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Citations de Eddy L. Harris (163)


À Paris je suis invisible - merveilleusement.
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Je me rends compte que je vois Paris avec les yeux d'un jeune amoureux, et je me suis souvent demandé si les Parisiens pris par le quotidien avaient conscience de leur chance. Peut-être faut-il avoir les lunettes teintées de rose d'un étranger, d'un touriste permanent, pour voir au-delà de l'ordinaire et de la monotonie des jours. Les yeux du désir distinguent mieux le spectaculaire et le particulier, les rendent plus présents, et donnent à l'ordinaire une nuance magique.
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Quand je suis aux États-Unis, je pense tout le temps que je suis noir. Quand je suis à Paris, je pense tout le temps à ce que je vais manger. Je ne pense presque jamais que je suis noir sauf pour remarquer que je n'y pense pas. Paris m'a offert le degré de liberté que je cherchais.
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Paris était un refuge où je pouvais abandonner une certaine façon d'être, le lieu où je pouvais être qui je voulais, débarrassé du fardeau de celui que je suis censé être.
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Le plus raisonnable aurait été de trouver un autre emploi jusqu'à la rentrée universitaire. Mais je pensais qu'il y avait mieux à faire dans la vie que de travailler, travailler, travailler jusqu'à s'effondrer. Je n'étais pas convaincu par le slogan "Time is money". Et d'après ce que je savais, il n'avait pas été inventé par un Français. Pour moi, le temps avait plus de valeur que l'argent.
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La solitude peut être rude, mais elle peut être belle en même temps. Et à quel point elle est belle, vous ne pouvez pas le savoir tant que vous n'avez pas retrouvé la ville et la compagnie des gens. Pas les gens à temps partiel dont la vie croise la vôtre, mais ceux qui en jalonnent le cours. Ceux-là définissent votre vie plus précisément et, d'une certaine manière, vous leur êtes davantage redevable.
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J'ai choisi de graviter vers les généreux et de faire mon possible pour éviter les abrutis, sans laisser ni les uns, ni les autres, empiéter sur mon intimité.
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"Les fleuves, c'est comme la vie. Ils passent devant vous, en silence la plupart du temps, sans se faire remarquer, peut-être qu'ils vont quelque part où on voudrait aller. La plupart du temps, on reste assis là, sur la berge, et c'est comme si on voyait passer sa vie. On peut pas toujours attendre, en spectateur. On doit trouver ce qu'on est censé faire et le faire. On appelle ça la destinée. Tout le monde en a une. Enfin c'est ce qu'on dit."
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La nature saura trouver un équilibre, disait-il aussi. C'est ce qu'elle fait toujours. Mais on ne peut pas s'empêcher de les perturber, elle et le fleuve. "Nous n'avons qu'une Terre. Si nous n'en prenons pas soin maintenant, il n'y aura pas de seconde chance."
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Mélanie me dit que les organisations écologistes parviennent à sensibiliser les gens aux problèmes.. J'aimerais savoir pourquoi, au lieu de tenter de réparer les dégâts après coup, nous ne voyons pas le problème alors qu'il est sous nos yeux et qu'il est encore temps d'agir. Pourquoi, au fond, ne sommes-nous pas capable de vivre dans un environnement plus sain, plus en harmonie avec la nature ?
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C'est l'une des nombreuses fragilités de la condition humaine. Nous ne pouvons pas voir l'avenir. Nous agissons comme s'il n'y avait pas de lendemain, comme si nos actes étaient sans conséquences ou sans effets à long terme. Nous pensons avoir le pas léger, la foulée souple. Ils sont très pesants au contraire. Il y a toujours un prix à payer. Nos agissements, nos prédictions ont un coût.
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Par-delà les fantasmes, les slogans, la sinistrose et les catastrophes présentées aux journaux du soir, l'alarmisme, les risques de guerre et les conflits politiques, j'ai toujours cru en l'existence d'un monde invisible et pourtant là, en pleine lumière.
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Ce que je considère comme un variant génétique superficiel, d'autres le voient comme la preuve de l'existence de races. C'est le puits sans fond du comportement angoissé et violent de l'Amérique, de ses complexes et complexités et de ses contorsions politiques. C'est le prisme par lequel les Américains voient, mesurent et définissent pratiquement tout. Le couleur de peau est notre mesure réciproque. Elle colore notre politique et notre économie, nos désirs, nos attentes, nos possibilités, nos sports, notre comportement social et à peu près tout le reste.
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Les Indiens formaient des sociétés aussi complexes et nuancées que tous les peuples. Le moule hollywoodien les a réduits à un cliché digeste, plus facile à mépriser ou à romancer, plus facile à ne pas voir dans sa réalité et donc plus facile à ne pas voir du tout. Nous ne voyons pas les Indiens tels qu'ils sont, ni tels qu'ils ont été. Ils sont devenus une civilisation tragique, qui se portait beaucoup mieux avant l'arrivée des Européens. Ils sont ravagés par la civilisation moderne. Ce sont de nobles sauvages qui menaient autrefois des vies plus simples et plus heureuses en harmonie avec la nature, sans jamais souiller la terre, jeter des ordures ou tuer gratuitement. Toujours et encore des clichés.
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Les êtres humains sont à leur meilleur quand ils cherchent à s'élever. La beauté, même artificielle, a le pouvoir d'éveiller l'âme et de lui donner vie. Et puis un jour, on arrive dans un lieu comme le lac Itasca et toutes les merveilles humaines rapetissent devant la complexe simplicité d'une feuille, les milliers de milliards de feuilles qui ensemble composent un arbre et une forêt, le lac qui fend la forêt, le fleuve qui déborde le lac et traverse un continent créant, détruisant et recréant sur son passage.
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Alors que ma vie commence à s'étioler, je veux me sentir vivant une fois encore. Je veux toucher de mes yeux et de mon âme la beauté, ce miroir du spectateur que sont sous toutes leurs formes l'art et la nature quand ils font vibrer une corde intime.
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La nature est un antidote à la mort de l'âme, aux bruits incessants qui engourdissent. Dans la nature, on est mis à nu, on se dépasse et on est porté au-delà de l'organisé et du prédéterminé, vers ces instants où rien n'est prédestiné, où tout dépend de chaque décision prise, tout est aventure, même le silence.
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L'eau a changé dans l'intervalle, et on a soi-même changé. Celui qu'on était à ce moment-là ne sera plus vraiment. Ce qu'il reste du passé et de ce qu'on était avant d'être marqué par le temps et l'expérience se fond dans la mémoire immédiate, faillible et infidèle, puis dans l'idée de ce qui a été, et bientôt dans une sorte de nostalgie, un désir de cette époque où l'on était jeune, hardi et de plus belle allure, où la vie elle-même, du moins telle qu'on s'en souvient, se comportait mieux.
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Les bonnes, les mauvaises gens, les gens oubliés appartiennent tous à ma vision du monde ; ils expliquent certaines de mes décisions qui deviennent des expériences modifiant ma façon de voir les choses, dans un cycle sans fin.
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J'ai découvert par la suite à quel point il est impossible de recréer un moment, de revivre le passé.
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