Citations de Douglas Kennedy (2613)
Aucune histoire personnelle n’est insignifiante. Chaque existence est un roman en soi, et même si nous avons du mal à l’admettre, chacun de nous détermine en grande partie la progression du récit, les renversements de situation.
-Séchez-vous.
C'était Krystal.
-Merci,avais-je murmuré en m'épongeant la tête.
-Papa peut être dangereux quand il a trop bu.
-Il m'a l'air dangereux à n'importe quel moment du jour et de la nuit.
-C'est vrai,a-t-elle répondu en baissant les yeux.
Vous devez faire attention.
-Je suis tombé dans un traquenard.
-Je sais.
-C'est aussi ce qui est arrivé à votre mari,non?
Elle était devenue livide,une fois encore,et j'avais aussitôt regretté ma question.
Tu vas te pourlécher, cheuri : steak de kangou pané à la bière, sauce ananas.
Lorsque les jeunes rejoignaient la population active de Wollanup à quatorze ans, ils n’étaient payés que trente crédoches au cours des quatre premières années d’emploi, dans le but de limiter leur consommation de bière à un seul pack de six par jour.
"Quitter le monde" m'a permis de découvrir Douglas Kennedy.
J'ai aimé à la fois l'histoire de cette jeune femme qui fuit pour tenter d'oublier le drame de sa vie (en résolvant une enquête liée à un fait divers, elle parvient à se reconstruire) et le style simple mais agréable.
A découvrir
Chacun est l’artisan de ses impasses.
Il m’a répondu par l’un de ses sourires à mille mégawatts qui éclipsent d’un coup cette charge d’angoisse et de fatigue sans cesse renouvelée qu’est la condition de mère.
On devinait que le temps était tout proche où les hommes l’avaient admirée.
Mais un jour le peuple qui veut l'islam s'emparera du pouvoir et ce sera la chance d'édifier une société authentiquement islamique.
Pour un régime fondé sur l'ordre social, c'était un sérieux avertissement, qui révélait une réalité essentielles de l'Egypte : dans un pays où le taux d'analphabétisme atteint soixante-dix pour cent, la population a peu d'intérêt pour la chose politique, certes, mais si elle perçoit que les choix gouvernementaux menacent sa précaire subsistance quotidienne elle se transforme en une force imprévisible.
L'Egypte d'aujourd'hui est une pyramide inversée.
Une fois encore, je devais constater la fatalité de l'un des grands principes de la condition humaine : les répercussions de choix anciens se font sentir dans tout ce qui vous arrive par la suite ; avec un peu de chance, leur écho ne résonne que dans la sphère la plus privée qui soit, celle de la conscience, mais que vos actes tombent d'une façon ou d'une autre dans le domaine public, et ils projetteront à jamais sur vous une ombre soupçonneuse.
Le destin n'est rien de plus qu'un déplacement arbitraire de particules qui nous entraînent vers des destinations que nous n'aurions jamais imaginées.
L'inspiration ne comptait que pour moitié environ dans les ingredients nécessaires à un bon texte : savoir-faire, application et pure volonté faisaient le reste, toutes qualités dont je manquais si clairement. Je n'étais pas assez obstinée ni confiante en moi pour aligner cinq malheureux feuillets(...° alors comment avais-je pu imaginer une seule seconde pouvoir gagner ma vie en écrivant? Je n'avais ni le talent, ni la rigueur, ni le toupet suffisants pour aborder le métier de l'écriture. Je ne croyais pas en moi.
Sally avait vu juste lorsqu'elle avait remarqué que le scénario était trop prétentieux. Armé d'un feutre rouge, j'ai entrepris de réduire les dialogues les plus longs, de supprimer les détails inutiles. Quand on écrit pour le cinéma, moins on en dit, mieux c'est dit. Si on ressent le besoin de tout expliquer, c'est que l'on n'a pas la bonne démarche. Il faut prendre le parti de la brièveté, de la simplicité, laisser les images parler car c'est "pour" elle"s qu'on écrit. Et quand les images sont réussies, qui a besoin des mots ?
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..., car si j'étais heureuse de cette nouvelle , une autre partie de moi même, et non la moindre, se sentait terrifiée par la perspective d'une grossesse. C'était peut-être liée au fait que, vu ma carrière, je ne m'étais encore jamais "imaginée" enceinte. ... Je n'étais pas "activement" opposée au principe d'avoir un enfant, non, c'était juste que l'hypothèse paraissait hautement improbable dans le contexte professionnel et personnel qui était le mien.