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Critiques de Dïana Bélice (25)
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Fille à vendre

C'est l'histoire de Leïla, adolescente de 15 ans qui a tout pour être heureuse, selon les apparences. Mais la stabilité familiale et une scolarité correcte ne sont pas les seuls piliers protégeant du pire...

C'est ce qui m'a plu dans ce roman : l'auteur s'est éloignée du cliché de l'adolescente issue d'une classe sociale défavorisée ou subissant des violences familiales! Pour moi, c'est la force du postulat de départ : personne n'est à l'abri ; même des événements qui peuvent paraître comme n'étant pas très "graves" peuvent conduire une adolescente à fuguer et à sombrer petit à petit dans la déchéance.

Certes, le vocabulaire est cru et le récit est ponctué de scènes explicites mais le lecteur est bien averti dès la couverture. Ces éléments ne sont pas choquants car ils permettent d'ancrer le récit dans la réalité que l'auteur cherche à dénoncer! Le point de vue utilisé est celui de Leïla, donc il est normal que la vérité crue de ce qu'il lui arrive soit livrée sans détour... Ce choix narratif permet aussi au lecteur de comprendre comment elle se laisse entraîner. Même s'il est facile de se dire "Mais c'est trop gros, ouvre les yeux!", c'est justement ce dont il faut prendre conscience : quand on est perdu, même les sabots les plus gros ne font pas assez de bruit pour nous réveiller.

Ce que j'ai trouvé très intéressant c'est que le "happy end" poursuive un réel but et apporte un énorme plus au récit. Leïla ne sort pas de ce réseau simplement pour terminer sur une note positive! Au contraire, cela permet aussi de montrer que se défaire de griffes dangereuses n'est que le début d'un nouveau long parcours pour tenter de "remonter la pente", pour reprendre l'expression des personnages... Cette dernière partie renforce la dimension psychologique du récit et alerte également sur la difficulté de se reconstruire.

Les deux petits points négatifs sont pour moi l'absence d'un lexique des expressions québécoises et de certains termes spécifiques aux gangs, ainsi que le schéma dont il est question en note p.254 car le lien internet fourni est cassé.
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Fille à vendre

Wow, quel beau livre! J'aime comment il est présenté, parce que ça parle de la réalité comme le viole, etc.
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Nympho

Lorsque j’ai décidé de lire ce roman, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Connaissant la collection Tabou, je savais que le sujet abordé allait me sortir de ma zone de confort et ce fut le cas, et ce, pour diverses raisons.



Le sujet de la dépendance sexuelle est peu abordé dans les romans et j’étais curieuse d’en apprendre un peu plus sur ce sujet. L’auteure aborde le sujet avec délicatesse et sans jugement. J’ai trouvé également intéressant la vision que peut avoir l’entourage et surtout l’impact que cette dépendance peut avoir sur les gens autour.



Au-delà du sujet de la dépendance sexuelle, plusieurs autres sujets sont abordés au cours de ce roman car la dépendance n’est pas arrivée comme ça par magie. Certains facteurs dans la vie de notre héroïne l’ont poussé dans ce sens. Et je dois avouer que certains passages sont plus difficiles à lire, malgré la délicatesse de l’auteure. J’ai ressenti une panoplie d’émotions en lisant ce roman.



L’auteure aborde également la culture haïtienne ainsi que la discrimination et les coutumes des gens de ce pays. J’ai trouvé très intéressant d’avoir su inclure cet élément car inévitablement, cela a un impact sur la vie de notre héroïne.



Le seul bémol que je peux retenir de ce roman, c’est le langage un peu trop coloré à mon goût. Probablement que cela est plus adapté à nos adolescents, mais en tant que mère, cela m’a fait défriser les cheveux pas moment.



Je suis bien heureuse d’avoir osé lire ce Tabou. Encore une fois, cette collection aborde un sujet pertinent et intéressant. L’auteure a su trouver les mots justes pour nous dévoiler les éléments de la dépendance sexuelle, et ce, avec délicatesse. Un roman à lire autant pour les adolescents que pour les parents!


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13 peurs

Je n'ai vraiment pas été impressionnée par ce recueil de nouvelles littéraires, au contraire, j'ai trouvé les nouvelles d'ennuyantes à carrément dégueulasses à lire (déplaisantes, même - surtout - pour des ados). À éviter!
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Le Piège de l'Araignée

Mon livre à moi

Mon roman se nomme Le piège de l’araignée Dïana Bélice est l’auteure de ce livre. C’est l’histoire de Christopher, un adolescent compétitif qui ne cherche pas à se faire humilier en perdant un simple défi, malheureusement il ne sait pas dans quoi il s’embarque, ce qui ressort du roman et ce qui m’a le plus plu dans ce livre c’est, le déroulement de l’histoire et l’intrigue.

Pour commencer, le déroulement de l’histoire est très simple à suivre, dès le début l’envie de poursuivre le livre nous emporte. On peut deviner que le défi de benoit va très vite être réalisé cela nous donne de plus en plus l’envie de continuer à lire.

Pour poursuivre, l’intrigue que nous fait ressentir le roman est très présente, lorsque Christopher commence à parler à Alissa nous sentons le stress arriver car cette dame d’âge plus mure est très dure à suivre.

Pour conclure, j’ai bien aimé lire ce roman malgré son nombre de pages peu élevé, il porte à réfléchir et cela nous donnes pour exemple de toujours se méfier et que les réseaux sociaux peuvent parfois mener loin et avoir des conséquences. Je vous amené fortement à le lire!

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Le Piège de l'Araignée



Le roman se nomme Le piège de l’araignée. L’auteure de ce livre est Dïana Bélice. Christopher s’est embarqué dans un défi, donné par son ami Benoît. Il cherchait seulement à prouver qu’il n’est pas qu’un seul garçon normal. Cependant, il devra affronter plusieurs problèmes. Ce qui m’a plus plu c’est le vocabulaire et le thème.

Premièrement, j’ai apprécié le thème, l’amour, parce que les livres que je lis habituellement sont souvent baser sur celui-ci. C’est l’histoire de Christopher et d’Alissa, qui se rencontrent sur Facebook et qui tombe en amour. Mais, quelque chose va venir tout basculer.

Deuxièmement, le vocabulaire est assez varier. D’après moi, peu importe l’âge qu’on a, le vocabulaire est facile à comprendre et il n’y a pas de mot déplacer.

De plus, je crois que l’histoire de Christopher peu amener à réfléchir.

Pour finir, si vous aimer les suspenses, je vous conseille fortement ce livre car, celui-ci est remplie de pleins de moment où vous aurez des moments embarrassant.

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Fille à vendre

Dur, ce roman lève le voile sur un drame, celui de l'exploitation sexuelle d'une fugueuse de 15 ans.

Rédigé au "je", le texte permet de constater la possible naïveté d'une adolescente.

Le vocabulaire cru et le contexte rendent crédible le récit.



Tiré de la série Tabou.

Offre une panoplie de ressources pour les ados et pour les parents.
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Non c'est non

Lu, toujours pour "illustrer" ma soutenance.🙏



Sujets abordés : l'agression sexuelle, le consentement.



Livre qui nous vient tout droit du Canada et qui appartient à une chouette collection : "Tabou".

Ce sont des romans jeunesse qui abordent, comme le nom de la collection l'indique, de sujets tabous pour nos ados tels que l'anorexie, la sexualité, la psychologie, la drogue etc...

Plutôt pour les plus de 16 ans, en tout cas en ce qui concerne "Non, c'est non".

Faciles à lire.

Des supports intéressants pour parler avec les ados de sujets pas toujours faciles à aborder.

Je conseille cette collection qui peut être un véritable outil pédagogique. 🙏



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Mon monstre à moi, tome 1 : Rencontre du troi..

Le commentaire de Lynda :

Un roman jeunesse qui sort vraiment de l’ordinaire, un peu science-fiction, un peu fantastique également.

C’est une jeune fille, Cy, qui est au centre de cette histoire. Cy est orpheline, et sans domicile fixe. Elle a fugué de sa dernière famille d’accueil, une famille qui prend les jeunes, mais seulement pour l’argent que cela rapporte, pour se payer du bon temps et du luxe. Elle vit donc dans un bâtiment désaffecté et s’arrange comme elle le peut pour vivre.

Un soir, une lumière qui vient du ciel...Et nous allons faire la connaissance de Drok...Oui il a un drôle de nom, et c’est normal, puisque c’est une espèce de monstre aux souliers de course rouge et manteau à queue. Tout un numéro ce Drok. Il a été mis en exil de sa planète à cause de son comportement.

Il faut dire que ce n’est pas dans l’entourage de Cy, qu’il aura un comportement exemplaire ça, c’est certain.

Tout en étant un roman science-fiction, on parle beaucoup de notre planète, les pluies acides, le réchauffement de la planète, en bref tout ce qui touche l’environnement.

Ces 2 personnages occupent majoritairement l’histoire, ils sont sympathiques, et on les aime, je me suis beaucoup attachée à Cy, et tant qu’à Drok, je l’ai trouvé assez original, un peu bourru, mais on l’aime bien, surtout quand on sait qu’il a des super pouvoirs qui peuvent vraiment aider dans certaines circonstances.

Diana Bélice offre un roman qui va plaire aux jeunes, j’en suis certaine et comme il y aura une suite, bien hâte de voir comment Cy et Drok, vont avancer et s’en sortir tous les deux. Une belle façon d'initer les jeunes à la science-fiction et à l'environnement!
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Kellan et les papillons du coeur

Incontournable Février 2022





Dans ce petit roman de la collection "Roman Bleus" de la maison Dominique et compagnie, Kellan nous revient pour une seconde tranche de vie, cette fois sur les thèmes de la première relation amoureuse, de la pression sociale et de la notion de consentement, ce dernier sujet n'étant pas très surprenant de la part de l'autrice qui a écrit trois romans sur le sujet dans la collection pour ados "Tabou", des éditions DeMortagne





Parfois, les papillons roses des premières attirances sont pour d'autres des papillons gris de l'incertitude.





Kellan se prépare comme les autres étudiants de son école au spectacle de talents, dont il espère se démarquer avec son habileté à faire du beatboxing, ou " boîte à rythmes humaine », qui consiste à faire de la musique en imitant des instruments uniquement avec sa bouche. En parallèle, il reçoit la visite de sa tante Zia, venue d'Haïti, comme le versant maternel de sa famille. Mais depuis quelques jours, son amie Alice a un comportement un peu étrange. Elle rougit quand elle le voit, puis elle lui donne un petit mot en le complimentant. Pour les amis garçons de Kellan, il est clair qu'Alice a le béguin pour lui et le presse d'adhérer aux mêmes sentiments. Avoir une "blonde", c'est un truc de l'école secondaire, c'est "cool", alors il serait stupide de ne pas en profiter. du côté des amies d'Alice, elles se mettent à poser des questions indiscrètes au jeune garçon, qui pour sa part devient de plus en plus malaisé par la situation. Kellan ne se sent pas amoureux d'Alice et ne se sent pas prêt à ce genre de relation, même si l'attention qu'il reçoit par rapport à ce sujet lui plait. de plus, il craint de faire de la peine à la principale concernée, qui est après tout son amie en temps normal. Heureusement, plusieurs adultes ont l'expérience qu'il n'a pas et lui parlent de l'importance de la franchise, de l'honnêteté envers soi-même et de l'importance de prendre des décisions et donner un accord libres et éclairés, dénués de pression, ce qu'on appelle le "consentement". Au final, Kellan et Alice se parlent et il est étonné de constater que la jeune fille n'était pas amoureuse non plus. Elle trouve Kellan beau et talentueux, mais c'est l'interprétation de ses amies qui l'ont poussée à se montrer entreprenante envers son ami.





Franchement sympa comme sujet de roman, je dois dire, et très pertinent! Toute cette pression autours de la première relation amoureuse est assez universelle, et comme on le voit ici, est aussi bien présente dans les cercles masculins que féminins. D'habitude, je vois ce sujet chez les personnages féminins, où leurs copines les poussent à aller parler à ce personnage masculin si beau et si "hot" qui les font saliver. C'est donc la première fois que je vois ça du côté des gars. On n'en parle pas assez, mais tous les gars n'ont pas hâte d'être en couple, même si c'est le stéréotype dominant dans les univers culturels. Et le consentement est de part et d'autre des genres.





J'ai beaucoup apprécié les divers approches des personnages adultes, qui ont synthétisé assez bien les concepts en présence, pour les rendre compréhensibles même pour des lecteurs de ce niveau. On a notamment la pression sociale, avec ces jeunes qui "poussent" Alice et Kellan à former un couple, pour des raisons de statut et de prestige ( et non pour des motifs sentimentaux). On a aussi cette idée assez rependue et fausse que l'attirance physique est de l'amour ( en témoignent les trop nombreux roman-navets pour ado qui opèrent en ce sens et que je déteste), la différence entre les sentiments de malaise et d'émois, le respect de son rythme quand aux premières relations et l'importance de verbaliser son ressenti ( donc de ne pas tomber dans l'évitement).





Sinon, un jour, je ne le mentionnerai plus, parce que ce sera normal et rependu, mais nous avons un personnage métisse québécois-Haïtien. On a encore peu de personnages de couleur, quelque soit la couleur, alors ça fait du bien d'en avoir un ici et que sa couleur ne soit pas le sujet du livre.





Ça se lit facilement et, bien que ce soit du niveau de troisième année, on a une belle richesse de vocabulaire. le tout est aéré, en police de caractère un peu plus grosse que la moyenne des romans et les chapitres sont courts.



À voir!





Pour un lectorat du deuxième cycle primaire, 8-9 ans.
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Fille à vendre

J’ai découvert ce livre à l’occasion de la Masse Critique Babelio et je pense que je n’aurais jamais entendu parler de cette histoire sans cela. Je remercie d’ailleurs la Masse Critique ainsi que la maison d’édition pour l’envoi de ce livre.



Au départ, je ne savais pas que l’autrice était québécoise et j’ai donc eu un peu de mal avec toutes les expressions ou les tournures. Néanmoins, une fois la surprise passée, j’ai pu me plonger dans l’histoire et rester au-dessus de cette petite gêne.



Pour vous parler du livre en lui même, il fait 270 pages de récit et se lit donc très vite. De plus, sa présentation est différente de la France puisqu’on saute des lignes entre chaque paragraphe et donc aussi entre chaque bulle de dialogue. Le texte est aéré et je trouve que ça allège vachement par rapport au sujet traité, ce qui est vraiment pas mal. Je pense qu’on aurait étouffé rapidement le cas contraire.



Leïla est un personnage qui m’a fait beaucoup de peine. Même si je l’ai trouvé très naïve, notamment au début du roman, on comprend ce qui la pousse à s’en aller. On comprend comment elle tombe dans les bras de Jonathan et pourquoi. C’est assez explicite, d’ailleurs et je pense donc que même les plus jeunes lecteurs (le roman est classé pour les 16 ans et plus) peuvent comprendre ses motivations. J’étais triste pour elle et j’avais envie de la prendre dans mes bras.



Évidemment, le reste est une suite logique. Je n’étais donc pas surprise ni même particulièrement choquée, mais ce sont des sujets très sensibles qui peuvent heurter facilement. Leïla est prise au piège dans une spirale infernale.



J’ai eu un peu de mal avec le rythme. En 270 pages, on en peut pas absolument tout décortiquer mais j’aurais aimé plus de détails sur certains points. Par exemple, l‘après. J’aurais voulu en savoir plus sur sa relation avec ses parents, notamment son père, sa reconstruction, son sevrage etc.. J’aurais aimé avoir plus d’empathie envers elle après ça.



Malheureusement, tout reste assez survolé. Leïla ne se rend pas compte de sa position de victime et même si c’est assez bien expliqué ensuite, quelques lignes supplémentaires pour bien insister sur le sujet auraient été chouettes.



Je suis vraiment contente d’avoir pu lire ce livre qui m’intriguait. J’avais vraiment envie de savoir comment le sujet était abordé et je trouve que c’est bien fait. On a parfaitement conscience de la place de victime de Leïla et du rôle de ses bourreaux dans son histoire.



Bref, mine de rien, c’est important de parler de ces sujets pour avertir et sensibiliser. S’il y a des maladresses, c’est aussi sans doute car le public visé doit tout de même rester un minimum protégé. J’ai vu quelques incohérences qui sont en fait là pour apporter une conclusion à l’histoire et qui auraient sans doute été menées différemment si le livre avait été plus long.
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Fille à vendre

Un récit bouleversant et révoltant



La collection Tabou des éditions de Mortagne me fait de l’œil depuis quelques temps déjà. Elle regroupe des romans qui traitent de sujets de société touchant les adolescents. Fille à vendre est le premier livre de cette collection que j’ai lu et certainement pas le dernier.



Leïla est une adolescente comme tant d’autres. Elle est en fin de secondaire, ses parents la considèrent en enfant ou en adulte selon ce qui les arrange, elle a un frère qu’elle adore mais qui est parti à l’université et une sœur qu’elle aime mais qu’elle préfère éviter. Leïla est une grande rêveuse. Sa plus grande passion est la chanson. Un jour, elle apprend que son petit ami la trompe. S’en suit une bagarre, une exclusion de son école et une sévère punition de ses parents. Son désir de liberté prend le dessus ; elle fugue et elle rencontre Jonathan !



Cet ouvrage s’intéresse à l’exploitation sexuelle des jeunes filles au sein des gangs et des groupes criminels organisés. Les faits sont racontés crûment, dans ce qu’ils ont de plus abjects. Un roman coup de poing qui est tout autant révoltant qu’émouvant. Comme tous les livres de la collection Tabou, Fille à vendre est inspiré de faits réels, un témoignage en somme.



Tombée sous l’influence d’un manipulateur, drogue, alcool, viol et prostitution deviennent son quotidien. L’apothéose de l’histoire arrive avec la mort d’Andréanne. Cet événement marque un tournant dans le regard que Leïla jette sur sa propre existence. Elle commence alors à regretter son ancienne vie et ressent également beaucoup de culpabilité.



Il faut un petit temps d’adaptation au vocabulaire spécifiquement québécois, mais ensuite ce livre se lit très facilement (du moins si on est capable de supporter les faits racontés). Je n’ai absolument rien de négatif à dire sur ce livre.



Vous entendrez à nouveau parler de cette collection dans les mois à venir. Des romans qui, j’espère, seront aussi poignant que celui-ci. Je recommande fortement cette lecture à la fois à tous les adolescent(e)s et aux parents.
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Fille à vendre

Collection québécoise, Tabou offre un concept très intéressant : offrir à des ados des livres adaptés pour eux, mais décrivant des maux et des problêmes de société : la mort, le sida, les violences sexuelles, l'homosexualité, bref toute une panoplie de questions et de problèmes humains susceptibles de toucher les ados, mais difficiles à aborder en tant que parents.



Rien que pour l'audace et l'idée, je tire mon chapeau.



Fille à vendre aborde le sujet de l'exploitation sexuelle et de la prostitution forcée chez les ados. Sujet horrible.

Nous suivons les mésaventures de Leila, piégée dans un réseau, de sa lutte, de sa survie, sans jamais virer dans le scabreux (vu le sujet, on ne sortira jamais du sordide) ni dans le débile-cucul-la-praline.

Le sujet est grave, réel et abordé avec intelligence.

Certes, on peut tomber de haut, mais on peut s'en sortir.

Le livre se termine d'ailleurs avec des adresses et numéros d'associations québécoises qui luttent contre le fléau.



Alors que faut-il en penser ?

Le roman n'est pas à tomber par terre, mais il a le mérite d'exister, et de soulever un problème, qu'on préfère étouffer en France.

Mieux vaut s'abrutir de Disney que de penser une seule seconde que le monde puisse être sordide, et de toutes façons, ça n'arrive qu'aux autres, n'est-ce pas ?



Une fois de plus, ce sont nos cousins qui ont l'idée, mais en France, à part leur piquer des chanteuses qui braillent, il semblerait que les bonnes idées ne franchissent jamais l'Atlantique. Et c'est bien dommage.
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L'escouade du bonheur

Pour moi, Dïana Bélice est surtout associée à des livres chocs aux sujets durs : Fille à vendre, Gangland et autres récits intenses. Pourtant, je l’ai connue avec L’école du style, qui était plus « tranquille » dans ses thématiques et c’est un peu ce style qu’on retrouve dans ce nouvel opus. On sent toutefois que l’autrice a pris de l’expérience et de la confiance et qu’elle veut désormais mettre aussi de l’avant et défendre, dans ses romans plus « doux » des thématiques qui lui sont chères comme le racisme et les inégalités sociales (avec ici, en plus, le sujet de la non-binarité).
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Mon monstre à moi, tome 1 : Rencontre du troi..

Daïna Belice fait cette fois affaire avec la maison Boomerang pour cette nouvelle série.



Cy est une jeune fille de 12 ans, orpheline et sans domicile fixe. Dans son monde, les enjeux climatiques ont davantage dégénérés que dans le nôtre, entrainant pluies acides, incendies et autres joyeusetés, tant et si bien que les adultes occupent tout le temps à palier les effets de ce changement. Cela se fait au détriment de la génération suivante, dont fait parti Cy. C'est du moins le récit qu'elle nous livre. Cy a fugué de sa famille d’accueil, qui utilise l'argent pour se payer du luxe sur le dos de leurs pensionnaires. Elle vit seule dans un vieux bâtiment ayant un amphithéâtre et survis comme elle peut. Un jour, une étrange trace dans le ciel fonce vers Montréal, plus spécifiquement près de son bâtiment. Cy fait alors connaissance avec un étrange personnage qui débarque de nul part dans son "chez soi", un être au physique étrange et peu bavard, qui se nomme "DroK" et, vous l'aurez deviné, ne vient pas du coin.





Je reconnais avec Cy le genre de personnage qu'affectionne madame Bélice, le genre petite fille débrouillarde, verbomotrice et véritable feu d'artifice à idées. Je dois avouer avoir un faible pour ce genre de personnage moi aussi, parce qu'il y en a pas eu beaucoup dans l'histoire de la littérature jeunesse côté personnages féminins et qu'il est difficile de ne pas s'attacher aux personnages colorés comme Cy. Même sa dégaine est sympathique: Admirez la couverture! Je précise que les personnages de madame Bélice sont encore à ce jour, parmi les rares personnages féminins principaux d'ethnie noire. Enfin, je ne vois AUCUNES raisons de la part des garçons de ne pas aimer ce personnage dynamique un brin frondeuse, qui n'a rien d'une petite potiche en détresse. Même si, il fait l'avouer, elle a bien de la chance d'avoir un ami qui a des supers-pouvoirs quand les choses tournent au vinaigre.





Je ne dirais pas que ce roman révolutionne le genre, des histoires de jeunes personnages qui deviennent amis avec des monstres ou des extra-terrestres, il y en a pas mal. Toutefois, j'en ai relativement vu peu en littérature jeunesse intermédiaire québecoise. C'est rocambolesque à souhait, improbable et comme je le remarque souvent, les personnages jeunesse s’accommodent toujours assez bien de l'inattendu fantastique. Ça à le mérite d'être divertissant et le ton de Cy est dynamique, très complice avec le lecteur. Je pense que ça ira chercher, entre autre, les lecteurs justement moins friand de lectures, qui ont besoin d'un registre rapide, sans trop de descriptions, où la narration est très peu d'eux et dans un français québecois qui, s'en être familier, est teinté d'oral et d'expressions connues du Québec.





Drok, pour sa part, est amusant avec ses converses rouges et son manteau à queue de pie, gracieuseté du costumier de l'amphithéâtre. Peu bavard, pas facile d'approche, il ressemble physiquement à un Voldemort sans yeux rouges et exempte de son terrible égo mégalomane. Drok est un extra-terrestre d'une lointaine planète où il a choisi de faire un acte contre la dictature, ce qu'il paie de son exil. Il devait en principe faire profil bas sur Terre, mais avec un personnage un brin catastrophe comme Cy, la chose est plus facile à dire qu'à faire.





Les deux personnages sont plutôt seuls dans ce premier opus, avec de nombreux personnages tertiaires et un scénario vraiment très rapide. L'univers n'est donc pas spécialement complexe ni détaillé, mais il tient relativement la route - Ça m'amuse toujours dans les histoires d'extra-terrestres comment les instances terrestres sont incompétentes et que les "extra-terrestres" sont des humanoïdes qui savent parler nos langues. Commode, vraiment! ^^





Comme c'est souvent le cas avec la maison Boomerang, la police de caractère est plus grosse que la norme, avec beaucoup d'aération dans le texte. Et contrairement aux autres maisons, qui préfèrent de plus petits formats plus minces, les romans Boomerang sont généralement aussi gros que les formats de romans européens dans leur première mouture, avant de finir en version poche. Ça peut être un avantage pour certains lecteurs moins habiles, mais l'effet pervers est aussi de rendre les lecteurs dépendant de grosses polices et de textes aérés, ce qui n'aide finalement pas tant que ça à rendre les lecteurs plus habiles. Aussi, je réitère que ces romans sont couteux en papier, même de qualité moindre quand audit papier.





Dire que je suis conquise serait exagérer, par contre, j'ai désormais, je pense, assez d'expérience pour savoir que certains romans trouveront leur lectorat en dépit de ce manque d'enthousiasme de ma part. Il y a assurément de très bons points quand au personnage principal et la plume de madame Belice reste adroite malgré un scénario un peu simple et plus ou moins de détails sur l'univers. Quand au contexte, et bien, malheureusement, il est vraisemblable: On a intérêt à se bouger les fesses, autrement, on devra effectivement mettre les lampions du Chinatown sous caissons pour leur éviter les pluies acides.





Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans+. Je spécifie que ce roman peut aussi convenir aux lecteurs ayant des défis en lecture au troisième cycle primaire ( 10-12 ans) , qui règle générale, peuvent trouver les scénarios rapides, les grosses polices et la forte présence de dialogues plus commodes.
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GangLand

Est-ce que je vous ai dit que j’aime vraiment beaucoup la collection Nuances ? Ce principe de « choix » au tiers du livre me ravit. Que se passe-t-il si… ? Là, on a la réponse. Du moins, on a accès à deux possibilités, souvent aux antipodes au départ, mais qui laissent aussi comprendre que certaines choses se dérouleront, peu importe le choix de départ.



Bref, je suis venue au concept de cette collection et j’ai bien aimé ce roman de Dïana Bélice qui ne fait pas dans la dentelle, loin de là.
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Nympho

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥

Quand on mentionne le mot nymphomane, c’est habituellement pour parler d’un trouble psychologique chez une femme, une femme assoiffée de sexe, et qui ne connaît pas de limites, qui n’en a jamais assez. Bien souvent, des termes péjoratifs viennent qualifier la nymphomanie.

Ce que j’ai aimé de cette lecture, c’est que l’on voit la personne derrière la nymphomanie, l’auteure a fait en sorte de lui donner un visage humain, de nous faire comprendre ce besoin chez les personnes qui souffrent de nymphomanie.

Le pourquoi, le comment, la raison derrière tout ça.

En plus de la nymphomanie, Dïana Bélice nous entraîne vers la culture haïtienne, une chose qui m’a grandement plu, je dois dire.

Floriane, et bien on ne peut pas faire autrement que de s’y attacher solidement, cette fille a pris une grande place dans mon cœur.

Et que dire de Brad, oh non, on ne le qualifie pas de nymphomane, mais il est accro à la porno, alors dans un sens, il est lui aussi accroché solidement au sexe, mais d'une façon différente.

J’ai aimé voir la progression pour ces deux-là vers le chemin de la réhabilitation, parce que oui, à partir du moment où on l’on prend conscience que c’est maintenant une obsession, et que Floriane prend également conscience, qu’il faut que ça change, tout devient possible pour elle.

Plusieurs autres thèmes viennent compléter cette histoire, la mentalité du peuple haïtien, le besoin d’être reconnue, d’être vivante, les raisons qui se retrouvent à pousser une personne vers une addiction ou obsession, et ce peu importe laquelle.

Il faut noter qu’à certains moments le langage est assez corsé, mais il faut comprendre que nous sommes dans un monde de jeunes adultes, et qui sait, c’est peut-être leur façon de dire les choses telles qu’elles le sont et sans gants blancs.

Que vous dire de plus, la forme du roman au ‘’je’’ crée une certaine intimité entre Floriane et le lecteur, on se sent plus proche d’elle, on a l’impression de la comprendre encore plus, et pour Brad, c’est un peu la même chose que j’ai ressenti.

La collection Tabou, est souvent basée sur des thèmes qui peuvent choquer, mais qui sont surtout très réalistes.

Un gros coup de cœur pour cette lecture, une écriture fluide, directe, sans fioritures et surtout des personnages qui vont provoquer plein d’émotions durant la lecture ! N’hésitez pas, il faut lire ce titre, que vous soyez, adolescentes, jeunes adultes ou encore un adulte... C’est un livre ‘’un must’’ que j’appelle.
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Nympho

J’ai pris ce livre puisque le sujet m’intriguait, je voulais connaître ce qui se passait dans la tête d’une nympho. Tout d’abord, je ne m’attendais pas à ce que le sujet soit aussi délicat, certains passages m’ont un peu choqué mais c’est le but recherché des Tabou. D’ailleurs, plusieurs autres sujets sont abordés dans le livre comme celle des différentes cultures et nationalité.

Je me suis rapidement attaché à Floriane et j’ai beaucoup aimé voir sont évolution durant le livre. Elle a fait du chemin et la vie n’a vraiment pas été facile pour elle. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir Chad aussi qui apporté un autre angle à l’histoire et d’autre sujet importe.

L’écriture reste tout de même fluide et facile à lire j’ai d’ailleurs dévoré ce roman et j’ai passé un excellent moment.

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Nympho

Il y a plusieurs éléments importants dans ce roman. D’abord, oui, le thème principal, alors que le terme « nympho » est employé à toutes les sauces dans la réalité (et bien souvent de façon péjorative) et qu’il faut faire la part des choses entre les femmes qui ont un grand appétit sexuel, tout simplement, et le genre de situation décrite ici, alors que Floriane ne contrôle pas ses pulsions, qu’elle se met en danger pour apaiser son besoin criant.
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Fille à vendre

Leila a 15 ans et se sent délaissée par ses parents, qui travaillent énormément, et son grand frère, partit pour ses études. Sa petite soeur a 8 ans de moins et lui paraît parfaite, ce qui fait qu'elle la jalouse un peu.

Alors quand elle apprend que son petit ami, Patrick, l'a trompée avec une autre fille du lycée, elle a l'impression d'être totalement seule et ne sait comment surmonter cette trahison.

Elle passe une nuit dehors, sans un square, et au petit matin elle rencontre Jonathan, qui promené son chien et avec lequel elle passe une délicieuse journée. Son seul souvenir tangible du garçon, qui a presque deux fois son age: un numéro de téléphone.

À son retour chez elle, elle est accueillie fraîchement par ses parents. Son père la tance et lui donne trois mois de punition. Quand Leila étouffe de nouveau, elle contacte Jonathan qui l'accueille chez lui et la couvre de présents plus somptueux les uns que les autres. Il lui promet qu'elle vivra comme une reine mais de premières petites notes disharmonieuses tintent.

Leila vient de mettre les pieds dans un terrible engrenage qui la broiera inexorablement sans qu'elle puisse envisager aucune issue.

Un récit vraiment terrible qui est déconseillé aux moins de seize ans par l'éditeur. Une fois qu'on l'a commencé, on ne peut plus arrêter cette lecture.

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