Citations de Déborah Guérand (48)
Cet homme était censé m’aider à aller mieux, or tout ce qu’il a fait jusqu’à présent est de m’enfermer dans son cabinet vétérinaire où il m’a ensevelie sous une montagne de dossiers à ordonner. Et si ce n’était que ça! Je ne compte plus les heures à nettoyer de fond en comble les cages des animaux en convalescence au sein de la clinique ou à récurer…
Si je n’y prends pas garde, je pourrais un peu trop aimer partager d’autres moments comme celui-ci avec elle.
-L’histoire de l’Écosse est fascinante, ce pays est fascinant! Il est sauvage, beau, envoûtant! Je ne me lasse pas de ses paysages, ceux de Mull plus que tous les autres, confessé-je.
C'est une séparation Rose, pas une rupture.
Prendre la décision de rester, ce serait céder à ta peur de reprendre ta vie comme tu l'as laisser là-bas.
Ma retraite aura eu du bon dans le sens où elle m’a permis de prendre conscience que ce sont les personnes qui nous entourent et nous aiment qui importent et non les possessions matérielles.
Eh bien... tu n'es pas celle que je pensais, mais tu es telle que je n'osais l'espérer.
Je te suppliais de bien réfléchir, de venir pour te faire ta propre idée de ce que tu appelais "mon monde", alors qu'il n'y a jamais eu d'autre monde pour moi que le nôtre, celui que nous partagions.
- Demande-moi de rester, Fauve, me susurre-t-il.
- Vous êtes surtout trop gentille et vous croyez un peu trop en la bonté de la nature humaine. Je l’ai constaté avec les membres du groupe. Vous voyez constamment ce qu’il y a de bien en chacun. Les défauts, vous préférez penser qu’on peut y remédier sinon les atténuer.
Mais ce n'est pas elle que j'aime, c'est toi, Teddy. Et quoi que tu aies pu imaginer en lisant ce bouquin, je n'ai jamais éprouvé pour quelqu'un d'autre la force des sentiments que tu suscites chez moi. Pour reprendre les poètes, je pense avoir trouvé en toi ma véritable âme sœur.
Nos regards s'accrochent, un message passe ; j'ajouterais même qu'un puissant courant électrique circule entre nous. Sans un mot, nous nous embrassons.
C'est un feu d'artifice comme on n'en a jamais vu pendant la fête nationale !
Ils vécurent heureux et s’entraînèrent à concevoir tout plein d’enfants sur un malentendu.
Il me sourit adorablement. Mon cœur, douloureux, se liquéfia. J’inspirai profondément, Aidann rechercha mon contact en blottissant sa joue dans le creux de ma main. Il ferma brièvement les paupières avant de les rouvrir pour me considérer d’un regard brûlant.
Pour moi, quand un mec ne vous recontacte pas après une dizaine de messages partagés, c’est qu’il n’est pas intéressé, point barre ! Plus jamais on ne m’aura !
Partir est donc pour moi le moyen de ne pas ruminer, seule, dans mon appartement, quand quinze jours de congé s’offrent à moi. Et parce qu’après tout, ce voyage a été payé pour mon anniversaire. Alors, quand bien même je ne désire pas m’attarder sur le « et plus si affinités » de la brochure de l’agence, j’ai l’intention de profiter du safari et d’en prendre plein les mirettes !
Plus que tout, j’éprouve un incommensurable sentiment de honte. Savoir que mes proches estiment que j’ai besoin de ça pour me trouver quelqu’un, après m’être fait larguer comme une vieille chaussette, m’accable. Sans compter qu’ils n’ignorent pas mon opinion sur ce genre de rencontres. Moi qui aime le spontané, je suis servie !
J’ai envie de me gifler pour lui avoir demandé de m’accompagner durant cette heure de footing. Je mérite la palme du sadomasochisme ou de l’extrême bêtise, au choix ! Je supposais qu’à deux, il serait plus facile de se motiver : tu parles ! C’est comme si un cul-de-jatte sans prothèses proposait à Usain Bolt de faire la course ! Et la voir galoper sans se départir de sa sex attitude habituelle me déprime. Je me traîne comme une grosse remorque aux pneus crevés, en sifflant comme une vieille cornemuse (rien que ça), alors que Simone évoque l’Aston Martin, élégante et rapide.
Avec le temps et l’expérience, on aurait pu supposer que je fasse la différence entre un bon plan et un mauvais, comme celui-ci, le pire de tous ! Je suis fourbue, j’ai mal un peu partout, aux fesses et au dos, surtout. Et, croyez-moi, cela n’a rien à voir avec une soirée passée dans les bras d’un étalon de compétition qui m’aurait fait crier de plaisir « all night long » ! Non, tout ceci, je le dois à une séance de pétrissage, vendue au départ comme un massage censé briser la cellulite.
J’ai besoin d’atterrir en un seul morceau à destination, où je compte bien profiter de mon cadeau d’anniversaire. Pour information, il n’y a que dans les films et téléfilms au rabais que l’hôtesse est capable de poser un gros Boeing sur le tarmac les doigts dans le nez et en conservant son chignon intact. Si cela devait m’arriver, je préfère prévenir tout le monde de se mettre à la prière, car je ne sais même pas comment fonctionne la radio pour lancer un SOS ! En clair : si notre survie dépend de moi, nous sommes tous foutus !
Évidemment, en dévoreuse de romances qui se respecte, il me faudrait également des tablettes de chocolat en guise d’abdominaux, des bien fermes au toucher, mais qui fondraient sous la langue. Délicieuses…