Davide Cali

Tout le côté onirique du récit trouve écho dans le trait surréaliste et envoûtant de Palmarucci qui, depuis les pages de garde jusqu’à cette île des Ombres, renforce le côté obscur du récit. Magnifique.
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Aujourd’hui, nous allons parler bande dessinées jeunesse avec Les Ravencroft.

Ca parle de quoi ? C’est l’histoire de jeunes orphelins qui vont vivre chez leur oncle et tante quelque peu étranges. Arrivé dans leur nouveau chez eux, ils reçoivent un mystérieux colis de leur mère... une espèce de chasse aux trésors ! Mais que faut-il trouver et où tout cela les mènera t’il ? Mystère et enquête au programme !



Ce qui m’a donné envie de plonger dedans, ce sont ces illustrations un peu sombres ! C’est vraiment le style de dessins que j’adore en Bd. L’histoire évolue bien, il y a suffisamment d’action, on ne s’ennuie pas un instant. On suit avec eux une aventure qui fait assez froid dans le dos par moment, on enquête, on essaie de comprendre.

C’est une duologie et par contre... je dois dire qu’un troisième tome aurait été parfait car malheureusement certains passages sont un peu trop rapide. Je me suis qu’un tome de plus aurait permis de mieux expliquer le contexte, d’ajouter un peu plus de réponse... mais je chipote car c’était très bien !

Le texte et le dessin nous mettent dans l'ambiance de fin du monde : des enfants seuls, qui doivent se débrouiller pour survivre, une "société" inégalitaire et sexiste, un désert, une chaleur atroce, l'eau un bien rare... Mais une trouvaille va changer la donne... laissant une ouverture, le début d'un long rite initiatique, une curiosité invitant à la lecture...
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C’est l’histoire d’un papa toujours parti : normal, comme il le raconte à son fils chaque été, il est pirate et court les mers entouré d’hommes hauts en couleur : Le Tatoué, Le Barbu, Figaro… Arrive un télégramme et l’enfant et sa mère partent pour un long voyage jusqu’en Belgique, où le garçon retrouve son père – rescapé d’un accident à la mine où il travaille… Vivant, bien réel mais pas pirate pour deux sous. Des années plus tard, le père reçoit à son tour une lettre : la mine va fermer. Deuxième voyage vers le Nord. Cette fois, l’enfant devenu grand reconnaît les hommes qui ont donné rendez-vous à son père : Le Tatoué, Le Barbu, Figaro… ils sont tous là. Et son papa pirate aussi, dans sa baraque de mineur qui craque tel un vieux navire dans la tempête. Avec ses rêves et son courage, et les histoires qu’il racontait à son fiston pour tenir bon.



Mon avis :



Le duo Cali/Quarello fonctionne encore bien : une belle histoire sur la relation père/fils, à la fois originale et poignante.
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Petite lecture graphique jeunesse sur le thème de Noël. Le costume du père Noël est un conte divertissant et idéal pour de jeune lecteur.



Nous faisons la rencontre du Père-Noël qui se retrouve sans son fidèle costume qui est au sale et qui à sa machine à laver en panne depuis plus d'un an. Malheureusement, il ne sera jamais prêt à temps. Son fidèle amie va lui trouver une solution.



Le conte est certes rapide, mais idéal comme lecture du soir pour de jeune enfants qui attendent impatiemment que Noël arrive.



Un conte que je réemprunterais à l'avenir.
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Le monde que l'on connait n'existe plus. Des enfants survivent sur des montagnes de déchets, pour revendre ce qu'ils trouvent afin de survivre.

On les appelle les mouches.

Lizzy nous raconte comment un jour, ils trouvent un drôle d'objet qu'ils décident d'aller troquer à Grand Bazar.

Ici, on suit l’histoire d’Odette, une petite fille qui est grosse. Pour toutes les personnes qui l’entourent, il y a toujours quelque chose qui ne va pas : trop maigre, trop grosse, trop maladroite… Alors c’est décidé, elle va faire un régime ! Jusqu’au jour, où elle rencontre son idole…



J’ai beaucoup aimé cet album qui aborde, sans trop en faire, le fait d’être différent, de ne pas rentrer dans la norme. Être en surpoids, touche beaucoup d’enfant aujourd’hui et je trouve ça vraiment bien d’avoir un album qui aborde ce sujet sans être moralisateur. En effet, on conclut sur le fait qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, le principal, c’est de se plaire à soi-même.



Je le conseille pour tout le monde !

J'ai trouvé la couverture très attirante, mais une fois le livre ouvert, j'ai été plutôt déçue des personnages. Les paysages sont plus à mon goût que les différents animaux. Par contre, j'ai appris le nom de certaines espèces d'oiseaux, comme le pouillot.

Le sujet du livre quant à lui est très important pour réfléchir à ce qui nous rend heureux.

"La Partie" éditions, nous ne connaissions pas encore.

En revanche, Davide Cali, on connait bien l'auteur.

A quoi pense-t-il cette fois ?

Il rêve.

Enfin, plus exactement, il imaginera des animaux qui cauchemarderont.



Allo, docteur Wallibi? Je n'arrive pas à dormir. C'es terrible.

Notre campagne de malades dans le livre sera très sauvage.

Nous entendrons parler de Wombat, d'Echnidé. Plus le Wallibi.

Ne serions-nous pas en Australie ?

Il y a un diable! On nous a peut-être donné rendez-vous à côté: en Tasmanie!

Si c'est le cas, nous comprendrons bien que sur cette terre mystique le rêve soit si fort et difficile à dompter. C'est propre à sa culture de légendes.



Notre docteur Wallibi fera le tour des noctambules et l'illustratrice Claudia Palmarucci nous montrera à l'image de quoi se plaindront chaque animal.

Nous sourirons un peu en voyant ce qui les empêche d'atteindre la sérénité: eux-mêmes.

Dans l'obscurité totale, chacun d'entre eux représentera une menace sonore pour les autres, à coup de bruissements, de craquements, de grattement.





Sous-couverts de sa mission décalée, l'auteure nous parlera en définitive de la grande chaine alimentaire, c'est astucieux.

Elle ira bien plus loin avec le pauvre Thylacine qui n'arrive pas non plus à dormir.

Mais lui, ne rêvera de rien et cela l'angoissera terriblement.

Mais qu'est-ce qu'un Thylacine?

Allo Wiki?

"... Le thylacine, appelé également loup marsupial, loup de Tasmanie ou encore tigre de Tasmanie, est un mammifère marsupial carnivore de la taille d’un loup, au pelage tigré. Depuis 1936, l’espèce est considérée comme éteinte ; cependant les amateurs de cryptozoologie espéraient prouver la présence de thylacines en Tasmanie en 2013, puis plus récemment en 2017 et en 2018..."

Merci Wiki.



Si le Thylacine n'existe plus, dans ce cas en quelle époque sommes-nous ?

Sommes-nous au pays d'imaginaire ?



L'auteur Davide Cali aura une réponse simple à cela. La réponse sera douce-amère mais aussi fascinante.

Vous verrez.

Attention, l'album sera très singulier sur le plan des illustrations, à ne pas réserver à un public trop jeune.

Le graphisme intéressant et un peu cru rappellera les planches de naturaliste d'une autre époque, il y aura grâce à cela du dépaysement supplémentaire et un charme historique.



Nous saluerons la douce portée philo du propos un peu mystique.

Notre pied, à cheval entre le monde des vivants et celui des autres, nous fera un peu dépasser la leçon plus terre à terre des prédateurs de la jungle de la vie.

Au début les lecteurs pourront avoir l'impression de ne pas bien comprendre vers quoi l'auteur souhaitera nous engager.

Mais la poésie de ce monde animalier, naturel et réaliste, apportera une dimension étrangement belle et nous suivrons le fil d'aventure sans broncher.



Nous recommanderons l'ouvrage aux pré-ados intéressés par le cas des animaux en voie de disparition.

C'est à découvrir.

Une femme demande à son mari de faire le tri au grenier pour trouver des objets à mettre au vide-grenier. Alors que le mari monte faire l'inventaire des objets, c'est l'inventaire de ses souvenirs qui nous est offert.

J'ai trouvé que le concept était une bonne idée et en même temps je trouve ça dommage de garder des objets qui ne nous servent plus et qui prennent de la place inutilement.

Le dessin est très épuré mais pour un grenier, plus de fouillis aurait été bienvenue. Bon, la dernière page rempli cette attente... mais le fouillis vient... après le rangement.

En cette période d'entre-deux tours d'élections en France, cet album jeunesse tombe à pic!

La ferme est en effervescence, les animaux s'apprêtent à voter pour leur nouveau chef. Mais cette année, un nouveau candidat que personne ne connaît se présente. C'est Pascal Leloup. Il a l'air gentil, intelligent, séduisant et beau. En plus, il fait de très bonnes blagues. Pourquoi ne pas se laisser tenter par ce loup à l'air si amical?

Une belle histoire qui permet d'expliquer la politique aux plus jeunes mais qui dénonce aussi les fausses promesses électorales et met en garde contre l'excès de confiance. Un livre pour réfléchir avec beaucoup d'humour et servi par des dessins rigolos et plein d'espièglerie.

Dans "Votez Leloup" on peut y trouver son compte qu'on soit en âge de voter ou non 😉

Un album instructif et qui apprend aux lecteurs qu'il faut respecter les autres et ne pas se moquer d'eux.



J'ai bien aimé ce livre car il m'a aidé à comprendre ce que les gens comme l'enfant ressentent quand ils sont moqué ou menacé.



Je recommande ce livre aux 12-14 ans car certains mots sont durs à comprendre pour des jeunes enfants.

Une douce et belle histoire qui nous montre qu’il faut parfois vaincre sa timidité et oser être acteur de sa vie pour arriver à être heureux.



Tout au long de cet album, les auteurs mettent en lumière avec brio les sentiments que ressent Monsieur Tigre, on oscille entre le bonheur, la tristesse, la timidité, la fierté et le bonheur. C’est très bien fait et ça fait découvrir aux petits une grande palette d’émotions et leur enseigne qu’il ne faut pas avoir honte de ce que l’on ressent.



J’ai particulièrement aimé la façon dont les auteurs de cet album montrent que, parfois, il peut y avoir un déséquilibre entre la vie professionnelle et personnelle, que la notoriété ou l’argent ne font pas tout et notamment qu’ils n’empêchent pas la solitude. C’est vraiment très bien exploité !



Certes l’histoire est bien construite mais il y a également les dessins qui viennent renforcer les diverses émotions que connait Monsieur Tigre… Par exemple, lorsqu’il est sous les feux des projecteurs sur le ring, les couleurs sont dynamiques et pimpantes mais en revanche lorsqu’il erre seul dans la ville, les couleurs sont ternes, grises et rendent les mots encore plus moroses.



Vous l’aurez compris, on a été très touchés par cette histoire de sportif aux gros biceps mais au cœur tendre. On vous recommande chaudement de venir découvrir le saut du tigre avec des bambins à partir de quatre ans !
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Enfin de la SF, dystopie post-apocalyptique magnifiquement illustrée dans un album en plus !

Des thématiques pollution, manque d'eau, enfants pauvres et le genre (place de la femme), importance du savoir et donc du livre importante servis dans une histoire cohérente de bout en bout.

Adaptée dès le CM et plus

Un coup de coeur !

Avec des héros attachants, à la belle complicité, des personnages secondaires plutôt drôles et des dialogues fluides, le plaisir est réel.
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Les adultes ne font jamais ça, Davide Cali, Benjamin Chaud, Helium, 2020.



Cet album facétieux s’ouvre comme une galerie d’art, inspirée des plus grandes peintures détournées, tel un pied de nez pour montrer les adultes sous leurs plus beaux atours.

Tour à tour, débordés par les larmes ou par leur colère, aux prises avec leurs maladresses et avec leurs erreurs.

Hommes, femmes, barbus, rasé, vieux, jeune noire, blanche, au lit ou au musée.
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Loin de représenter un simple être de papier, Odette semble prendre vie au fil des pages et l’on aimerait savourer son quotidien noir et jaune plus longtemps et la voir davantage encore danser en claquettes dans son fantastique costume d’abeille.
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Dans une foret ou loups, ogres et autres Sorcières règnent en maitres, arrivent Bergamote une vieille dame. Elle s'installent dans la maison abandonnée des sept nain et une fois la maison remise à neuf, elle invite ses voisins. Bientôt, il n'est plus question que de fêtes, de lumières... dans la forêt. Mais ça ne fait pas l'affaire de divers monstres qui décident de s'organiser.

Voilà un album sous forme de contes détournés. C'est presque toujours sympathique et agréable à lire. Et j'en ai lu.



Mais j'ai été particulièrement séduite par celui-ci. Il y a des ruptures, de très nombreuses surprises, beaucoup beaucoup d'humour.

On part sur une histoire de personnages qui se font habituellement dévorer. Bon on connait, on se repère. Puis arrivent des références à Blanche-neige avec cette vieille dame qui s'installe dans une maison qui "avait paraît-il appartenu à une famille de nains qui, visiblement, n'étaient pas très costaud en ménage. Tient, ça change de ce que je pensais lire.

Mais bon, je m'attends tout de même à ce que les loups, ogres s'organisent et chasse la nouvelle venue. Et ils s'organisent bien mais pour faire la grêve ! Mais les manifestation ne sont pas visibles, tout le monde étant trop occupé à faire la fête.



Et quand je pensais avoir compris le principe de l'album, j'ai une nouvelle fois été surprise pas la chute de l'album que je ne dévoile évidement pas.



Le texte sonne, il y a un ton qu'on sent dès le début et qui ne se dément pas. Les illustrations sont jolies comme tout, très colorées et surtout elles fourmillent de détails amusants. Il y a une collection de petits personnage mignons comme tout.



J'ai adoré cet album.
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Et si un jour le monde subissait l'invasion de baleines volantes?



L'idée est plus poétique qu'effrayante, en l'évoquant et même en le voyant.

C'est par ici.



L'auteur Cornélius nous brodera un scénario, sans texte pour cet album, pas si catastrophe, même si nos protagonistes réagiront à la vue des animaux dans le ciel comme à l'arrivée des aliens.

Elles sont imposantes, filant entre les hauts grattes-ciel comme en pleine mer.

Le phénomène, restitué en noir et blanc comme un film réaliste de SF par Tommaso Carozzi, sera exaltant pour le spectateur.

Mais ne créera t-il pas la panique dans les rues et les commerces bondées de la ville américaine?



En admirant le coup de crayon de l'illustrateur, nous nous trouverons impressionnés par la densité du paysage, l'espace pris d'assauts par les bâtiments, les voitures, les habitants.

C'en est presque étouffant.

À son tour, le ciel viendra se charger, d'une armada marine, plus oxygénée.



C'est d'un imaginaire fabuleux.

Et curieusement, seuls quelques adultes et enfants sembleront se déconnecter du quotidien pour les apercevoir.

Mais la magie opérera doucement et sûrement, faîtes lui confiance.

Ceci fera l'effet d'un jour d'éclipse, d'un passage d'étoiles filantes, un spectacle à ne pas manquer, pour les uns.



Pour les autres, nous retomberons dans une dynamique moins inspirée.

Même sans texte, nous comprendrons les questionnements qui suggérerons de reprendre le contrôle de la situation, de l'espace aérien.

La suite sera sans doute plus dramatique et à méditer, et ce jusqu'à la fin.



Nous ne sommes pas loin d'un récit surréaliste et SF à la manière des voyages bien connus, oniriques du réel, de l'auteur-illustrateur de Chris Van Allsburg.

Le plaisir de l'illustration réaliste noir et blanc nous inspirerons aussi le talent de l'auteur-illustrateur Brian Selznic.



Un très bel album à la beauté graphique et philosophique, sur une nature humaine controversée mais aussi sur une nature animale indomptable assez jouissive.

Sur la couverture, il est indiqué : #déconnecteunpeu. Voilà donc le thème abordé dans ce très petit album, celui du lien virtuel avec nos "amis" des réseaux sociaux. Le plus important, est-ce le nombre d'amis ou ceux qui comptent vraiment ? La quantité ou la qualité.



Un ton léger, efficace, qui permet d'aborder la toile tissée sur les réseaux sociaux et son utilisation.
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