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Critiques de Demitria Lunetta (435)
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In the After

Quelques jours après ma lecture, je cherche encore des raisons pour lesquelles ce livre ne m'a pas enthousiasmé plus que ça. L'histoire possédait pourtant des composants sensés me plaire : un style d'écriture aisé permettant une immersion immédiate, de la SF dystopique avec des créatures immondes qui s'en prennent aux humains, une tendre amitié fraternelle en contraste, de l'action...



Amy, jeune fille américaine "bien-comme-il-faut", rejeton d'un père écolo et d'une mère un brin parano, voit, du jour au lendemain, son petit univers bien-aisé sombrer dans un monde post-apocalyptique où la présence de "bodysnatchers" demande d'emblée une grande adaptation, où le chacun-pour-soi est une question essentielle de survie et où le silence vaut plus que de l'or...



Or... depuis "Hungergames" (que j'avais bien apprécié en 2009) et apparentés , la vague commerciale et ses séries à foliotage incertain a, dirait-on, déposé une épaisse strate monotone sur un paysage infiniment plat de dystopies et de jeunes filles au caractère trempé, qui se changent, en un claquement de doigts, en combattantes aguerries...



C'est tant mieux pour les filles (!)... mais... je commence à me lasser de cette littérature dysTOPique pour ados qui se ressemble d'une histoire à l'autre. Elle n'arrive guère encore à surprendre. Dans ce livre-ci aussi, je ne cessai de me dire : "Amy ne voit peut-être rien venir...mais je suis sûre que ces bestioles sont en réalité xxxxxxxxxx".

Manque de bol (et sans surprise), j'avais raison... et je crois donc bien que "In the After" est pour moi également "The End".



(3,3/5)
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In the After

Je serai la treizième personne à faire la critique de ce livre sur Babelio, et une de plus à donner un avis plus que positif.

Ce roman nous plonge très rapidement dans l'intrigue, qui est pour le moins flippante...

Je me revois à l'âge d'Amy, je me dis " comment gérer une telle situation? Comment ne pas rester terrorisée, prostrée dans mon lit?" et là impossible d'arrêter la lecture, il faut avancer afin de connaître la suite.

Le personnage de Baby est également pour beaucoup dans le succès de cette histoire de monstres qui dévorent les êtres humains à une vitesse folle. Amy et Baby sont elles les seules survivantes de la race humaine?

De vrais moments d'angoisse nous étreignent au tournant des pages et des chapitres.

Un vrai et bon roman post-apocalyptique, un roman jeunesse comme j'en dévorerai bien tous les jours.
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In the After

Avant, Amy avait une mère obsédée par son boulot, un père obsédé par le bio, des copines obsédées par des loleries de leur âge mais ça, c'était avant...



Désormais, Amy n'a plus qu'une seule et unique obsession, survivre.

Le monde est devenu chaos. L'humain n'est plus au sommet de la chaîne alimentaire. De chasseur, il est devenu proie. Le p'tit dej' des champions que sont ces monstruosités aux crocs acérés venues d'on ne sait où et toujours partantes pour bouffer, déchiqueter, broyer, dépecer du deux-pattes matin, midi et soir.

Recluse derrière les grilles électrifiées de la maison familiale avec la toute jeune Baby qu'elle a recueillie et prise sous son aile, Amy se dit qu'elle a touché le fond, que rien de pire ne saurait survenir. Et là j'ai envie de te dire tut, tut, tut Amy, si tu avais jeté un oeil sur la première de couv', tu y aurais lu " La traque ne prendra fin qu'à votre dernier souffle...", ça t'apprendra à sécher tes devoirs et devrait te donner une vague idée de ce qui vous attend finalement...



Un survival de bonne facture qui devrait ravir les plus jeunes et permettre à leurs aînés de passer un bon moment.

Rien de neuf sous le soleil, Demetria Lunetta reprend tous les codes de genre pour en faire quelque chose qui tient la route sans forcément taper dans l'inventivité à tout crin.

Le rythme, à défaut d'être échevelé, multiplie astucieusement les twists ( again à Moscou ) visant à booster un récit qui aurait légèrement tendance à retomber pour parachever l'oeuvre sur un cliffhanger très encourageant.



Une lecture finalement agréable qui, sans révolutionner le genre, accroche facilement le lecteur en lui laissant l'impression durable de ne pas avoir perdu son temps. Pari réussi haut la main, peau de lapin!

3.5/5



Merci à Babelio et aux éditions Lumen pour cet After prometteur...

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In the After

Des monstres ont envahi la Terre, réduisant l'humanité à une poignée de survivants. Les rescapés, souvent isolés, doivent éviter tout bruit et toute lumière pour rester en vie.



Amy a eu la chance d'avoir une maison autonome en énergie et surtout une clôture électrique qui la protège des attaques des zombies.



Elle recherche la trace d'autres miraculés tout en redoutant ces rencontres, tant la peur, la faim, la froid font éclater toute règle.



La découverte de "Baby", va changer son existence... Mais bien vite d'étranges vaisseaux font leur apparition, amis ou ennemis ?



Un roman post apocalyptique qui explore avec succès les limites de l'homme et de la société . Il mélange fin du monde et dystopie pour tricoter un univers impitoyable.



Les épreuves seront nombreuses et variées pour l'héroïne qui tente désespéremment de se constituer un quotidien rassurant et familial au milieu du chaos.



Le livre est divisé en deux temps. Celui de la ville et celui de "New Hope". Dans les deux cas, la construction du récit fait alterner l'Avant et l'Après, dévoilant au fur et à mesure l'intrigue.



L'histoire captive le lecteur en présentant un monde cohérent et réaliste. L'écriture est efficace et l'action et le suspense sont maintenues jusqu'au dénouement. La seconde partie offre un nouveau plongeon dans l'horreur. Mais c'est les hommes qui cette fois en sont les acteurs...



L'originalité du livre tient principalement au personnage de Baby qui utilise la langue des signes pour se faire comprendre dans un monde où le bruit est synonyme de mort. Sa construction avec les nombreuses analepses renforce sa singularité. Elle invite le lecteur à s'interroger sur les morceaux manquants du puzzle. A découvrir !


Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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In the After

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, les morts-vivants m'ont toujours fichu la trouille. En parallèle, tout ce qui les concerne me fascine et m'intéresse, à condition que l'histoire ne soit pas tournée en dérision.



"In the After" (il s'agit d'un premier tome), m'a un peu déçue car je m'attendais à y voir des morts-vivants...



L'idée de base est certes intéressante, avec une atmosphère correspondant bien au style horrifique. Or, les créatures ne m'ont pas du tout effrayée, même si leur rôle est assez semblable à celui des zombies. Dans cet univers, l'humain est devenu la proie, le garde-manger de cette espèce nouvellement débarquée sur Terre - une sorte de mutant étriqué de couleur verte avec deux trous à la place du nez, aux dents longues et acérées, trop grosses pour leur bouche - créature attirée par le bruit, qui sort plus de jour que de nuit pour, comme les végétaux, s'abreuver de soleil. Ces mutants sont très nombreux, rapides comme l'éclair; se retrouver encerclé réduisant les chances de survie à presque nulles. Obsédés par le besoin de se nourrir, ils en viennent parfois à se dévorer entre eux...Personnellement, j'ai été déçue du choix de la créature, mais peut-être l'autrice a-t-elle voulu s'éloigner du cadre le plus commun et trouver une autre idée s'en rapprochant...



Néanmoins, j'ai aimé l'ambiance stressante causée par le fait qu'il n'y ait plus beaucoup d'êtres vivants, que ceux qui restent doivent sortir et faire face au danger pour s'approvisionner en denrées en tous genres. J'ai aimé qu'il y ait peu de personnages, laissant ainsi toute la place à l'héroïne, Amy.



Tombée seule à l'âge de 14 ans lorsque le monde a sombré, cette brave fille, intelligente et réfléchie, a bien appris à gérer ses priorités, à développer ses compétences pour apprendre à se camoufler, puis se mouvoir dans un silence complet. C'est dehors, en sortant de nuit chercher de quoi manger qu'elle rencontre par hasard une petite orpheline d'environ 3-4 ans, pratiquement muette, qu'elle surnommera Baby. Pendant trois ans, elles cohabiteront dans la grande maison sécurisée d'Amy et communiqueront par signes, un langage secret créé entre elles au fil des ans. Pendant trois ans elles survivront.

Jusqu'à ce que le fort tombe...inévitablement.



Leur fuite ne sera pas de tout repos mais c'est après, pour moi, que le récit perd un peu de son attrait. On dirait que ce qui suit devient futuriste, en quelque sorte, en trop grand décalage avec le début de l'histoire.

Il est vrai que le temps s'est écoulé pour tout le monde et que certains endroits étaient déjà mieux organisés que d'autres. Mieux équipés. Sur le coup, cela m'a un peu embêtée...mais sinon, de façon générale, le récit tient la route et le lecteur a hâte d'aller voir comment tout cela va bien pouvoir se terminer. Le texte est écrit gros, ça se lit rapidement, le rythme est efficace tout le long. Il y aurait un deuxième tome, j'ignore encore si j'aurai envie de m'y aventurer...



Quant au premier, si mon coeur d'adulte a réussi à trouver son compte, il est probable qu'un jeune dans la tranche des 14-17 ans saura apprécier plus encore ce roman, peut-être plus adapté à leur âge.



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In the After, tome 2 : In the end

Quelle lecture ! J'ai enfiiiiiiin pu dévorer In the End, et je l'ai fait au moins aussi vite et avec autant de plaisir que j'avais englouti In the After. Bon, quand je dis "enfin" je ne veux pas dire que j'ai eu à l'attendre trop longtemps non plus, mais la fin du premier tome avait été si abrupte qu'elle m'avait laissée désemparée et c'est ce qui a rendu l'attente du second presque insupportable. Je tiens donc à remercier Emily et les éditions Lumen qui ont eu la gentillesse de mettre fin à mes souffrances et qui m'ont permis de lire ce roman tant attendu. Demitria Lunetta a encore une fois écrit une histoire addictive et impossible à lâcher, et même si ce deuxième et dernier tome est très différent du premier, il est lui aussi extrêmement prenant.





Bon, je dois vous avouer que je suis bien embêtée et que j'ai beaucoup réfléchi à un moyen de vous donner mon avis sur ce second tome sans spoiler le premier... mais je crois que c'est impossible. L'histoire est dense et pleine de rebondissements, à tel point que la moindre information sur le second tome gâcherait la lecture du premier à ceux qui ne l'ont pas encore lu. Je vais donc finir ce paragraphe en m'adressant à tout le monde, mais une fois celui-ci terminé, fuyez et filez lire le premier tome ! Ce que je peux donc vous dire de In the End c'est qu'il m'a autant passionnée qu'In the After l'avait fait et qu'il m'a prise par surprise plus d'une fois. J'ai été émue, horrifiée, angoissée, je suis passée par toute une palette d'émotions et c'est seulement une fois arrivée à la dernière page que j'ai pu reprendre mon souffle. L'auteur ne choisit jamais la facilité, elle n'hésite pas à être dure avec son héroïne et à lui en faire voir de toutes les couleurs. Et Amy, quel personnage ! Il est impossible de ne pas s'attacher à elle, c'est vraiment une héroïne comme j'aimerais en voir plus souvent : forte, débrouillarde et vraiment crédible. Et je ne vous parle même pas de l'intrigue...





(si vous êtes encore là alors que vous n'avez pas lu le premier tome, il est encore temps de partir!) Mais quelle intriiiiiiiiiiiigue ! Trois mois après la fin du premier tome, Amy, qui vit désormais seule à l'extérieur, reçoit un message alarmant : Baby est en danger. Sa particularité a été découverte par le docteur Reynolds et ce dernier n'hésite pas à mettre la santé de la petite fille en danger afin de créer un vaccin contre le virus Floraes. Amy est horrifiée mais surtout impuissante, et sa seule chance de sauver sa sœur réside à Fort Black, où le frère de son ami Kay travaille lui aussi pour trouver une chance de sauver l'humanité. Amy n'hésite donc plus avant de se rendre dans cette ancienne prison, mais ce qu'elle va y découvrir sera bien pire que ce à quoi elle s'était attendu... Là bas, c'est l'anarchie. Les réfugiés côtoient d'anciens détenus, tous plus dangereux les uns que les autres. Ici, ce ne sont pas les Floraes qui nous inquiètent, mais bien les hommes, lesquels n'ont pour la plupart plus rien d'humain. Mais surtout, les femmes ne sont là bas que de simples objets et elles ne peuvent espérer être en sécurité que si elles appartiennent déjà un homme... Une sécurité toute relative donc. On se met facilement à la place d'Amy, jeune fille fière qui doit cette fois reconsidérer ses priorités pour espérer sortir de Fort Black vivante ...et en bon état.





In the End est très différent d'In the After. Le premier tome était centré sur la relation qui unissait Amy et Baby, sur leur survie dans l'Après. Baby est presque absente ici, même si elle est au cœur de toutes les pensées de Amy, et on redécouvre vraiment l'héroïne différemment dans une ambiance diamétralement opposée. Je ne sais pas vraiment si j'ai été déçue ou non de ce changement de ton, j'avais vraiment eu un très gros coup de cœur pour In the After, et j'ai lu la suite avec autant de plaisir, mais c'est vrai que ce petit côté huit-clos qui m'avait tant plus dans le premier tome m'a un peu manqué. In the End était moins intimiste, bien que tout aussi prenant, et j'admire la facilité avec laquelle l'auteur a réussi à m'accrocher et à m'entraîner avec elle dans cette nouvelle intrigue.





Quant à la fin... elle m'a un peu laissée sur ma faim. Elle est ouverte, abrupte, elle arrive presque un peu trop vite. Je ne dis pas que c'est une mauvaise fin et après réflexion je trouve même que c'était la seule fin acceptable, mais je me sens un peu abandonnée, comme si l'auteur m'avait tenue la main tout au long des deux tomes avant de me laisser me débrouiller à la toute fin. Je ne devais pas être prête à quitter l'Après, en fin de compte !





J'ai donc une fois encore passé un excellent moment grâce aux éditions Lumen, et j'en suis ravie. In the End est une excellente suite qui m'a passionnée et qui mérite elle aussi d'être qualifiée de page-turner. Avec cette saga, vos marque-pages seront superflus, vous ne pourrez pas reposer le roman avant la dernière ligne ! Préparez-vous à avoir le souffle coupé et jetez-vous sur cet excellent deuxième tome, il est impossible que vous en ressortiez déçus !


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In the After

20/20

Coup de coeur



Imaginez que vous regardez tranquillement la télé quand l'électricité est coupée. La fin du monde n'est plus qu'un hypothétique moment. Les hommes sont tués par des créatures venues d'ailleurs qui semblent posséder des capacités bien différentes des nôtres. Leur ouïe est surdéveloppée et leur vitesse n'a d'égale que celle des plus féroces félins. Et bien pour Amy, cela n'est pas seulement de l'imaginaire, c'est ce qu'est devenue sa vie et ce qu'elle doit apprendre à comprendre tous les jours pour sa survie et celle de sa petite protégée. Mais un évènement imprévu va les contraindre à tenter de survivre hors de cette maison sécurisée, exposées à n'importe quel danger...



Ce premier tome de la duologie de Demitria Lunetta fut un total régal à lire, surtout en vo. Un moment de frisson, de peur, d'espoir, de rebondissements, de... De tout ce que j'aime dans un roman, surtout dans un roman postapocalyptique. Un cocktail parfait, explosif et juste grandiose qui fut même meilleur que ce que j'avais espéré et qui m'a totalement immergée dans cet univers si particulier mais terriblement efficace et intéressant que je me languis déjà de pouvoir lire la suite. Parce que ce roman, c'est un mélange de tout ce que j'aime dans un récit de ce genre, un univers à tomber par terre, une plume maîtrisée, des personnages approfondis, des rebondissements et de l'action à toutes les pages ou presque,... Un pur délice qui ne pourra que vous ravir autant que moi.



L'univers mis en place par l'auteur est juste excellent. Des créatures, venues d'une autre planète, ont fait de la Terre un lieu désolé et où il ne fait pas bon se promener. Ces aliens possèdent une ouïe et une vue surdéveloppés et peuvent courir à une vitesse incroyable, autant dire que face à l'un d'entre Eux, vous n'avez aucune chance de vous en sortir. Pourtant, Amy va devoir apprendre à vivre dans ce nouveau monde. Sortir la nuit, quand ils voient peu, sans chaussures et éviter tout bruit qui les ferait accourir. Amy a eut la chance d'avoir un père pro-bio et une mère travaillant pour le gouvernement, autant dire que sa maison est ultra-sécurisée et qu'elle peut espérer survivre. Et un jour, au détour d'un supermarché, elle fait la découverte d'un bébé dont elle va s'occuper.

La mise en place est très rapide, nous sommes presque instantanément plongés dans cet univers, dans le rythme de vie d'Amy et Baby et j'ai adoré suivre cette première partie du roman, dans laquelle nous faisons la connaissance de nos deux protagonistes et des ces créatures. L'univers est très intéressant et soulève beaucoup de questions, il est très approfondis et c'est quelque chose auquel j'attache énormément d'importance, je n'ai donc pas été déçue, bien au contraire.



Cette première partie introductive laisse ensuite la place à une deuxième tout aussi intéressante dans laquelle nous découvrons, en même temps qu'Amy et Baby, un nouvel univers ahurissant, presque trop beau pour être vrai et dans lequel nos deux personnages doivent donc apprendre à évoluer. C'est une partie que j'ai tout autant aimé que la première (de toute façon j'ai tout aimé alors ce n'est pas une révélation...), une partie qui est elle aussi très bien développée et approfondie, et qui nous prouve que l'auteur est capable de se renouveler et d'approfondir encore plus son univers. Dans cette partie-ci, nous découvrons par la même occasion de tous nouveaux personnages, que l'on apprend à aimer ou à détester, des personnages qui semblent tous avoir quelque chose à cacher, quelque chose qu'il nous faudra, ainsi qu'à Amy, découvrir.



La troisième partie n'est pas non plus en reste, c'est celle dans laquelle il y a le plus de révélations, sans laisser pour autant de côté l'action qui possède un rythme très correct et vraiment parfait, ni trop lent ni trop rapide, un rythme de croisière qui m'a tout à fait convenue et qui fait que ce roman se lit rapidement (ce qui doit encore plus être le cas en vf).



Les deux dernières parties mettent en avant un nouveau mystère à résoudre concernant Amy, un mystère vraiment très intéressant et qui prend place sous la forme de scènes entrecoupant le récit, dans lesquelles Amy se retrouve en bien mauvaise posture. L'auteur manie avec habileté les mystères et laisse planer le doute concernant énormément d'éléments, de personnages et de faits, j'ai adoré, je voulais toujours en savoir plus, savoir qui avait commandité tel ou tel plan machiavélique, qui avait d'autres noirs secrets à cacher, comment Amy allait-t-elle se sortir d'une si mauvaise passe? Les rebondissements et les révélations n'occupent que la place nécessaire dans le récit et n'empiètent pas sur l'action, au rythme vraiment très satisfaisant durant tout le récit. En bref, un roman qui combine tous les avantages pour être un coup de coeur pour énormément de monde (alors qu'est-ce que vous faites encore devant vos écran? Ah vous voulez savoir la suite)



Comme je l'ai déjà dit, l'auteur possède une plume totalement exquise, elle manie à merveille les scènes d'action à glacer le sang, joue habilement avec énormément de mystères pour mettre nos nerfs à rude épreuve, elle est parvenue à nous livrer et à approfondir un univers très complexe dans lequel il ne faut pas se fier aux apparences, le tout en nous le faisant vivre à travers de personnages ultra sympathiques et intéressants (je dois vraiment reparler des mystères qui les entourent?). Une écriture qui m'a donc conquise du début à la fin. J'ajoute aussi que cette emplume fut un délice à lire en vo et le niveau ne fut pas trop haut pour moi alors lancez-vous.



Venons-en à un point non négligeable, depuis tout à l'heure je vous parle d'Amy, de Baby et des autres personnages que nous rencontrons à partir de la deuxième partie du roman mais vous ne savez pas encore vraiment qui ils sont et ce que je pense d'eux, alors nous allons remédier à ça: Amy est un personnage qui m'a touchée dès les premières pages, elle perd tous ceux qu'elle aime et se retrouve seule dans un monde devenu plus qu'hostile à devoir réapprendre à vivre avec, de surcroît, un bébé sur les bras. C'est un personnage fort et courageux, Amy est ultra attachante et il n'est donc pas difficile de s'attacher et s'identifier à elle. Je l'ai adorée du début à la fin et c'est aussi le cas de Baby, un personnage très intéressant, teinté de sa part de mystère elle-aussi, je me suis beaucoup attachée à ce petit être sans défense qui se révèle très doué et très sympathique, elle m'a parfois fait rire et j'ai adoré ces petits moments ainsi que ceux de tendresse avec Amy durant lesquels la pression se relâche un peu. Au niveau des personnages secondaires, j'aurai beaucoup à dire alors je vais simplement dire qu'ils sont tous très bien approfondis par l'auteur et que tous possèdent un caractère qui lui est propre, ils y a ceux que l'on aime dès leur première apparition et il y a... les autres, desquels on se méfie et que l'on déteste dès le début. Rice fait partie de la première catégorie ainsi que Kay, deux personnages attachants et très importants dans l'intrigue ainsi que dans la vie d'Amy. A contrario, le Dr Reynolds fait partie de ceux dont je me suis méfiée dès le début et qui ne m'a vraiment pas plu. Ils sont encore nombreux mais ceux-ci sont ceux dont je voulais vous parler.



La fin n'est pas à proprement parler un cliffhanger mais m'a vraiment donné envie de me jeter tout de suite sur le second et ultime tome de cette duologie. Une fin pleine d'action, de suspense et de tension pour nos personnages comme pour nous. Une fin qui laisse un pincement au coeur aussi et qui m'a vraiment touchée et émue. Autant dire que j'ai hâte de pouvoir lire la suite et de retrouver ces personnages et cet univers qui me manquent déjà.



Les +: l'univers, l'écriture de l'auteur, les personnages, les mystères, les rebondissements, l'action,... Bref tout

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Un premier tome coup de coeur, vrai cocktail de tout ce que j'aime dans un roman postapocalyptique. Un univers complexe, très développé, des personnages attachants auxquels on s'identifie, une action présente tout au long du récit et au rythme parfait pour laisser de la place à de multiples mystères et à des rebondissements et révélations très intéressantes. Bref un roman qu'il ne faut surtout pas laisser passer et que je vous conseille fortement de lire. Pour ma part, je voudrai pouvoir lire la suite immédiatement tellement j'ai adoré ce premier tome.

(Maintenant c'est bon, vous pouvez courir l'acheter ;) )


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In the After

J'ai eu la chance de gagner In the After grâce à un concours organisé sur la page facebook des Éditions Lumen, que je remercie d'ailleurs une nouvelle fois pour ce beau cadeau. J'ai, pour le moment, eu de très bonnes expériences avec la maison d'éditions que je recommande à tous les amateurs de littérature jeunesse ! Bien que plus adepte de fantasy et de fantastique, l'enthousiasme de ma Binôme m'a donné très envie de découvrir ce roman... Et je ne le regrette pas du tout, je l'ai beauuuucoup aimé !





In the After est donc un roman jeunesse post-apocalyptique dans lequel nous suivons une jeune fille qui a survécu à une attaque extra-terrestre meurtrière qui a décimé la population. Elle est à peine adolescente lors de la fameuse attaque, laquelle a eu lieu quelques années avant le début du roman. Même si elle revient sur cette période, l'histoire est ancrée dans le présent, dans sa routine après des années de cohabitation avec les monstres.





Ces monstres, ces extra-terrestres, ont quelque chose du zombie dans leur façon d'agir. Extrêmement rapides dès qu'ils ont repéré leur proie, dotés d'une excellente ouïe qui compense leur vue médiocre, ce sont des adversaires redoutables qui n'ont qu'une seule idée en tête : manger. Des humains, de préférence.





Toute seule, Amy a développé des aptitudes et des habitudes qui lui permettent d'échapper aux prédateurs en restant silencieuse en permanence, par exemple. Aussi, grâce à l'ingéniosité, voire la paranoïa, de ses parents, sa maison est l'endroit parfait pour survivre. C'est le point fort du livre, chaque point est extrêmement logique, et donc crédible : la survie de Amy n'est pas due au hasard.





Alors, pourquoi In the After ? parce que Amy appelle la période qui a suivi l'attaque l'Après, en opposition à l'Avant. Et l'Avant, c'est le monde tel qu'elle l'a connu et tel que nous le connaissons, c'est ce qu'elle raconte à Baby quand celle-ci lui demande. Baby est une toute jeune fille, presque un bébé, découverte et recueillie par Amy qui l'a prise sous son aile en voyant qu'elle savait rester aussi silencieuse qu'elle. Des années après, les deux jeunes filles ont développé un langage rien qu'à elles inspiré de la langue des signes, elles veillent l'une sur l'autre, n'ont besoin de personne et sont extrêmement fusionnelles. Je dirais même complémentaires.





Amy et Baby sont deux personnages très attachants. On est invité dans leur intimité, nous vivons avec elles à chaque seconde, nous angoissons avec elles, nous admirons leur ingéniosité et leur courage... Ce sont deux personnages très travaillés, avec une vraie histoire, une vraie personnalité, et qui nous réservent encore plein de surprises. Elles sont la force du roman, qu'elles portent à elles toutes seules même si je ne trouve aucun bémol au reste de la construction du récit. J'ai adoré suivre leur histoire, elles provoquent vraiment l'empathie du lecteur qui ne peut que s'attacher à cette petite famille.





L'histoire quant à elle, est divisée en trois grosses parties. Malheureusement, je ne peux pas vous en dire plus, les deux coupures étant de gros chamboulements de situation qui doivent être découverts à la lecture. Je me concentrerai donc sur la première partie en ne vous disant qu'une chose sur la suite : c'est exceptionnel. C'est extrêmement bien amené, c'est surprenant, c'est passionnant, c'est un sans-faute !





La première partie donc, se concentre sur la survie de Amy et de Baby, ensemble. On découvre leur quotidien, on apprend à connaître le monde dans lequel elles évoluent, les monstres qu'elles doivent fuir. Cette partie, qui pourrait sembler plan-plan, est en fait passionnante car rythmée par des scènes soit issue du passé de Amy, soit de son présent avec Baby, qui nous montrent différentes situations critiques qu'elles ont dû ou doivent affronter. Par exemple, les rencontres avec d'autres survivants ne se passent pas toujours bien...





In the After mérite vraiment d'être qualifié de page-turner, c'est un de ces romans captivants qu'il est très difficile de mettre de côté tant il se passe constamment quelque chose. Je vous donne un conseil : ne le commencez pas le soir avant d'aller vous coucher, car il se pourrait bien que vous n'alliez pas dormir du tout. Il est vraiment très bien écrit, chaque moment est intéressant et le lecteur ne peut être que happé jusqu'à la toute dernière page. Dernière page qui vous frustrera à mort, bien sûr.





Mais ne paniquez pas, la saga ne compte que deux tomes dont le second, In the End, est déjà paru en VO. Lumen devrait donc sortir le second tome assez rapidement... Enfin, je l'espère. J'ai en tout cas passé un excellent moment en compagnie de Amy et j'ai hâte de dévorer la suite. Je le conseille à absolument tout le monde, jeune comme vieux, amateur du genre ou non. Je suis loin d'être la cible et j'ai adoré. Lancez-vous !
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In the After

In the After est un livre de science fiction très pertinent. Amy, une adolescente survit, grâce à son grillage électrifié autour de sa maison, à une invasion d'aliens. Ces derniers entendent le moindre bruit, ils sont rapides comme l'éclair et ils mangent les humains ! Elle va se débrouiller seule jusqu'au jour où elle trouve une petite fille qu'elle va nommer Baby. Ensemble elles vont créer un langage codé. Un lien émouvant se tisse entre elles. L'esprit d'In the After est très complexe, on ne le comprend pas tout de suite. Pourquoi ces créatures sont-elles là ? D'où viennent-elles ? Dans les parties 2 et 3, Demitria Lunetta a écrit le livre de manière à ce qu'on voit des extraits du présent ainsi que des extraits du futur, ce qui est intéressant. Suivre Amy et Baby dans ce monde post-apocalyptique donnait des sensations de stress ainsi que de la peur. Mais cela rendait le livre encore plus intrigant. Je conseille ce livre à des lecteurs qui aiment la tension, le suspense et la science fiction.
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In the After, tome 2 : In the end

Fin de ce diptyque avec un tome aussi punchy que le premier. Amy se retrouve à errer dans l'immensité de l'Après à la suite de son évasion et pour sauver Baby, il va lui falloir s'infiltrer dans Fort Black, bastion aux allures de ville western.

On vibre toujours autant avec Amy. Les personnages secondaires s'étoffent et acquièrent de vraies personnalités, j'ai particulièrement aimé Jacks (normal me direz-vous) et toute l'atmosphère que l'auteure créée à l'intérieur de Fort Black. Les figures féminines ne sont pas en reste : Pam, Kay, Brenna viennent renforcer ce panel de femmes au fort caractère et éclipsent carrément les hommes dont les figures positives ne sont pas légion et dont le charisme est loin d'égaler celui de ces demoiselles.

Un second roman où le mystère s'éclaircit peu à peu et où l'horrible vérité est dévoilée en toute fin. Bon soyons honnêtes, le coup fourré du gros méchant c'était un peu convenu mais les péripéties se succèdent, le rythme est bon, le style est simple et sans fioritures mais plein d'empathie. Du coup, ça donne une très chouette dystopie qui a l'avantage de se terminer sur une ouverture et qui ne traîne pas en longueur. Efficace et addictive.
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In the After, tome 2 : In the end

Aimer autant un premier tome que le second, c’est possible ? Et bien oui ! C’est le cas de la duologie de Demitria Lunetta qui met en scène un monde ravagé par les Floraes, des créatures assoiffées de sang qui ont dévoré l’humanité. J’ai été totalement happée par l’histoire au point que j’ai lu durant la nuit et me suis jetée dessus pendant mes pauses. D’ailleurs, si je n’avais pas dû aller travailler, j’aurais dévoré ces quatre cent pages d’une traite ! « In the end » est tout simplement addictif ! Fort Black, le nouveau lieu que va découvrir Amy est très intéressant et tranche radicalement avec New Hope. C’est un endroit plus sombre, malsain, violent… Et autant corrompu ! Si l’on pensait en avoir fini avec les magouilles de certains personnages, il n’en est rien : l’Homme est un véritable prédateur, bien plus que les monstres qui ont ravagé l’espèce humaine ! Cet opus le démontre avec brio.



Nouveau lieu, nouvelles règles, nouvelles façons de survivre et surtout, nouveaux personnages ! J’ai beaucoup aimé ces nouveaux protagonistes : Tank est terriblement effrayant et joue son rôle à la perfection. J’ai frémi plus d’une fois lors de ses apparitions en me mettant à la place d’Amy… C’est un antagoniste qui annonce son rôle dès les premières pages et que l’on va apprendre à craindre et à détester ! J’aime les méchants comme ça et c’est un régal de se faire plusieurs scénarios les mettant en scène au fil de la lecture. D’autres hommes comme Doc, Ken, Jacks ou le Surveillant valent également le détour, car on apprend progressivement pourquoi ils ont agi ainsi et quels sont leurs desseins… Les Femmes sont, une fois de plus, mises à l’honneur et sont généralement bien plus étoffées que la gente masculine. Il y a par exemple Brenna et Pam qui sont deux bouts de femmes très intéressantes auxquelles je me suis facilement attachée. Les autres personnages féminins du premier tome ne vont pas forcément être développés, cependant cela m’a fait plaisir de les revoir. En ce qui concerne l’héroïne, je n’ai pas senti d’évolution : elle reste égale à elle-même et s’adapte à merveille quel que soit l’environnement. Elle fait toujours autant preuve d’humour et d’entêtement. Par contre, je crois que je l’aurais volontiers étripée ! Amy sait qu’il y a du danger, surtout si on est une Femme, mais elle a trop confiance en elle et n’écoute rien. On a beau lui dire de ne pas sortir sans être accompagnée, sa naïveté la pousse à quand même se promener seule… Ça m’a énervée et fait stresser pour elle ! L’auteure a vraiment joué avec mes nerfs !



Bien que dans les mondes post-apocalyptiques les auteurs montrent que l’Homme est le plus gros danger, les Floraes ne sont pas oubliés pour autant ! Amy va devoir se battre pour survivre et se frottera plus d’une fois à ces monstres. On va également apprendre de nouveaux éléments sur eux et y voir plus clair sur l’ensemble de l’intrigue. Cette dernière est toujours autant addictive et évolue à merveille et presque sans interruption. Soit on apprend quelque chose, soit on assiste à un rebondissement. Je n’ai pas senti de lenteur au cours des chapitres. Tout se lit à merveille. On a là un second tome qui est dans la même verve que son prédécesseur. Comme je suis une éternelle insatisfaite et que cela m’a déçue de terminer cette saga, j’avoue que j’aurais volontiers lu une suite car, bien que l’on assiste à une véritable conclusion, j’aurais bien continué ce périple ! Une série coup de cœur que je vous recommande chaudement !


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In the After

Un début de série qui se dévore purement et simplement. Du très très bon post-apocalyptique Young Adult, des personnages attachants et tête brûlée comme j'aime, des méchants qui ne sont pas toujours ceux qu'on croit.

Un univers dévasté, des "aliens" affamés, une oasis de société "trop" normée pour être honnête au beau milieu de tout ça.

Le cocktail fonctionne à merveille. Dans un style simple et très page turner, on suit avec frénésie les mésaventures d'Amy, dans l'Après.

Hâte de lire le second tome pour voir la suite de cette histoire qui, comme le laisse augurer les menaces, promet d'être teintée de sang de Floraes.
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In the After, tome 2 : In the end

J'avais hâte de découvrir la suite et le dernier tome de cette duologie ainsi que de pouvoir le lire en lecture commune.



L'intrigue est toujours aussi prenante et dès le début, le lecteur se retrouve dans une nouvelle facette de cet univers au coeur de la prison de Fort Black. Bien entendu, la menace des monstres est toujours présente ce qui amène une ambiance plus frissonnante lors des passages où Amy se retrouve confrontée à eux.



De nouveaux personnages s'ajoutent au fil de l'histoire et je me suis attachée à eux également. La plume de l'autrice est addictive et vous aurez du mal à lâcher ce livre.



Ce roman est divisé en 3 parties spécifiques, personnellement, j'ai préféré les deux premières qui apportent un vent de nouveauté et une continuité à l'histoire et où les rebondissements s'enchaînent. S'il n'y avait eu que cela, j'aurais eu un coup de coeur pour ce tome également.



Cependant, la troisième partie m'a déçu, j'ai trouvé qu'elle mettait du temps à démarrer et qu'ensuite les éléments se déroulaient trop rapidement. Je n'ai pas compris la manière dont s'arrête l'histoire en laissant beaucoup d'éléments en suspens. A mon avis, il aurait fallu compléter le dénouement final pour que le lecteur ait les réponses sur des éléments importants en y ajoutant une cinquantaine de pages.



De plus, certaines résolutions me paraissaient trop faciles même pour une lecture jeunesse.



Si vous aimez la science-fiction, le jeunesse et que vous avez envie de vivre une lecture remplie de rebondissements sur le thème de la survie, je ne peux que vous conseiller cette duologie.



J'ai rapidement lu les 406 pages de ce tome. Les chapitres sont de taille moyenne (environ une dizaine de pages) et le style d'écriture est grand et bien aéré.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 15 euros ou pour 23,90 francs.



Malgré tout, je suis contente d'avoir pu découvrir cette saga en lecture commune et j'ai passé un bon moment de lecture mais je dois vous avouer que j'ai été déçue par la fin, j'en attendais plus et surtout j'aurais souhaité la conclusion de certains éléments importants. C'est la raison pour laquelle, je donne la note de 7 sur 10 à ce roman.
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In the After

J'ai été heureuse de découvrir ce roman pour la lecture commune d'Halloween surtout qu'il était parfaitement adapté pour l'occasion.



Dès les premières pages, l'intrigue est palpitante et nous suivrons Amy dans un monde qui a radicalement changé et où l'instinct de survie est primordial.



J'ai beaucoup aimé le fait que l'histoire soit divisée en 3 parties variées, cela nous permet de découvrir ce monde sous diverses facettes.



La notion de silence dans ce livre est également astucieuse car pour survivre, il ne faut pas faire de bruit, ce qui amène une ambiance silencieuse dont l'autrice a su tirer parti.



Le récit compte de bons rebondissements et le dénouement est haletant et vous donnera juste envie de découvrir le tome 2. Je n'ai absolument pas vu venir la fin et j'ai été surprise en bien.



De plus, les personnages principaux sont attachants et vous aurez des frissons à chaque fois qu'ils courent un éventuel danger.



La plume de l'autrice est simple mais bien détaillée et surtout prenante.



Je n'ai pas vu passer les 410 pages de ce livre. Les chapitres sont courts et s'enchaînent rapidement. Le style d'écriture est grand et bien aéré.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 15 euros ou pour 23,90 francs.



Si vous aimez la science-fiction, le jeunesse et que vous cherchez une lecture avec de l'aventure et du frisson, je vous conseille cette saga.



Pour moi, ça a été un gros coup de coeur et je ne peux que lui donner la note de 10 sur 10.
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In the After

Plusieurs avis de blogueurs m’ont donné envie de m’attaquer à la saga de Demitria Lunetta. Or, je ne regrette pas l’aventure, puisqu’il s’agit d’un coup de cœur ! Contrairement à beaucoup qui ont jugé le début long à démarrer, c’est la partie que j’ai préférée : c’est particulièrement immersif et j’ai ressenti de légers frissons. Les monstres, ces espèces d’aliens avides de sang, sont très sensibles aux bruits. L’héroïne est donc contrainte de passer ses journées sous silence. On a donc de longs chapitres sans dialogues (enfin si, grâce à la langue des signes, mais cela vient un peu plus tard), toutefois cela créé une ambiance particulière. C’est oppressant et inquiétant. La plume de l’auteure permet bien d’imaginer les scènes. D’ailleurs, j’étais tellement happée par le récit que j’avais l’impression d’être avec Amy, l’héroïne, et me retenais mon souffle pendant ma lecture… Suivre cette adolescente et Baby, la gamine qu’elle a trouvée par hasard, fut un bon moment de lecture. On s’attache facilement à ce petit duo bien débrouillard qui, malgré le jeune âge, a beaucoup de chance de survivre…



Même si on rentre dans un schéma post-apocalyptique classique, la seconde et la troisième partie sont également intéressantes. L’action se passe intégralement sur New Hope, une ville de rescapés… Cependant, on comprend très vite qu’il est arrivé quelque chose puisque dès les premiers sous-chapitres, on découvre une Amy en mauvaise posture : cette dernière est enfermée quelque part et tente de retrouver la mémoire. Grâce à la narration alternant futur et présent, le lecteur va pouvoir reconstituer peu à peu les scènes, mettre des noms sur certains personnages et comprendre ce qu’il s’est passé. Ces changements de narration ne sont pas lourds. Au contraire, on se délecte d’en savoir plus et on espère avoir rapidement les cartes en main. Tout cet ensemble fut un véritable page-turner puisqu’il m’a fallu moins de vingt-quatre heures pour dévorer ces quatre cents pages. Certes, je m’attendais à la plupart des rebondissements néanmoins, j’ai tout de même été tenue en haleine. Amy a une personnalité qui me plaît énormément. Je n’ai pas mis longtemps à m’identifier à elle, puisque nous avons quelques traits de caractère en commun.



Les Floraes, ces monstres responsables de la mort de millions d’humains, sont des créatures très intéressantes qu’il me tarde de découvrir davantage dans le dernier tome de cette duologie. Bien que l’on en apprenne pas mal sur eux à la fin de « In the after », beaucoup de questions restent en suspens. Ajoutons à cela mon intérêt pour New Hope où les autorités font table rase de certaines libertés, en particulier pour les femmes qui sont, par exemple, obligées de concevoir un enfant tous les trois ans ! C’est peut-être tordu, toutefois, j’aime beaucoup ce genre de dystopie… J’ai hâte de voir si d’autres survivants ont utilisé ce genre de dictatures ou si c’est beaucoup plus violent et individualiste… En refermant ce livre, j’ai été assaillie de tellement de questions que si j’avais eu la suite en main, je l’aurais dévorée ! Vous l’aurez compris : ce roman est une bombe ! C’est réellement le type de livre young adult post-apocalyptique qui correspond à mes goûts. De plus, j’ai appris qu’il s’agissait d’un premier roman… Je tire mon chapeau à Demitria Lunetta qui m’a fait passer un excellent moment !


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In the After

Ce roman que l’on pourrait qualifier de dystopique est divisé en trois parties. Ces parties qui montrent une réelle évolution dans l’histoire et dans la connaissance de l’univers m’ont permis de ressentir des émotions bien différentes mais souvent identiques à celle de notre narratrice et personnage principal : Amy.



La première partie qui s’intitule Après voit l’apparition d’étranges créatures, simultanément dans le monde entier. Des espèces de bonhommes verts qui dévorent les humains. Amy, sauver par le fait qu’elle était restée chez elle devant sa télévision, se retrouve seule sans famille et sans voisin. Elle va devoir apprendre à survivre dans un monde où la peur règne.

Cette première partie a été très angoissante à lire pour moi. Demetria Lunetta a su me faire ressentir la peur, la solitude mais aussi l’incertitude d’un avenir heureux.



La seconde partie qui se nomme New Hope apporte, comme son nom l’indique, un nouvel espoir pour l’espèce humaine. Pourtant Amy va vite se rendre compte que malgré les années difficiles qu’elle vient de vivre tout est loin d’être parfait dans ce nouveau monde en construction.

Cette seconde partie m’a apporté du soulagement mais aussi de nombreuses questions concernant le gouvernement et les petits bonhommes verts.



La dernière partie appelée Les gardiens a été source de réponses. Je ne vous en direz pas plus pour éviter les spoilers mais une chose est sûre je n’avais pas vu venir certaines de ces réponses tandis que pour d’autres j’avais commencé à me questionner un peu.



A travers ce roman et son héroïne, l’auteure a su traiter de nombreux sujets de société. Souvent, dans ce genre de livre, je suis agacée par les responsabilités que prennent les adolescents. En effet, je trouve que cela n’est pas réaliste. Ici, la situation d’Amy fait qu’elle n’a pas le choix. Elle doit apprendre à se débrouiller. Du coup cela n’est pas du tout choquant. J’ai aimé la relation qui s’est installée entre Amy et Baby (une enfant que Amy va trouver au détour d’une quête de nourriture). Je me suis d’ailleurs beaucoup attachée à ces deux personnages.



Pour conclure, il s’agit d’un roman intense qui m’a emporté du début à la fin. Il est vraiment difficile de le lâcher avant d’avoir lu ses 410 pages tellement on veut avoir des réponses concernant la situation. C’est avec grand plaisir que je lirai la suite des aventures d’Amy. J’ai bien envie de connaître le dernier mot.
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In the After

J’ai connu ce livre par recommandation. En l’achetant, j’avais déjà une idée générale du roman avant de le lire et c’est le fait qu’il soit post-apocalyptique qui m’a convaincue. J’ai très peu lu de romans de ce type-là alors que j’apprécie beaucoup les films post-apocalyptique et je me suis dit que c’était justement une bonne occasion d’en lire. In the After est un roman écrit par Demitria Lunetta et dont la duologie est publiée aux éditions Lumen. Apparemment, cette autrice américaine n’est traduite en français que pour cette saga. Sinon, elle publie un certain nombre de romans et de romans graphiques, surtout destinés à un lectorat jeunesse ou adolescent. Ce qui est intéressant dans son parcours dans l’édition c’est qu’elle écrit de nombreux genres différents. D’un côté, cela lui procure beaucoup d’expériences dans plusieurs domaines, d’un autre côté, nous pourrions nous demander si elle connaît réellement les codes de la science-fiction et si elle ne mélange pas tous les genres dans ses livres. Mais j’ai été rassurée en lisant In the After en constatant qu’il s’agissait bel et bien d’un roman post-apocalyptique.



La première page de couverture évoque quelque chose de sauvage mais aussi de fragile. Les couleurs très sombres rappellent le registre de l’horreur, que nous retrouvons dans les romans post-apocalyptiques mettant en scène des zombies ou des créatures semblables comme ici. En plus de la phrase d’accroche qui évoque une chasse l’homme, nous pouvons également sentir une impression d’être trop à l’étroit et de devoir s’échapper. Quant à la quatrième de couverture avec toutes ses autres phrases d’accroche en emphase, nous voyons très facilement que c’est un roman américain qui a beaucoup été apprécié et qui aurait pu devenir un best-seller (il me semble que la saga n’est pas considérée comme en étant un). Le résumé présente les deux protagonistes, Amy et Baby, ainsi que l’origine de la catastrophe qui a décimé la population humaine. L’idée de fuite et de traque est encore plus présente dans ce synopsis, et c’est vraiment cette dimension horrifique qui m’a attirée dans ce roman.



Sans même avoir besoin d’ouvrir le roman, nous pouvons déjà constater que l’intrigue va se découper en trois parties distinctes mais très équilibrées. Chaque partie porte un nom plutôt explicite de ce qu’il va se dérouler à l’intérieur. Pour faire simple, la première partie expose le nouveau monde, nommé l’Après, ainsi que les règles pour survivre, et introduit quelques personnages-clés pour la suite du récit. La deuxième partie prend place dans une ville appelée New Hope qui est littéralement le nouvel espoir de l’espèce humaine, et montre comment les humains peuvent se reconstruire après une catastrophe qui a coûté la vie à presque l'entièreté de la population mondiale. La troisième partie, moins indépendante que les deux autres, est davantage une conclusion de tous les éléments amenés depuis le début du roman.



L’intrigue s’ouvre sur Amy, la narratrice qui explique sa situation au lecteur. Ce début m’a très vite happée car sans être à proprement dit in medias res, il permet de rentrer directement dans la situation de l’Après avec des phrases chocs et des références à notre monde à nous, avant que les aliens ne soient arrivés. Le premier chapitre, une sorte de prologue de deux pages, pose les bases des dangers du nouveau monde et met en garde le lecteur contre tout ce qui peut arriver de mal à la protagoniste. Nous ne sommes pas dans un incipit purement descriptif pour permettre au lecteur de suivre la suite des péripéties, nous sommes juste dans un moment suspendu dans le temps, entre les pensées de la narratrice et ses actions. Baby est un personnage introduit durant ce prologue mais nous ne savons rien d’elle si ce n’est qu’elle et Amy survivent ensemble. Cet incipit, auquel nous pouvons ajouter les quelques pages du deuxième chapitre, est donc très efficace pour que le lecteur rentre dans le récit.



Nous retrouvons cette efficacité de l’intrigue durant tout le roman. Il n’y a pas réellement de moments moins intéressants ou moins bien structurés, Demitria Lunetta sait indéniablement comment écrire un roman et comment fidéliser son lecteur. Même si nous pouvons trouver quelques facilités scénaristiques (mais quel roman n’ont contient pas ?), le tout reste très homogène et avec une réelle identité. Le type d’intrigue que l’autrice nous propose, à savoir un récit post-apocalyptique où des aliens (à la place des classiques zombies) pourchassent les humains pour les dévorer, a déjà beaucoup fait couler d’encre et n’est pas donc pas original. Je me dis que c’est une des raisons pour lesquelles ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable alors qu’il possède clairement de gros points forts au niveau de sa structure. Un certain nombre de péripéties sont prévisibles, quelle que soit la partie du récit dans laquelle ils se trouvent, mais ce n’est pas pour autant que je n’ai pas pris plaisir à lire In the After.



Cependant, l’intrigue prend de la hauteur à partir de la deuxième partie du roman, notamment lorsqu’Amy et Baby arrivent à New Hope, une ville reconstruite par les quelques humains survivants. Le récit se découpe alors en deux temporalité : la première où Amy s’acclimate à cette nouvelle ville (l’intrigue que le lecteur s’attendrait à lire) et la seconde qui se déroule bien plus tard, probablement plusieurs mois après son arrivée à New Hope. Cette superposition des intrigues est assez surprenante, mais également intéressante. Il y a beaucoup moins de suspens que dans les romans post-apocalyptiques classiques puisque nous savons déjà ce qu’il va advenir d’Amy, mais de nombreux parallèles entre le moment du passé et celui du futur sont créés, rendant la lecture un véritable exercice de style. Globalement, c’est un roman qui peut se lire très rapidement. Je n’ai personnellement pas vu passer les 400 pages et je pense que c’est parce que je me suis sentie attirée par ce double récit dont je tentais de découvrir les chaînons intentionnellement manquants pour reconstruire l’histoire d’Amy dans le bon sens.



Même si nous avons peu d’indices précis sur la temporalité du roman, celui-ci se déroule forcément après les années 2000 voire 2010. La technologie est un point clé de l’univers à plusieurs points de vue : le portail électrifié chez Amy est ce qui lui permet de rester en vie en gardant à distance les aliens qui ne peuvent s’approcher de la maison, et dans New Hope, la recherche en biologie est essentiel pour la reconstruction de l’espèce humaine. La technologie est utilisée avec parcimonie mais aussi pertinemment, ce qui change des romans de science-fiction où elle est la résolution à tous les problèmes (ou le maux de tous) et où elle absorbe la vie des personnages.



Mais outre cela, l’univers d’In the After est très semblable à la réalité américaine. Amy vit dans un quartier résidentiel de familles très aisées et grâce à ça elle a un grand jardin, une grande maison et surtout un sous-sol aménagé dans lequel elle pourra vivre pendant trois ans. C’est assez triste de constater que parce que ses parents sont riches et qu’ils ont dépensé leur argent intelligemment, Amy a pu survivre aussi longtemps mais d’un autre côté, c’est la dure réalité des choses. L’autrice a fait le bon choix de rester dans un univers vraisemblable sans utiliser la chance mais plutôt la rationalité pour faire survivre ses personnages. Au début du roman, Amy nous raconte comment elle a fait la rencontre d’un autre survivant. Celui-ci se cachait dans son appartement dans un immeuble qui était insonorisé à cause de ses loisirs musicaux, et donc empêchait les créatures d’entendre du bruit provenant d’une activité humaine. Encore une fois, la raison de sa survie est parfaitement justifiée, et cela donne une certaine force au roman.



Il est difficile de rendre un récit post-apocalyptique réaliste parce qu’il met généralement en jeu une entité plus puissante que l’être humain. Parfois ça peut être la nature avec les éruptions solaires dans Le Labyrinthe : La Terre brûlée de James Dashner ou avec une maladie comme dans Le Fléau de Stephen King. Dans In the After, la raison est inconnue même si Amy a quelques pistes. Les aliens qui déciment les humains ont des propriétés plutôt étranges pour des aliens qui viendraient de l’espace (ils sont rapides mais presque aveugles, avec une ouïe extrêmement développée mais complètement soumis à leur faim) et aucune justification de leur invasion semble plausible. Un certain mystère entoure donc l’objectif de l’autrice d’avoir voulu écrire un tel roman post-apocalyptique et nous pousse à continuer la lecture pour le découvrir.



Ce que j’ai particulièrement apprécié dans le traitement des personnages est que ces derniers ne correspondent pas aux critères stéréotypés des personnages de roman, et plus particulièrement de post-apocalypse. Dans la première partie du roman, les seuls personnages sont trois filles, Amy, Baby et Amber. Les trois ont une personnalité très différente et marquée et chacune parvient à se faire sa place, même si la narratrice est Amy, et donc à la première personne. Chacune des trois a autant de qualités que les deux autres et je pense que tous les lecteurs peuvent s’identifier à au moins l’une d’elles. Amy est plus entreprenante et tient le rôle de la cheffe qui souhaite faire régner ses règles, Baby est très curieuse et maligne, elle comprend et apprend très vite, et Amber vit au jour le jour, sans se faire trop de soucis par rapport aux conséquences de ses gestes. Amy et Baby ont appris à communiquer par la langue des signes pour demeurer silencieuses, tout en y ajoutant des modifications pour que ce soit plus amusant pour elles. Amber quant à elle ne sait que parler, et c’est ce qui rend le trio et leurs relations encore plus complexes et intéressantes. Ces trois personnages forment donc un groupe hétéroclite mais intéressant car leurs personnalités ne s’accordent pas entre elles. J’ai bien aimé l’évolution du petit groupe, que ce soit dans la première partie ou plus tard dans l’intrigue.



Dans les récits post-apocalyptiques, les antagonistes sont généralement tous les personnages qui ne font pas partie du groupe de base des protagonistes. C’est le cas ici où Amy et Baby doivent se méfier de tout le monde. C’est un traitement assez particulier car dans les romans qui ne sont pas de la science-fiction, les camps de protagonistes et d’antagonistes sont généralement bien distincts et répondent à une dualité. Ici, ce n’est pas le cas, car Amy et Baby cherchent juste à survivre, et les créatures ne semblent pas avoir conscience qu’ils déciment une population. Plus tard dans le roman, d’autres survivants sont introduits, mais Amy garde sa méfiance et range ces nouveaux venus également dans la catégorie des antagonistes. Cela fait que même lecteur, nous devons nous méfier de chaque personnage car nous connaissons seulement les pensées d’Amy.



Globalement, les personnages évoluent peu. Nous passons d’une Amy passive pendant la première partie à une Amy très active de son destin pendant le reste du roman, et d’une Baby complètement dépendante d’Amy à une Baby plus ouverte dans la suite, mais cela reste quand même assez discret. En revanche, les relations entre les personnages sont complexes. Les émotions qu’ils ressentent pour les autres changent de ce que j’ai l’habitude de lire et j’ai vraiment été séduite par l’amour qu’Amy porte à Baby, même lorsque Baby s’intéresse davantage aux étrangers comme Amber qu’à elle, qui l’a recueillie. D’ailleurs, en parlant de Baby, alors que d’habitude je déteste quand les personnages portent un prénom qui signifie réellement quelque chose (comme Liberté dans un roman dystopique où il n’y aucune raison pour qu’un parent désespéré appelle son enfant comme ça), Baby est un prénom qu’Amy a choisi pour cet enfant, justement parce que c’est une très jeune enfant et qu’un prénom trop personnel n’aurait aucun sens dans un contexte où seuls deux humains se parlent pendant plusieurs années.



L’écriture du roman est parfaitement accessible à tout type de lecteur. Demitria Lunetta écrit de façon assez conventionnelle et fait probablement très attention à la longueur des chapitres (toujours à la bonne taille selon moi pour pouvoir arrêter sa lecture quand je le souhaitais mais aussi pour ne pas couper une action), des paragraphes et à l’équilibre entre dialogue et narration. Étant donné que la première partie de l’histoire se déroule dans l’Après, là où les aliens vivent et dans lequel il ne faut pas faire un bruit, les dialogues parlés sont presque inexistants. Cela devrait donc aller à l’encontre de ce que je viens de dire, mais au contraire, en utilisant la langue des signes entre Amy et Baby, l’autrice parvient à mettre en place des dialogues tout en restant logique avec les règles de cet univers. Cependant, avant que Baby ne rentre en scène et que les dialogues silencieux puissent être écrits, il y a plusieurs chapitres avec uniquement de la narration. Dans ces parties sans dialogue, la narratrice symbolisant Amy s’adresse directement au lecteur comme pour amorcer un dialogue à sens unique. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir affaire à des descriptions pendant des chapitres entiers ni à des monologues intérieurs sans queue ni tête grâce à ça.



Le narrateur à la première personne permet à l’autrice d’entrer plus facilement et moins artificiellement dans les pensées d’Amy, mais cela enlève également une possibilité stylistique de prendre de la hauteur sur les péripéties. En effet, Amy vit au jour le jour et le lecteur lit chaque péripétie dans la même temporalité qu’elle. Le narrateur à la première personne empêche d’utiliser les analepses, les prolepses et les commentaires comme le ferait un narrateur à la première personne. C’est en quelque sorte une facilité, mais cela permet d’accrocher les lecteurs qui se distraient plus facilement. Un autre choix stylistique est celui d’écrire les pronoms des aliens avec une majuscule, comme « Ils ». C’est un procédé que j’ai pu remarquer régulièrement chez les auteurs peu expérimentés ou qui visent un jeune public. Marquer de cette façon permet d’expliciter à qui se rapportent les pronoms à chaque fois et rend donc la lecture encore plus aisée, parfois même enfantine.



Cependant, alors que le style peut se rapprocher de celui d’un roman pour jeune lecteur, les choix narratologiques à partir de la deuxième partie m’ont particulièrement surprise en raison de leur complexité. À partir du premier tiers du roman, la narration devient double, avec deux temporalités différentes. Aucune explication ne nous est donnée et alors qu’avant l’autrice nous mâchait le travail en mettant en majuscule les pronoms des aliens, elle joue à présent avec les chapitres et les péripéties, en marquant malgré tout par l’italique que certains passages se déroulent dans le futur. Mais outre cela, c’est au lecteur de faire l'effort de remettre les pièces du puzzle dans le bon ordre. J’ai particulièrement apprécié cette idée car elle montre tout le potentiel de l’autrice.



Points positifs :

– relations complexes entre les personnages

– choix narratologiques intéressants à partir de la deuxième partie

– style très agréable



Points négatifs :

– intrigue prévisible

– quelques facilités scénaristiques


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In the After

J'avais vu pas mal de bon avis sur ce roman et j'avoue qu'il me faisait énormément envie. Donc je me suis lancée et j'ai adoré !



On découvre Amy, une jeune fille qui va à l'école, à des amis, des parents, bref, elle mène une vie normale. Entre sa mère qui était à fond dans son boulot, elle travaillait pour le gouvernement, donc la maison est très sécurisée, et son père qui adorait tout ce qui concernait l'environnement, Amy a su se protéger grâce à eux. Elle va se retrouver seule un samedi après-midi. Mais heureusement, car ce jour-ci, des aliens apparaissent et dévorent tous les humains... Amy va vite devoir survivre toute seule.



Ce tome est coupé en trois parties, les trois parties sont distinctes, on découvre l'univers de Demitria Lunetta petit à petit.

Trois ans après l'appariation d'Eux - c'est comme ça qu'Amy les appellent, Amy et Baby - une enfant qu'elle a trouvé dans un supermarché et qu'elle n'a pas pu laisser -, survivent encore. Baby a une capacité extraordinaire, elle a une ouïe très fine donc elle entend les bruits loin, ce qui est très utile quand elles doivent s'aventurer à l'extérieur avec Eux pour trouver de la nourriture.



Amy apprend vite à être une mère pour Baby. Elles se considèrent toutes les deux comme des soeurs, une relation très forte grandit entre elles. Amy est intelligente, très observatrice et protectrice envers Baby. Elle ne se voit plus vivre sans elle, Amy pense d'abord à Baby avant elle.

Tant qu'à Baby, c'est une enfant qui a grandit dans la crainte, elle ne souvient pas d'avant l'arriver d'Eux, ce qui n'est pas plus mal car le monde a totalement changé après leur arriver sur Terre.



J'ai trouvé le récit très bien décrit, l'auteure a très bien su exploiter son histoire, son style est simple et fluide, le changement entre le présent et le passé est juste parfait. L'intrigue et très prenante, très vite on se pose pleins de questions, impossible de s'arrêter lors de la lecture, on est très vite happé pour l'histoire. D'ailleurs, la première partie est consacré à la survie des deux filles, qui est juste génial, mais quand on arrive à la deuxième partie c'est action, rebondissements, on stress pour les filles et la dernière partie c'est révélations sur révélations ! Bref, toutes les parties sont toutes intéressantes, mais la dernière est juste parfaite, on ne s'ennuie pas, bien au contraire !

Je me langui vraiment de découvrir la suite !



Que dire de plus à part qu'il faut lire ce roman ?! Ah oui, il faut le lire !



En conclusion, un lire que je suis très contente d'avoir lu, vivement la suite. Les personnages sont de suites attachants, dès le début Amy m'a plu, et l'arrivé de Baby m'a très touché ! L'intrigue est prenante, plus on avance, plus on se pose des questions, plus on a de l'action, plus on a des révélations, franchement, très bon tome ! D'habitude, les premiers tomes mettent l'univers en place, là, j'ai de suite adoré, on entre de suite dans le vif du sujet, l'auteure nous donne des révélations qui font qu'on veut connaître la suite. A lire absolument !



Je tiens à remercier Babelio et les éditons Lumen pour cette magnifique découverte !
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In the After

Alors qu'Amy regarde tranquillement la télévision, un flash spécial passe, annonçant que la Terre vient d'être envahie par des aliens.

Tout son monde bascule, ses parents, ses amis, le reste de sa famille, plus personne ne répond au téléphone. Rapidement les lignes sont coupés, le même reportage passe sans cesse à la télévision, informant aux survivants que la moitié de la population de la planète avait déjà été décimer. Très vite la télé est coupé à son tour, ne restant que la radio, puis plus rien...

Amy se retrouve seule chez elle. Par chance sa maison est protégée par une barrière électrifiée, raison pour laquelle elle est toujours en vie aujourd'hui. Mais peu à peu, ses réserves de nourritures s'épuisent, pour survivre elle est obligée de sortir de chez elle pour aller chercher à manger, au milieu d'Eux.

C'est ainsi qu'elle découvre Baby, un bébé abandonnée qu'Amy receuille chez elle. Ensemble elle vont apprendre à rester en vie, jusqu'au jour où elles rencontre des survivants.



Très bien écrit et plein de suspens, on ne s'ennuie pas une seule fois en lisant ce livre. On va de découverte en découverte, le tout bien rythmé, si bien qu'il est difficile de s'arrêter !

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In the After

Il y avait longtemps que je n’avais pas lu de roman post-apocalyptique aussi enthousiasmant ! Premier roman de Demitria Lunetta, qui semble être aussi le 1er tome d’une série (la suite vient de paraître aux Etats-Unis), In the After est particulièrement bien réussi dans son genre.



Véritable page-turner, on se laisse entraîner dans cette histoire de monstres et de silence avec une grande facilité. J’ai beaucoup aimé ce côté survie qui dure une bonne partie du roman, où le silence est la clé pour vivre un jour de plus dans ce monde infesté par des extraterrestres cannibales. J’ai trouvé l’héroïne très convaincante et le duo qu’elle forme avec Baby, une petite fille de 4 ans trouvée blessée dans un supermarché, est particulièrement touchant. C’est d’ailleurs ce que j’ai le plus aimé : cette relation étonnante, née dans la peur et le silence, où leur seule façon de communiquer est par le langage des signes, adapté par elles et pour elles. La description de la survie des deux filles est tout à fait convaincante (même si Amy part avec de gros avantages par rapport à ses voisins), de même que leurs réactions lors de leur rencontre avec d’autres survivants. Car leur vie en complète autarcie dure tout de même trois ans et quand elles finissent par retrouver un semblant de civilisation, dans la ville de New Hope, tout ne se passe pas forcément comme prévu… En effet, les survivants sont peut-être organisés et plein d’espoir pour un avenir meilleur, mais vous vous doutez bien que, dans un tel monde, il y a également beaucoup de secrets… A commencer par ces redoutables créatures : qui sont-elles ? d’où viennent-elles ? Autant de questions que va se poser Amy, tout en s’attirant les foudres de certains… La vie que mènent Amy et Baby lors de leur retour à la « civilisation » est également un grand sujet de questionnements car la politique adoptée par New Hope n’est pas forcément au goût de la jeune fille. Liberté individuelle, droit des femmes, propagande… Tous les ingrédients d’un bon roman post-apo sont présents et on ne s’ennuie vraiment pas un seul instant ! J’ai d’autant plus aimé que l’auteur évite l’écueil de la romance ! Eh oui ! On a bien souvent dans ce genre de romans une belle héroïne qui s’amourache du héros bad-boy (ou même de deux héros, un gentil parfait et un un peu plus ténébreux, parce que c’est romantique les relations torturées) et qui doivent faire face à l’adversité. Ici, c’est la relation Amy et Baby qui prime, deux sœurs par la force des choses, et s’il y a malgré tout un jeune homme de l’âge d’Amy avec qui elle se rapproche, leur relation n’a que peu d’importance. En fait, Amy n’a pas besoin d’être amoureuse pour exister (ce qui m’a toujours semblé être le cas dans beaucoup d’œuvres similaires) et, pour le coup, est une véritable rebelle, qui ne se découvre pas rebelle au moment où le pire se passe, mais qui est déjà une forte personnalité et consciente du monde qui l’entoure. C’est pour moi un point très fort de ce roman, que je vous conseille donc très vivement !
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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