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Critiques de Diego Aranega (38)
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Victor Lalouz, tome 1 : En route pour la gl..

Victor Labouz... heu... Lalouz (même si ça revient presque au même!) rêve de travailler soit dans le cinéma, soit à la télé soit à la radio. Polyvalent, le gars! Pour ce faire, il est prêt à modifier son CV, quitte à se faire passer pour le fils caché de Drucker. Ça tombe plutôt bien, un poste de standardiste se libère chez Smak FM. Et sa candidature est retenue! Même lui a du mal à y croire! Qu'importe son CV tout bidon, il est embauché. Aux côtés de Sami, l'animateur, il prend son boulot très à cœur. Même s'il ne se rend pas toujours compte qu'il n'est pas à la hauteur. Croire que la zoophilie désigne la collection de trucs de Zorro, confondre pédestre avec pédophile ou ne pas savoir quoi répondre dès lors qu'une auditrice lui demande comment monter au 7ième ciel, ça fait moyen... Heureusement, son psy est là, à l'écouter et que la belle Nadia lui fait des yeux doux (enfin, c'est ce qu'il croit!)...



Petit binoclard tout menu, une calvitie précoce, un sourire un peu niais, c'est sûr que ce Victor Lalouz risque de ne pas passer inaperçu! Drôle à ses dépens, sûr de son fait, de son charme et de son sex-appeal (bien qu'il soit encore puceau), rien ne semble l'arrêter ni le déstabiliser. Tout heureux qu'il est à être standardiste dans cette station de radio, il ne doute pas un seul instant de son ascension future. Gold ou Jeanne Mas en fond sonore, "Ahhh Macarena" dès lors qu'il reçoit un message, le plus souvent de sa mère, ça donne le ton de ce premier album drôle, parfois cynique mais jamais méchant avec un personnage haut en couleur (pour Victor, c'est une image!) et attendrissant. Ces scénettes, à raison de 2 par page, aux couleurs vives, amusent le lecteur... à défaut d'amuser Victor, peut-être...



Victor Lalouz, en route pour la gloire... Le chemin risque d'être long!
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Victor Lalouz, tome 2 : L'idole des jeunes

"Allo, Kivalaséki?" Vous êtes bien sur Smak FM, Victor à votre écoute...

Car, oui, Victor, cet homme improbable, tout menu, avec sa calvitie et ses grosses lunettes, a dorénavant sa propre émission de radio, une antenne libre le soir qui traite de nombreux sujets, aussi divers que variés. Evidemment content et fier de lui, il ne doute pas un seul instant de sa prétendue notoriété. Aussi, n'hésite-t-il pas à draguer Nadège, la nouvelle secrétaire, certain qu'elle l'a reconnu. Même si cette dernière a un mec, c'est pas bien grave pour Victor... Cette fois, il a décidé de prendre son envol et de quitte l'appartement de maman qui a une trop forte emprise sur lui et qui, selon lui, l'empêche de conclure avec les nanas. D'ailleurs, c'est bien pour ça qu'il se rend très régulièrement chez son psy pour en parler...



L'on retrouve ce p'tit bonhomme attachant comme tout dans ce second volet. Cette fois-ci, il a décidé de se prendre en main. Au revoir maman, maintenant qu'il a un boulot, il compte bien s'installer seul. L'auteur fait évoluer son personnage dans sa vie professionnelle et personnelle. Mais, l'homme, lui, ne change pas: looser, gaffeur, sûr de lui, un peu lourdaud, collant... A raison de deux scénettes par pages, l'ensemble reste divertissant et prêtant à sourire tant Victor est décalé. Diego Aranega tient un personnage haut en couleur avec qui l'on aime finalement passer du temps... tant qu'il reste virtuel et se tient loin de nous!



Victor Lalouz, L'idole des jeunes... et des moins jeunes!
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Victor Lalouz, tome 3 : La rançon du succès

Tout ne semble pas aller au mieux pour Victor... Malgré le succès de son émission de radio et de son nouvel appartement qui l'éloigne de sa mère, il découvre maintenant que son père travesti, qui s'est barré quand il n'était encore qu'un gamin, habite dans le même immeuble que lui et que son compte est à découvert. Convoqué par Mme Walter du Crédit Paysan, elle lui informe que son découvert est très important et que son salaire ne couvrira jamais ses dépenses, le plus souvent inutiles d'ailleurs tel qu'un fauteuil massant ou un vidéoprojecteur. Dans un premier temps, Victor décide de demander une augmentation (plutôt conséquente) à son patron. Qui refuse, bien sûr. Puis, un auditeur a la bonne idée de lui suggérer la colocation. Enthousiaste à ce nouveau mode de vie, il se met en quête d'une fille (évidemment), mignonne, bien roulée... Pas exigeant, le gars!

Et lancé comme il est, il a décidé de passer son permis. L'affiche du permis à 1€ par jour parait vraiment alléchante. Pas sûr que Victor ait compris le sens de ce message... 



Kivalaséki? C'est à nouveau Victor que l'on retrouve dans ce troisième volet qui se lance à fond dans de nouveaux projets. Mais, bon, on peut pas dire que ce soit la forme olympique pour ce looser né. Ne faisant nullement ses comptes et dépensant à tout va, c'est la conseillère du Crédit Paysan qui voit rouge. Victor n'a même pas l'air de comprendre ses menaces. Evidemment, la colocation est un excellente idée mais une colocation avec Victor, ça doit pas être facile tous les jours...Cet éternel gaffeur, ce lourdaud, cet à-côté-de-la-plaque... bref, ce Victor un peu neuneu n'en rate pas une dans cet album. On a même l'impression que cela empire! Heureusement que ses "amis" de la radio le soutiennent mais surtout que son psy l'écoute toujours autant raconter ses angoisses. Diego Aranega nous offre un scénario linéaire, enchaînant logiquement les scénettes, à raison de 2 par page. L'ensemble est tout à fait cohérent et la chute prête à sourire. Le p'tit bonhomme reste attachant malgré tout. 



Victor Lalouz, La rançon du succès se paie cher!
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Anthroporama

Diego Aranega nous promet un "safari immersif dans la France du XXIe siècle". En effet, en une dizaine de chroniques très drôles, l'auteur évoque le sentiment d'insécurité, le terrorisme et propose des cours d'auto-défense, parle de la pub (ceux qui la font), de la nostalgie des années 80, de l'addiction au net (avec séances psy de désintox), de TV réalité... Epinglage de beaufs à tout va, et n'oublions pas que les beaufs c'est toi, plus moi, plus eux. Sachons gratter sous la caricature, nous y sommes, y a pas de doute !



Comme dans son album 'Focu' et dans la série 'Viktor Lalouz', l'humour d'Aranega est à la fois incisif et tout mignon. Je me suis particulièrement régalée avec le témoignage du collectionneur de 'OK Magazine' - grâce à de véritables extraits du journal, on sait enfin ce que David & Jonathan ont pu s'offrir avec le succès de "Bella Vita".



Bel objet à couverture rigide qui rappelle les vieux guides de savoir-vivre ou certaines éditions de romans de Jules Verne. Mais le format est très réduit (15x21) et cela pose vraiment problème aux quasi-quinquas qui ne veulent pas s'équiper en lunettes, d'autant que le graphisme et l'écriture d'Aranega sont très "pattes de mouche". Mais c'est vraiment le seul défaut, qu'on oublie une fois trouvé le bon éclairage, le bon angle de lecture, parce qu'on se marre quasi non-stop.
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Anthroporama

Anthroporama veut, sans prétention aucune, faire un portrait de la France et des Français de notre siècle. Bof... après lecture, je n'en retiens pas grand chose, et je n'ai pas trouvé ce livre spécialement amusant!

En bref, il y aborde l'auto-défense (par la violence), les réseaux sociaux, le fanatisme pour les années 80 (David et Jonathan, OK magazine, vous vous souvenez?), les addictions, les ados, et de manière générale, la bêtise humaine, le tout présenté par l'auteur lui-même sous un air de one-man show.

J'ai été assez vite rebutée par les dessins, puis par la vulgarité du premier "reportage". Dommage sans doute qu'il ait commencé par celui-là, les autres m'ont plu davantage, mais dans l'ensemble j'ai trouvé ça assez mou et décousu, sans véritable objectif.

Ce que j'ai bien aimé: l'aspect reportage à la M6, parodie de ces émissions au cours desquelles on interviewe une multitude de gens sur un sujet sensé être grave et dont, au bout d'une heure trente, on n'a rien appris de plus. Un peu comme cette BD quoi!
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Casiers judiciaires

Une lecture agréable qui nous fait découvrir les procès avec les juges, avocats et surtout les gens qui comparaissent.



Il y tout de même des cas "gratinés" qui passent devant les tribunaux, prévenus alcooliques, roulant sans permis, cambriolage, prostitution etc....



Une lecture qui fait sourire, je suivrai les prochains tomes.
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Anthroporama

Hilarant… Non, tout juste si j’ai ri une ou deux fois et souri le reste du temps.



Mais, il est vrai que c’est bien vu, c’est une bonne caricature des travers de la société, à travers neuf « reportages », sur des sujets qui prêtent à réflexion, et surtout à dérision.



Dérision parfois parce que les choses évoluent tellement vite qu’elles nous semblent totalement décalées peu de temps après.



L’auto-défense, les émissions culinaires, le concept low-cost « inversé » pour les riches, les agences de pub, les années 80, internet, les jeunes…





Si vous voulez rire de bon cœur :



« Nan pis ce qui était génial dans les OK Magazine, c'était aussi la variété des rubriques. Tiens, exemple "Rubriques petites annonces". [...] Vous avez vu ?! Y avait les adresses PERSO des meufs ! Et vous savez comme moi ce que ça veut dire quand une meuf vous laisse son adresse PERSO ! La potentialité de tous ces contacts me rendait dingue. Si j'avais eu le fric pour me payer une ramette de papier à en-tête Snoopy, je leur aurais répondu à toutes, et là, mon billet que j'aurais été dépucelé minimum 300 fois avant mes quinze ans. Rahh putain, c'était la belle vie. J'avais pas peur du sida vu que j'étais solosexuel. C'était COOL. »







C’est vrai, rappelons-nous comme c’était la belle vie les années 80 :

Quand tu voulais découvrir « d’autres gens », tu pouvais prendre un « correspondant » dans les petites annonces des magazines, justement.

Tu passais une heure à rédiger une lettre, en général t’avais fait un brouillon pour pas qu’y ait trop de ratures, puis t’envoyais la lettre que le facteur se chargeait de remettre à son destinataire.

Le temps qu’il te réponde, que la réponse te parvienne, en à peine une semaine, t’avais pu échanger déjà quelques banalités. Cool…

Si jamais tu faisais preuve d’un peu d’humour noir ou de cynisme dans ta lettre, soit tu croisais les doigts pour qu’il soit compris, soit tu passais pour une lourdingue en ajoutant « j’rigole » entre parenthèses.



Ou bien tu pouvais devenir cibiste mais c’était très codifié et pas de conversation privée possible.





Finalement, les « jeunes » utilisent bien plus l’écrit que nous au même âge, mais sous une autre forme. Et puis, les émoticônes représentent une vache de progrès dans l’utilisation de l’écrit.







Babelio est avant tout un réseau social, j’ai donc été sensible au témoignage de Chantal. Ne ressemblant pas moi-même à un mollusque baveux, hargneux et débile (enfin je cumule pas toutes ces tares au même moment en tout cas), j’ai donc la chance d’avoir 79 amis babelio.

Mais combien parmi les 79 remarquent même ma présence ou mon absence ici ?



Amitié, d’après wiktionary : « sentiment réciproque qui engage deux personnes l’une envers l’autre »…

Ah bah vu tous les gens avec qui on s’ignore réciproquement, ça me fait plein d’amis en fait !











Comme David et Jonathan sont évoqués dans le livre, pour l’inspiration musicale, c’était tout trouvé. Et puis en effet, une petite piqure de rappel, quand on a envie de dire que ce que les jeunes écoutent aujourd’hui, c’est nul… ils ont de qui tenir faut dire… Et si vous écoutez ça, dites-moi ce qui est le pire : l’air ou les paroles ?



« […]

Est-ce que tu viens pour les vacances

Moi je n’ai pas changé d’adresse

Je serai je pense

Un peu en avance

Au rendez-vous de nos promesses

[…]

Et c’que j’ai pensé à toi

Les nuits d’hiver ou j’avais froid

J’étais un goéland

En exil de sentiments »



Extrait de « Est-ce que tu viens pour les vacances », David et Jonathan :

https://www.youtube.com/watch?v=m0MgGUnLsdo







Et comme c’est de saison, bonnes vacances à ceux qui en ont !

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Victor Lalouz, tome 1 : En route pour la gl..

Victor Lalouz ça ne s'invente pas; adulescent n'ayant pas encore résolu son complexe d'Œdipe devient standardiste puis animateur radio pour le plus grand bonheur des auditrices, pense-t'il mais surtout lui fait "prendre le melon".

Entre ses émissions et ses séances de psy nous le suivons en compagnie de Sami, Nina et des on Boss dans le quotidien d'une station de radio.

une BD humoristique à 2 blagues par page; quel travail de création pour l'auteur; une nuance pour le texte, le vocabulaire employé ne va pas faciliter l'apprentissage de la langue française.
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Anthroporama

Pas mauvais mais pas bon non plus, le plus désagréable restant toutefois cette impression que le narrateur, par son ton faussement provocateur, ne cesse de demander désespérément à son lecteur « dis-moi que je suis drôle ! dis-moi que je suis drôle ! ». Ouais, bof, lui répondrais-je.
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Anthroporama

Neuf courtes histoires mettent en scène des phénomènes contemporains de la société française. J’ai particulièrement aimé les parties consacrées aux addictions aux nouvelles technologies, aux cours de marketing pour futures « stars », aux stages d’autodéfense, à la nostalgie des années 1980, aux recettes de cuisine mises en scène, et à certaines théories du complot.

Les parties consacrées aux sujets suivants m’ont en revanche semblé moins pertinentes : la place des jeunes dans la société, la vie d’une agence de publicité, les signes distinctifs de richesse.



Je n’ai prêté qu’une attention limitée au graphisme, me concentrant sur les textes que j’ai trouvés amusants, souvent ironiques ou irrévérencieux. L’auteur a un regard lucide sur les thèmes qu’il aborde, confortant celui que je porte sur certains travers de notre société. Peut-être s’agit-il simplement de la vision d’une personne née autour de 1970 ? La lecture de l’ensemble m’a en tout cas beaucoup amusé.

Un regret de taille toutefois : le petit format de l’ouvrage. Il n’est pas gênant pour les dessins mais il rend la lecture du texte bien difficile pour un quinquagénaire (heureusement j’avais une loupe à ma disposition).



• Merci à Babelio et à Fluide Glacial.

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Focu : Les 110 commandements

Quelle différence entre un mufle/rentre-dedans et un diplomate/faux-jeton ? Le premier se grille en brusquant son interlocuteur, le second le dispose favorablement en le flattant... ceci tout en disant la même chose, mais il faut savoir décrypter.



Deux vignettes en vis à vis : tu ne diras pas / tu diras plutôt... Excellentes situations où la version diplomate est très bien trouvée, souvent à base de jeux de mots. Le propos est tantôt sur le physique de la "victime", tantôt sur son air idiot, et souvent scato, centré sur les odeurs corporelles...



Pour conclure en une phrase façon Focu : Je ne dirai pas que les personnages sont hideux, je dirai plutôt que les textes sont très bons et que rien d'autre ne compte.



Diego Aranega est également l'auteur de l'excellente série 'Victor Lalouz'.
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Victor Lalouz, tome 1 : En route pour la gl..

Victor Lalouz a deux rêves dans la vie, devenir animateur de radio et se faire dépuceler. C'est une série de gags en une demi page, les dessins sont assez moches, l'humour est franchement lourd, mais je dois reconnaitre que mes zygomatiques sont plusieurs fois entrés en action.
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Victor Lalouz, tome 2 : L'idole des jeunes

Deuxième volet des aventures de ce losers pathétique, puceau vivant chez sa mère possessive, animateur de radio. Dessins pas terribles, gags un peu lourds, mais j'ai bien ri. Objectif atteint.
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Anthroporama

Avec Anthroporama, Diego Aranega, comme il le faisait déjà avec Victor Lalooz et continue à le faire dans les bandes dessinées qu'il écrit pour l'Obs, aborde avec humour et un brin de cynisme une société fondée sur l'apparence et dans laquelle les médias occupent une place centrale.

Ici donc on croisera des coaches en self defense à la ramasse, Karl Lagerfeld à la tête d'une école pour devenir people, des émissions culinaires et un retour sur les années 80-90 et OK Podium.

Amusant, piquant parfois, Anthroporama est par ailleurs un beau livre dans lequel Aranega se plaît à jouer avec ses cases (on pense notamment au jeu hilarant avec les photos issues d'Ok Podium) pour notre plus grand bonheur.

Tout juste regrettera-t-on que certaines de ces historiettes trainent un peu en longueur.
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Oggy et les Cafards, Tome 1 : Plouf, Prouf,..

lors du salon de la BD de Lyon le mois dernier, j'ai eu la bonne ( ?) idée d'y emmener mon fiston de 7 ans, et du coup, au lieu d'acheter des incontournables d'auteurs présents là bas ( Trondheim, Bagieu...), je me suis retrouvé avec le tome 1 d' Oggy et les Cafards, vu que mon fils est fan de ce dessin animé qu'il voit sur canal plus family et bientot adapté sur grand écran!!!



Comme la série, la BD met en scène un chat glouton et débonnaire aux prises avec trois odieux cafards prets à tout pour prendre le controle de la maison, pretexte à des gags visuels dont forcément le chat en sortira vaincu!!



Mais si on pouvait craindre le produit dérivé , la BD dévoile deux heureuses surprises: premièrement, toutes les histoires ( sur une planche) sont des scénarios originaux et ne sont pas des épisodes de la télé ( c'est mon fils qui l'a remarqué, évidemment) et secondement, aux manettes de la BD, nous avons l'immense Diego Aranega même si ici, il n'est pas au dessin mais au scénario.



Diego Aranega c'est l'auteur de Victor Lallouz et Casiers Judiciaires, deux BD hilarantes et originales, et on retrouve ici un peu de sa douce folie.



Quant au dessin, de Frévin, il est frappé d'une belle dynamique et expressivité qui concourt à l'efficacité des gags.... et comme il n'y a pas de textes, voici une BD qui peut être dévoréée par les enfants sans l'aide des parents, et ca, c'est quand meme vachement agréable!!!
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Oggy et les Cafards, Tome 1 : Plouf, Prouf,..

Bon, un petit craquage régressif ! Oui, j'avoue, j'aime Oggy et les Cafards ! Ça me rappelle les Tom et Jerry de mon enfance. Et quand j'ai vu cette BD, je n'ai pas pu résister à la tentation de plonger dedans. Et on retrouve tout du dessin animé : les gags loufoques, les stratégies des cafards pour piéger Oggy et lui piquer son garde manger. Manquait plus que la musique... Tiens, je vais me regarder un petit épisode !
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Victor Lalouz, tome 2 : L'idole des jeunes

Revoilà notre animateur radio-loser-dragueur préféré : Victor Lalouz ! C'est (presque) la consécration : ses auditeurs fans sont toujours au rendez-vous, appréciant sa naïveté ou savourant un humour supposé être "du Nième degré" - alors qu'il s'agit d'innocence ou d'ignorance… Victor reçoit enfin un salaire, ce qui lui permet d'envisager de s'autonomiser et de quitter sa môman - enfin ! Pas de changement notable avec son psy, en revanche : Victor reste empêtré dans ses cauchemars, la tyrannie maternelle et les souvenirs traumatisants qu'il garde de son père. Et côté filles : toujours autant de râteaux qui, loin de le décourager, renforcent sa certitude que la prochaine fois sera la bonne, qu'il n'a pas été assez incisif...



Ce deuxième album est aussi drôle que le premier. C'est d'ailleurs cet humour sympathique que l'on recherche, autant qu'une suite aux aventures de Lalouz, même si les choses bougent un peu dans sa vie - mais si peu !



Un excellent moment de détente !
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Focu : Les 110 commandements

Comment avoir l'art et la manière d'envoyer à son prochain ses petits travers ? hé bien, maintenant, il existe une bible !! surtout ne vous privez pas, ça fait du bien !!
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Victor Lalouz, tome 1 : En route pour la gl..

Victor vit chez sa mère, que l'on ne voit jamais mais qui semble omniprésente dans sa vie, pour le plus grand malheur de notre anti-héros. Ses échecs en amour, au travail, et dans sa vie quotidienne, nous font rire. Pour un homme, il est cependant effrayant de parfois se reconnaître dans ce loser ! Heureusement que je vois en lui plus d'autres personnes que moi, ça me console...

Cette bande dessinée est très amusante, sans jamais être trop lourde ou graveleuse. Son graphisme est quelconque mais c'est sans importance puisque l'on n'y prête presque pas attention, hormis pour la représentation de Victor dont l'image correspond parfaitement au personnage.
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Victor Lalouz, tome 1 : En route pour la gl..

Comme son patronyme l'indique, Victor est un loser... Un look entre "pine d'huître" (De Caunes dans NPA dans les 90's) et le Manu de Titeuf, lunettes cul-de-bouteille, haut comme trois pommes et un air, disons... pas très inspiré. Victor vit chez sa mère castratrice, qui n'a pas coupé le cordon. Il est innocent comme l'oisillon dans son nid - ce qui ne l'empêche pas d'être assailli de fantasmes libidineux - et désespérément puceau... Son ambition professionnelle : devenir animateur radio.



Le pauvre homme a beau être la risée de ses collègues, ils n'en abusent pas et restent relativement sympathiques avec lui. Quant à son psy, il reste de marbre, fidèle à la "neutralité bienveillante" qu'exige sa profession - et pourtant il s'en passe, dans la tête de Victor !



Beaucoup d'humour plutôt gentil, de situations dans lesquelles on reconnaît des proches... ou ses propres bourdes et niaiseries (c'est déjà moins glorieux mais ça fait quand même beaucoup rire). Un régal de lecture-détente !

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