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Citations de David Lopez (II) (140)


« Dans ces ambiances, dès qu’il y en a un qui se met à parler de ses problèmes, il y en un autre pour trouver que ce n’est pas marrant ce qu’il raconte, et puis ça passe à autre chose. Ou alors on fait des blagues dessus. Ca ne court pas les rues les oreilles. Pourtant, il paraît qu’il y en a plein les murs. Et à force qu’on les tienne ils doivent en savoir des trucs. Mais ils ne doivent pas s’en souvenir parce qu’ils sont trop foncedés les pauvres »
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"Mon père avait laissé son joint dans le cendrier et était parti faire une course. À peine il avait passé la porte d’entrée que je m’étais rué sur le joint et l’avais allumé pour le goûter. J’ai beaucoup toussé, c’était le feu dans ma tête. J’avais quatorze ans. Les mecs avaient décidé à l’unanimité que c’était à moi de rouler le joint parce que je devais avoir vu mon père le faire, et donc avoir quelques notions. La vérité c’est que je n’avais aucune foutue idée de comment on allait se démerder. J’ai le tout petit bout de shit dans la main, et Ixe dit qu’il faut le chauffer, alors je fais comme quand on a froid aux mains en hiver, je les joins puis souffle dedans où j’ai calé la croquette, mais Untel rigole et me dit que c’est avec le briquet qu’il faut chauffer le shit. Bah t’as qu’à le faire toi au lieu de casser les couilles, et c’est parti on s’embrouille. Tant bien que mal je finis par fabriquer un truc qu’aujourd’hui je ne fumerais pour rien au monde, mais à ce moment-là, putain, c’était le Graal qu’on tenait entre nos mains. Il y avait un adage qui disait qui roule boule, qui fournit suit."
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Quand j'étais petit, le meilleur moment de l'année c'était les vacances de Noël. Parce qu'en hiver, pas tous les ans mais presque, la mare gelait, et il y avait de la neige. Et puis il y avait tout le monde au quartier, il n'y en avait pas qui partaient au ski ou je ne sais quoi. Du coup, on était tout le temps dehors.
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Comme s'il fallait mourir pour pouvoir revenir à l'essentiel. Chez Crusoé aussi on retrouve ça. Cet homme qui parvient à faire société à lui seul, et à donner au travail son sens primitif, celui de survivre.
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Au réveil,j'ai souvent un livre posé sur le ventre. Dès que je ne comprends plus rien, j'éteins la lumière. C'est toujours les mêmes livres. Un Barjavel, ou Robinson Crusoé. J'aime tout ce qui relate une vie où les règles de société n'ont plus cours, et où ce qui était nécessaire devient superflu.
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Et bien souvent je m’imagine avoir le même destin, un destin qui me permettrait de me rencontrer moi-même, sans les autres, qui ne constituent plus qu'un miroir déformant. Seul sur une île je n’aurais personne à qui me comparer. Et je pourrais travailler à ma survie, pour ne plus avoir à me demander si je vis bien. Heureusement j’en ai trouvé qui me ressemblent. On se soutient dans cet exil. Tous solitaires, ensemble. Tous à vouloir sortir du rang pour se retrouver enfin seuls, et tenter de comprendre ce qu'on est censés faire avec ça.
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Un joint roulé à l’arrache je trouve ça vulgaire. Comme du bon vin dans un gobelet.
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Les mauvaises herbes, elles m’inspirent. Il n’y a qu’en chez elles que je prends de la graine.
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L’école était un prétexte. C’était une arène. C’était à qui ne baisserait pas les yeux. À ce jeu-là il n’y a jamais grand monde en finale.
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Quand j’éclate un joint, il n’a presque pas de goût. Par contre je prends une claque, c’est instantané. Pas de round d’observatIon avec lui, il tabasse d’entrée.
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Si la fume est la drogue du pauvre, l'herbe est la fume du riche.
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Les meufs elles sont toujours là à dire que nous les mecs on ne peut pas faire plusieurs choses à la fois, mais s'agirait de prendre en compte le nombre de zones érogènes qu'elle trimbalent.
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Ça ne court pas les rues les oreilles. Pourtant, il paraît qu'il y en a plein les murs. Et à force qu'on les tienne ils doivent en savoir des trucs.
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C’est une avenue bordée de bouleaux et de pavillons qui se ressemblent. Il fait nuit déjà, mais le chemin est balisé de lampadaires à la lumière orange. On y voit clair. Ça implique que si une patrouille passe il vaut mieux qu’elle ait des choses à faire, puisqu’en général quand on se fait contrôler comme ça inopinément, c’est parce qu’ils s’ennuient les mecs. j’ai un vingt balles dans le slibar, entre le pénis et les couilles. Il est bien calé. Il paraît que maintenant les flics viennent fouiller à. Je n’ai pas très envie de me retrouver le cul à l’air devant un type muni d’une lampe torche. Alors j’accélère un peu le pas, et je retire ma capuche.
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On habite une petite ville, genre quinze mille habitants, à cheval entre la banlieue et la campagne. Chez nous, il y a trop de bitume pour qu'on soit de vrais campagnards, mais aussi trop de verdure pour qu'on soit de vraies cailleras. (p57)
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Il dit bah vas-y, et je dis donc, si je creuse pour aller en Chine, t’es bien d’accord que je vais creuser vers le bas, t’es d’accord, il dit ouais, et je dis alors que quand je vais arriver en Chine, je vais sortir de sous terre, donc je vais creuser vers le haut. Il y a un silence. J’ai fait des gestes explicites, genre je tiens une pelle dans les mains et je creuse, vers le bas d’abord, vers le haut ensuite. On se regarde, et je demande, à quel moment je me retourne en fait ?
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On s’entraîne pour être moins faible. La force, il y en aura toujours un autre pour nous montrer ce que c’est vraiment.
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Cultiver son jardin, il est gentil Voltaire, mais il faut d’abord savoir ce qu’on veut y faire pousser.
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On habite une petite ville, genre quinze mille habitants, à cheval entre la banlieue et la campagne. Chez nous, il y a trop de bitume pour qu'on soit de vrais campagnards, mais aussi trop de verdure pour qu'on soit de vraies cailleras.
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C'est facile de regarder les autres de haut et se persuader qu'on ne tombera pas dans le même trou qu'eux. Quand la réalité distribue des gifles elle ramène tout le monde à sa place.
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