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EAN : 9782253172727
604 pages
Le Livre de Poche (12/02/2003)
3.64/5   162 notes
Résumé :
La peur, l'angoisse et l'incompréhension gagnent peu à peu la population des États-Unis. Sur la côte atlantique, des centaines de personnes meurent noyées sans qu'aucun phénomène sismique n'ait été relevé, d'autres sont dévorées par des dauphins. À Philadelphie, de nombreux habitants sont retrouvés égorgés par leurs propres animaux domestiques. La population de Clydesburg, en Illinois, est anéantie. Par qui, par quoi ? Le département américain de la Défense réunit u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai beaucoup aimé ce livre qui mélange plusieurs genres allant de la science-fiction, encore que la part de l'imaginaire reste mesurée, à la philosophie, en passant par le côté thriller psychologique, l'action dure et violente, l'amour et l'amitié, pour aboutir à l'écologie magnifiée.

De nombreux personnages portent le rythme de ce roman. Parmi les principaux, un couple, Greg et Mary, mais aussi des militaires, un général et un colonel, ce dernier réalisant un beau parcours personnel en lui-même, des scientifiques, des journalistes dont l'un relate tout au long du roman ses découvertes, perceptions et désirs, un spécialiste en écologie, et d'autres , secondaires, qui jouent néanmoins des rôles clés dans la survenance de cette colère de la terre.

Le rythme est très bon, malgré la longueur du livre et des passages très développés qui ne le rompent pas. Les scènes en Amazonie ou dans le bunker sous la Maison Blanche m'ont paru très réussies, créant un climat tout à fait compatible avec la thématique de ce roman.

Curieusement, ce livre peut amener le lecteur vers une analyse personnelle de ses choix de vie, de ses certitudes, de ses peurs, des infinies possibilités qui ont été données à l'humain jusqu'au mystère final de sa vie. Cette approche psychologique et philosophique n'est pas bâclée, elle est distillée intelligemment, de sorte que chacun puisse y puiser ou pas ce qu'il sent être important pour lui.

L'écologie est au coeur de cette histoire et de ses événements, et, là encore, l'auteur ne se pose pas en donneur de leçons, il pose les divergences idéologiques de ses personnages comme des jalons que le lecteur peut décoder à mesure qu'il progresse dans la lente découverte de l'explication de tous les phénomènes qui font la richesse de ce roman.

Pour terminer, j'ai trouvé que ce livre était très bien structuré, avec une alternance de très courts chapitres, quelquefois chocs, et d'autres plus longs approfondissant événements ou pensées des protagonistes. Ainsi, voici un livre assez long dont la lecture reste très aisée, assez rapide et agréable.





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HOMME vient de HUMUS qui signifie TERRE.
Des noyades inexpliquées.
Des virus foudroyants.
Des attaques d'animaux domestiques.
Des catastrophes naturelles sans précèdent.
Tout ça en quelques jours & partout dans le monde.
Chelou.
Mary est ethnologue et c'est son premier voyage au coeur de la jungle Amazonienne. Elle doit y rencontrer une tribu qui vit la-bas. Elle a hâte. Mais sa rencontre avec le chaman du village la révèlera et elle en reviendra différente, avec un message :
l'Humanité est en grand danger. Les jours de COLERE ont déjà commencé...

Tu es prêt Minou ? Accroche-toi à ton slip car tu n'es à l'abri NULLE PART.

❤️ALERTE COUP DE COEUR❤️

Ils se font rares cette année, mais c'est bien un
Coup de coeur pour ce « vieux » livre de 2003 dont je n'avais jamais entendu parlé .

Sortir de ma zone de confort .
Un thriller catastrophe.
La canicule, le réchauffement climatique, le Covid, ça te parle Minou? Bah c'est de la gnognotte par rapport à ce qui t'attend dans cette histoire.

🌪️Dès le début, j'ai été aspirée.
Zou dans la tornade. Les chapitres sont courts, intenses pour certains et te tiennent en haleine.
Ça se lit comme ton film-catastrophe du dimanche aprem.
Mais siiii, je suis sûre que tu en as un, Minou.
2012, le jour d'après, le pic de Dante, et autres déchaînements naturels.
Savoir que l'on est en sécurité dans son canap sous le plaid (oui j'ai tellement de retard dans mes chroniques, il faisait froid. ) et même temps, ca fait réfléchir....
je trouvé ça hyper actuel pour du 2003 & C'est ça qui est flippant.
L'humanité est bien dans la merde et c'est totalement de notre faute.
L'Homme. Ce PARASITE.
Bah oé, Minou à force de tout détruire, gaspiller, ne rien respecter et de ne penser qu'à sa gueule et au fric surtout, bah la Terre en a marre et se rebelle .
FOCUS : DESTRUCTION. Ah sympa.

⚡Tu vas suivre plusieurs personnages à la fois. Journaliste, scientifiques, écologiste, militaires et un couple, Greg et Mary.
Mary, elle est comme toi et moi, Minou : quelconque. Et pourtant, la jeune ethnologue et une "élue".
Ohu ici.
Bon ok ça m'a fait fait rire, j'avoue, révélée et initiée par le vieux chaman, ca finit en gros par:
" bah, maintenant que tu sais tout, ça va être à toi de dire à tout le monde que c'est la merde. Bisous. "
Ahah, désolée, mais j'ai ri. J'ai eu l'image du M&MS jaune qui fait tourner la terre pour dire à Touuuuuut le moooonde que les jours de Colère sont làààà.
(tu l'as dit pareil que Jaune ? 😂 Ce n'est pas un placement produit Minou)
Bref, c'est un peu la super girl du livre. Mais sans cape et en mode inconnu. Pas facile quoi.

🌊Coup de coeur car L'histoire est vraiment bien ficelée. Impossible à lâcher et en apnée (Jacques Mayol, mon bff).
c'est aussi le côté fantastique qui part assez loin.

⚠️Petit avertissement :
je pense qu'il faut être assez ouvert d'esprit et savoir se laisser busculer et balader dans une histoire qui mélange, écologie, avenir de la Terre, avenir de l'Homme, d'un point de vue scientifique mais aussi philosophique et spirituel.
Alors relax et ouvre tes Chakras, Minou. Ca ne peut pas te faire de mal.
Lis. 💙Profite. 💚Réfléchis. 💛
T'y repenseras à deux fois avant de foutre du destop dans tes toilettes et/ou de balancer ton masque dans la pampa. Ya des poubelles bowdel !!!!
Laisse-toi donc embarquer, de mon côté, je n'ai pas regretté le voyage.

Question :
L'Homme est-il vraiment un gros connard !?
(tu as 4h) 😀✒️

Heu... C'est moi où le chat me regarde Chelou et commence à gronder en avançant !?
Gentiiiiil.
NOON ? NOONOO ?!? noonooooooo
Oh Man dieu, BAAAARRE-TOIIIIII👀


A TANTÔT ~ BISOUS LES MINOUS
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Ouh là là !!! ...Et, à la fin de chaque chapitre : "Ouh là là !!!".
Terrible suspense, rebondissements étourdissants. Dire que ce livre nous tient en haleine est bien trop étriqué. Ce livre nous propulse dans une aventure avec un A majuscule : l'aventure de l'humanité, mise en péril, et, ce qui fait le plus mal : des gens comme vous et moi. Notre quotidien, ce qu'on lit dans les journaux de plus en plus souvent... Notre avenir ?
ça fait franchement peur... : c'est tellement proche de la réalité. de l'évolution de notre société, au mépris de notre belle terre, qui sait être vengeresse, violente, impitoyable. Et qui l'est de plus en plus souvent. Sans doute est-ce cela, le plus effrayant... : ce péril vers lequel nous allons, à une vitesse exponentielle, et dont l'homme est le principal instigateur.
ça existe, ça, des trillers philosophiques ? Parce qu'alors nous voilà plongés (que dire, plongés ? fascinés...) par l'un d'entre eux...
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Un thriller catastrophe : la Terre se venge et élimine l'homme.
La solution : être en paix avec soi-même et la terre.

Un roman philosophique sur l'homme, la terre, la vie et la mort.

Superbe
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Le « hasard », toujours lui, a voulu que j'entame cette lecture le week-end de la Fête de la Nature. Dans ce cadre, j'ai participé à une Fresque de la Biodiversité, c'est vous dire si j'étais en plein dans le thème de ce livre. En quelques mots, ce « thriller » (terme utilisé sur la quatrième de couverture) évoque la révolte (d'où le titre Colère) de la Terre, défigurée, malmenée, dénaturée, soumise à des phénomènes inexplicables : empoisonnements, tsunamis, animaux devenus agressifs, entrainant la mort de millions d'humains. Les scientifiques n'y comprennent rien et sont totalement impuissants.
Une problématique intéressante même si elle est inquiétante! Mais quel dommage que Denis Marquet ait mis tant de temps à arriver au coeur du sujet. En effet, le démarrage du roman est très lent et le texte plus de 500 pages aurait pu être allégé, notamment du chapitre 39 qui ne m'a pas semblé apporter quoi que ce soit.
Au bout de quelques 350 pages donc, je suis parvenue au point essentiel, soulevé par un écologiste venu à la rescousse des scientifiques : il faut voir la Terre et ce qui vit à sa surface comme un tout, et non comme de multiples parties étudiées par des scientifiques différents, indépendamment les uns des autres. Mon attention a été particulièrement attirée par cette théorie parce que c'est exactement ce que je pense de l'approche du corps humain par la médecine classique qui en a rarement une vision holistique. Ce rapprochement est d'ailleurs fait dans le livre car l'écologiste explique que la planète, comme un corps, veut éliminer les cellules qui la rongent comme un cancer. Mais le problème, c'est que ce qui la rend malade et la détruit, c'est l'Homme ! Donc pour se soigner, elle va chercher à l'éliminer.
Histoire de rendre le tableau plus noir encore, l'écologiste ne sera pas écouté, sous prétexte que ce qu'il dit n'est étayé par aucun argument scientifique. L'Armée qui a pris les choses en mains préfère appliquer une méthode plus radicale : on supprime tout sur terre et on recommence à zéro ! Précisons que l'action se situe aux Etats-Unis et m'a rappelé la colonisation de l'Amérique aux temps des pères Pèlerins. On connaît la suite.
L'armée va jouer à Dieu (Play God en anglais), ignorer même les connaissances scientifiques, en prônant l'anéantissement quasi-total. En effet, quelques spécimens humains ont pu se mettre à l'abri de la catastrophe dans un bunker souterrain, organisé afin de leur permettre de rester en vie pendant une période assez longue : le Président des Etats-Unis, des militaires, quelques scientifiques et leurs familles. L'homme étant ce qu'il est, les dissensions ne vont pas tarder à apparaître. Les contradictions également puisque page 489, un haut gradé de l'Armée dit : « Nous commencerons à rebâtir sitôt que Dieu nous aura donné la victoire », et en même temps, ces hommes-là ne s'en remettent pas à Dieu, puisqu‘ils veulent créer eux-mêmes une nouvelle espèce humaine, l'Homo transgenicus. Cela fait froid dans le dos, non ?
Quelques chapitres portent sur les Amérindiens qui, eux, savent ce qu'ils doivent à la Terre, l'écouter et vivre en harmonie avec elle. Ils ont une humilité que les Blancs n'ont pas ou plus, et qui n'ont visiblement pas compris la leçon et veulent « dominer » la Nature, en être les maîtres.
Ce roman a déjà plus de vingt ans ; on ne peut pas dire que cela ne fait pas un moment que la sonnette d'alarme a été tirée. Cela vous donne-t-il envie de le lire?
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Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
"Toute notre culture est basée sur la peur. Toutes nos énergies sont consacrées à refuser la mort. Et nous ne voyons pas qu'à refuser la mort c'est à la vie que nous disons non. Car la mort et la vie ne sont qu'une seule et même réalité. Cela, les Indiens le savent.
(...)
Nous, les Blancs, qui dominons le monde, avons trop peur de sentir la vie parcourir notre chair, trop peur de savourer notre appartenance à la Terre, parce que c'est aussi garder mémoire qu'il faudra retourner, un jour, à la terre.
L'Indien sait, d'un savoir cellulaire, qu'il n'est pas distinct de la Terre dont il provient et dont il est fait. Avec mes frères, j'ai appris à marcher pieds nus sur la terre brûlante, comme eux je me suis étendu sur la Terre à me laisser bercer par la pulsation profonde de sa vie.
Aimer la vie, me disait Lololma, c'est se souvenir que l'on n'est rien. L'homme blanc préfère se faire croire qu'il est tout. Il est rempli de haine pour la Terre dont il est fait. Il veut la posséder. Il met la Terre en demeure de produire, toujours davantage. Il ne veut aucune limite à sa puissance. Il détruit ce qui lui échappe, il se rend sourd et aveugle à ce qu'il ne peut détruire.
Il ne connaît plus rien du Grand Mystère."
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Songez, messieurs, continuait-il, songez... les cellules de notre rétine descendent d'une algue rouge monocellulaire que l'on trouve encore dans les mers du Sud... Les cellules de notre gorge et nos spermatozoïdes sont cousins d'un groupe de microbes bien connu... Les cellules de notre cerveau proviennent d'une bactérie de la famille des spirochètes... Et allons plus loin ! Le protoplasme de nos cellules a la composition même des tout premiers océans... Quant à leur environnement chimique, riche en carbone et en hydrogène, il n'est autre que celui de la Terre à l'origine de la vie ! Messieurs... nous sommes le livre d'histoire de la Terre. Et cette histoire est une histoire d'alliances, de coopération... d'union intelligente entre les formes vivantes.
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"Humain... Cela vient de "humus", la terre. Comme le mot humilité. L'humilité, c'est pour l'homme se souvenir qu'il est fait de terre, et qu'il sera rendu à la terre. S'il l'oublie... la Terre, un jour, le lui rappelle..."
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Sans les mitochondries, nous ne pourrions pas vivre.
En fait, ces bactéries, qui sont leurs ancêtres, étaient de terribles prédatrices.
Elles attaquaient d’autres bactéries pour les dévorer de l’intérieur.
(…) Avec le temps, une coopération s’installait. (…) Ainsi, chacune de nos cellules est le lieu d’une coexistence pacifique entre deux camps qui, jadis, se sont mené une guerre terrible !
On sait que c’est par les mitochondries que passe la programmation de la mort cellulaire.
Quand une cellule meurt, c’est que les mitochondries qu’elle abrite se sont mises à l’empoisonner !
Elles fabriquent des radicaux libres oxygénés, substance mortelle pour la cellule.
Tout se passe comme si, au bout d’un certain temps, elles retrouvaient leur atavisme de prédateur !
Leur instinct ancestral de tueur se réveille. Et les fragiles alliances qui constituent nos cellules se brisent. Voilà pourquoi nous vieillissons, et voilà pourquoi nous mourons. (pages 466-467)
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Qu'est-ce que c'est mourir, pensa-t-elle, quand tout le monde meurt en même temps... Ce qui est terrible, c'est d'être arraché au monde, et que tout continue comme si l'on n'avait aucune importance, comme si le monde n'en avait rien à faire qu'on meure ou qu'on vive...
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Patrice van Eersel nous parle du dernier livre de Denis Marquet : "Éléments de philosophie angélique", éd. Albin Michel.
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