un peu essoufflé au fil des pages. Non pas à cause de la qualité d’écriture, qui est bien présente, mais parce que j’ai eu peu à peu le sentiment que l’auteur, à travers ses personnages, réglait ses comptes avec les travers les plus désagréables de la société.

Vous me direz : « Et alors ? Beaucoup d’auteurs ne le font-ils pas ? »

Si, vous répondrais-je ! Moi le premier !

Mais là, j’ai parfois eu l’impression que c’était au détriment de l’histoire, qu’à certains moments, David Duranteau se préoccupait plus de placer ses pamphlets que de laisser se dérouler le fil du récit. À cause de cela, j’ai aussi trouvé que les deux personnages principaux (Fabrice et Hélène) n’étaient pas assez nuancés et faisaient doublons en tant que vecteurs de la pensée de l’auteur, tandis que les secondaires tournaient plus ou moins à la caricature. Cela a un peu gâché mon plaisir de lecture, de même que cette incohérence, presque à la fin, quand, au Cap Ferret, Hélène se met au volant de la Lexus de Fabrice alors que ce dernier est arrivé dans le véhicule de service de l’inspecteur Mansard…

Mais assez de coups de règle sur les doigts ! Si ce roman n’est pas, selon moi, complètement exempt de reproches, il est de ceux que j’aimerais rencontrés plus souvent : bien écrit et inventif, il manie l’irrévérence avec un certain bonheur et une finesse bien éloignée de ce que le titre pouvait laisser craindre. Malgré mes quelques réserves, si vous aimez les comédies grinçantes et la satire sociale, vous adorerez détester Fabrice Carmen et tout ce qu’il représente.
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Le jour où mon pénis est tombé

J’ai bien aimé le ton et l’écriture de ce roman, même si dans la première partie, je n’adhère pas forcément à l’humour autour de la perte du pénis de Fabrice Carmen, a aucun moment je ne me suis dit : « pourquoi je lis ça déjà ? ».

Le texte est bien tourné, même si j’ai eu quelques frissons devant quelques fautes d’orthographe que, soyons charitables, on va qualifier de coquille. C’est le « souci » avec les autoéditions (et avec de plus en plus de petites maisons d’éditions, d’ailleurs), il n’y a pas de correcteur. A charge à l’auteur de se relire tout seul (et si le métier de correcteur existe, c’est bien qu’il est utile, non ? Sinon les grands auteurs de bestsellers se reliraient eux-mêmes, eux aussi !).

Quelques fautes, donc, qui sautent aux yeux, certes, mais qui n’enlèvent rien à la qualité du récit. Où pour prendre les choses à l’envers : le récit est suffisamment intéressant et prenant pour que les fautes ne soient pas un obstacle à la lecture (y’en a pas toutes les deux lignes non plus, ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit, hein !).

Le texte est écrit à la première personne. Petit hic : il y a plusieurs narrateurs. Et le point de vue change plusieurs fois au cours d’un chapitre. Des fois, c’est un peu difficile de savoir qui est en train de parler. J’aurais apprécié une petite info, peut-être le prénom de la personne qui s’exprime, histoire de savoir où j’en suis, surtout qu’il n’y a pas vraiment de changement de ton entre les différents personnages (Oui, ils sont tous déjantés, chacun à leur manière… certains sont plus atteints que d’autres) ce qui est dommage car ils ont tous des personnalités différentes. Peut-être le fait que l’auteur ait écrit du théâtre a joué ici puisque dans le théâtre beaucoup de choses passent dans l’interprétation du rôle.

Bien que le livre soit intéressant depuis le début, dès qu’on arrive au point où ce « pauvre » Fabrice se retrouve avec une nénette qui a une coupe de champagne plantée dans le cou, je n’ai carrément plus pu poser le livre. Le flic est tout simplement génial et l’enquête, si elle paraît absurde, avance quand même de manière assez logique.

J’avais découvert le ou la coupable assez tôt, mais David Duranteau m’a quand même fichu le doute et il a fallu que je vois la réponse noir sur blanc pour arrêter de me dire : « c’est… non en fait, je crois que non…mais en fait si…mais peut-être que non… ».

Au final, je trouve qu’on a ici un excellent livre qui nécessite quelques petits ajustements. Une bonne relecture, quelques corrections, une combine pour qu’on sache rapidement qui est en train de parler et il sera nickel (et les maisons d’éditions se taperont la tête contre les murs en se demandant qui est le crétin de stagiaire qui a laisser passer ce manuscrit ! Bien fait !)
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Le jour où mon pénis est tombé

Un roman sympathique, loufoque et décalé. Je n'étais pas sûre d'aimer et j'avais peur d'y trouver un humour trop en-dessous de la ceinture mais j'ai été plutôt étonnée du résultat. Les personnages sont très affirmés, à commencer par Fabrice Carmen et sa grande gueule d'animateur radio, et de la comédie à la limite de l'absurde on tombe dans un thriller inattendu et ma foi assez intéressant.

Au niveau du style, j'ai dû m'habituer à cette narration à plusieurs voix qui change sans prévenir et à l'usage fréquent des points de suspension, mais ça se lit très bien et de manière fluide, et la plume souligne bien le côté très dynamique de l'histoire.

Bref, Fabrice m'a bien plu, avec son côté faussement macho qui a bon fond, je ne me suis pas ennuyée et j'ai été très surprise de la direction prise par ce livre. Une lecture divertissante donc, que je recommande aux gens un peu loufoques !
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Le jour où mon pénis est tombé

Original de par la plume de David Duranteau, qui fourre des points suspension absolument partout. Si les premières pages sont difficiles à lire, car l’œil est habitué à faire une longue pause avec ce type de ponctuation, je m’y suis en fin de compte accoutumée. Autant ce style narratif colle bien à Fabrice, le personnage principal, autant il se révèle « de trop » pour les autres. Dommage, car chacun détient son propre caractère (complètement barré !), mais du coup cette particularité perd de son aspect inédit.

Quelques fautes d’orthographe se glissent ici ou là, mais rien qui ne dérange la lecture. J’ai beaucoup aimé les touches d’ironie acérée, qui servent principalement à la dérision du mode de vie de certaines personnes. L’auteur, sous couvert d’un ton léger et humoristique, balance finalement quelques messages bien sentis !

L’enquête policière, grâce à ce cher inspecteur Fredo, devient carrément loufoque, et même si j’avais deviné assez tôt l’assassin, le récit rythmé m’a entrainée.

Les personnages, bien que tous différents, emploient parfois le même vocabulaire ou ont des réactions similaires. Le côté burlesque des situations tient en grande partie grâce à eux et à leurs dialogues sans queue ni tête. Quiproquos, réparties salées… les instants cocasses ne manquent pas !

En bref, un roman « comico-policier » à découvrir si vous avez envie d’une lecture légère !


Lien : http://ma-boite-de-pandore.e..
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Le jour où mon pénis est tombé

Vous le constaterez très vite si vous lisez l’extrait téléchargeable en fin de chronique, le ton de l’auteur est très particulier. Loufoque, cynique, moqueur, grinçant, satirique, David Duranteau joue sur une palette d’humours qui ne plairont pas à tous, certes, mais il a le mérite de ne pas faire dans la demi-mesure et de l’assumer pleinement. Les situations surréalistes s’enchaînent au milieu de personnages tous plus ubuesques les uns que les autres. Entre le très pédant et égocentrique Fabrice Carmen, la voisine nympho gothique, le flic Mansard complètement décalé et névrosé (celui-ci m’aura fait bien rire) ou encore le chauffeur soumis à sa femme psychorigide, il y en a pour tous les goûts. Tous ces personnages et toutes les situations ont une tendance à virer à l’absurde, un peu comme dans un roman de Roman Puértolas, mais avec le message important en filigrane en moins. Il m’a en effet manqué un [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
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Le jour où mon pénis est tombé

Le titre de ce livre donne immédiatement le sourire, je pense que nous imaginons tous cette scène plutôt comique, improbable surtout, mais qu’en est-il du contenu ? Qu’est-ce que ce livre va nous raconter si ce n’est ce qu’indique le titre ? Eh bien laissez-vous surprendre par une histoire rafraîchissante, drôle et particulièrement décalée. Succomber à ce livre, c’est plonger au cœur d’un récit délirant qui sous des apparences de roman léger délivre un véritable message.





Le jour où mon pénis est tombé retrace l’histoire de Fabrice Carmen, animateur vedette de radio et quadragénaire très séduisant qui papillonne à droite et à gauche sans parvenir à trouver la fleur idéale. Sa vie va subitement basculer lorsqu’il va perdre ce dont il est tant fier, ce qui lui permet d’enchaîner les succès mais surtout, ce qui symbolise la virilité. L’enfer va débuter car il n’est pas question d’avouer ce terrible secret, surtout pour un tel séducteur ! Va s’ensuivre une course contre la montre pour tenter de rectifier le tir… Les premières pages prêtent donc à rire car il n’est pas donné à tout le monde de perdre son pénis. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Fabrice Carmen, malgré son nouvel handicap, ne pense qu’à dominer le monde. En effet, il s’agit d’un homme totalement imbu de sa personne et détestable ; typiquement le genre de personnage que l’on a envie de gifler tant son comportement est insupportable. Je l’ai de suite pris en grippe et je pense que ce sentiment est voulu et pleinement assumé de la part de l’auteur. David Duranteau est parvenu à créer un personnage totalement antipathique auquel on fini tout de même par s’attacher, à force de patience et de persévérance, c’est là un véritable tour de force.





Tout au long du récit, une relation étrange et presque intime s’installe entre le lecteur et les personnages. C’est à chaque fois la première personnage du singulière qui est employée, jusqu’à là rien de particulier, sauf que ce « je » s’adresse à un « tu » qui n’est autre que le lecteur ! En ce sens, un sentiment de proximité s’installe très rapidement, nous sommes immiscés dans l’intimité des protagonistes, nous connaissons leurs pensées, leurs doutes ainsi que leur peurs. Nous apprenons à les connaître et nous sentons proches d’eux Je ne vous cacherai pas que Fabrice Carmen monopolise et l’attention et l’espace, mais les personnages dits secondaires ne sont pas en reste pour autant, ils sont même très intéressants et font progressivement avancer l’histoire. Je pense notamment à Hélène, chirurgienne et jeune femme pleine de vie qui tente de trouver l’amour, celui qui fait battre votre cœur à chaque fois un peu plus fort… Je pourrais également vous parler de Bénito, ce chauffeur de taxi ou plutôt cet entrepreneur qui conduit les gens à destination. Bénito est un être attachant que l’on prend facilement en pitié tant il semble fragile mais pourtant indispensable. Je vous parlerai enfin de Monica, gothique dans l’âme et femme mystérieuse, cette dernière a plus d’un tour dans son sac…



L’histoire se déroule en France, plus particulièrement entre Lège-Cap Ferret, autrement dit le Bassin d’Arcachon, et la région Parisienne. Pour être allée plusieurs fois du côté d’Arcachon et du Cap Ferret, je visualisais plus facilement les décors ainsi que l’ambiance des lieux et je peux vous assurer que c’était très agréable quoique parfois un poil stéréotypé. Dans la capitale, c’est l’univers de la radio que nous découvrons, à la fois émerveillés et sous le choc de ce monde très tape à l’œil. Nous sommes plongés au cœur de ce qui semble être la haute société, l’élite mondaine, un milieu dans lequel le snobisme est roi, l’illusion reine. Je n’ai pas particulièrement adhéré à cet univers car je dois avouer qu’il représente une partie de ce que je méprise ou tout du moins, Fabrice Carmen et ses manières incarnent ce que j’exècre. Pour autant, je dois reconnaître que l’auteur joue parfaitement avec les clichés ainsi qu’avec nos a priori, il se sert des stéréotypes collectifs afin de les briser ou au contraire, les renforcer. J’ai trouvé ce jeu très habile quoique parfois répétitif, permettant de pointer du doigt ce qui fait mal et d’insister dessus.





Comme évoqué précédemment, l’auteur alterne les points de vus des personnages, je dois avouer que d’un côté cela dynamise le récit, le rendant moins monotone, mais d’un autre côté j’avoue avoir eu quelques difficultés, notamment à identifier qui parlait à chaque fois. Il n’était pas rare que je recommence la lecture d’un paragraphe pour bien comprendre de qui il s’agissait, notamment à cause du style. En effet, David Duranteau possède un style très particulier, certes unique, mais auquel je n’ai pas forcément accroché. A la fois déroutant, très oralisé et en même terriblement lent voire lourd, l’utilisation sans doute excessive des trois points de suspension m’ont plus d’une fois fait perdre le fil, provoquant même un certain malaise. Leur usage n’était à mes yeux, pas toujours justifié, d’autant plus qu’ils étaient employés pour chaque personnage, ce qui ne permettait malheureusement pas de les différencier facilement. En somme, l’auteur possède une belle plume, camouflée par trop de nombreuses fioritures en ce qui concerne la ponctuation. C’est un style, un style auquel malheureusement je n’adhère pas. J’ai d’ailleurs mis ce roman en pause avant de reprendre la lecture des semaines plus tard, notamment parce que je sentais que je n’étais pas dans la bonne période pour le lire. Je ne voulais pas me forcer car je savais que je pourrais davantage l’apprécier en prenant le temps de savourer l’histoire. Et cela a marché, alors que je n’étais pas vraiment entrée dans l’histoire pendant le premier tiers, j’ai dévoré les deux autres avec avidité.





Au fil du récit, les actions s’enchaînaient, de même que les surprises, bonnes comme mauvaises. J’ai trouvé que certaines choses allaient un peu vite, suivant sans doute le rythme et l’effervescence parisienne. J’ai été happé dans un tourbillon, ne sachant parfois plus où donner de la tête, me demandant si l’auteur allait revenir sur tel ou tel indicent, sur tel ou tel personnage. Tout était à l’image de la frénésie parisienne, de ce rythme boulot/métro/dodo dans lequel chacun semble un peu prisonnier, tentant maladroitement de s’extirper d’une routine installée depuis bien trop longtemps. Alors quand tout bascule pour Fabrice, j’ai eu l’impression que le rythme de l’histoire suivant celui de la vie de Fabrice, un rythme tantôt effréné, tantôt plus modéré. Jamais sage toutefois, car comme le titre le laisse penser, le sexe occupe ici une place importante sans pour autant gâcher la lecture. Le sexe, on l’évoque, on en parle franchement mais finalement, on le vit très peu. Tout ce qui concernait les rapports sexuels ou même le sexe en général étaient souvent suggestifs, parfois crus mais jamais véritablement choquants. Souvent tournée en dérision, la sexualité représente presque un personnage à part entière, complètement intégrée dans l’histoire et fondue dans le décor.







Dans Le jour où mon pénis est tombé, il est également question d’une enquête policière, et pas des moindres ! Notre cher animateur de radio semble avoir quelques petits soucis avec les forces de l’ordre, mais est-ce réellement de sa faute ? S’ensuit des péripéties toutes plus loufoques les unes que les autres, un suspense parfois intenable et des révélations croustillantes. Cette enquête pimente le récit et lui fait prendre des tournures intéressantes et non moins surprenantes, nous laissant l’occasion de nous familiariser avec un enquêteur quelque étrange mais sympathique. Suivre le déroulement de l’affaire apportait un souffle nouveau et bienvenu au récit, permettant à l’auteur de déjouer les pièges d’une intrigue trop classique.





Mais alors, quels messages ce livre fait-il passer ? Quelles leçons peut-on tirer de cette lecture ? Car c’est bien là tout l’enjeu lorsque je commence un récit : qu’est-ce que je vais pouvoir retenir ? Et bien, sous des apparences légères, presque frivoles, Le jour où mon pénis est tombé s’intéresse à des sujets passionnants. Sous couvert d’humour, ce livre aborde la peur, celle de s’attacher à l’autre, car il est bien connu que s’attacher à quelque, faire confiance, c’est donner les clés de notre cœur, c’est offrir la possibilité à quelqu’un de nous briser. Comment faire confiance quand on est un animateur vedette et que les gens n’en veulent qu’à votre image ou votre argent ? Quand les sentiments entrent en jeu, tout est chamboulé, pour le meilleur et pour le pire.





La différence fait également partie de ce livre, la différence comme un handicap qui nous asphyxie, comme d’un poids que l’on traîne… Elle est très particulière pour Fabrice car elle concerne son membre viril et n’est donc pas visible par le plus grand nombre. Toutefois, force est de constater qu’elle est là, en lui et qu’il doit apprendre à vivre avec, à la côtoyer mais surtout, à l’accepter. Car accepter sa différence revient à devenir plus fort. Deux autres grandes thématiques sont abordées, celle du pouvoir et de la jalousie, qui vont malheureusement souvent de pair. La jalousie est un frein qui ronge les âmes et les empêche d’avancer, elle est à bannir de toutes relations, amicales, familiales et surtout amoureuses. La jalousie est un crève-cœur. De même, le pouvoir, lorsqu’il est entre de mauvaises mains, peut conduire aux pires extrémités. A l’instar de la jalousie, il peut pousser certains individus à commettre des actes odieux et totalement irresponsables, à commettre l’irréparable sous couvert d’être celui qui domine.





Vous l’aurez compris, ce livre ce n’est pas une simple histoire de pénis et d’amour, c’est une critique du monde nombriliste dans lequel nous vivons. Malgré quelques petits couacs concernant la plume et le rythme, j’ai passé un très bon moment avec ce livre qui m’a montré un autre visage que ce à quoi je m’attendais. L’humour et la légèreté sont au rendez-vous, proposant un récit désopilant et captivant tout en instaurant une certaine proximité avec le lecteur. La fin est un clin d’œil à cette relation particulière nouée entre le lecteur et les personnages, c’est comme si maintenant, nous faisions aussi parti de cette grande famille de personnage, à l’image de Fabrice Carmen. En définitive, ce fut une lecture rafraîchissante et originale, idéale pour se détendre à l’ombre d’un palmier, et pourquoi pas, au Cap Ferret !
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Le jour où mon pénis est tombé

C'est le titre, évidemment, qui m'a donné envie de lire ce roman. Quoi de plus énigmatique qu'un homme perdant ses attributs? est-ce au sens propre ou figuré? Voilà de quoi attiser ma curiosité!



L'histoire est celle d'un animateur de radio riche, célèbre et arrogant, qui va soudain perdre son pénis (au sens propre, donc!) De là, il va rencontrer un femme à laquelle il ne voudra pas s'attacher, puis une autre, qu'il convoitait mais qui l'a remplacé, va mourir sur son canapé. Se greffent à tout cela l'histoire de Benito, son chauffeur, mais aussi de Monica, sa voisine gothique et déjantée... 



Le résumé est semblable au livre : bordélique! L'auteur nous présente une galerie de personnages extrêmement loufoques et très stéréotypés. Entre remarques acerbes et réflexions sociologiques, c'est un roman qui ne manque pourtant pas d'humour et de répartie. Sur fond d'enquête policière, on suit des personnages grossièrement caricaturaux qui écornent au passage quelques idées reçues.



Le postulat de départ était vraiment amusant, mais je trouve qu'il s’essouffle vite. Les personnages nous deviennent vite insupportables, et les constants allers retours entre les points de vue perdent le lecteur. La plume, elle aussi, est particulière. Tout le livre est en langage familier et l'auteur ne respecte pas les règles de ponctuation : jamais de point, seulement des points de suspension à toutes les phrases. Même si on s'y fait, je dois admettre que c'est un peu perturbant.



Enfin, le livre comporte pas mal de coquilles et/ou fautes d'orthographe, qui, même si elles ne freinent pas la lecture, agacent légèrement la rétine.



J'ai aimé l'histoire et son absurdité, et certains traits d'humour noir m'ont vraiment fait sourire. Je n'ai pourtant pas réussi à entrer dans l'histoire et à apprécier totalement ce roman. Les erreurs, les clichés, les longueurs... c'était trop pour moi, malgré une idée de départ vraiment sympathique.  Dommage!
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Le jour où mon pénis est tombé

Fabrice Carmen c’est le mec qu’on déteste toutes ! Oui toutes, il est imbu de sa personne, sexiste, misogyne et j’en passe. Du coup je me dis qu’il a bien mérité de perdre son pénis, (non non le titre n’est pas une image, il le perd vraiment ce morceau là) ça lui fera les pieds un peu. Mais même pas, le mec reste assez confiant dans l’ensemble. Il a plein d’argent, c’est la star d’une radio française, les filles lui tombent dans les bras, la vie de rêve quoi.



L’histoire est très bien menée, on arrive même à une histoire de meurtre, surtout sur la fin qui arrive à nous tenir en haleine. L’auteur dépeint très bien cette société qui veut tout tout de suite, ces filles de la trentaine qui ont une super carrière mais qui sont malheureusement célibataires. Le mec qui crie à tout va qu’il ne se mettra jamais en couple et qui pourtant va fêter Noël avec les parents de sa copine. Les flics passent un peu pour des idiots par contre, ce qui n’est pas forcément pour me déplaire puisque pour des raisons personelles que je ne citerais point, je ne suis pas une grande fan de la police.

(....)
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Le jour où mon pénis est tombé

Je remercie l'auteur David Duranteau pour être venu toquer à ma porte afin de me proposer son roman par le biais du site simplement. Au début, la couverture ne m'a pas attiré et au final... toujours pas mdr, sauf qu'elle va parfaitement avec l'histoire. J'avoue que le titre m'a bien fait rire et une fois plongée entre les pages, difficile de ne pas lever les yeux au ciel, mais c'est pour plus tard.



Fabrice Carmen est un super présentateur radio, le matin, vraiment très tôt. Il a ses habitudes, ses envies, bref tout ce qu'il faut pour lui. Les femmes tombent sous son charme, il drague tout ce qui bouge ou presque. Imbu de sa personne sans vraiment martyriser les gens, mais plutôt en se moquant d'eux, il va lui arriver quelque chose d'impensable : il perd son pénis. Oui, littéralement. Depuis quelques jours, il voit bien qu'il y a quelque chose de pas normal. Il bande sans cesse, il est violacé, mais qu'importe, cela va s'arranger. Sauf qu'une douche, un coup de zizi dans l'une des parois et le morceau tombe... Pourquoi ? Comment ? Où l'a-t-il foutu pour être dans cet état ? Parce que franchement il faut y aller non ? Étant une femme je ne risque pas d'avoir ce problème, mais pour lui, les ennuis commencent. Les urgences sont obligatoires, avec le morceau dans une poche de glace... Le rendez-vous pour faire trinquer une certaine Léa le soir même tombe à l'eau... Le pauvre est bien obligé de composer avec ce qui va lui rester. Et s'il devenait un homme sans pénis ?



Promis je ne me moque pas de l'auteur, mais du personnage. Bon sang, lorsque j'ai compris qu'il venait de le perdre littéralement, j'ai explosé de rire. Je me suis même dis : bien fait ! Macho à fond, l'auteur dépeint ce Fabrice comme LE mec parfait en tout point (selon le point de vue de môssieur FAbrice, excusez du peu). Imbu, nombrilisme, il ne s'attache pas, enfin ça c'est un point à soulever. Parce qu'en fait il joue les m'as-tu-vu-de-service, le meilleur-en-tout-genre, ouais ouais, mais il cache bien son jeu le pépère. L'histoire débute sur cet homme qui a tout fait, qui gagne très bien sa vie et de gauche en plus. Bah voyons, autant fourrer de la politique là-dedans ! L'auteur en rajoute des couches et des couches, des tonnes et des tonnes de clichés que, non, cela n'en est pas lassant. Au contraire. Tout le monde y passe, non pas dans le lit de Fabrice, même si apparemment Dieu c'est lui et qu'il sait s'en servir... Enfin il savait !



J'ai cherché le flic, le policier, le truc qui allait tomber et paf, c'est là juste devant nous sans avoir vu venir la chose. Enfin presque. De petits détails font qu'il y a anguille sous roche. Quelqu'un semble le surveiller de près. Est-ce pour cela qu'il a perdu sa virilité ? Passons ce détail qui horripile Fabrice durant... toute l'histoire en fait. Il tente de s'en sortir, l'opération est une réussite d'un certain point de vue. Le médecin urgentiste est... une femme ! Pas de bol, surtout qu'elle est sarcastique à souhait et j'adore les joutes verbales que l'on a eu le droit. D'ailleurs tout le livre ne cesse d'être rempli de sarcasmes. Que ce soit sur ses amis, son patron, les femmes, Fabrice en a pour tout le monde. Un peu comme ce comique qui a un humour noir que j'adore, c'est tout a fait ce que nous avons ! J'allais oublier le chauffeur de VTC, Benito et pas un chauffeur de taxi banal.



Plusieurs personnages font leur apparition. Il y a Léa qui va remplacer Fabrice à la matinale. Avec son enthousiasme et le fait qu'elle n'y connaisse rien, elle fait un peu cruche tout de même. Le médecin, Hélène est bourré de complexes, surtout au niveau de sa poitrine... Fréderic Mansard, inspecteur de police. Comment parler de lui ? En fait, on va le zapper ! De toute façon, c'est un flic, un peu comme celui qui entend ce que lui raconte Fabrice lors d'une déposition, mais qui écrit ce qu'il veut bien. Son patron dont j'ai déjà oublié le prénom parce qu'il n'en vaut pas la peine. Benito qui m'a bien fait rire, qui veut le meilleur pour sa famille et pour lui, comme son père veut pour ses propres enfants. La voisine de palier un peu nympho sur les bords. Tout ce petit monde gravite autour de notre Dieu en puissance. Il y en a bien d'autres qui ont un intérêt certain. Et forcément quand au lieu de se taper une femme, il revient des toilettes et la trouve morte sur son canapé, quelle mauvaise idée elle a eut là !



Petit bémol, le changement de personnage n'est pas facile à suivre, j'ai été un peu perdu par moment sans avoir les prénoms au début, après cela va mieux.



En conclusion, une histoire qui fait sourire, rire même. Il ne faut pas tout prendre au premier degré comme dans la vie, sinon on serait "mâle" ! Un côté policier léger avec un auteur qui a réussi à me faire croire à un coupable, alors que ce n'était pas ce personnage mais un autre. Le monde est montré comme superficiel, mais il y a de bonnes âmes capable du meilleur comme du pire ! Une histoire qui n'a ni queue ni tête (sans mauvais jeu de mots, quoique...) mais qui au final montre jusqu'où nous pouvons aller pour obtenir ce que l'on désire. Enfin pour certains il vaut mieux ne pas aller n'importe où ! Attention, humour noir garanti !



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-jour-ou-mon-penis-est-tombe-david-duranteau-a146196550
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Le jour où mon pénis est tombé

Lorsque vous recevez un mail aussi particulier que le titre que l’on vous propose, il est dur de refuser l’expérience. En tout cas, j’ai tout de suite été intriguée par l’énergie de David Duranteau à écrire ce message pour me proposer son roman et par ce ton qui, je me l’imaginais, était propre à son style d’écriture. Sur ce point, je ne me suis pas trompée. Le Jour où mon pénis est tombé réussit à être drôle mais attention à ce que vous pourriez rechercher. L’humour est ici sarcastique, cynique et n’épargne aucun des personnages présents dans ce récit polyphonique et caustique. Fabrice Carmen est un animateur radio d’une grande station et profite bien des avantages de son statut. Arrogant, macho, condescendant et très direct, on pourrait croire que le monde est à ses pieds rien qu’à l’entendre parler. Étalant sa richesse et ses réussites, cet homme n’a apparemment aucun mal à obtenir ce qu’il veut, notamment au niveau de la gente féminine. Seulement, son orgueil finit par le rattraper le jour où l’accident se produit. Hospitalisé puis de repos chez lui, nous découvrons une multitude de personnages féminins prêts à le soigner comme la voisine gothique sexy, l’infirmière fonceuse, Hélène, le médecin plus timide et terre à terre,…



Et pendant que Fabrice se repose, Léa Laval, voit ses chances de s’élever professionnellement. Ne possédant qu’une chronique humoristique dans l’émission de Fabrice, elle est depuis l’accident de celui-ci promue au poste d’animatrice. Également sûre d’elle, elle sait comment faire ses preuves arriver à ses fins. Ce vent frais au sein de la station pourrait vite refroidir les ardeurs de Fabrice à reprendre plus vite le boulot. Il y a également Benito Belluci, taxi attitré pour les employés de la station, qui se déplacent selon l’envie de ses clients, découvrant une part de leur monde dès leur entrée dans son taxi. Alors que Fabrice doit déjà faire face à un problème de santé majeur, les ennuis risquent de continuer à se multiplier. Toujours avec un certain cynisme, l’auteur nous embarque dans cette aventure folle, voire burlesque, qui m’aura tantôt convaincu tantôt déplu. Pouvoir changer de point de vue est bénéfique tellement le protagoniste principal peut se révéler exaspérant dû à son arrogance et à sa vanité. Malheureusement, il n’est pas le seul à se montrer parfois antipathique, Léa étant très sûre d’elle et parfois à outrance.



Et ce qui m’a semblé dommage est que l’on ne ressent pas la différence de ton, de caractère lorsque l’on passe d’un point de vue à l’autre. Sans réellement se démarquer les uns des autres, les différentes narrations se mélangent et se ressemblent trop pour apporter tout leur potentiel. L’auteur passe parfois d’un sujet à un autre sans réel fil conducteur ce qui peut rapidement perdre le lecteur. La ponctuation m’a également gêné plus d’une fois, surtout au début du récit où la majorité des phrases se terminent par des points de suspension. Sans apporter une sorte de profondeur, l’histoire parait au contraire plus lourde. Mais l’auteur a sans aucun doute du talent à l’écriture même si le style très familier ne pourra pas plaire à tout le monde. Je remercie David Duranteau pour l’envoi de son roman qui m’a tout de même fait passé un moment de lecture sympathique.
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Le jour où mon pénis est tombé

Titre intrigant, livre conseillé ! Bingo, je m'attelle à cette lecture. De prime abord, le saut entre les narrateurs et personnages me perd un peu mais tout est vite décrypté et cette originalité me capte de façon assez étonnante. Ce récit est divisé à mon sens en 2 parties, séparées par la survenue d'un évènement inattendu !

Pour ma part c'est plus le style de narration qui m'a fait apprécier ce livre, rendant la lecture assez dynamique et percutante.



Dommage en revanche pour les coquilles laissées à l'impression de la version que j'avais entre les mains ... Après un certain nombre cela m'a un peu sortie de ma lecture ...
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Le jour où mon pénis est tombé

... A travers ces parisiens, il fait une satire de la société actuelle, on en rit, de la bêtise humaine et surtout du mode de vie européen qui nous font mettre nos priorités où il n’y a pas forcément besoin. Mais mes attentes envers cet ouvrage et les promesses du synopsis m’ont laissé sur ma faim après lecture. Je n’ai pas adhéré au personnage principal, je n’ai pas compris le choix de l’intrigue pour en arriver finalement à une fin telle que celle-ci. Je pense que je ne suis pas le public cible pour ce roman et donc que mon avis n’engage que mes choix et que cet ouvrage pourrait certainement plus vous plaire qu’à moi. Je vous laisse le plaisir de découvrir les mésaventures de Fabrice Carmen qui va en voir de toutes les couleurs !
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