David Lagercrantz

Au premier abord j'ai été contente de retrouver l'ambiance et les personnages de Millénium mais rapidement mon enthousiasme s'est fissuré pour disparaitre carrément à la fin du roman que j'ai trouvé bâclée (peut être un 5ème tome est dans les tuyaux).

J'ai une critique à faire qui n'est pas en rapport avec l'histoire en elle-même. J'ai eu l'impression de lire sous le roman policier un argumentaire politique marqué bien à gauche en faveur du "droit d'asile". Je m'explique : l'auteur se sent dans l'obligation de préciser l'origine étrangère et extrêmement malheureuse d'une très grande majorité des personnages du roman, même un chauffeur de de taxi qui n'a aucun rôle à part celui de conduire une seule fois. Ca devient caricaturale. On finit par voir un tableau où il n'y a que les russes et les suédois, hors entourage favorable de Millénium, qui peuvent être méchant dans cette histoire. Je pense que si l'auteur veut écrire sur ses idées il ne devrait pas les inclure dans un roman policier. J'avais eu ce sentiment avec S.Larsson, bien que moins marqué. Mais les trois premiers tomes avaient une vraie valeur de roman policier à suspens.

Marre de Lagercrantz. Réhabilitons Stieg Larsson. Lui seul est grand !

Un moment que je l'attendais, tout le monde à la bibliothèque le voulait.

Dès les premières pages j'ai été déçu, l’histoire démarre mollement. A peine on retrouve les trois personnages principaux : pas de Lisbeth, d'Erika, de Mikael. En plus c'est pas le même auteur. Scrongneugneu. Dire que ça m'a agacé est légèrement en dessous de la vérité. De plus on se retrouve à l'instar de "Rain Man" avec un autiste surdoué.

Bon, Il faut tout de même reconnaitre à l'auteur un certain talent pour la construction du scénario, que j'ai tout de même eu du mal à capter au départ.

Et puis tout doucement le rythme s'accélère. Les trois personnages font de plus en plus d'apparitions à partir de la seconde moitié du livre. Très vite ce bouquin devient impossible à lâcher. D'autant plus que le puzzle se met lentement en place, l'auteur sait distiller ses effets pour nous garder sous pression (tiens je boirais bien une 'tite Leffe).

Je ne parlerai pas de l'histoire qui est à peu près impossible à résumer, trop de situations imbriqués les unes dans les autres.

La fin se lit à la vitesse de la lumière et je dois bien admettre que j'y ai pris grand plaisir.

Vu la fin de ce numéro quatre il est quasi obligatoire qu'il y est un cinq.

4ème tome de MILLÉNIUM..même si l'écriture n'est aussi envoûtante que celle de l'auteur de la trilogie initiale quel plaisir de retrouver Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist....un pas supplémentaire vers la découverte du parcours de vie de Lisbeth..

Bien sûr les puristes pourront être déçus mais pour moi la lecture fut plaisante

Décevant, par rapport aux 3 premiers, dommage.

J'avais bien aimé les premiers Millenium, et pour faire court, celui là ne m'a pas déçue.

On retrouve les mêmes éléments que dans les autres tomes, les personnages sont fidèles, et l'intrigue est bien dans la lignée des précédents opus.

Même si j'ai parfois pu être larguée par le jargon informatique, j'ai passé un bon moment.

Avis Millenium 4 ce qui ne me tue pas de David Lagercrantz



Cela fait déjà quelque temps que j’ai lu les trois tomes de Millenium que j’avais beaucoup aimés. J’ai profité d’avoir des sous dans mon porte-monnaie Price Minister pour commander celui-ci d’occasion. Je n’ai pas lu de bonnes critiques dessus. Attendre autant entre les tomes 3 et 4 a sûrement permis de faire retomber la pression. Personnellement, je trouve que l’auteur s’en sort très bien. Sans être un coup de coeur, Millenium 4 à comblé mes attentes. Je n’ai ressenti aucun ennui, les rebondissements s’enchaînent. Les personnages et les explications sont très bien maîtrisées.



Big Brother, corruption sont partout et tout le monde le sait, les hautes sphères sont souvent pires. USA, Russie et aussi Suède, un pays souvent pris comme modèle. Sauf que non et ce n’est pas le premier roman qui l’évoque qui s’y intéresse avec beaucoup de franchise. Bien sûr c’est romancé mais il faut savoir lire entre les lignes. Nous avons également cette montée de l’extrémisme sous toutes ses formes. Les entreprises volent les idées de grands chercheurs pour se faire de l’argent et toujours plus, quitte à faire des procès parce qu’ils ont les bons avocats. Nous avons également de nombreuses explications sur l’Intelligence Artificielle et la mécanique cantique.



Le lecteur retrouve les personnages principaux des Millenium, Mikael, Lisbeth et Erika. Autour d’eux gravitent d’autres personnages, nombreux mais aucunement secondaires. C’est comme si on ne les avait jamais quittés. Bien sûr, il y a différents rappels mais aussi quelques révélations. Mikael semble n’être plus ce qu’il était, ce très bon journaliste d’investigation. De plus, il doit faire face à des calomnies, on le dit fini. Pour sauver Millenium, un grand groupe a pris des participations. Si au début tout semblait aller, ce n’est plus le cas, la ligne éditoriale va changer. Et tout cela, on s’en doute, cela déplaît fortement à Mikael. Il reste fidèle à lui-même, ne pas chercher le scoop à tout prix, même s’il écoute pour se faire une opinion. Lisbeth lui manque et comme il la connaît bien, il saura comment reprendre contact avec elle. Lisbeth, quant à elle, reste fidèle à elle-même. Elle ne collabore pas avec la police. Elle est toujours en quête d’anéantir son passé et son père. Elle ne fait toujours pas confiance aux institutions. Elle sauvera ce petit garçon autiste, August. Même s’ils sont liés, ils mèneront chacun leur enquête. De toutes façons, ils ne veulent en aucun cas se mettre en danger.



Le roman parle d’un sujet important et bouleversant, l’autisme. Ces enfants et adultes refermés sur eux, atteints d’un lourd handicap mental. C’est le cas d’August. Mais August fait partie de ces autistes très intelligents. Il cumule l’art du dessin et des mathématiques. Son père qui est revenu s’occuper de lui s’en apercevra. Lisbeth, qui le sauvera, également. D’ailleurs, même si elle n’arrive pas à lui montrer de l’affection, le fait qu’il ait subi des ,lui fera prendre fait et cause pour lui. L’auteur ne nous révèle pas tout. J’ai en tous les cas ma petite idée sur l’héritage laissé par le père à son fils.



Résumé Millenium 4 ce qui ne me tue pas de David Lagercrantz



Franz Bolder, éminent professeur, revient chez lui en Suède. Il a décidé de récupérer son fils August dont il n’a plus la garde.



Mais Franz détient un lourd secret. Sa vie est en danger.



Mikael Blomkvist lit beaucoup du Elizabeth George. Il doit assister à une réunion de bureau quant à l’avenir de Millenium.


Lien : http://livresaprofusion.word..

C'était une surprise et une grande attente du public. La suite de Millénium, des aventaures de Lisbeth Salander et Michael Blomkvist, écrit par le biographe de Zlatan. Il y a de quoi se poser des questions et être septique.



C'était du moins ma position avant de lire le livre. Et oui, je suis une victime de la consommation. Dès que le livre était en librairie, je me suis jetée dessus. Et le résultat est correcte.



Nous retrouvons bien l'ambiance de l'univers de Stieg Larsson. Cette fois-ci, le lecteur suit les aventures d'un petit garçon autiste, de son père, un genie de l'informatique, et bien entendu, de vilains méchants hackers certainement liés à l'héritage de Zalachenko.



Mais chut pour la suite des événements. Le lecteur est transporté dans l'histoire jusqu'au dernier tiers. Et oui, il y a un bémol. A un moment, j'ai senti la construction du roman, la feuille de route que peut être l'auteur a utilisé pour construire l'intrigue et c'est vraiment dommage. De plus, il surfe sur la mode des comics (bon ce n'est que mon avis) et je n'ai pas aimé. Et coup final, il sort un personnage du chapeau et alors la c'est impardonnable.



Bref, une bonne suite, mais je ne pense pas lire Millénium 5 car il y a quand même une perte.



A voir les prochains livres de l'auteurs... affaire à suivre!

N'étant pas un intégriste des "non-suites-parce-que-le-créateur-est-mort" (d'ailleurs, au passage : vive Tintin !), je me suis lancé dans ce tome 4 des aventures de Blomkvist et Salander.

Non sans une certaine crainte quand même, car j'ai littéralement dévoré les 3 tomes originels.

Au final, je n'ai pas été déçu de retrouver les personnages qui ont été très bien traités et respectés. L'histoire est un peu plus "techno" que les autres et ce n'est pas pour me déplaire : sécurité informatique, ordinateur quantique et autres secrets d'État sont omniprésents mais juste ce qu'il faut. D'ailleurs, peut-être même un peu trop "juste" : on n'apprend pas grand chose par rapport à d'autres titres qui traitent du même sujet, mais si, encore une fois, ce qui m'importait, avant un très probable tome 5, c'était de retrouver ce duo suédois improbable !

Un reproche sur la forme : les chapitres sont super longs et le rythme en pâti souvent sur les centaines de pages durant lesquelles le rythme est pourtant soutenu.

La fin est un peu rapide mais laisse surtout présager de l'émergence d'un nouveau fil à tirer dans l'existence tourmentée de Lisbeth Salander. Et ça, c'est aussi une bonne nouvelle !

J'ai donc mis mes appréhensions de côté pour commencer le quatrième tome de cette saga mais qui est le premier de David Lagercrantz. Mais avec quand même un peu de mal à rentrer dedans au début, certainement dû au fait que c'est une toute nouvelle histoire qui démarre.



L'auteur a repris le même style de narration et de structuration que Stieg Larsson. Je ne me suis donc pas retrouvée dépaysée, et c'est ce qui m'inquiétait le plus. C'est toujours aussi agréable et fluide.



En revanche, j'ai trouvé l'intrigue moins captivante. Je n'étais pas impliquée dedans, je n'ai pas accompagné les personnages comme dans les tomes précédents. Je ne sais comment vous l'expliquer... Jusqu'à maintenant, j'avais l'impression d'être dans l'histoire, d'être avec les personnages, de vivre l'intrigue en même temps qu'eux. Ici, j'avais plutôt l'impression d'être un peu au-dessus, de les observer, sans être complètement dedans... Surtout que certains traits de personnalité de certains personnages ont changé (comme Bublanski, et surtout l'énigmatique Lisbeth, Mikael n'est pas tout à fait le même non plus). Quant aux nouveaux, certains traits sont "exagérés" à mon sens.



J'ai quand même passé un assez bon moment, l'intrigue est bien menée (bien qu'un peu farfelue), mais pour moi ça ne vaut pas les 3 premiers.



[Lu en avril 2020]

Cadeau de noël ! J'avoue avoir déjà oublié trois mois plus tard les grandes lignes de l'intrigue. Vite lu, vite oublié... Rien à voir à mon avis avec les livres de Stieg Larsson. Ou je n'étais pas dans une période me permettant de l'apprécier, fort possible.

Lagercrantz David – "Millénium 4 – Ce qui ne me tue pas" – Actes Sud, 2015 (ISBN 978-2-330-05390-1)



Le malheureux Stieg Larsson étant décédé avant d'avoir exploité pleinement le filon "Millénium", son éditeur suédois décida de remédier à cette erreur du destin en chargeant un autre plumitif – ce David Lagercrantz – de reprendre les personnages pour commettre un quatrième tome. Pour ma part, les insondables sottises bardées de lieux communs distillés à longueur de pages dans les deux premiers volumes (voir recension) m'avaient déjà dissuadé de me procurer le troisième volume, mais celui-ci m'a été donné par un proche qui venait d'en terminer la lecture.



Je me suis attelé à la rude tâche de lire ce pensum, dont chaque page atteste la reprise inconditionnelle de la démarche simpliste de l'auteur d'origine : le journaliste Zorro Mikaël Blomquist est toujours épaulé par Fifi Brindacier Lisbeth Salander. A eux deux, il vous terrorisent carrément, et du seul petit doigt voire d'un simple regard, la NSA, les gangsters russes, les grands patrons suédois, le vilain magnat de la presse, et bien d'autres méchants. L'auteur a cru bon d'y tartiner quelques bribes de connaissances mal digérées sur l'intelligence artificielle et les ordinateurs, flanquées bien évidemment du gamin autiste surdoué.



Incontestablement, il y a là-dedans un gisement quasiment inépuisable d'imbécillités diverses et variées.



Seul côté intéressant : ce roman est un véritable manifeste résumant la posture de ces journalistes dits d'investigation se prenant pour l'archange Saint-Michel, le justicier Fort des Forts, dont le rôle consiste à dégoter un scoop sur les turpitudes des Grands Vilains Puissants de Notre Pôvre Monde pour bavasser là-dessus dans des colonnes aussi nauséabondes qu'inutiles. Dans le quotidien "Le Monde" par exemple, cette logorrhée s'intitule "décryptage" (ça ne s'invente pas) : pour ces gens-là, le lecteur est forcément un crétin qu'il convient d'éclairer.



J'avoue avoir fini par survoler cette piètre prose en ne lisant qu'une ou deux phrases, puis avoir sauté des paragraphes entiers (sans que la lecture n'en pâtisse, c'est dire la qualité de l'ouvrage), et avoir capitulé à une cinquantaine de pages de la fin : trop, c'est trop...



Poubelle.

J'avais peur d'être déçue de lire ce nouveau tome écrit par un autre auteur. Mais non, c'est plutôt bien écrit, après il est difficile de faire une comparaison avec Stieg Larsson car j'ai lu les précédents tomes il y a bien longtemps.



Malgré une longueur dans les 150 premières pages où je me suis un peu ennuyée, des rebondissements se mettent en place et là je suis complètement immergée dans l'histoire. Il y a eu des passages où j'ai décroché à cause des courbes elliptiques, factorisation de nombres premiers, moi qui n'a jamais été une grande amoureuse des maths.



Mais j'étais très heureuse de retrouver Lisbeth et Super Blomkvist et je me suis beaucoup attachée au petit August. Je lirai le cinquième tome avec curiosité.

Pour une suite postume, je trouve que l'esprit est bien respecté. Peut-être même un peu trop une volonté de rester collé aux personnages. Une intrigue qui va piano, mais qui explose dans le bouquet final.

Vraiment pas déçu, mais si ce n'est pas le meilleur. Souhaitons une belle suite, maintenant que le flambeau est transmis.

Enfin. Quel plaisir de retrouver Mikaël et Lisbeth. J'avais pris connaissance de quelques critiques. Celle de France Inter était moyenne, celle du Monde était bonne. Ayant une idée des postures des critiques littéraires, j'étais donc plutôt rassuré. Je savais aussi que David Lagercrantz avait écrit la biographie de Zlatan, et que son livre avait été apprécié.



J'ai donc savouré, dégusté ce livre. 10 ans d'attente depuis le tome 3, entre temps la ou les séries et films, certains mieux réussis que d'autres. J'ai donc mis une petite semaine, sans hâte, je reposais parfois le livre pour ne pas arriver trop vite à la fin, ne pas se précipiter après une trop longue abstinence. D'un côté, un tome 4, ça tue un peu le mythe, mais franchement, il vaut mieux la réalité que le mythe. Et ce tome 4, sans être un chef d’œuvre de la littérature mondiale est tout de même très réussi. Le mythe débouche sur une série de polars, avec certainement, enfin, je l'espère, d'autres livres.



Pour en revenir à ce tome 4, sans dévoiler l'intrigue, comme dans les 3 tomes précédents, les parcours des principaux protagonistes se chevauchent, se rencontrent, essentiellement sur les réseaux.



Intelligence artificielle, hacker, enfants maltraités, autisme, mathématiques, violence, famille(s), une histoire bien construite, des personnages comme on les avait quittés il y a plus de 10 ans.



Si on chipote, on trouvera bien entendu, parfois quelques longueurs, des passages qui sont moins percutants que d'autres, mais c'est tout de même un très bon roman policier.



Cette suite réussit aussi à échapper à certains travers "commerciaux" dans lesquels d'autres grandes séries ont pu tomber. Il y a un vrai travail d'écriture, de recherche, et pas de facilité. De quoi en sortir confiant pour l'avenir et c'est l'essentiel.

Comment prendre une telle succession en main ?

Difficile !

J'attendais peut-être trop.

J'ai aimé ce roman mais le rattacher à Millenium l'a dévalorisé à mes yeux. Je n'ai pas retrouvé le punch des précédents épisodes, pas de coups de poing dans le ventre. Et J'ai trouvé le déroulement plus lent (tout est relatif !)

Il reste une belle intrigue et un bon auteur que j'a i envie de retrouver dans une oeuvre personnelle.

Malgré toute l'intrigue, ce tome n'est pas mon préféré sur la suite des milléniums.

Vous connaissez l'histoire de l'auteur de la bibliographie de Zlatan qui a repris la saga à succès de Millénium ? Très probablement, et dans le cas contraire, les articles à ce sujet regorgent sur la toile. Juste pour dire que la liste des précédents opus de l'auteur m'a fait sourire lorsque j'ai ouvert ce roman. Et craindre le pire.

Pourtant, j'ai trouvé que le challenge était relevé avec un certain panache. Ce tome 4 reprend quelques éléments du passé de Lisbeth pour tenter d'en dévoiler encore plus le mystère.

C'est un peu dangereux : un des aspects passionnant du personnage est son opacité, vouloir tout expliquer de son passé, la voir tenter de le réparer lui fait perdre cette particularité. Ici, c'est son côté hacker qui a la part belle.

Un chercheur en intelligence artificielle suédois rentre au pays après plusieurs années de carrière à succès aux Etats-Unis. Sommité en son domaine, il reste cependant fermé à toute demande d'interview et son attitude relève quelque peu de la paranoïa. Il n'en faut pas plus pour piquer la curiosité de Mikaël. L'occasion pour lui de trouver matière à des articles ‘coup de pied dans la fourmilière' dont il a le secret.

Les thématiques chères à Stieg Larsson sont conservées : on trouve ici une femme battue, des agences gouvernementales aux actions douteuses, un suspens digne d'intérêt. Ce qui change, c'est cette patine d'humanité restituée à Lisbeth par le biais d'un petit garçon en difficulté. Et, également, des derniers chapitres très explicites et bavard avec ré-explications et sur-explications aux différents fils d'intrigue : ça n'est pas désagréable, mais change par rapport au trois tomes précédents et retire un peu d'originalité à la saga. Quant à la toute fin… Lisbeth devient presque sociable, rejoignant avec plaisir Mikaël. Ces dernières lignes m'ont laissé une impression de trahison par rapport aux personnages que Larsson avait imaginé .

Ce roman n´est pas honteux même s´il est loin du niveau des originaux.



On se laisse prendre rapidement car l´auteur utilise habilement Lisbeth et les codes classiques initiés par Stieg Larson : des méchants très méchants, des veules très veules et des génies très géniaux.



Mais le scenario tient sur un ticket de métro et ne parvient plus à dissimuler les faiblesses déjà présentes dans les originaux sous d´autres formes, dont le pompon est la sœur de Lisbeth et un autiste savant.



Un livre pour les fans de la première heure, comme moi, un peu amoureux de Lisbeth.

Il est arrivé, le quatrième volet, et même avec un peu de retard, je l'ai entamé, et je dis bien entamé car je n'ai jamais eu le courage ni la volonté d'en passer la moitié.

Où sont passés Blomkvist, Salander.....Certes, une histoire se construit et il faut parfois insister, mais quand on arrive à la moitié du bouquin, et que l'on a droit qu'à un méli-mélo informatique, une histoire d'espionnage assez peu compréhensible, il faut dire que ça peut lasser.

Je n'aime absolument pas refermer un roman sans être arrivé au bout, mais quand on y comprends presque rien, ce qui était mon cas pour cet ouvrage, ce n'est pas la peine d'insister.

Dommage.