Citations de Douglas Kennedy (2617)
Parfois, le hasard fait bien les choses...
la vie n’est pas juste » ? En général, c’est nous qui sommes injustes envers nous-mêmes, la voilà la vérité.
— On ne peut pas vivre selon un scénario idéal, pas vrai ? Je veux dire que la vie n’est pas un roman dans lequel l’auteur peut faire en sorte que certaines choses se produisent...
La vie venait de me prouver qu’elle pouvait être pleine de surprises, et stimuler la passion que l’on croyait enfuie à jamais.
— Eh bien, je n’avais encore jamais fait l’amour comme ça.
Richard m’a caressé tendrement la main.
— Moi non plus. Jamais.
— C’est ça l’amour fou ?
— Exactement.
— Et le sexe, quand on est follement amoureux, c’est...
— ... délicieux.
Un secret qu’on a gardé pour soi trop longtemps est une source de chagrin toute personnelle. Parce que c’est un miroir intime à travers lequel on mesure tout ce qui est arrivé depuis.
C'est à mon avis ce qu'il y a de plus
dur dans le deuil : découvrir ce qu'une
relation aurait pu vous apporter si seulement
vous aviez été capable de lui donner
toute sa dimension.
On se dit que le temps est un bien de plus en plus précieux et périssable, et que si nous ne l’utilisons pas à bon escient...
l’argent qui nous motive, nous obsède, nous détruit ou nous réinvente, qui nous « définit » en tant qu’êtres humains, qu’on le veuille ou non.
Les enfants... Une source d’anxiété permanente, et pourtant, comment envisager l’existence sans eux ?
Si tu crois que tu peux t’impliquer encore sans y perdre trop de plumes, amuse-toi avec elle tant que tu veux, mais le sexe est une chose, l’amour en est une autre.
j’avais compris que nous sommes tous capables d’accueillir l’amour sans pour autant que s’efface notre part de noirceur.
Ainsi va la vie : vous faites des projets et puis un accident survient, soufflant votre existence comme la flamme fragile d’une bougie.
Mais enfin c’est sûr que la grande faille de toute pensée religieuse, c’est l’absence de certitude absolue.
— Ça te pose un problème ?
— Des fois, oui, franchement. Le mystère de la destinée humaine reste entier... J’ai essayé de croire en un au-delà parce que c’est une condition de la foi épiscopalienne, mais ça m’est toujours apparu plus comme une licence poétique, une fantaisie, que comme une vérité indiscutable. Je ne m’attends pas à rencontrer quelqu’un après ma mort ! Mais, d’un autre côté, s’il n’y a pas d’au-delà, quel sens peut-on donner à cette immense pagaille que nous appelons la vie ?
« J’ai presque cinquante ans et je n’ai jamais rien compris de toute ma vie. » Le message, c’est qu’il n’y a pas de solution à la condition humaine, juste une pagaille épouvantable.
— Il n’y a pas de solution... Mais on attend tous des réponses, non ?
— Eh bien, maintenant, tu sais que tout le monde a ses secrets
Avec ses enfants, il y a certaines discussions dont on ne peut tout simplement jamais sortir gagnant.
Lorsqu’une ancienne spécialiste de la marine nationale à la retraite, Krystal Orr, s’était demandé à voix haute pourquoi un si grand nombre d’écrivains choisissent l’océan comme métaphore de l’aventure humaine, j’avais répondu : « Peut-être parce que la vie semble moins limitée quand on habite sur le rivage. Parce qu’on a devant soi quelque chose qui symbolise une infinité de possibilités. » À quoi Krystal avait ajouté : « La plus importante et la plus séduisante de toutes étant celle de s’échapper. » Avait-elle lu dans mon esprit ? Car c’est ce à quoi je pense chaque fois que je me promène sur cette plage et que je contemple l’Atlantique : un monde immense existe au-delà du mien. Face à la mer, je tourne le dos à tout ce qui est mon quotidien, je me plonge dans la grande illusion de l’« ailleurs ».
A la fin de la trentaine j'avais l'impression qu'une année durait à peu près trois secondes, ce qui n'était pas le cas lorsque j'étais plus jeune.
Il nous arrive de tellement projeter sur l'autre ce que notre cœur désire que nous finissons par ne plus voir cette personne telle qu'elle est mais telle que nous voudrions qu'elle soit.