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Citations de Didier Le Pêcheur (23)


«  La morale ne sert qu’à perdre du temps !
Criait - il quand invariablement la maréchaussée l’emportait » .
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Et tu rêves à quoi de mieux ? Qu'un notaire va te marier, là-bas dans ta campagne ? Putain un jour, putain toujours, ma fille ! Tu es marquée au fer rouge, comme on faisait dans l'ancien temps. Profites-en donc, de tes vingt ans, et ne t'inquiète pas pour la suite, parce qu'il n'y en aura pas. On n'aura pas le temps de vieillir.
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Fuir la ville, retrouver la terre, ingrate et dure à travailler mais sur laquelle on peut se coucher quand rien ne va et s'émerveiller, les yeux au firmament, de l'incompréhensible beauté du monde. Imaginait-on l'ouvrier s'allonger ainsi sur le bitume graisseux de l'atelier pour communier avec un ciel de tôle ?
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«  Dépassant à peine sous le chapeau, un bandage.
Au milieu de tant de disgrâce, le bleu miraculé d’un regard.
La Grande Guerre n’était pas alors une si vieille histoire, le chef de gare conclut qu’il avait affaire à un blessé .
Bien amoché du dehors , et un peu du dedans , sans doute.
Saleté de GUERRE » .,..
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Le lit,voyez vous, c'est le seul endroit où tout le monde parle la même langue...et la donné au chat!
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Il est des bonheurs qui mènent aux larmes aussi sûrement que la peine.
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Chaque jour ressemblait trait pour trait au précédent , demain n'existait pas . Pas vraiment la misère pas davantage une vie.
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On dit que les enfants sont cruels. Pour ce qu'il en avait vu, les adultes n'avaient rien à leur envier.
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Quand on est matelot, on ne craint pas les lointains. Et quand on est un homme, il vous faut une femme. Celle-là lui allait bien. Tant de choses dans sa jeune vie n’étaient que mensonges, mais celle-ci au moins était vraie : quand il pensait à elle, il lui arrivait d’avoir les larmes aux yeux. Il aurait pu en avoir honte, il s’en vantait.
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Devenir ouvrier. La grande promesse faite à tout un peuple de voguer main dans la main avec les capitaines d'industrie vers des temps prospères. L'atelier : ce progrès en forme de misère où la graisse et le bruit fondaient les hommes en masse indistincte. La ville : ce lieu brutal où l'on cachait la terre comme s'il fallait en avoir honte, à moins de l'éventrer pour y enfouir ordures, tuyaux et machines. Être ouvrier, c'était n'être plus rien et participer de cet énorme chaos, de ce massacre. Chaque jour, la ville gagnait de nouveaux territoires. Chaque année, elle engloutissait de faux espoirs.
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La flamme vacillante faisait danser les mots sur la page. Peu importait l’histoire, peu importait même qu’elle en comprît le sens. Elle se consolait à la lecture de destins pires que le sien, rêvait d’une vie meilleure faite de bonheurs encore indistincts, puis s’endormait à son tour, bercée par la respiration rauque de son père.
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La Tour Eiffel, oui. Que disait-on de ce monument ? Qu'on aurait tôt fait de le démonter et d'en revendre la ferraille au poids. Que sinon, il finirait par rouiller et s'effondrer - raison pour laquelle , sans doute, on avait laissé autour de lui un vaste périmètre sans âme qui vive.
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La lecture n’était pas son fort, sa vue pas bien vaillante. Il s’acharnait sur un petit article au sujet de la tour de M. Eiffel. Chaque mot lui coûtait, et lorsqu’il parvenait à la fin d’une phrase, il en avait souvent oublié le début, si bien que cette simple feuille comblait à elle seule son appétit de savoir pour une semaine entière. À peine le temps d’attendre la suivante, qui s’en irait comme toutes les autres s’empiler soigneusement pour former l’essentiel de son savoir.
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Ces deux-là ne se sont jamais rencontrés. L’auteur a corrigé cette impardonnable erreur de l’Histoire.
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L'odeur de son homme. Sa respiration lente et apaisante. Son silence auquel elle pouvait donner le sens qu'elle désirait, et ce fut un serment. Celui, s'il l'emportait, de fuir avec elle cette vie violente pour une autre, n'importe laquelle, n'importe où, quel qu'en fût le prix.
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Nul ne peut figer sa vie au moment le meilleur et s'y complaire sans fin.
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Une femme, affirmait Berthe, on se fiche bien de savoir qui elle est. Si tu veux te faire une place et la garder, tu dois apprendre d’abord à être quelqu’un d’autre. Mais pas n’importe qui : celle que les hommes voudront que tu sois.
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C’est toi qui mènes le bal, espèce d’idiote, mais attention : ne jamais mélanger le travail et le plaisir. Avec le client, tu gardes la tête froide. Tu lui dis les mots qu’il faut, tu lui montres ce qu’il veut voir et tu l’expédies. Ton homme te fera du bien, les autres ne feront que passer.
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Elle n’avait pas ressenti grand-chose mais il avait eu l’air content. Elle l’était aussi, débarrassée de cette fine barrière de chair qui la séparait des grandes. Pour avoir senti l’homme la prendre, elle était désormais une femme, puisque c’est ainsi qu’on disait que les choses devaient se faire.
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Mensonges ! Ici étaient la vie, la lumière, les rires et la musique. Ce monde l’éblouissait. Elle, tapie dans l’ombre et là-bas, au-delà d’une ultime frontière qu’elle traverserait un jour, ces hommes brutaux et virils, ces femmes cramponnées à leur bras ou vautrées sur leurs genoux, dont elle enviait la liberté, l’insouciance et l’ivresse.
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