« On finit par s’endurcir… ou par disparaître dans l’eau. » (p. 142)
INCIPIT
L'aspirant Richard Bolitho leva une main pour s'abriter les yeux, ébloui par la lumière aveuglante du soleil qui se reflétait sur l'eau le long du bord. Il s'arrêta pour laisser passer deux marins qui avançaient en titubant, traînant jusqu'au pont deux gros objets emballés dans de la toile. Après la pénombre où étaient plongés les entreponts de La Gorgone, il avait le sentiment de revenir à la réalité.
1943. La défaite allemande n'est pas encore acquise, en dépit de signes précurseurs. Les allemands sont solidement implantés en mer Noire et notamment dans la presqu'île de Crimée : des combats acharnés les opposent aux soviétiques pour la possession de cette région.
Ces derniers connaissent de sérieuses difficultés et font appel à l'aide de l'amirauté britannique.
Cinq torpilleurs spéciaux, des MTB, acheminés par voie de terre, arrivent à la rescousse.
Sous le commandement de John Devane, un capitaine de corvette de vingt-sept ans, qui a acquis en Méditerranée une solide expérience de la guerre navale, les cinq MTB feront merveille.
Devane, même s'il se heurte à ses supérieurs, qu'il trouve trop bureaucratiques, n'a qu'un seul ennemi : le chef de groupe allemand "See-Adler".
C'est de lui qu'il triomphera au terme d'un combat sans concessions, riche en événements, en drames et en rebondissements.
"Les torpilleurs" : Un grand roman d'aventures et de guerre, écrit par un homme qui, avec N. Monsarrat est un des maîtres incontestés du genre.
(quatrième de couverture de l'édition parue à "Presses Pocket" en 1983)