Citations de Douglas Kennedy (2615)
« Je sais, ce n’est pas joli, mais il faut parfois se salir un peu pour gagner. Surtout face à des ennemis aussi peu scrupuleux… »
— Euh… Eh bien, on ne peut pas tout avoir, n’est-ce pas ? »
Prenez par exemple Beethoven, que j’ai atteint au début de ma deuxième semaine de correction : sa Symphonie pastorale pourra suggérer une promenade valétudinaire à travers un paysage pesamment bucolique avec Otto Klemperer, ou au contraire une chevauchée impétueuse sur les pics escarpés d’une épique grandeur avec Claudio Abbado. Certains aimeront la riche gravité du Philharmonique de Berlin sous la baguette de Karajan, d’autres la précision tendue des London Classical Players et de Norrington. Quelle que soit la version choisie, pourtant, ce sera toujours la Sixième Symphonie de Beethoven :
— Toi et ta fierté à la gomme ! Il serait temps que tu piges la règle numéro un dans le jeu du divorce : si tu ne cognes pas sur l’autre, il te cogne dessus
— Ne jamais sous-estimer la capacité de dissimulation des hommes. Surtout quand il s’agit de sexe. Vous avez perdu les pédales, alors ? »
« Un mendiant ne dîne jamais à la carte. »
« il ne faut jamais juger un livre à sa jaquette ».
Tout chagrin se développe essentiellement autour de la certitude qu’il est impossible d’éviter son destin. À certains moments, vous pouvez échapper en partie à sa sévérité, ressentir une sorte d’apaisement temporaire, mais la peine est toujours là, au fond de vous, prête à resurgir. Pleurer n’est donc pas qu’une réaction à la souffrance morale, c’est aussi le constat que sa cause restera à jamais présente, transformant radicalement votre vision du monde.
Il paraît que les larmes sont le meilleur moyen de se libérer d’un chagrin trop enfoui en soi
se retrouver nez à nez avec une femme dont les yeux au beurre noir résumaient la vie conjugale.
il faut avoir vraiment perdu la boule pour vouloir connaître les pensées secrètes de son partenaire conjugal.
Nous ne sommes que les jouets du destin, les otages de ce qu’il décide de mettre sur notre chemin…
Une vie s’achève, une autre commence… Si mon fils s’en tire.
« Quand le hasard le plus arbitraire t’enlève les êtres les plus importants de toute ton existence, tes parents, tu en viens assez vite à mesurer la fragilité de tout, absolument tout. Et tu comprends que la prétendue sécurité n’est rien de plus qu’une couche de vernis qui peut craquer à n’importe quel moment.
« pleurer, c’est le seul moyen de faire sortir tout ça ».
Les actes valent plus que les paroles
: ne jamais oublier son rang dans la société. Ainsi qu’il me l’a raconté : « Il y avait à l’époque un gros bonnet de l’équipe Thatcher qui n’arrêtait pas de rabâcher ce que son paternel lui avait dit quand il était tout jeune : “Si tu veux quoi que ce soit dans la vie, tu devras grimper sur ton vélo pour le chercher.” Et c’était toute la philosophie de mon père, ça : prends ton vélo ! Il voulait que je réussisse, que je travaille dur et bien, mais sans jamais me croire sorti de la cuisse de Jupiter. “N’oublie pas d’où tu viens, ne fais surtout pas comme ceux qui se prennent pour ce qu’ils ne sont pas.” Autrement dit, même si tu arrives un jour très haut, en étant parti de rien, il y aura toujours quelqu’un pour te voir tel que tu étais au départ, et ce jusqu’au jour de ton enterrement. »
* Comment pouvons-nous renoncer à quelque chose que nous avons tenu pour essentiel ? *
* A quel instant "pas maintenant" se transforme en "jamais" ? *
* Il ne faut jamais sous-estimer l'influence du hasard sur l'existence de tout être. Se trouver à un certain endroit, à une certaine date et à une certaine heure peut bouleverser la trajectoire personnelle d'un individu. *