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Critiques de Denis Deprez (26)
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Rembrandt

Le Maître du clair obscur...

Avec un " roux chaud et ardent, presque transparent, qui est sa signature..."

Rembrandt oscille entre la lumière, de part sa peinture, et l'ombre quand il fait enfermer sa servante Geertje...





Geertje qui subit des commentaires odieux des voisins, car Rembrandt couche avec, mais ne veut pas du mariage! Il perdrait ses droits sur l'héritage de Saskia, sa femme décédée, depuis 3 ans...



Pire, le peintre paye des gens, afin d'accuser Geertje de démence pour la faire enfermer, car il couche avec Hendrikje (la nouvelle servante).





A-t-il aimé Hendrikje? Un portrait de la jeune femme, peint en 1652, le démontre :

La douceur du joli sourire, la grâce de la pose, et l'intelligence du front, malgré les traits grossiers et le nez un peu lourd.

Car Henriette n'était pas très belle, mais elle compensait avec son coeur...

Il y a une telle magie, grâce à la lumière et à l'harmonie, des tons fauves, émanant du tableau!





Dévouée Hendrikje, on la retrouve peut-être dans "La Venus et l'amour" ou dans " Bethsabée de la collection La Caze"...

Cette muse a adouci et embelli les dernières années du Maître, pourchassé par ses créanciers et dédaigné par les artistes, ses pairs...

Il menait une vie errante...

Les dernières vignettes de la BD montrent une carriole qui s'efface, au bout du chemin, dans ce clair obscur qu'affectionnait Rembrandt... Comme dans "Le bon Samaritain" :

Le tableau est noyé dans un doux crépuscule qui s'harmonise avec la terre, avec les chevaux et le paysage...





L'auteur ne montre pas les tableaux du Maître, il suggère, comme Rembrandt. C'est à l'amateur d'aller voir!
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Moby Dick

J'ai lu le roman d'Herman Melville durant mon adolescence et, même si il est vrai que je me rappelle les grandes lignes (une histoire comme celle-ci ne s'oublie pas), il faudrait néanmoins que je le relise pour pouvoir donner un avis objectif quand au respect de l'histoire dans cette adaptation en bande-dessinée. Enfin, oui, respect de l'histoire, sans aucun doute il y a mais comment Jean Rouaud, en tant que scénariste a-t-il choisi d'occulter certains passages plutôt que d'autres, c'est là où il faudrait un peu plus se pencher.



En tout cas, rien ne m'empêche de vous donner mon ressenti uniquement en ce qui concerne cette adaptation. Tout le monde a un jour ou l'autre au moins entendu prononcé le nom de Moby Dick, cette fameuse baleine blanche qui arracha et dévora la jambe du capitaine Achab ? Dès lors, celui-ci n'a plus qu'une seule obsession en tête et ne trouvera pas le repos tant qu'il ne l'aura pas fait : faire la peau à Moby Dick. Dès lors , à bord de son baleinier le Péquod, il parcourt mers et océans avec son équipage dont notre jeune héros Ismahel et son compagnon, le harponneur Quiequeg, font partie pour cette nouvelle mission. C'est ainsi une histoire de vengeance mais aussi une histoire sur la différence entre les hommes et leurs coutumes. En tant qu'étranger et de couleur de peau différente et recouvert de tatouages, Quiequeg et sa tête réduite qui l'accompagne partout, fait peur au premier abord alors qu'il n'y a pas homme plus brave et dévoué que lui. C'est cela qui m'a le plus touché et marqué ici. Cependant, les dessins m'ont un peu dérangé. Je ne nie pas qu'ils sont absolument superbes lorsqu'il s'agit de représenter les paysages de mer (sur un fond d'aquarelle, cela va admirablement bien) mais c'est plutôt pour les personnages que j'ai trouvé assez caricaturaux pour le coup, sans rien enlever au talent de Denis Deprez pour autant. C'est ce qui explique en partie ma note mitigée pour cet ouvrage que je ne trouve pas facilement accessible, d'autant plus que j'aurais aimé qu'il soit un peu plus développé !



A découvrir afin que vous puissiez en juger par vous-mêmes ! J'attends votre retour...
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Moby Dick

Réalisé en aquarelle brute, un peu sale, donnant une ambiance dure, puis évoluant pour la fameuse scène finale en une peinture plus en pâte, en matière, réhaussée de blanc, une peinture plus violente, presque gestuelle, et audacieuse les options graphiques apportent une véritable atmosphère respectueuse du texte de Melville, rude et intransigeante. Le scénario est aussi très respectueux, mais le rythme est trop rapide, alignant les scènes comme des anecdotes et ne leur laissant pas le temps d'imprégner le lecteur. On survole un peu trop l'œuvre de Melville, tout en restant très fidèle, mais avec des dialogues trop simplifiés, comme une simple vulgarisation du texte original. Je suis un peu déçu de ce point de vue, tout ce que le graphisme apporte en force est annihilé par un scénario trop scolaire, où l’intensité du roman original est assez édulcorée : la folie d'Achab n'est pas suffisamment appuyée, le personnage de Fedallah n'apporte plus rien à l'histoire et surtout, on y retrouve les scènes importantes du récit mais elle se suivent sans liaison, sans qu'on ressente une évolution. Peut-être que le format est trop court (112 pages) pour rendre la force de cette œuvre. Dommage.
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Grands reporters : 20 histoires vraies

20 histoires, 20 voyages : à travers les récits de quelques-uns des plus illustres dessinateurs de BD reportage comme Joe Sacco, Emmanuel Guibert, ou Hyppolyte (pour les auteurs que je connais), c'est à un incroyable tour du monde que nous convie cette anthologie concoctée par l'équipe de la Revue XXI en partenariat avec les éditions Les Arènes. Gibraltar, Cuba, Inde, Chine, France, Sénégal, Chili, Congo, Iran, Maroc, Equateur, Yemen, Laos, les reporters/dessinateurs ont ramené des témoignages troublants, captivants ou insoupçonnables de leur voyage. Comme autant de récits sortis de l'anonymat le temps d'une narration illustrée, "Tous parlent de gens vrais et de situations vraies. Portés par des regards d'auteurs souvent présents dans la narration, ces récits racontent et témoignent. Les dessins disent la chaleur, la boue, l'espoir, la confusion, la joie. Les textes écrivent l'histoire. Les cases - carrées ou brisées - ouvrent place dans leur interstices à l'imaginaire. Les bulles foisonnent de mots prononcés, entendus, restitués." (extrait de l'avant-propos de Patrick de Saint-Exupéry, rédacteur en chef de XXI, p. 5).



Grands reporters, 20 histoires vraies, autant de récits et d'empreintes graphiques remarquables



Au premier coup d’œil, cette anthologie ne parait pas motivée par un fil directeur tant les récits relatés sont déconnectés les uns des autres. Mais à y regarder de plus près, les histoires et les styles graphiques qu'elle déploie, relèvent tous d'un choix éditorial basé sur la qualité graphique et la singularité des reportages. En effet, authenticité des récits et empreintes graphiques originales semblent témoigner d'un véritable critère d'excellence pour cette sélection de BD reportages. Évidemment, comme dans toute anthologie, il y a des choses que l'on aime plus que d'autres. A la différence que les préférences souffrent d'un double conditionnement : celui du fond (textes et contenus) et celui de la forme (dessins et illustrations). J'ai ainsi beaucoup apprécié certains styles graphiques sans accrocher du tout au récit (ex : Un amour de Chine de Denis Deprez ou Un thé en Iran d'Olivier Kugler). D'autres reportages m'ont plu pour leur récit et non leurs dessins (ex : Père et fils de Jacques et Pierre Ferrandez ou Sous le ciel d'Atacama de Olivier Balez et Pierre Christin). D'autres encore m'ont tout simplement laissée indifférente (ex : Saison dans les Landes de Jean Harrambat, Les cueilleurs d'abricots d'Erwann et Gwenaël Manac'h, Au bout de la Flandre de Jeroen Janssen). Viennent ensuite les reportages aussi captivants pour leurs illustrations que leurs histoires (ex : les 2 reportages de Jean-Philippe Stassen, les 2 reportages de Maximillien Le Roy, Des nouvelles d'Alan d'Emmanuel Guibert, La cordée du Mont Rose d'Oliver Balez, Les fermiers aux pieds nus de Joe Sacco -> voir aussi Reportages du même auteur, La route du Kiff de Renaud de Heydn). Restent enfin mes coups de cœur, des reportages dont le sujet m'a autant touchée que les coups de crayon : les deux reportages de Hippolyte (voir aussi cette chronique des Ombres du même auteur) dont le traitement graphique et l'approche narrative me touchent particulièrement, Les vertiges de Quito de Didier Tronchet dont je découvrais le travail et Les reines de Saba d'Agnès Montanari et Ugo Bertotti, qui m'ont rappelée à mes propres souvenirs du Yémen... Même si je dois avouer que le format de cette anthologie n'est pas à mon sens idéale (notamment en raison de son prix), elle permet de découvrir le travail de quelques-uns des plus grands artistes de la BD reportage du moment...
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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Rembrandt

J'ai vraiment beaucoup aimé cet album, toutes les planches sont un pur régal et valent une vraie leçon d'aquarelle pour les amateurs. Excellent vraiment.



Par contre, concernant le scénario, ce n'est pas tout à fait l'ouvrage qui convient pour découvrir vraiment Rembrandt et sa vie, encore moins sa peinture dont il n'est d'ailleurs même pas question, ce qui est tout de même un comble.



En revanche, mettant l'accent sur l'homme (de manière peu flatteuse il est vrai) il peut j'en suis sûre donner l'envie de le découvrir davantage et de découvrir son oeuvre.



En tout état de cause, à recommander à tous les amateurs d'aquarelle et pochades, car ces planches sont truffées de petites merveilles.

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Grands reporters : 20 histoires vraies

Grands Reporters, 20 Histoires Vraies est un livre qu'il vaut mieux avoir dans sa bibliothèque que dans celle de sa municipalité!



Ce recueil de bandes dessinées graphiques est un vrai pavé, une anthologie de récits de reportages sous forme, donc, de BD.

Il y a de tout. Grâce à ce livre, on voyage des régions pauvres et surtout corrompues de l'Inde à Saly, grand centre touristique du Sénégal; d'une petite ville des Flandres à la Drôme, de Cuba à l'Iran.

Les styles sont tous très différents, certains ne passent pas ou difficilement, j'avoue, d'autres m'ont tout de suite attirée.

Quand on parle de reportage sous forme de roman graphique, on ne peut pas ne pas penser à Guibert et Joe Sacco bien sûr, présents dans le livre mais aussi dans ceux qu'ils ont influencés ici, et on découvre pleins de petits nouveaux.

J'avoue, ayant emprunté ce livre à la bibliothèque de mon quartier, je me suis efforcée de le lire plus ou moins d'une traite. Le résultat c'est une indigestion de reportages... à lire avec modération donc, mais vraiment un recueil riche et foisonnant d'infos sur les auteurs et leurs oeuvres.

Un coup de coeur pour Joe Sacco, Hippolyte et Olivier Balez pour la Cordée du Mont Rose bien que je n'aime pas du tout ses illustrations.

En revanche,je n'ai pas pu lire les récits de Jean-Philippe Stassen, je n'accroche absolument pas à ses dessins...

Voilà en tout cas une belle génération de reporters sans langue de bois, merci!
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Rembrandt

Voilà une lecture qui m'interpelle. Rembrandt est raconté au quotidien, dans ses relations ancillaires, dans ses ennuis financiers, dans ses quêtes pour un financement ou pour un portrait de notable. Il y a une toute petite évocation de la ronde de nuit, il est vrai. Mais c'est à peu près tout pour ce qui est de son oeuvre.



On a aussi quelques dates, mais sans mise en perspective ou sans savoir si ces dates sont importantes, fondatrices pour le peintre.



Donc, le scénario se borne à nous raconter le quotidien du peintre à Amsterdam, entre routine et lutinage de servantes.



Côté dessin... de l'aquarelle. Chouette choix. C'est vrai. Même si le peintre n'est pas vraiment connu pour ses aquarelles. Peu de toiles citées, et encore moins montrées. Le processus de création est passé à l'as. Je pense que les auteurs ont essayé d'intégrer des détails de toiles de Rembrandt dans la BD. Malheureusement, si on n'a pas une connaissance pointue de l'oeuvre du maître, on passe à côté. Mais ce n'est que mon impression. Par ailleurs, l'aquarelle (et telle qu'elle est pratiquée) convient assez mal à la BD et encore moins compte tenu du découpage en cases assez réduites. D'une case à l'autre, on a parfois du mal à reconnaître les personnages (dont Rembrandt lui-même). Avouons que c'est dommage quand même.



Rien de mémorable, donc, sauf peut-être pour les fans, qui peuvent connecter les dessins de la BD à des tableaux et qui savent la place prise par cet épisode amstellodamois dans la vie de Rembrandt.
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Rembrandt

Honnêtement, je ne m attendais pas du tout à une telle déception à la lecture de cet album de bande dessinée.

De Rembrandt, il n'est question que de son inintéressante vie quotidienne, et nulle part de son oeuvre.

Quel dommage.

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Frankenstein

Intéressant...



Une BD aux graphismes étonnants, bien plus proches de la peinture que des bulles habituels. Cette technique rend les graphismes flous et donne à l'histoire une dimension glaçante.



Le texte sonne comme un poème, une comptine, mais loin d'être une comptine pour enfant, nous plongeons là dans l'horreur... Celle d'un homme qui plonge dans la folie, et en fait émerger une créature solitaire qui ne reculera devant rien pour obtenir ce qu'il désire.



L'histoire de Frankenstein, qui se renouvelle au travers de son graphisme plus que de son contenu.



Une belle découverte.



Bonne lecture à tous.
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Moby Dick

Et voici une nouvelle adaptation bande-dessinée d'un des plus grands classiques de la littérature anglo-saxonne : Moby Dick.

Je tiens à signaler d'abord que je n'ai lu le roman d'Herman Melville. Cette bande dessinée de Denis Deprez (au dessin) et de Jean Rouaud (au scénario, connu pour son prix Goncourt avec son roman autobiographique Les Champs d'Honneur) m'a donc permis de connaitre la fameuse baleine blanche.



Moby Dick de Denis Deprez et de Jean Rouaud rend selon un merveilleux hommage à Melville et son œuvre. Les planches en peinture du dessinateur collent parfaitement à l'ambiance du récit. Les auteurs nous présentent de manière synthétique les protagonistes, notamment Ismaël, son ami "le tatoué" Quiequeg et le capitaine, Achab. Les auteurs réussissent aussi à mon sens à transmettre chaque personnalité et notamment la folie du capitaine et le rêve d’Ismaël. Enfin, cette adaptation rend totalement justice à l'idée fondamentale du roman de Melville : l'esprit d'un homme prêt à tout sacrifier pour satisfaire son obsession



Moby Dick, façon Denis Deprez et Jean Rouaud, est un pur délice. Pour moi, c'est la première approche avant de lire le magnifique et gigantesque chef d’œuvre d'Herman Melville.

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Grands reporters : 20 histoires vraies

Sélection de 20 BD-reportages de la revue trimestrielle XXI (uniquement chez vos libraires adorés! ^^). Ces reportages ont lieu partout dans le monde, sur tous les sujets : vétérinaire pour éléphant au Laos, corruption en Inde (elle est partout, partout), les camps roms en Europe de l'Est et en France...

Je n'ai rien vu concernant le choix des BD compilées dans cet album, mais d'expérience je sais qu'elles sont TOUTES très bien (comme l'ensemble de la revue d'ailleurs). Jetez-vous sur ce pavé, vous verrez ce que les médias traditionnels ne jugent pas assez important pour nous en parler.
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Frankenstein

Un livre singulier, plus proche du roman de Mary Shelley que les célèbres adaptations cinématographiques qui en ont été tirées. Point de savant fou ici, point d'Igor, la figure romantique du docteur Frankenstein est centrale. Quant au monstre, il est rendu terrifiant par l'âpreté du graphisme. Une bonne illustration du roman, qui ne vaut guère beaucoup mieux hélas, car malgré une magnifique exécution, rien de nouveau n'est apporté à l'histoire. Ce n'était sans doute pas le but de l'auteur. Je conseille cet album aux fans du livre, avant tout. Les autres, surtout ceux qui aiment la créature de cinéma, risquent d'être déçus...

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Moby Dick

Une belle épopée homérique où se mêlent savoureusement aventures, suspense et humanité, revisitée par Deprez. Un délice.
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Othello

Cette BD frappe d'abord par ses graphismes très surprenants, avec des ombres plutôt que des personnages bien perceptibles, des couleurs très présentes dans les tons clairs comme dans les foncés. Les images semblent très minimalistes et floues ce qui donne l'impression d'évoluer dans un monde irréel.

Quand au scénario, c'est du Shakespeare adapté, mais du Shakespeare quand même: amour-passion, complot, crime passionnel. Tous les ingrédients sont là pour une grande tragédie, illustrée. Un bon moment de lecture.
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Grands reporters : 20 histoires vraies

Très beau roman graphique, vingt histoires par presque autant de bédéistes. Ont fait le tour du monde à travers ces histoires et ont découvrent une multitudes de personnages qui ont tous exister. Comme un recueil d’essais, ont peut abandonner les histoires qui nous parles moins mais la majorité sont très touchantes et valent le détour.
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Frankenstein

Je suis très contente d'avoir enfin découvert cette oeuvre si populaire.



L'histoire, pour celles et ceux qui ne la connaissent pas ( est-ce vraiment possible ? ), est celle d'un jeune homme, Victor Frankenstein, qui est passionné par ses études et particulièrement par la philosophie naturelle et la physionomie.

Lui vint à l'idée une invention révolutionnaire: créer un être vivant à partir de morceaux d'êtres décédés. Enfiévré par ses découvertes et le pouvoir qu'elles lui confèrent, le jeune Frankenstein ne se rend pas compte du risque qu'il fait courir à toute l'humanité.



Ce roman est intéressant par de multiples aspects.

Tout d'abord par sa forme puisqu'il s'agit d'un roman épistolaire avec de multiples mises en abîme permettant de créer une profondeur et d'offrir aux lecteurs différents points de vue sur les événements.

A la frontière du romantisme, du fantastique, du gothique et de la science-fiction, ce livre est un ovni littéraire, une oeuvre expérimentale ayant inspirée énormément d'auteurs.

Par ailleurs, la multiplicité et la profondeur des thèmes abordés par l'autrice contribuent grandement à l'intérêt de l'oeuvre, il y est notamment question de science, d'éthique, d'ostracisme, de culpabilité, d'amitié, de solitude.



J'ai trouvé que le roman était très abordable, c'est le cas pour beaucoup de classiques anglais, l'écriture est imagée sans être pompeuse.

Les personnages sont charismatiques et le dénouement intelligent.



Un classique à lire sans aucun doute.
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Chine : Regards croisés

Comme l'ouvrage sur la Corée, on découvre ici des visions de la Chine (on apprend plus de choses sur la Chine ici que sur la Corée dans l'ouvrage similaire). Les récits mêlent l'histoire récente ou l'adaptation de contes ou d'histoire ancienne chinoise. Un petit regret : les auteurs ne sont plus présentés en une demi page comme dans le livre sur la Corée. Je le conseille néanmoins.
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Moby Dick

La vraie histoire magnifiquement illustrée dans des teintes gris-bleu.
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Grands reporters : 20 histoires vraies

Il n'est pas possible d'acheter un livre par Internet quand on sait que le fait de le toucher, de le sentir et de le parcourir est un acte primordial dans l'acquisition d'un bel ouvrage.

Pour le livre "Grands Reporters", c'est d'autant plus vrai qu'on a besoin de voir de près le graphisme varié qui parcourt ces vingt récits tout en BD créés par ces dizaines de journalistes habitués à parcourir le monde.

Toutes ces histoires (que l'on peut retrouver dans la revue trimestrielle XXI) faites du quotidien de gens du monde entier sont passionnantes. Certes, elles sont, chacune, différentes, mais elles ont un point commun: LES GENS, leur travail, leurs croyances, leurs coutumes, leur mode de vie.

Très fortes sont, par exemple, les histoires de Hippolyte sur les lutteurs du Sénégal ou les enfants de la rue de Kinshasa. Géniale, aussi, la visite par Didier Tronchet, de la grande rue à lacets de Quito.

Dramatique, est par contre l’histoire contée par Joe Sacco sur les "basses castes" de l'Inde. Difficile, également, la survie des Cubains présentée par Jacques Ferrandez.

Mais, sympathique, la cueillette des abricots dans le Drôme des frères Manac'h.

"Grands Reporters", c'est un magnifique recueil qu'il faut vite aller chercher chez son LIBRAIRE.

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Grands reporters : 20 histoires vraies

Jamais je n'aurais mis une semaine à lire une BD. Une vraie semaine, en lisant tout les jours ! C'est vous dire à quel point cette BD est dense. En fait je crois bien que c'est la plus dense et la plus riche qui me soit passée entre les mains. La forme y fait beaucoup (recueil de 20 récits différents), mais c'est aussi le contenu qui joue.



Il serait très difficile de décrire simplement ce pavé, tant au niveau du dessin qu'au niveau des contenus, chacun différant très franchement des autres. J'avoue avoir eu du mal avec deux trois styles de dessins, mais en général c'est excellent et totalement en rapport avec le contenu. Chacun utilise son dessin pour sa propre narration, chacun à son style de représentation (on retrouve Guibert avec le mélange dessin/photo, ou Joe Sacco avec ses dessins si particuliers, ...) et chacun représente à sa façon le reportage.



C'est d'ailleurs l'un des seuls reproche que je pourrais faire à cette BD, la façon de faire son petit reportage. Chacun fait à sa manière, et j'en ai trouvé moins intéressant que d'autres, surtout quand il s'agit de tranches de vies et de petit quotidien, en rapport avec les autres récits sur des sujets bien plus graves. Mais en fin de compte, ils se lisent tout aussi bien, mais je trouve qu'ils ont largement moins d'impact, notamment dans le mélange qui est fait entre tout les auteurs. Mais en fin de compte, ce recueil c'est une ballade dans le monde, entre nos régions de France et tout ce qu'on peut voir, entre les circuits touristiques, la vie quotidienne ou la misère des gens. C'est un panorama du monde et de ses habitants, et tant que tel, le recueil est richissime.



Ce qui me fait donner la note, c'est tout à la fois la richesse des dessins, la densité de l'ouvrage, mais également le contenu des récits, dont certains méritent à eux seuls la lecture de l'intégrale. S'ajoute aussi un atout non négligeable, et que je trouve crucial : ce pavé est également un excellent moyen d'appréhender la BD-reportage, celle qui se veut documentaire en allant directement sur le terrain. J'apprécie énormément ce genre de lecture, et je ne peux que encourager les récits dans ce sens. Ce pavé contient 20 récits de ce genre. Que pouvais-je demander de plus ?

Si vous aimez vous documenter, que vous voulez voir du monde, que vous souhaitez en apprendre plus sur la planète où nous vivons, si vous aimez les reportages, ce recueil est fait pour vous. Si vous n'entrez pas dans ces catégories, ce recueil vous permettra d'aimer le genre. Il est donc aussi fait pour vous.
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