Avis aux cœurs brisés et aux losers de la relation de couple, ce livre peut vous donner des pistes de réflexions ! Cet essai montre que nous pensons souvent nos histoires en faisant des analyses hasardeuses de notre enfance et de notre relation à nos parents.
En effet, rien n'est figé et il faut comprendre pourquoi nous en venons à ces conclusions et comment contrecarrer nos mauvais réflexes. Si vous pourrissez toutes vos histoires parce que vous êtes persuadé de ne pas avoir été aimé enfant ou que vous avez été élevé comme un enfant roi et donc dénué d'empathie, l'espoir que vous arrêtiez de foutre en l'air toutes vos relations amoureuses n'est pas perdu !
Un livre qu'on a envie d'offrir autour de soi ! Une lecture facile, un vocabulaire compréhensible et pas jargonnant avec des exemples concrets, seul hic quelques lourdeurs dans le style.
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Comment éduquer nos enfants aujourd'hui ?
En faisant preuve de bon sens tout simplement, c'est le message que nous délivre l'auteur (docteur en psychologie du développement, psychologue clinicien, psychothérapeute ) sous forme de dix commandements.
Un des leitmotiv est le nécessaire apprentissage de la frustration pour que l'enfant devienne plus tolérant devant les adversités qu'il rencontrera au cours de sa vie( le nécessaire équilibre entre plaisirs et réalité),
Dix courts chapitres avec des exemples concrets et des tableaux récapitulatifs (votre enfant.../vous pensez.../vous ressentez.../vous faites...).
Des parents solidaires (fondement de l'autorité), des sanctions si nécessaires, partager des moments gratifiants et positiver !
L'éducation ou, l'apprentissage harmonieux du" plaisir" et de la "frustration".
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En tant que professionnel, et côtoyant de nombreuses personnes concernées par ce sujet de façon aiguë, je n'ai sincèrement rien appris.
En tant que lecteur lambda, ce livre a sans doute un intérêt. En tout cas celui de faire parler de sa colère, de mieux la comprendre, d'en comprendre les avantages, les inconvénients, les dégâts, les enjeux. Parler d'un sujet est la première étape pour le travailler et, si pas s'en guérir, au moins l'encadrer, le gérer, mieux le maîtriser.
Et c'est réussi.
Je trouve cependant que ce qui est dit de la colère n'est qu'une variante pas nécessairement remplie de spécificités incroyables de tout ce qui est gestion des émotions en général. Je ne trouve pas assez de spécificité, de singularité dans ce livre autour du sujet et cette émotion particulière.
J'aime et j'aime pas le ton de l'auteur.
J'aime la remise en cause ou en question des hypothèses "psy" conventionnelles qui si on les admet en bloc, "bêtement" seraient à la limite de la contre-productivité, de la contre-efficacité. L'auteur s'attaque gentiment à la psychanalyse essentiellement. Il se veut un défenseur des théories cognitives et de l'importance d'agir et du comportemental. Ce que j'aime bien, il est tranché, pas tiède. On adhère ou pas, mais c'est clair.
Je n'aime pas l'aspect banalisant et un peu "facile" dans ses réflexions et sa méthode. Je ne peux pas vous donner un exemple précis, c'est peut-être un ressenti personnel (je vais m'analyser sur ce point, tiens.).
La construction du livre
Des théories, claires, simples (parfois simplistes, mais sans doute la vocation du livre de toucher le grand nombre l'occasionne...) et des questionnaires pour se situer, s'auto-situer. Rien de bien original, mais pas mal fait.
Intéressant de bien décrypter les différents objets de la colère, contre soi, contre les autres, contre la vie en général. Les aspects sont évidemment différents et donc les stratégies de réponse le sont aussi.
J'aime bien que l'auteur tente de casser un peu les "idées fausses sur la "saine colère"" Se mettre en colère apporte peu voire rien voire pire. un peu comme la culpabilité d'ailleurs. (Soit.)
J'aime bien qu'il répète que la faim et la fatigue sont deux facteurs à tenir en compte car influençant très fort la montée de la colère.
Il reste tout de même assez complexe (mais est-ce finalement utile?) de distinguer ce qui devient de l'ordre du pathologique et du normal. Puisque des conséquences graves peuvent se produire, il suffit d'une seule fois s'énerver et bousculer quelqu'un pour qu'un drame puisse arriver... Dès lors on risque d'ausculter chaque élan colérique en soi de manière folle et exacerbée ou alors au contraire penser que puisqu'un rien suffit parfois, autant n'en rien faire.
Le chapitre des "raisons de la colère" est vite fait, bien fait. Pas passionnant pour le professionnel.
Un bémol au passage, j'ai l'impression de redites assez lourdingues d'un chapitre à l'autre. Colère au travail, dans la famille, dans le couple... C'est toujours les mêmes mécanismes.. Les idées sont les mêmes, légèrement adaptées mais enfin bon là aussi je suis peut-être très subjectif.
J'apprécie la différenciation entre les différents types d'"inconscients", celui qui est refoulé (à la sauce analytique) et celui qui est mis en pause ou en inconscience pour libérer l'attention sur le hic et nunc (et que l'auteur nomme "subconscient"). Si les termes n'ont pas d'importance, la distinction par contre est fondamentale !
La réalité existe, pour soi, pour les autres, la vie est, et tout ne tourne pas autour de soi de façon parfaite, et c'est énervant, frustrant, déprimant, et ça peut mettre en colère. C'est NORMAL. Maintenant, comment accepter cet état de fait, comment le supporter, comment le vivre, il faut aussi se connaître savoir d'où on est, de qui-quoi on vient, de comment on est fait, et enfin de comment agir. (J'oublie au passage l'un ou l'autre comment.) Et bien, il y a des pistes dans ce livre. (Mais aussi ailleurs, donc note assez moyenne.)
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Devenant bientôt maman, j'ai commencé à être un peu curieuse sur les concepts concernant l'éducation des enfants.
Mes interrogations et le hasard m'ont fait connaître Didier Pleux et son Manuel d'éducation à l'usage des parents d'aujourd'hui...datant de 2004 certes mais gardant, je trouve, une certaine contemporanéité.
Son leitmotiv simplifié par moi-même est le suivant : nous devons apprendre à nos enfants la frustration pour les préparer à la vie en société car l'éducation est avant tout de les coacher pour affronter ce qui les attend.
Et ce qui les attend, ce n'est pas une attention constante de la part des gens, un monde tournant autour d'eux, de l'argent qui tombe du ciel ou une vie facile sans règles, sans attentes ou sans effort.
Frustration et amour seraient donc le remède.
Pour cela, il faut savoir interdire, exiger, poser des règles et s'y tenir, bref, faire preuve d'autorité sans tomber dans l'extrême ou l'émotionnel et tout en respectant la singularité de l'enfant.
Ceci lui permettant de comprendre entre autre, qu'il ne peut pas avoir tout, tout de suite ou qu'il faut apprendre des règles pour savoir vivre avec les autres. (Aurais-je trouvé le livre de chevet de Super Nanny ? (pensée à Cathy Sarraï...)
Cela semble peut être un peu alambiqué formulé ainsi mais en lisant le livre, cela m'a semblé facile d'accès.
Facile à dire, encore faut-il l'appliquer.
Je ne suis pas toujours en accord avec ses propositions mais la plupart de ses arguments m'ont semblé être du bon sens rappelé.
Mais, l'auteur prend un parti pris qui peut ne pas trouver que des adhérents.
Un livre intéressant, facile d'accès et court.
Pour ce dernier point, je dirai "heureusement" car vers les 3/4 de ma lecture, je commençais à ressentir une certaine redondance dans le propos.
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Les dix commandements? Rien que ça! Et dire qu'on accuse la psychanalyse d'être une secte…Comme on dit en Normandie: Tiens, y
R'Pleux!
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Merci a Babelio de me faire découvrir ce livre dans le cadre de la masse critique. Livre pas très long mais très efficace, beaucoup de bons conseils détaillés puis développes par des exemples concrets. On a envie de le fluoter et de souligner des choses. Le ton de l'auteur n'est jamais moralisateur, c'est constructif et ça éveille et remet en question les parents sur les habitudes prises avec les enfants quel que soit leur Age. Une lecture très intéressante.
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Un plaidoyer - argumenté- sympathique contre le déterminisme. Certes notre environnement, notre enfance, l'amour de nos parents influencent plus ou moins fortement notre approche de l'amour.
Mais le psychologue Didier Pleux nous montre que notre volonté peut, si ce n'est les inhiber, du moins limiter les effets corrosifs que ces facteurs peuvent avoir sur une relation amoureuse.
Autrement dit, un rayon d'optimisme (mais pas d’optimisme béat!), ne se contentant pas d'affirmer, mais apportant des arguments et expériences convaincants.
Didier Pleux met au service de cet exposé des extraits de consultations accompagnés de mini analyses, qui rendent par ailleurs la lecture agréable, rythmée.
Enfin l'approche en nuances est convaincante: il consacre les premiers chapitres aux éléments déterminants d'une relation amoureuse, sans chercher à minimiser leur importance. Des suggestions pragmatiques sont présentées sans prétendre apporter une libération complète des déterminants de notre enfance.
Bref, un livre découvert grâce à l'opération masse critique de Babelio (que je n'aurait sans doute pas identifié sinon) dont je recommande la lecture à celles et ceux que le sujet intéresse.
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Un livre, certes, court mais qui va droit au but. Je remercie Babelio et les éditions Odile Jacob de m'avoir permis de découvrir ce livre très intéressant dans le cadre du challenge Masse critique.
Je me suis reconnue dans certaines questions posées à l'auteur. Il est parfois difficile de placer un regard extérieur et d'être objectif face à nos problèmes quotidiens. Didier Pleux permet ainsi d'aborder la question tout en douceur et de trouver des solutions simples et efficaces car oui, il y a toujours une solution au problème. Ses conseils sont très judicieux et abordées de façon simple.
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Ce qui est intéressant dans cet essai -par ailleurs très facile à lire- c'est qu'il vient proposer une approche de la thérapie psychique destinée à être efficace afin que les pathologies ressenties par les patients ne traînent pas pendant des années passées à en évoquer les causes, allongés sur un divan.
Il s'agit de thérapie cognitive, centrée sur les soins combattant l'intolérance aux frustrations. En effet, de nombreux êtres en souffrance perdent leur temps à se focaliser sur les causes de leur malaise (enfance malheureuse, mère mal aimante, divorce mal supporté etc.) oubliant de réaliser qu'en fin de compte leur problème vient d'une incapacité à affronter la réalité telle qu'elle est, avec tous ses désagréments, toutes ses difficultés, petites ou grandes, tout ce qui génère des frustrations en s'opposant au plaisir immédiat auquel beaucoup de nos contemporains aspirent. Adolescents "en crise", jeunes délinquants, adultes tyrans, tous ont pour moteur la jouissance immédiate, l'absence d'empathie et l'absence de capacité à construire un projet de vie sur le long terme. En déterminer les racines et les origines ne sert à rien, sinon à conforter l'idée que ces personnes sont des "victimes de la vie" à qui tout est dû en compensation du préjudice initial subi. Pour sortir de cette spirale qui ne mène à rien, il vaut mieux apprendre à gérer progressivement les frustrations engendrées, naturellement par toute vie en société.
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Didier Pleux est didactique, vulgarisateur et pédagogue. Pas trop corporatiste, car il ne manque pas d'égratigner les "psy" et les formules toutes faites destinées aux clients, euh non... aux patients. Il aborde la colère et base sa réflexion sur son expérience de thérapeute. Il a de la matière, un esprit synthétique, une plume fluide et de l'humour. Bref, un cocktail tout à fait plaisant quand on cherche un ouvrage qui pose le décor et survole la problématique.
C'est ce que Didier Pleux fait. En plus, il saupoudre le tout de quelques références bibliographiques récentes (au moment de l'écriture du livre), habilement camouflées dans le texte.
Son propos tient en peu de mots: la colère vient de pensées absolutistes que nous essayons d'imposer à la réalité. Nous ne savons plus accepter les frustrations (grand cheval de bataille de l'auteur). Le principe de réalité est incontournable, il constitue le monde environnant. Et c'est en le niant que naît la colère. Cette confrontation nous prive de la satisfaction du principe de plaisir. Et plus spécifiquement du plaisir à court terme. Apprendre à accepter la réalité, c'est adapter son niveau de frustration et chercher un hédonisme à moyen et long termes. Didier Pleux enfonce définitivement le clou en assimilant autrui au principe de réalité et soi-même au principe de plaisir. Apprendre à vivre avec autrui, c'est aussi diminuer ses sources de colère. Cela ne signifie pas baisser la tête, courber l'échine, accepter tout et n'importe quoi. Cela signifie que si on n'est pas satisfait, on ne gagne rien à nier la réalité, mais on peut changer cette réalité. Disputer ses irrationalités. Accepter la réalité, de façon à s'accepter soi-même et à accepter autrui, c'est la clé. Inutile d'attaquer les moulins, en quelque sorte, et donc faire taire le Don Quichotte qui sommeille en nous.
L'auteur est à l'aise avec les chapitres analytiques, descriptifs. La famille, le travail, l'éducation, tout cela est rondement traité. La fin m'a semblé davantage bâclée. Quand l'auteur est forcé d'aborder la manière d'en sortir... on prend la direction d'un thérapeute. C'est un peu court, jeune homme, dirait l'autre. Didier Pleux donne quelques conseils rapides, dont on retiendra le principal: si vous sentez la colère monter... quitter la pièce, abandonner la discussion... fuyez. Là, je suis un peu frustré. L'auteur propose pour finir un tableau synthétique avec des situations et des mises en perspective, mais c'est insuffisant à mon avis.
Reste que cela constitue une chouette introduction au problème.
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Camille Sellier est une jeune femme intelligente, brillante, sensible. Elle a été anorexique et évoque dans ses mails adressés au docteur Didier Pleux, docteur en psychologie du développement, psychologue clinicien, cette maladie.
Les mails sont entrecoupés de commentaires du spécialiste, décortiqués. On découvre la complexité de cette maladie, jamais vraiment vaincue.
On découvre aussi la naissance d'une belle écrivaine : Camille a un talent incroyable.
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Suite à un passage de Didier Pleux sur une radio belge au début du mois de juin, j'ai souhaité me plonger dans quelques écrits de ce "gourou psy" que je ne connaissais pas, mais dont je pressentais que j'apprécierais les idées (déjà l'interview radio m'avait quasi convaincu).
Je rigole quand je parle de "gourou psy", car Didier Pleux est tout sauf un gourou. Et en matière de psy, s'il est bien psychologue, il semble avoir pour le "tout au psy" assez de défiance (pour ne pas dire davantage...).
Visiblement disciple de Françoise Dolto, il s'en écarte farouchement à de multiples reprises. D'ailleurs, je dis "disciple", mais c'est une question de génération. Didier Pleux a baigné dans Dolto comme Dolto doit avoir baigné dans Jung et Freud. Il s'agit d'un bain forcé dont on essaie de sortir au plus vite.
Didier Pleux part de cas réels. De plaintes, de soucis, d'impasses, de lamentations de parents au sujet de traits de caractère ou de comportements de leur(s) enfant(s). Cela sent le vécu, y compris pour le lecteur qui se retrouvera très vite dans les situations décrites. Mais il ne faut pas croire que Didier Pleux a une solution "clés en mains". Le parcours qu'il surligne est chaotique, fait d'essais et d'erreurs, fatalement. D'ailleurs, un des messages en filigrane (selon moi) est de ne pas hésiter à reconnaître que l'on se trompe, en tant qu'adultes. Rien n'est pire que de s'entêter.
Le propos de Didier Pleux se déorule sans stigmatisation, ni à l'encontre des adultes, ni à celle des enfants. Il montre les malaises, les doutes, les vides, les ennuis, les déviance (parfois) qu'il a pu observer chez les enfants (et leurs parents). Une grande part de son discours tourne autour de l'acceptation par l'enfant des frustrations inhérentes au développement de soi et à la vie en société. Pleux est assez connu pour ses livres autour de l'enfant-roi, qui devient un adulte-tyran. Si un adulte transfère, projette sur son enfant, et Didier Pleux peut comprendre le penchant parental, cela va faire subir à l'enfant une pression dont il ne saura pas se servir pour grandir. Idem si l'adulte n'est pas clair avec le deuil, les déménagements, les choix de vie... Il faut se rappeler qu'un adulte est un modèle pour un enfant. Et qu'un enfant n'est pas un adulte en miniature (exit Dolto...).
C'est en cela que Didier Pleux nous parle de bon sens, de logique, de respect des hiérarchies (et d'autrui). Il y a une place pour l'adulte et une place pour l'enfant dans une famille. Chacun a une position à occuper (bien sûr, ce n'est pas figé, mais il y a des lignes à ne pas dépasser, comme le parent "copain" qui irrite Didier Pleux, visiblement). Communiquer avec son enfant, c'est OK, mais pas d'égal à égal, et pas spécialement sur tous les sujets. On a le droit, en tant que parent, de répondre "tu verras cela plus tard"...
Qui n'a pas vu un enfant jeter un smartphone ou une tablette de rage? Ou qui n'a pas eu envie d'accéder aux caprices alimentaires d'un enfant, juste "pour avoir la paix"... L'auteur se dresse également contre l'exacerbation du principe de plaisir immédiat. Cela rejoint la tolérance à la frustration. Mais il fustige les parents qui mettent leur enfant sur un piédestal, qui le portent aux nues, qui développent chez leur enfant un comportement de "winner" en voyant dans chaque situation une lutte dont il faut sortir victorieux, qui pensent que pour réussir dans la vie il faut être agressif, guerrier, dur... Didier Pleux pourfend pas mal de clichés. Des tableaux récapitulatifs en fin de chaque chapitre permettre de concrétiser les enseignements de l'auteur, et les pistes qu'il suggère. La clé est dans la chasse au "sur"... cf. page 100, où Didier Pleux liste les 5 "S" à proscrire... surstimulation, surconsommation, survalorisation, surprotection, surcommunication...
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Ce livre est, d'une certaine façon, une réponse au livre de Sebastien Bohler, "Le bug humain". C'est comme ça que je le vois.
Ah, le Striatum, le cerveau reptilien...
Didier Pleux nous décortique cette pulsion de consommation, vue par un psychologue clinicien avec 30 ans d'expérience. En fait, cette pulsion de se faire plaisir impacte tout ce que nous faisons et pas juste l'écologie (le message du livre de Sebastien Bohler).
Échapper à cette dictature du cerveau reptilien nous rend meilleurs, moins dépendants de nos envies irrésistibles.
Didier Pleux nous raconte son expérience clinique avec des nombreux cas et son analyse.
Par contre, c'est un avis d'un psychologue clinicien, celui qui aborde le problème du côté "conséquences" et pas des "causes" comme ce serait le cas en neurosciences. Les deux approches se complètent.
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Voici un livre concis et efficace tant l'éducation des enfants est une question complexe. J'ai particulièrement apprécié la méthode "10 commandements", une façon selon moi de motiver les parents. Cela donne envie de suivre les conseils de l'auteur. La vraie réussite du livre réside dans le fait d'avoir mêler théorie et pratique, il y a toujours des cas concrets expliqués. Bref une lecture utile pour tout jeune parent, en difficulté ou pas...
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Tout l'intérêt de ce livre réside dans le fait que le docteur Didier Pleux démontre concrètement, à quel point, le rôle de l'éducation, pour que nos enfants soient heureux ou malheureux, est essentiel. Ce livre constitue donc un guide pragmatique et pratique, enrichi d'exemple concrets, pour les parents qui veulent rendre le bonheur à leurs enfants, dans une société en pleine mutation. Ainsi, il prend à contre courant les préceptes de l'enfant roi en vogue depuis les années 70, car il estime que c'est dès le plus jeune âge qu'il faut instaurer une limite à notre progéniture, tout en prenant en compte les singularités inhérentes à chacun, afin d'éviter de produire des monstres d'égoïsme autant que des êtres trop malléables.
Un enfant heureux a appris, à s'accepter, à valoriser ses forces et à reconnaître ses limites, à être social, empathique et tolérant avec les autres à accepter la réalité, mais surtout à tolérer la frustration, à aimer la vie telle qu'elle est.
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Un début vif qui parle de l'expérience de l'auteur. Il annonce dès le début la couleur : réconscillier la psychanalyse et les TCC. Il nous parle de ses années de faculté pendant lesquelles il exerçait également le métier d'éducateur en parallèle de ses études : quel décalage entre la pratique et la théorie, quel dogme tout puissant à la faculté dans laquelle il fallait recracher les théories psychanalytiques sans réflexion pour avoir de bonnes notes ! Il en a eu marre de la France sous la coupe de la psychanalyse et est parti aux USA où il a rencontré Albert Ellis (créateur de la thérapie rationnelle émotive) et s'est formé dans son institut, il est ensuite revenu en France où il a ouvert un cabinet de consultation et a promu les hypothèses de la thérapie cognitive.
Je ne suis pas dans une optique psychanalytique, et je râle également beaucoup sur de nombreux concepts, mais je ne vais pas prétendre prôner une réconciliation en tapant allégrement sur l'autre camp... Il reconnaît quelques petites choses sympa mais dans l'ensemble il y a une grosse charge contre la psychanalyse (ce qui ne me dérange pas).
Pour sa psychologie existentielle il propose d'intégrer de la psychologie dans la thérapie comportementale, d'aller plus loin et c'est ce que sont les thérapies cognitivo-comportementales, et bien sûr la thérapie émotivo-rationnelle d'Ellis puisqu'il y a été formé. Il propose un vrai re-travail des cognitions (les événements mentaux, pensées, images, représentations mentales). Je me sens proche de cette pratique (je compte d'ailleurs bientôt lire le livre d'Ellis).
On y trouve de nombreuses références à des philisophes : Onfray, Sarte... et j'aime cette ouverture qui ne reste pas centrée sur la psychologie/psychiatrie mais va s'enrichir de domaines connexes et les reconnaît comme leur égal.
Le livre se lit très vite, très facilement, j'ai vraiment apprécié cette lecture facile, simple, claire. Je l'ai dévoré avec plaisir en une matinée.
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A lire, laisser "infuser" et imprégner VOTRE façon d'éduquer par petites touches. Très riche.
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