En quelques années, Didier Kassaï est devenu le représentant de la bande dessinée en Centrafrique, qu'il utilise notamment comme outil pédagogique dans son pays.
L'Odyssée de Mongou est une adaptation du roman de Pierre Sammy Mackfoy, également centrafricain, et relate l'arrivée des tous premiers colons français dans son pays jusqu'à la fin de la première guerre mondiale à laquelle on a fait participer de nombreux hommes d'Afrique.
Le premier colon est un missionnaire qui devient rapidement membre de la tribu qui l'héberge, et il meurt vénéré. C'est pourquoi ils ne comprennent pas la violence et la maltraitance des nouveaux Blancs qui arrivent et qui leur imposent labeur et éducation.
Mongou, considéré comme le chef de sa tribu, finit, par peur, à obéir aux ordres des colons, se fait christianiser et est fier de partir faire la guerre en France. En réalité, une fois là-bas et en raison de ses bonnes compétences, il commence à travailler dans un hôpital, tout en découvrant la civilisation européenne, son savoir-vivre et surtout ses progrès technologiques.
C'est intéressant d'avoir un point de vue sur l'Histoire de la colonisation par un jeune auteur africain: l'incompréhension face à l'éducation et au travail demandé, face à cette violence; la découverte de l'Europe, le métro, le téléphone, les restaurants.
Malgré ça, c'est un style de dessin très réaliste auquel je n'accroche pas vraiment, et j'ai aussi été mal-à-l'aise parfois par cette forte dualité dominant-dominé qui semble acceptée, normale, ici.
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Tempête sur Bangui est un excellent documentaire pour nous alerter de la situation dans la République Centrafricaine qui fut autrefois une colonie française. Depuis que le colonisateur a laissé le pouvoir aux commandes des natifs, ce n'est que désolation sans vouloir faire de politique ou vouloir porter un jugement de valeur. Les faits, rien que les faits. Telle est ma devise.
Ce pays est passé entre de très mauvaises mains. On se souvient de l'empereur Bokassa qui avait fait un coup d'état pour renverser un président démocratiquement élu. Puis, il y a eu d'autres coups d'états qui se sont succédés et qui ont affaibli ce pays pourtant riche en ressources naturelles. Après, on pourra toujours jeter la pierre sur la France près de 60 ans après l'indépendance. Il y a un moment où il faut pourtant arrêter de penser cela.
Les faits décrits se situe à partir de 2012 donc c'est encore assez récent. Il s'agit d'une guerre civile entre des rebelles et des forces loyales au gouvernement en place. On va faire connaissance avec Séléka et son extrême violence. Je dois reconnaître que j'ignorais tout de la situation actuelle de ce pays dont les habitants vivent dans la peur quotidienne.
Cette oeuvre qui a reçu le soutient d'Amnesty International mérite qu'on la lise pour comprendre le chaos qui s'est installé dans la capitale Bangui avec l'arrivée des Séléka. La lecture ne sera pas une partie de plaisir tant il est question de souffrances à travers des exactions intolérables.
Mais encore une fois se pose la délicate question: doit-on intervenir en tant que puissance étrangère au nom des droits de l'homme dans les affaires d'un Etat souverain ? Moi, je suis plutôt partagé quand on voit de nombreux exemples à travers le monde qui concerne par exemple les grands états comme les gendarmes du monde. En tout cas, c'est la réflexion que cette oeuvre m'inspire.
L'auteur a un bon coup de crayon. Il a parfaitement réussi sa mission que de témoigner au monde entier pour le biais de ce média sur ce qui se passe en République Centrafricaine. Cette bd servira de mémoire dans le futur. Il ne reste plus qu'à espérer un meilleur avenir pour ce peuple.
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Les dessins sont assez naïfs, les intrigues aussi, par exemple pour la première histoire de Alix Fuilu après le viol d’une femme plus rien, on ne connait pas les conséquences sur elle et sa famille, ça coupe brusquement. Dans la seconde de Didier Kassaï, est un peu plus étudiée, elle possède une fin, une morale aussi et parle librement de la séropositivité et de moyens de contraceptions. Enfin la dernière histoire de Alain Kojelé est plus violente mais trop courte pour développer quoi que ce soit et c’est bien dommage car ces bandes dessinées me laisse sur ma faim. Au final c’était assez moyen, ça ressemble plus à des échantillons qu’a véritablement trois histoires complètes.
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Dans ce deuxième tome la france vient en centrafrique pour gèrer la crise et les massacres commis par les musulmans seleka. La situation s'envenime peu à peu.
Graphiquement très intéressant dans le mouvement et une colorisation aquarelle très bien gérée.
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Je reprends ici une présentation de l’album lors d’une journée BD.
Tempête sur Bangui offre au lecteur une chronique précise et détaillée du chaos qui s’est installé en RCA en 2013 avec l’arrivée des SELEKA (Forces rebelle majoritairement musulmanes). C’est un livre dur, qui reflète une réalité que connaissent malheureusement de nombreux pays africains, celle de factions politiques rivales, lus souvent motivées par l’appât du gain que du pouvoir, se livrant des combats féroces dont les principales victimes sont les populations civiles. Pour information, la République centrafricaine est un des pays les plus pauvres du monde.
Grâce à un dessin très réaliste et coloré (Cf. Jano et ses Carnets d’Afrique) Didier Kassaï livre une chronique courageuse des lutes, en 2013, entre les SELEKA et les milices favorables au Général-président Bozizé.
« Dans Tempête sur Bangui je raconte mes propres vécus de la crise centrafricaine mais aussi la misère de tous les centrafricains, notamment les Banguissois qui se retrouvent dans une guerre qui n’est pas la leur. Ce n’est pas un polar, ni un livre d’aventures, c’est du témoignage. Tous les faits sont vérifiés et authentiques. C’est en quelque sorte du "copier-coller" de la crise réelle. »
Derrière cette narration efficace pointe toutefois comme une « légèreté » et on se surprend parfois à sourire.
« Je suis parfois étonné de voir des gens sourire ou faire des blagues quelques heures seulement après le passage des soudards. A mon avis rire de cette foutue guerre est une thérapie (qui a montré son efficacité) pour garder la tête hors de l’eau, pour ne pas sombrer dans la déprime. »
Tempête sur Bangui est publié par la Boite à bulles avec le label Amnesty international.
« J’ai réalisé mon album en toute indépendance. Je me suis servi de mes propres sources et, après vérification, Amnesty International a jugé authentique le récit et a décidé d’appuyer l’édition du livre. C’est une belle reconnaissance et un honneur pour moi. »
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Jaime l histoire donc tout roman, roman graphique, bd ou manga qui m apporte du savoir supplementaire sur l histoire j adore ca.
Et la ben super je decouvre l histoire de la republique centrafricaine car il est vrai que l hsitoire de spays d afrique est je touve moins connu
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Une proposition assez peu convaincante de l adaptation du roman en bd, en effet, on suit la vie de Mongou jeune chef africain qui s engagé dans le combat de la première guerre mondiale. Il est convaincu de la bienveillance de l homme blanc et suit aveuglement la décision des blancs.
Le sujet pourrait être intéressant mais la mise en place de la bd est plus que délicate. En effet les anachronismes sont nombreux dans l habillement et la vie en France. Je pense que la recherche iconographique n à pas était très importante et la vision d un chef aussi bien accueilli me semble peu probable. Certaines cases au niveau graphique ne valent pas du tout le reste. Le mouvement est plutôt bien retranscrit.
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Il y a dix ans ce mois-ci, les rebelles de la Seleka en République centrafricaine ont déclenché une guerre civile. Il y a toujours eu une forme de conflit en République centrafricaine depuis son indépendance en 1960, et c'est toujours le cas aujourd'hui.
Au cours de la semaine dernière, j'ai lu trois livres sur la RCA, couvrant à peu près la même période : 1. Un Intermédiaire Centrafricain ; La France en Centrafrique, 2013-2016 par l'ancien Ambassadeur de France à Bangui - Charles Malinas, ainsi que l'ouvrage illustré en deux volumes Tempête sur Bangui, par l'artiste centrafricain Didier Kassaï. Ces trois ouvrages sont excellents et nous rappellent que le problème n'a jamais été résolu, malgré les nombreux efforts déployés par diverses configurations de la communauté internationale, notamment les pays de la CEMAC, l'Union africaine, les Nations Unies et la France, dans le cadre de l'opération Sangaris.
Ayant été intimement impliqué dans l'une de ces missions - la MINURCA, la mission de maintien de la paix des Nations unies en République centrafricaine (1998-2000) - et ayant observé de près les missions qui ont précédé et suivi celle-ci, j'affirme avec confiance que seule Sangaris a eu un minimum de succès - elle a réussi à arrêter temporairement une folie meurtrière incontrôlée entre chrétiens et musulmans dans ce pays faiblement peuplé.
L'occasion de redresser le pays s'est présentée en 2016 avec l'élection du relativement inconnu Faustin Archange Touadéra, qui, contrairement à ses prédécesseurs, a été élu par l'ensemble de la population et non par un groupe ethnique spécifique. Touadéra avait pour mandat de reconstruire l'ensemble du pays avec le soutien d'une large coalition.
Cependant, après le départ des forces françaises, la mission de l'ONU, comme c'est souvent le cas, n'a pas eu la capacité, ni peut-être même le désir, de soutenir le nouveau président dans un exercice de bâtir la nation dont il avait grand besoin. Touadéra s'est tourné vers la Russie, qui n'avait participé à aucun des efforts de paix jusqu'à présent, et a confié les principales responsabilités en matière de sécurité, de défense et d'autres responsabilités ministérielles à la société privée Wagner, spécialisée dans la passation de contrats militaires. Hormis l'enrichissement de quelques mercenaires, peu de choses ont changé pour le Centrafricain moyen. Le pays reste l'un des plus pauvres et des moins développés de la planète. Le livre de Charles Malinas est une vue remarquablement intéressante du haut vers le bas sur la façon dont les politiciens de Bangui continuent à se concentrer sur eux-mêmes plutôt que sur le peuple qu'ils ont le mandat de gouverner.
À l'autre bout du spectre se trouve Tempête sur Bangui de Didier Kassaï. Didier, un illustrateur local bien connu (l'une de ses œuvres est accrochée chez moi depuis des années), s'est débattu entre son atelier d'artiste et la sécurité relative de ses amis et de sa famille pendant les pires jours des combats. Il a pris de nombreuses photos avec son portable et les a transformées en dessins, avec des bulles de narration et de dialogue, pour créer deux des meilleures bandes dessinées qu'il m'ait été donné de lire.
Il ne s'agit pas de bandes dessinées de Disney - Didier assiste de près au pire de la guerre - assassinats à la machette, fusillades, explosions de mines, tirs de roquettes, tortures - tout est là, raconté et illustré par un témoin de première main qui a été parmi les milliers à perdre famille, amis, collègues et connaissances à cause d'hommes et d'enfants lourdement armés et accros au tramadol.
Les deux auteurs font référence à l'éphémère et désastreuse intervention militaire sud-africaine visant à assurer la position de l'ancien président François Bozizé. Bozizé et le président du Congrès national africain Jacob Zuma se sont rapprochés une fois que le président centrafricain a perdu la plupart de ses autres alliés.
La RCA reste un cas désespéré. Sans soutien militaire extérieur, il est très peu probable que Touadéra soit encore au pouvoir, et pouvoir n'est peut-être pas le bon mot - être président de la République centrafricaine, c'est être président d'une partie de Bangui, et toute autre zone entre les mains des milices qui soutiennent le parti au pouvoir. Il faut noter que la Centrafrique, avec ses quatre millions d’habitants, est la taille de la France et la Belgique réunis.
Je suppose que Didier Kassaï et Charles Malinas pensent tous deux qu'un plan vachement différent de celui qui a été essayé encore et encore pendant des décennies est nécessaire pour donner de l'espoir à la population de ce qui était autrefois connu sous le nom d'Oubangui-Chari.
David Smith
Ancien directeur de Radio MINURCSA (aujourd'hui Radio Ndeke Luka), Bangui
Directeur exécutif d'Okapi Consulting (Johannesburg/N'Djamena/Maiduguri)
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Tempête sur bangui retrace la vie de la population de la république centrafricaine en 2013 sous les forces armées de la seleka. Les meurtres et volent sont omniprésents et sont dépeint par Didier kassai artiste centrafricain. Il a vécu et survit à ses violences qu' il retranscrit dans cet ouvrage.
Le graphisme assez simpliste au premier regard et très bien vu dans le mouvement. Une bd très agréable à feuilleter avec un beau travail mais un sujet très lourd.
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Très beau roman graphique qui a le mérite de nous plonger, sans nous perdre, dans le chaos de cette guerre civile, au milieu des affrontements des diverses factions.
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Cet ouvrage collectif est né d'une initiative d'ARTE. Cinq camps de réfugiés dans le monde ont été visité en 2014 et 2015 par des groupes composés chacun par un réalisateur, un écrivain, un auteur de BD, un photographe. Leurs photographies, planches, et textes, complétés par des dessins ou photos réalisés par des enfants dans les camps rendent compte de ce statut ambiguë des camps de réfugiés : installés pour répondre à une situation d'urgence sans vocation de durer, ils accueillent pour certains d'entre eux déjà la 2ème génération de réfugiés.
Les cinq camps présentés sont différents, et pourtant les occupants partagent un sort commun. Il y a un camp qui est en instance de fermeture (Népal), deux qui viennent d'ouvrir (Irak et France), un qui existe depuis 1948 et risque de ne jamais fermer (Liban), un qui est oublié depuis 20 ans (Tchad). On découvre ainsi l'attente, l'espoir, le découragement, la patience, le courage, qui sont le lot quotidien des hommes, femmes et enfants accueillis dans les camps dans des conditions de précarité et d'absence de perspective.
Pour en savoir plus : https://info.arte.tv/fr/refugies
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Je suis toujours fan de ce graphique.
Il est des fois complique d elire des romans sur les genocides et guerre en afrique mais en graphique je trouve cela beaucoup plus ludique.
Je decouvre donc ce qui s est réellement passe en RCA et l horreur vecu par sa population encore au nom de la religion et de la quete du pouvoir de l etre humain. A lire pour comprendre aussi tout les enjeux politiques en cours dans ces guerres
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Jaime l histoire donc tout roman, roman graphique, bd ou manga qui m apporte du savoir supplementaire sur l histoire j adore ca.
Et la ben super je decouvre l histoire de la republique centrafricaine car il est vrai que l hsitoire de spays d afrique est je trouve moins connu
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Il y a dix ans ce mois-ci, les rebelles de la Seleka en République centrafricaine ont déclenché une guerre civile. Il y a toujours eu une forme de conflit en République centrafricaine depuis son indépendance en 1960, et c'est toujours le cas aujourd'hui.
Au cours de la semaine dernière, j'ai lu trois livres sur la RCA, couvrant à peu près la même période : 1. Un Intermédiaire Centrafricain ; La France en Centrafrique, 2013-2016 par l'ancien Ambassadeur de France à Bangui - Charles Malinas, ainsi que l'ouvrage illustré en deux volumes Tempête sur Bangui, par l'artiste centrafricain Didier Kassaï. Ces trois ouvrages sont excellents et nous rappellent que le problème n'a jamais été résolu, malgré les nombreux efforts déployés par diverses configurations de la communauté internationale, notamment les pays de la CEMAC, l'Union africaine, les Nations Unies et la France, dans le cadre de l'opération Sangaris.
Ayant été intimement impliqué dans l'une de ces missions - la MINURCA, la mission de maintien de la paix des Nations unies en République centrafricaine (1998-2000) - et ayant observé de près les missions qui ont précédé et suivi celle-ci, j'affirme avec confiance que seule Sangaris a eu un minimum de succès - elle a réussi à arrêter temporairement une folie meurtrière incontrôlée entre chrétiens et musulmans dans ce pays faiblement peuplé.
L'occasion de redresser le pays s'est présentée en 2016 avec l'élection du relativement inconnu Faustin Archange Touadéra, qui, contrairement à ses prédécesseurs, a été élu par l'ensemble de la population et non par un groupe ethnique spécifique. Touadéra avait pour mandat de reconstruire l'ensemble du pays avec le soutien d'une large coalition.
Cependant, après le départ des forces françaises, la mission de l'ONU, comme c'est souvent le cas, n'a pas eu la capacité, ni peut-être même le désir, de soutenir le nouveau président dans un exercice de bâtir la nation dont il avait grand besoin. Touadéra s'est tourné vers la Russie, qui n'avait participé à aucun des efforts de paix jusqu'à présent, et a confié les principales responsabilités en matière de sécurité, de défense et d'autres responsabilités ministérielles à la société privée Wagner, spécialisée dans la passation de contrats militaires. Hormis l'enrichissement de quelques mercenaires, peu de choses ont changé pour le Centrafricain moyen. Le pays reste l'un des plus pauvres et des moins développés de la planète. Le livre de Charles Malinas est une vue remarquablement intéressante du haut vers le bas sur la façon dont les politiciens de Bangui continuent à se concentrer sur eux-mêmes plutôt que sur le peuple qu'ils ont le mandat de gouverner.
À l'autre bout du spectre se trouve Tempête sur Bangui de Didier Kassaï. Didier, un illustrateur local bien connu (l'une de ses œuvres est accrochée chez moi depuis des années), s'est débattu entre son atelier d'artiste et la sécurité relative de ses amis et de sa famille pendant les pires jours des combats. Il a pris de nombreuses photos avec son portable et les a transformées en dessins, avec des bulles de narration et de dialogue, pour créer deux des meilleures bandes dessinées qu'il m'ait été donné de lire.
Il ne s'agit pas de bandes dessinées de Disney - Didier assiste de près au pire de la guerre - assassinats à la machette, fusillades, explosions de mines, tirs de roquettes, tortures - tout est là, raconté et illustré par un témoin de première main qui a été parmi les milliers à perdre famille, amis, collègues et connaissances à cause d'hommes et d'enfants lourdement armés et accros au tramadol.
Les deux auteurs font référence à l'éphémère et désastreuse intervention militaire sud-africaine visant à assurer la position de l'ancien président François Bozizé. Bozizé et le président du Congrès national africain Jacob Zuma se sont rapprochés une fois que le président centrafricain a perdu la plupart de ses autres alliés.
La RCA reste un cas désespéré. Sans soutien militaire extérieur, il est très peu probable que Touadéra soit encore au pouvoir, et pouvoir n'est peut-être pas le bon mot - être président de la République centrafricaine, c'est être président d'une partie de Bangui, et toute autre zone entre les mains des milices qui soutiennent le parti au pouvoir. Il faut noter que la Centrafrique, avec ses quatre millions d’habitants, est la taille de la France et la Belgique réunis.
Je suppose que Didier Kassaï et Charles Malinas pensent tous deux qu'un plan vachement différent de celui qui a été essayé encore et encore pendant des décennies est nécessaire pour donner de l'espoir à la population de ce qui était autrefois connu sous le nom d'Oubangui-Chari.
David Smith
Ancien directeur de Radio MINURCSA (aujourd'hui Radio Ndeke Luka), Bangui
Directeur exécutif d'Okapi Consulting (Johannesburg/N'Djamena/Maiduguri)
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