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Citations de Deirdre Bair (36)


Comment mesurer la souffrance et la joie ? Peut-on comparer le poids d'une larme au poids d'une goutte de sang ?
[Les bouches inutiles]
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[…] Freud lui avait écrit de Londres pour lui parler de son envie d’uriner dès qu’il se trouvait dans un endroit public dépourvu de toilettes. Le besoin de se soulager devenait alors si pressant qu’il lui était impossible de se contrôler. Freud avait interrogé Jung sur l’origine possible de cette névrose. Dans le taxi qui les ramenait à l’hôtel, Jung lui répéta ce qu’il avait écrit à l’époque : que c’était une « véritable névrose », en effet, qui venait sans doute du fait que Freud « refoulait et dévalorisait l’amour et qu’en conséquence il était devenu la proie du pouvoir. Sa recherche du pouvoir était devenue pathologique. » Longtemps après, Jung dirait, évoquant ce souvenir, qu’à l’époque il ne le savait pas, mais que plus tard il avait constaté ce fait : les contenus inconscients, s’ils se trouvent systématiquement dévalorisés, se mettent à fonctionner non plus avec l’individu mais contre lui.
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A un âge avancé, Jung se souviendrait « avoir su », tout au fond de lui, que « quelque chose de fatidique […] devait arriver. » Cet événement se trouvait quelque part dans le futur et il le savait, « sans savoir ce que ce serait.
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Emile Schwyzer avait été admis au Burghölzli le 27 octobre 1901. Agé de presque quarante ans, il avait passé près de vingt ans dans d’autres institutions psychiatriques. Ses délires avaient commencé en 1882, peu après son arrivée en Angleterre où il avait trouvé un emploi de coursier dans une banque. Licencié au bout de six mois pour une raison inconnue, il souffrit peu après de délires sporadiques et tenta de se suicider en se tirant une balle dans la tête. […]
Schwyzer « se prenait pour Dieu » et il était perturbé à l’idée qu’étant « le Seigneur », il avait l’ « obligation de distribuer sa semence, car autrement le monde courrait à sa perte ». Généralement il ajoutait : « C’est ça le plus fou ! » avant d’éclater de rire comme s’il s’agissait d’une blague entre les médecins et lui. Ce qui le rendait unique aux yeux de Jung, c’était le délire qui suivait toujours ses crises liées à la semence divine : systématiquement, il proclamait être « capable de décider du temps qu’il allait faire ». Si on lui demandait comment il s’y prenait, il répondait que le soleil avait un gigantesque phallus : il lui suffisait de le regarder avec les yeux mi-clos et en tournant la tête de gauche à droite pour le mettre en branle, créant ainsi le vent et par conséquent le temps. Accompagnés de grands gestes et d’enjolivements, ces explications étaient formulées dans un langage archaïque sans aucun rapport avec sa vie en Suisse, ni rien qui concernait son séjour en Angleterre. Jung était très intrigué. […]
Cette idée lui était restée « absolument incompréhensible » jusqu’au moment où il était tombé sur un livre d’Albrecht Dieterich relatif à la liturgie de Mithra, évoquant notamment ses visions délirantes. […] Il trouvait que cette étonnante vision « d’un tuyau pendant du soleil [faisait] dans la liturgie de Mithra une étrange impression si l’on ne donnait à ce tyau un sens phallique : le tuyau est le lieu d’origine du vent. Au premier abord, on ne saisit pas le sens phallique de cet attribut. Mais souvenons-nous que le vent, comme le soleil, est créateur. […] le tube est le lieu d’origine du vent qui se tourne tantôt vers l’est, tantôt vers l’ouest, et, peut-être, produit le vent convenable. La vision du malade concorde étrangement avec le mouvement du tube. » En menant ses recherches, Jung découvrit la représentation suivante, d’un peintre allemand anonyme du XVe siècle : « […] du ciel descend un tube, ou un tuyau, qui se glisse sous la robe de Marie ; dans ce tube vole, sous une forme de colombe, le Saint-Esprit venant féconder la mère de Jésus. Cette observation et "quelques autres" convainquirent Jung qu'il ne s'agissait pas "d'une caractéristique de race, mais d'un trait généralement humain" ; il ne s'agissait pas non plus "le moins du monde de représentations héritées", mais d'une disposition fonctionnelle à produire des représentations semblables ou analogues". Plus tard il nommerait cette disposition "archétype" [...]. »
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Jung fut psychanalyste sans faire lui-même d’analyse au sens formel du terme. Il préféra utiliser son « mythe individuel » comme point de départ pour formuler ce qu’il croyait être des vérités objectives. Puis il le compara aux mythes des nombreuses cultures, y trouvant l’occasion d’ajouter de nouveaux termes au vocabulaire général, comme « archétype », « inconscient » et « inconscient collectif » […].
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[Au restaurant de l’Essighauss à Brême]
Comme Freud avait commandé du vin, il eut la surprise et la « satisfaction » de voir que Jung buvait copieusement. C’était la première fois qu’il consommait de l’alcool depuis qu’il s’était engagé à faire abstinence en entrant au Burghölzli en 1901, comme Bleuler (et avant lui, Forel) l’exigeait de tous ses médecins assistants.
Tout à coup – le vin peut-être, ou l’énervement du voyage – Freud se mit à transpirer abondamment. Sur le point de s’évanouir, il s’arrêta de manger et dit à Jung qu’il lui faudrait boire tout seul. Freud mit son malaise sur le compte du saumon et du manque de sommeil de la nuit précédente, mais pour Jung cet état était directement lié à la conversation qu’il venait d’avoir sur les Moorleichen, les « cadavres des marais », des corps momifiés qu’on avait retrouvés dans la tourbe des marais du Nord de l’Allemagne et de la Suède. […]
Jung était persuadé que cet épisode de la matinée faisait un bon sujet de conversation pour le déjeuner, quand Freud l’interrompit soudain : « Que vous importent ces cadavres ? avait-il lancé. Ne vaudrait-il pas mieux que vous admettiez souhaiter ma mort ? » Là-dessus, il tomba en syncope. La même chose devait se produire à quelques années de là, et cette fois encore, il accuserait Jung d’avoir commis « un acte de résistance envers le père », de nourrir envers lui un « désir de mort ».
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Il [Jung] énuméra cinq points qui donnaient la mesure du contraste entre les deux hommes [lui et Freud] […]. Dans le premier, Jung évoquait ses patients, des malades mentaux généralement incultes, pour la plupart schizophrènes […], alors que la théorie de Freud résultait d’un autoexamen et se fondait sur ses propres expériences. Jung faisait ensuite état de l’éducation de Freud et de l’influence de son milieu culturel et social sur la formation de son caractère. Il ne parlait pas des différences considérables entre la capitale autrichienne et les deux grandes villes suisses, Bâle et Zurich, ni de celles qui leur venaient de leurs religions respectives, chrétienne pour Jung, juive pour Freud. Puis il disait en quoi sa formation scientifique différait de celle de Freud et ajouta modestement que son expérience clinique était moins grande. […] Il disait aussi déplorer l’ « absence de contact personnel » entre eux, « cette lacune regrettable » dans sa formation qui l’empêchait de présenter les théories de Freud autrement que sous une forme provisoire et introductive.
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Jung et Freud commencèrent alors à correspondre, et une relation personnelle naquit qui dura jusqu’en 1914. Malgré sa brièveté, cette amitié a sans doute fortement marqué la vie entière des deux hommes : même à un âge avancé, Jung ne pouvait parler de Freud sans manifester une grande émotion ; quant à Freud, il jugea les lettres et les livres de Jung assez importants pour qu’ils fassent partie des quelques affaires emportées en Angleterre, lorsqu’il quitta l’Allemagne nazie en 1938.
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Son intention était de bien faire comprendre que les pouvoirs psychiques sont le résultat de certains états psychologiques et qu’ils n’ont rien à voir avec quelque phénomène prétendument surnaturel. En bon candidat au diplôme, Jung supprima pour l’édition anglaise un paragraphe de conclusion présent dans la version originale allemande. Il y déclarait, non sans précaution, ce que tous ses travaux ultérieurs ne cesseraient désormais de confirmer : son espoir était de mettre en évidence les « multiples connexions » existant entre les « prétendus phénomènes occultes » et les sujets que médecins et psychologues jugeaient ordinairement intéressants pour la recherche.
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Eugen Bleuler (1857-1939) était un homme d’une profonde modestie, dont les tendances à l’ascétisme, héritées de son milieu familial, avaient été stimulées par son mentor, Auguste Forel, ancien directeur du Burghölzli. Jung décrivait Bleuler comme un homme « [ayant] simplement l’ambition tout à fait chrétienne de ne pas être un obstacle sur le chemin des autres, et cette ambition était assortie d’un vif désir d’apprendre et d’un enthousiasme juvénile. » [Lettre à Freud, 20 février 1908]
De souche paysanne, Bleuler était le premier de sa famille à avoir pu étudier au-delà de l’école élémentaire. Né à Zollikon […], le père de Bleuler avait quitté la ferme familiale pour tenir un petit magasin dans le village et devenir administrateur de l’école. Le père et le grand-père de Bleuler avaient tous deux participé activement aux luttes politiques des années 1830, qui aboutirent aux réformes libérales du canton de Zurich. Celles-ci conféraient aux paysans le droit de pratiquer le commerce, d’exercer certaines professions et d’accéder à l’enseignement supérieur dans la nouvelle université créée en 1833, au plus fort des réformes. Tout le monde accepta que Bleuler récolte ce qu’avaient semé ses ancêtres en entrant à l’université. Il allait également de soi qu’il étudierait la médecine et choisirait la psychiatrie comme spécialité : sa sœur souffrait en effet d’une forme grave de ce qui serait appelé un peu plus tard schizophrénie catatonique, et, à en croire la rumeur, d’autres membres de la famille présentaient une pathologie semblable. […]
Devenu directeur [du Burghölzli], Bleuler était bien décidé à se consacrer d’abord à ses patients, à qui il s’adressait dans leur propre dialecte. Il avait la conviction qu’en écoutant les discours incohérents des patients schizophrènes, il pourrait établir un contact avec eux, peut-être même une véritable relation. Si le thérapeute parvenait à nouer avec le malade une relation d’homme à homme, pensait-il, sa schizophrénie pourrait être traitée et régresser, voire disparaître. Pour Bleuler, un tel objectif impliquait le refus délibéré de toute routine quotidienne et une part d’inattendu dans le traitement des patients. Ainsi, subitement et sans raison apparente, il pouvait transférer un patient d’une salle à une autre, au grand désarroi de ses assistants. D’autres fois, il arrêtait un traitement qui semblait loin d’être terminé. Surtout, personne n’était autorisé à parler de « son » patient, car chaque médecin […] était censé connaître l’histoire de tous les malades dans ses moindres détails mais se comporter envers chacun d’entre eux comme s’il était le seul à l’avoir en charge. […] Bleuler attendait avant tout de ses médecins qu’ils apprennent les dialectes parlés par les pensionnaires pour pouvoir s’adresser à eux dans leur langue, et qu’ils se comportent comme s’ils avaient les mêmes capacités mentales et le même statut social. Cette politique lui valut de nombreuses plaintes de la part de ses assistants et associés au Burghölzli […] qui ne voyaient en lui qu’un paysan mal dégrossi. En réalité, il défendait un esprit de collégialité peu orthodoxe et faisait preuve d’un ascétisme raffiné.
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Il avait de quoi prouver que les trois catégories combinées de l'espace, du temps et de la causalité en formaient une quatrième et ultime, contenue dans le concept de synchronicité.
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Toutefois, ce qui caractérisait vraiment cette maison [des Jung à Küsnacht] était l’inscription que Jung fit graver dans la pierre au-dessus de l’entrée : « Vocatus atque non vocatus, Deus aderit » (qu’on l’invoque ou non, Dieu sera présent). C’était un vieil adage d’Érasme que Jung avait lu pour la première fois à l’âge de dix-neuf ans, quand il était encore le jeune sceptique qui croyait voir Dieu déféquer au-dessus de la cathédrale de Bâle. Lorsqu’il fit construire la maison à l’âge de trente-trois ans, cet adage avait pris une signification personnelle, au fil de ses expériences avec les patients et de ses lectures de textes psychologiques, mythologiques et philosophiques. Depuis qu’il l’avait découvert, il ne se passait pas un jour sans qu’il vienne lui rappeler que le véritable commencement de la sagesse se trouve dans la crainte et le respect de ce qu’il appelait Dieu, même si Jung n’était pas encore prêt à définir ce qu’il entendait par l’idée de Dieu. L’important était de reconnaître la nécessité de s’engager dans une quête spirituelle pour le découvrir, et d’accepter de faire le voyage qui mènerait à la question ultime, celle du divin à travers l’image de Dieu.
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Dès le début de sa formation médicale, Jung préféra s'intéresser au patient en tant qu'individu plutôt qu'à un groupe de patients présentant des symptômes similaires d'une même maladie. Au lieu de chercher des signes physiques susceptibles de donner lieu à des généralisations, il se focalisa sur la "possibilité de montrer la présence, l'influence et la structure de ces "personnalités parcellaires" qu'il appelait aussi "complexes à tonalité affective".
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Malgré la bonhomie apparente, des tensions se firent jour dès l’instant où Jung rejoignit ses deux compagnons à Brême. C’est Jung qui avait présenté Ferenczi à Freud, peu avant que Ferenczi eut fait le voyage de Budapest avec Fülop Stein pour observer les méthodes pratiquées au Burghölzli. Impressionné par l’enthousiasme de Ferenczi devant tout ce qui touchait à la psychanalyse, Jung le considérait comme l’un de ses tout premiers disciples et sujets d’analyse thérapeutique.
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Sans doute le docteur Carl Jung fut-il époustouflé de voir que le docteur Otto Gross, un homme aussi brillant que lui, avait voulu sonder ses pensées, mettre à l’épreuve tous ses principes et lui poser en creux une question toute simple à laquelle il ne s’était jamais permis de réfléchir, ou donner le loisir de répondre : pourquoi pas ?
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Observateurs très attentifs, les Jung furent tout deux frappés par « certaines étrangetés » dans le comportement de la famille Freud. A leur arrivée à Vienne, Freud était venu les accueillir à l’hôtel et avait offert à Emma un bouquet de fleurs somptueux en s’excusant de ne pouvoir les inviter chez lui, car, dit-il, « il n’avait pas autre chose à leur proposer qu’une modeste demeure et une maîtresse de maison qui n’[était] plus toute jeune. » [CGJ, Entretiens avec Kurt Eissler] Emma trouva cette réflexion d’autant plus choquante qu’il les invita dans la foulée à venir déjeuner chez lui. Par la suite, elle confia à Carl que Martha Freud était « une dame charmante ». Carl en convint, bien qu’il la trouvât « complètement éteinte ». Le rôle de Martha Freud était manifestement celui d’une superintendante. Contrôlant tous les détails de la vie quotidienne, elle avait pour première mission de préserver son époux de toute perturbation dans son travail. Freud et leurs enfants se montraient plein de déférence à son égard, et, en tant que maîtresse de maison, elle avait le droit à la place d’honneur à table, juste en face de son mari. Néanmoins, toutes ces marques de politesse ne parvenaient pas à cacher qu’on ne lui adressait la parole que pour des questions d’emploi du temps, d’heures de rendez-vous ou de permissions à donner (pour les enfants).
La véritable compagne de Freud, son interlocutrice privilégiée sur le plan intellectuel, était sa belle-sœur, Minna Bernays. Elle seule connaissait tous les aspects de son œuvre, et elle seule osait en parler à table.
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Plus de cinquante ans après, il [Jung] demeurait blessé et peiné de ce que lui avait rapporté son ami Ludwig von Muralt, alors assistant chef de Bleuler : parce qu’il vivait « comme un ermite, un moine », les autres médecins parlaient souvent de lui comme d’un individu « psychologiquement anormal », non par simple commérage, mais comme s’il s’agissait d’une hypothèse clinique. Jung rétorquait que vivre comme quelqu’un qui se conforme aux « règles de la vie religieuse » était le seul moyen dont il disposât pour se protéger de la « forte tension et de la charge écrasante » que ses parents lui avaient transmises : « Si l’on a en plus sur les épaules le destin de son père et de sa mère, cela fait tout simplement trop. Alors il ne reste plus qu’à se préserver en se concentrant entièrement sur un objectif précis. » Celui qu’il se fixa consistait à lire les cinquante volumes de l’Allgemeine Zeitschrift für Psychiatrie, la plus prestigieuse revue de psychiatrie allemande, dont le premier numéro datait de 1836.
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Pour son quinzième anniversaire, en mars 1896, Carl offrit à sa cousine un exemplaire du livre de Justinus Kerner, La voyante de Prevorst. Au moment précis où elle reçut le livre, Helly entra en transe et entonna une chanson, cadeau d’anniversaire de l’antistes Samuel qu’elle était censé transmettre aux autres.
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L’une de ces coïncidences que Jung désignerait plus tard sous le terme de « synchronicité » […] lui fit ouvrir par hasard un livre de la bibliothèque du père d’Albert Oeri, sur le spiritisme. Il y était question de la maladie et de la guérison d’une certaine Gottliebin Dittus, un cas décrit dans Blumhardts Kampf. Jung disait que ce livre, qu’il classait dans une sous-catégorie de la littérature psychiatrique, avait levé une grande partie de ses doutes sur le pouvoir de l’esprit. Cette lecture le conduisit à d’autres ouvrages sur le spiritisme, et plus il en lisait, plus il était convaincu qu’il y avait une raison aux coïncidences universelles, au fait que des phénomènes semblables, apparemment inexplicables, se produisent dans divers endroits du monde, de façon répétée.
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Un après-midi d’été, tandis qu’il travaillait dans sa chambre, il entendit un grand bruit, comme un coup de pistolet, provenant de la salle à manger. Il se précipita dans la pièce et trouva la vieille table en noyer, qui faisait partie de la dot de Sophie Jung-Frey, dont le mariage avait eu lieu soixante-dix ans plus tôt, fendue jusqu’au milieu : ni la fabrication du meuble, ni les veinures naturelles du bois n’étaient à mettre en cause ; la journée avait été chaude et humide, et de tels incidents survenaient davantage en hiver, lorsque le temps était froid et sec. Carl fut surpris d’entendre Emilie déclarer avec la voix de sa personnalité numéro 2 : « Oui, oui, cela signifie quelque chose. »
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