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Citations de Denis Marquet (139)


"Savoir est le sommeil de l'intelligence. La véritable science, elle, est une aventure. Elle exige que nous soyons capables de ne plus rien savoir, afin de nous ouvrir au mystère du monde. Car le monde est bien plus vaste que notre savoir."
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"Nier la vérité du chamanisme du point de vue scientifique était aussi ridicule que nier la vérité des découvertes scientifiques du point de vue chamanique".
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La clé pour être heureux ? Elle est double : abandonner toute idée du bonheur ; renoncer au pouvoir sur ma propre vie.
Ne prétendant plus savoir ce que les choses doivent être pour que je sois heureux, j’autorise la vie à me surprendre.
Ne vivant plus en fonction d’une idée, je quitte la prison du mental et retrouve la saveur de mon corps et de mes ressentis. Cessant de prétendre imprimer mes volontés sur le cours des choses, je me détends et goûte un bien-être qui ne dépend de rien.
(Page187)
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-- Humain, dit Mary... Cela vient de "humus", la terre. Comme le mot "humilité". L'humilité, c'est pour l'homme se souvenir qu'il est fait de terre, et qu'il sera rendu à la terre. S'il l'oublie... la Terre, un jour, le lui rappelle...
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La présence d'un être ne se donne que voilée. Et, le plus souvent, la stratification des voiles prend l'allure d'un masque, qui nous grime et nous fait le singe de nous-mêmes. Alors, ce n'est qu'en de rares instants où se relâche la vigilance de nos terreurs que se laisse apercevoir notre visage de vérité. Instants privilégiés, où nous nous laissons rencontrer...
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Le soleil tombait lentement à l'horizon, dans le vert profond des arbres, irradiant le ciel bleu sombre de lueurs mourantes. La nuit arrivait.
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Sans les mitochondries, nous ne pourrions pas vivre.
En fait, ces bactéries, qui sont leurs ancêtres, étaient de terribles prédatrices.
Elles attaquaient d’autres bactéries pour les dévorer de l’intérieur.
(…) Avec le temps, une coopération s’installait. (…) Ainsi, chacune de nos cellules est le lieu d’une coexistence pacifique entre deux camps qui, jadis, se sont mené une guerre terrible !
On sait que c’est par les mitochondries que passe la programmation de la mort cellulaire.
Quand une cellule meurt, c’est que les mitochondries qu’elle abrite se sont mises à l’empoisonner !
Elles fabriquent des radicaux libres oxygénés, substance mortelle pour la cellule.
Tout se passe comme si, au bout d’un certain temps, elles retrouvaient leur atavisme de prédateur !
Leur instinct ancestral de tueur se réveille. Et les fragiles alliances qui constituent nos cellules se brisent. Voilà pourquoi nous vieillissons, et voilà pourquoi nous mourons. (pages 466-467)
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D'une main, ils caressent la joue d'un enfant, et de l'autre ils le frappent, mais ils ne veulent voir que la main qui caresse. Et ils disent à leur enfant je t'aime. Et l'enfant devient fou, ou il apprend lui-même à mentir.
Le monde meurt du mensonge.
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Entre 7 et 11 ans il est fréquent que l'enfant commence à rêver sa vie future. Il est important de l'accompagner dans ses rêves et d'y ajouter foi.
Il y a une vérité dans les rêves de l'enfant; celle-ci tient, non à leur forme, car ils sont souvent irréalistes, mais au contenu qui s'exprime dans cette forme.[...]
Si, au nom du réalisme, j'avais dévalorisé le contenu de son rêve, c'est sa vérité à elle que j'aurais niée.
Dans leurs rêves de futur, les enfants expriment une vérité de leur âme.
Il appartient à l'adulte de valider cette vérité en les accompagnant et en les encourageant dans leurs rêves. [...]
Trop souvent le monde adulte, au nom de l'expérience du réel, brime, moque et réprime ces rêves. C'est bafouer le Désir de l'enfant, au risque qu'il se coupe de ses élans vrais.
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J'ai lu ce livre il y a des années et je ne pensais pas vivre ce qu'il me racontait. Puis, j'ai compris que l'auteur me faisait vivre ce qu'il croyait pouvoir arriver! On parle souvent de visionnaires, de fatalistes, voire de négationnistes, mais nous sommes dans ce livre et nous vivons, maintenant, ce que l'auteur imaginait!
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Toute notre culture est fondée sur la peur.
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Tu exclus seulement que soit possible ce qui excède ton intelligence. Cela te laisse un maigre monde.
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« Pourquoi ces murmures dans vos tréfonds ? nous apostrophait-t-il. Est-ce la faute de Dieu s’il me faut vous traîner chez les païens pour vous donner à voir ce qu’est la vraie foi, est-ce la faute de Dieu si à une femme est accordée la compréhension à laquelle vous refusez de vous ouvrir ? »
(page 226)
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« Tu nous annonces un monde nouveau, dans lequel Dieu ne veut plus régner sur l’homme, mais en l’homme. Dans ce monde nouveau, celui qui ne fait qu’observer les prescriptions ne sert plus à rien ; le véritable serviteur est celui qui laisse le Souffle de Dieu agir en lui et à travers lui. Et, pour lui, tout est possible. »
Le visage de Yeshoua s’éclaira.
« Tu es bénie Mariam, s’exclama-t-il. Car ces mots ne sont pas les tiens, ils sont la vérité de Dieu… »
(page 217)
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Connaître, c'est se laisser transformer par l'inconnu.
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Pour connaître un peuple, il faut vivre avec lui, comme lui. Et cela exige de lâcher tous ses repères, d'aller vers ce qu'on ne sait pas.
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La Terre. Exploitée, martyrisée, défigurée. La Terre se révolte. Séisme, raz de marée, ouragans, éruptions volcaniques, virus foudroyants...
Face à une série de cataclysmes sans précédent, les scientifiques du monde entier sont sans réponse. Une femme, elle, a compris. Parce qu'elle a su payer le prix. Mais le monde est-il prêt à écouter une femme ?
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Et ces circonstances historiques exceptionnelles,
lorsqu'il faut être un héros ou un lâche et que, dans l'action,
nous découvrons en nous-mêmes des forces et des capacités
que nous ne soupçonnions pas.
Plus tard, c'est l'étonnement: « Comment ai-je été capable de cela ? »
Il est des moments où nous sommes plus que nous-mêmes.
« Je est un autre », disait Rimbaud,
décrivant là ce moment étrange où je laisse passer à travers moi
des choses qui n'appartiennent pas à la définition de moi-même,
au point que ce « Je » que je suis m'apparaît comme à la troisième personne.
Inspiration : parce que j'ai su lâcher le savoir sur moi-même,
et jusqu'à la notion de mon identité,
je laisse s'exprimer la spontanéité créatrice de mon être profond.

Alors, je me découvre autre que ce que je croyais être.
Je fais connaissance avec moi-même,
et ce moi-même plus vrai que moi est un moi-autre.
.
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La caractéristique principale de ce personnage,
auquel nous sommes identifiés, est d'être défini.
Nous sommes capables d'en donner une description,
car il est dans une large mesure identique à lui-même :
il y a un noyau dur en nous, qui est, croyons-nous,
véritablement nous, et qui n'est pas susceptible de changer.
C'est notre identité (du latin idem, le « même »),
qui nous permet de nous sentir en securité,
notamment parce que, étant prévisibles, nous sécurisons les autres.
Ce que nous avons été, nous le sommes et le serons.
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La paix, m'a dit mon grand-père,
c'est l'âme humaine en harmonie avec le Tout.
S'il n'y avait plus aucun homme dans cette conscience,
sais-tu ce qu'il adviendrait ?
J'ai répondu non je ne sais pas.
Il a ri.
Mais le monde disparaîtrait !
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