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Critiques de Edouard Kelsey Moore (230)
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Les Suprêmes

Les 100 premières pages, j'ai fait fausse route ! Après avoir lu (trop) rapidement la 4e de couverture, je pensais qu'il s'agissait vraiment d'un roman sur le groupe féminin "Les Suprêmes". Je trouvais que les 3 héroïnes tardaient à chanter, mis à part le piano de l'une d'elles, aucun indice de ce côté. Après 100 pages, je me rends compte qu'il s'agit d'un livre sur l'amitié de 3 femmes noires aux Etats-Unis, dans l'Indiana, des années 50 à 2000. OK, on recommence tout ! Trois amies de personnalité différente, dont le destin est différent, mais qui sont attachées les unes aux autres presque davantage qu'à leur propre famille (si si, Odette le dit vers la fin). Unité de lieu : la ville de Plainview et son évolution sociale, unité d'action (l'amitié des 3 femmes) mais ouf, pas d'unité de temps, de nombreux flash-back, plutôt bien menés, nous renvoient vers le passé. Par contre, je n'ai pas trouvé le "subversif" annoncé dans la 4e de couv, lue cette fois avec attention ! Au final, on a un très bon téléfilm pour une après-midi M6 et l'humour d'une série télé américaine. Car ce roman échappe au "gnangnan" grâce à son humour et à ses personnages truculents (fantômes impayables, voyante pas très lucide, mari volage, Eglises pittoresques...). Une lecture de vacances sympathique. A noter quand-même quelques phrases douteuses, sans doute dues à la traduction. Assez surprenant chez Actes Sud.
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Les Suprêmes

J’avais lu … dévoré même…avec grand plaisir le suivant l’été passé, j’ai lu celui ci, donc le 1er, cet été. Les deux livres étant relativement indépendants, la lecture inversée n’en est guère affectée.

Belle histoire de 3 femmes amies depuis l’enfance. Au stade de l’histoire elle sont dans la 60taine et racontent leurs vies, déboires et surtout leur amitié.

Lecture très agréable, qui rappelle un peu Fanny Flagg. Quelques touches d’humour pour apporter de la légèreté à des vies qui ne le sont pas. Et surtout, des personnages très attachants.

Je recommande vivement.?
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Les Suprêmes

Un peu de mal à entrer dans l'histoire malgré des personnages sympathiques et une écriture agréable.. Quelques longueurs qui ne m'ont pas aidé..
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Les Suprêmes

J'ai bien apprécié ma lecture, même s'il m'a fallu passer le tiers du roman pour rentrer totalement dans l'histoire. On suit 3 femmes d'une cinquantaine d'années «les Suprêmes» et leurs conjoints. On fait régulièrement des bons dans le passé pour mieux comprendre leur vie d'aujourd'hui. Certaines scènes sont cocasses. C'est un roman plein de fraîcheur.
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Les Suprêmes chantent le blues

Et voilà de nouveau mes amies les suprêmes, avec quelques rides en plus mais une vie toujours aussi passionnante. Je fais fi du réalisme tellement l’écriture m’emporte J’adore !

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Les Suprêmes

Le quartier noir d'une petite ville de l'Indiana, dans les années 60. Elles sont trois quinquagénaires, qu'on a toujours appelées « Les Suprêmes », en hommage aux chanteuses des années 70. Odette est née dans un sycomore, Clarice est le 1er enfant noir à être né dans un hôpital pour Blancs, et Barbara Jean sur un canapé dans la maison d'une inconnue.

Odette, solide femme rondelette, n'a pas la langue dans sa poche. Elle tient de sa mère la particularité de voir les morts et, d'ailleurs, elle discute régulièrement avec elle. Clarice, épouse un peu soumise et virtuose du piano, supporte patiemment les infidélités de son beau mari et gère malgré tout son régime de diabétique. Barbara Jean, superbe jeune fille, s'est liée d'amitié avec elles à l'âge de quinze ans, lors de la mort de son père. Clarice et Odette, obligées lors du décès d'apporter un plat cuisiné, ont senti le malaise de l'adolescente face à son beau-père, et l'ont prise sous leur aile.

Un récit fait d'anecdotes de la vie quotidienne, de retours en arrière et de souvenirs. Les trois femmes, accompagnées plus tard de leur mari respectif, se retrouvent tous les dimanches au restaurant de Big Real, où elles papotent en dégustant des nourritures bien grasses.

Il y a bien sûr un fond de racisme et de maltraitance, mais l'auteur ne s'y attarde pas et si c'est bien présent, il n'en fait pas la base de ce roman. La vraie base, c'est l'amitié indéfectible de ces trois femmes unies comme des sœurs qui traverse les années sans faiblir, et l'humour et la tendresse qui accompagnent leurs épreuves.

Voici donc une belle histoire, un beau roman un peu magique (vous verrez bien….) Mais n'hésitez pas à faire la connaissance de ces Suprêmes, qui valent bien les autres.
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Les Suprêmes

Aah! Voilà enfin un livre qui correspond à mon goût pour les personnages attachants.

Les trois « Suprêmes », surnom donné aux héroïnes Odette, Clarice et Barbara Jean, m’ont fait rire... et pleurer !



Cela ne peut que faire penser à « The Help » (« La couleur des sentiments ») puisque cette histoire se passe dans une communauté noire américaine assez fermée, où il était encore impensable que noirs et blancs puissent se marier. A cheval entre les années 60-70 et nos jours, j’ai pris énormément de plaisir à suivre l’histoire de ce groupe d’amis et leur déboires (ou « boires » tout court pour certains).



Je pense bien qu’Odette est mon personnage coup de cœur de l’été. Drôle, tendre, terriblement autoritaire et aussi un peu loufoque, c’est son histoire que j’ai suivie le plus attentivement. Je conseille vivement ce roman !

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Les Suprêmes

Comme l'écrivait approximativement J.Bicker dans La vérité sur l'affaire Harry Quebert : Un bon livre c'est quand vous le refermez et que vous sentez que les personnages vont vous manquer. Cette citation plus qu’approximative va à merveille à ce livre : Les suprêmes.



Odette, Clarice, Barbara Jean trois caractères, trois histoires qui s'imbriquent et s'harmonisent à la perfection. Un joyeux mélange de trois femmes toutes aussi particulières les unes que les autres. L'une parle avec les morts, fume des pétards avec sa mère défunte pour soigner son cancer et est née dans un Sycomore. L'autre aspire à plus de liberté parce qu'elle en a marre de son mari volage mais est coincée dans la bienséance chrétienne. Et une autre, un peu plus jeune que les autres prisonnière d'une vie qu'elle n'a pas choisie.



Ce livre est génial, drôle et pétillant. Les personnages principaux sont attachantes et tourne autour d'elles un petit système solaire de personnages secondaires mais tout aussi attachant. Les dialogues, prononcés normalement pas de vielles dame est craquant à souhait, drôle et acéré. Je recommande ce livre, où tout ce qui fait la vie y est abordé : famille, amis, problèmes conjugaux, médicaux. Nous n'avons pas fini d'en faire le tour. Mais tous ces sujet sont traités avec habilité par Edward Kelsey Moore, ni aborder de façon trop lourde ou trop légère. Bref un livre très bien dosé avec tout ce qu'il fait là où il faut !
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Les Suprêmes

C’est une bonne surprise que ce roman dans lequel, pourtant, j’ai eu du mal à entrer.

Il nous conte la vie d’un trio amical improbable et indéfectible: celui que forment Odette, la narratrice, Clarice et Barbara-Jean ; et du petit monde qui gravite autour d’elles, dans cette bourgade de l’Indiana, patrie de son auteur.

Trio improbable dis-je, car qu’est-ce qui aurait pu réunir ces trois femmes qu’à l’origine tout oppose (d’ailleurs, chacune fréquente sa propre église baptiste) : la très bourgeoise Clarice, l’écorchée vive Barbara-Jean et l’inclassable Odette ? Nous replongeons pour cela dans leur adolescence, vers la fin des années 60, à l’époque où les Suprêmes passaient à la radio, en pleine ségrégation raciale, car ces trois femmes font partie de la communauté noire de leur petite ville, à l’époque séparée de la communauté blanche par un mur dont les arbres penchés (Leaning Trees) en sont le vestige.

Mais la ségrégation raciale n’est pas le propos de ce roman même si, sans cela, leur vie, et en particulier celle de Barbara-Jean, aurait été toute autre. Dans ce roman, on rit (souvent), on pleure (souvent aussi) et on s’attache à chacune de ces femmes au point d’arriver à la fin du livre sans même s’en rendre compte.

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Les Suprêmes

L’année commence vraiment Très bien niveau lecture, car il s’agit d’un énorme coup de cœur.



Je me doutais qu’il me plairait avant de le lire puisque j’ai entendu bien des fois dire qu’il est dans la même veine de « La couleur des sentiments », autre roman que j’aime énormément. Cependant, s’il y a des similitudes dans le thème, je ne dirai pas qu’ils se ressemblent tant que cela et je penses avoir encore plus adoré « Les suprêmes ».



On suit 3 femmes - toutes différentes et géniales à la fois - leur amitié fusionnelle, leurs histoires (elles ont toutes les trois un rôle central, et apportent chacune quelque chose à l’intrigue) et tous les personnages qui gravitent autour d’elles au sein de leur petite ville. J’ai trouvé les personnages vraiment bien travaillés et tous très chouettes !



L’auteur signe son 1er roman et c’est plutôt prometteur : c’est vraiment une superbe plume, un roman très bien écrit et surtout plein d’humour ! On rit du début à la fin, c’est vraiment – malgré les sujets pas toujours très joyeux qu’il traite – un roman très positif et cela fait du bien.



De plus, il se passe tellement de choses qu’on ne s’ennuie jamais et chaque passage apporte quelque chose. On a plus envie de lâcher ce livre et en même temps, on a envie de prendre son temps, tellement chaque chapitre est un régal.



L'histoire prends vie sous différents points de vue : parfois sous le regard de l’une des suprêmes, parfois un point de vue plus omniscient. J’aime beaucoup ce genre de narration permettant de nous sentir finalement proche de différents personnages à la fois.



Le roman alterne également entre présent et passé. Une autre narration à deux vitesses que j’aime beaucoup, nous permettant de mieux comprendre l’intrigue et les personnages au fur et à mesure.



Si la 4ème de couverture nous apprend que l’auteur est en fait violoncelliste professionnel, je ne m’attendais pas à ce que la musique est autant de place dans ce roman – ce qui a évidemment rajouté encore un petit plus à mon plaisir dans cette lecture. Clarisse joue en effet du piano et de nombreux passages y font référence, nous contant la place qu’elle a dans sa vie, son amour pour la musique, ce qu’elle lui procure (pouvoir être dans sa bulle, ne plus penser qu’à la musique, juste vivre l’instant présent)…



Un roman qui arrive donc à traiter de belle façon : l’amitié, les petits bonheurs de la vie ainsi que celui d'être avec ses proches, les priorités de la vie, de nombreuses scènes cocasses du « quotidien »… le tout sur fond d’une époque de ségrégation raciale entrainant bien souvent haine et violence envers les noirs, jusqu’à son abolition et la modernisation de ces quartiers.



C'est également un bel hymne à la vie.



Pour conclure, ce livre est vraiment superbe et a vraiment quelque chose de particulier. Je ne peux que vous le conseiller fortement !!
Lien : http://notecuivree.fr/2016/0..
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Les Suprêmes

Quand j'ai commencé ma lecture je me suis dit "bon encore un livre qui raconte des malheurs et tout est surmonté grâce à l'amitié". C'est exactement ça mais avec le petit truc en plus qui fait que j'ai adoré cette lecture.

Je trouve les personnages très bien dévoloppés, avec beaucoup de nuances dans leur caractère respectif.

Ma préférence va pour Odette (je ne dois pas être la seule) mais tous les personnages (excepté une minorité) ont des bons côté et il y a beaucoup d'émotions à la lecture.

Même si ces 3 femmes ont des vies pas faciles j'ai eu envie d'être l'une des 3 pour avoir 2 amies comme elles ont.

L'écriture rend la lecture très agréable.

Je vais de ce pas voir si l'auteur a écrit d'autres ouvrages.
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Les Suprêmes chantent le blues

On retrouve les supremes , Odette bien sur née dans un sycomore et dont la légende dit qu elle n à peur de rien et surtout pas de dire ce qu elle pense et de faire ce qu elle doit .... " on s'occuperat des pots casses ensuite ".

Clarice , une virtuose de la musique qui vit une relation tumultueuse avec son marie Richmond, Barbara jean une sorte de fée issue de la misère et de la maltraitance née d une mère prostituée.

Dans ce deuxième opus , le retour à plainview d un blues man qui va faire ressortir un passé dans lequel tous les intervenants sont acteurs..... je n en écrirai pas plus .

C est rafraîchissant, une ode à l àmitié, à la résilience, tous ces personnages cabossés sont extrêmement attachants. Et à l époque où le politiquement correct envahi tout ce livre montre comment nous manquons de personnalités comme Odette, clarisse et Barbara jean .
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Les Suprêmes

Trois femmes, trois caractères unis par leur amitié. On suit avec plaisir Odette, Clarisse et Barbara Jean. On rit et on pleure au gré des épreuves que la vie a mis sur leur chemin. J'aurai aimé resté attablée chez earl un peu plus longtemps. Certaines longueur dans la première partie du roman expliquent ma note.
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Les Suprêmes

Roman historique retraçant le parcours et l'amitié de trois femmes afro-américaines dans les années 60.



J'ai beaucoup aimé ce roman, avec parfois certaines longueurs mais finalement utile à l'histoire. Odette est mon personnage préféré avec son audace et sa douceur, j'aime particulièrement son couple avec James et les apparitions de sa mère et d'Eleanor Roosevelt. Clarice était plus complexe à cerner mais finalement les décisions qu'elle finit par prendre son logique et prouve que c'est une femme plus forte qu'elle n'y paraît. Quand à Barbara Jean, son parcours est dure et triste, son histoire d'amour qui semble être un gâchis finit par trouver un sens.



Des destins qui s'entremêlent, des secrets et des vérités. Des femmes qui se soutiennent et qui se disputent, des femmes fortes et indépendantes, dans les années 60 ce n'étaient pas une mince affaire et pourtant elles y parviennent quand même, j'ai beaucoup aimé la tournure du récit, c'était bien écrit. J'ai refermé ce livre avec un petit pincement en me disant que je passerais plus de petits moments au restaurant Chez Earl en compagnie des Suprêmes.
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Les Suprêmes

Ce roman me tentait depuis sa sortie. Il a fallu que je tombe dessus en bouquinerie pour que je lise enfin et ça valait le coup d’attendre !

Odette, Clarice et Barbara Jean sont trois quinquagénaires afro-américaines. Leur présent dans les années 2000 est le fil conducteur du roman, qui s’attache aussi à nous raconter les évènements marquants de leur passé. Mari infidèle, rêves mis de côté, amour interdit, alcoolisme… L’auteur met à l’honneur trois femmes fortes, qui ont vécu des drames mais que leur amitié fait tout surmonter – ou presque.

Je voulais du romanesque et j’ai été servie. J’ai été souvent touchée, parfois amusée (car il y a beaucoup d’humour dans ce roman). C’est vraiment un roman parfait pour s’évader : il se lit facilement, n’a pas de temps mort, aborde des thèmes variés, à la fois graves et légers…

J’ai été totalement conquise par Odette et ses amies, par leur personnalité et leurs failles.

Je n’ai pas grand-chose de plus à en dire : c’est un bon roman comme on souhaite en lire !

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Les Suprêmes

Un bon moment de lecture, peu exigeant, ce qui ne fut pas une surprise . Les conditions de vie des afro-américains des années 1960 aux années 2000, le racisme, la ségrégation ne sont pas au coeur de ce roman. Ils servent de toile de fond à une extraordinaire histoire d'amitié entre 3 filles, qui deviendront femmes, " les suprêmes" . Elles vont rester unies et affronter toutes les péripéties de la vie pendant 40 ans. Leur amitié était loin d'être évidente : elles n'ont pas les mêmes caractères, pas la même éducation, pas les mêmes centres d'intérêt, ne fréquentent pas la même église … Et pourtant… Leurs différences les rendent complémentaires.

Grâce à une galerie de personnages secondaires truculents comme le fantôme d'Eleanore Roosevelt qui ne se sépare jamais de sa bouteille, ou la pseudo-voyante qui prédit sa propre mort, ou encore cet autre fantôme qui préconise de fumer des joints à sa fille malade … Les épisodes les plus pénibles en deviennent plus légers : un peu comme dans la vraie vie …

En refermant ce livre, j'étais un peu triste de quitter les suprêmes !
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Les Suprêmes

Ce roman publié en 2014, écrit par un américain black (ça, c'est le terme que je continue d'utiliser pour parler des personnes à la peau noire, malgré les tonnes de politiquement correct en cours aux U.S !), violoncelliste professionnel de renom, qui composa ici son premier roman, est un coup de maître mais aussi un de mes coups de cœur absolus de ces dernières années.



400 pages pour raconter les aventures et suivre le destin de ces trois "Suprêmes", trois amies afro-américaines (ça, c'est le politiquement correct!) qui se retrouvent dans leur restaurant favori, chez Earl all-you-can-eat (titre original du roman), voilà ce que propose l'auteur. Rien de bien sexy, a priori.



Et pourtant ! En allant au delà d'un pich un peu mollasson, le lecteur va tomber sur une pépite ! Les Suprêmes est un véritable feu d'artifice d'émotions contradictoires.



Lecteur, prépare toi à subir les assauts successifs d'énormes vagues d'humour (on rit souvent aux éclats à la lecture des péripéties d'une foule de personnages parfois complètement déjantés), auxquelles vont succéder de terribles tsunamis de tristesse (impossible de ne pas verser une petite larme à certains moments). [Vous noterez au passage la qualité impressionnante de mes métaphores maritimes...]



Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Les Suprêmes

Il est un peu difficile d'accrocher à l'histoire en début de livre car il y a une galerie de personnages (tous assez incroyables dans leur genre !) et qu'il est facile de s'y perdre. Mais ensuite... une fois rentré dans l'histoire, on n'en sort pas ! Les trois protagonistes principales sont des amies, des femmes Noires surnommées les "suprêmes" en référence au fameux groupe. Et elles sont terriblement attachantes, par leur force de caractère, leurs failles, leurs drames, mais aussi l'humour distillé tout au long de l'histoire. Un mélange fort en émotions, entre rires et larmes. J'ai adoré !
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Les Suprêmes

Qu'est ce que j’ai adoré ce roman ! Déjà tout simplement parce que j’ai adoré ses personnages un peu loufoques, complexes et très attachants, avec leurs problèmes tout ce qu’il y a de plus normaux et pour moi c’est ça l’intérêt de ce roman. Oui on nous y parle de la ségrégation, Odette, Clarice et Barbara Jean (les 3 Suprêmes), se remémorent leur passé de jeunes filles afro-américaine dans les années 60 et forcément la ségrégation faisait partie de leur quotidien, mais ce n’est pas un roman à propos de la ségrégation. C’est bien plus, c’est un récit de vie avec toutes les joies et les peines que l’on peut rencontrer dans sa vie, les Suprêmes nous racontent à leur façon leur vie telle qu’elle est et telle qu’elle a été.

C’est un roman très positif, les Suprêmes se remettent en question, font face à leurs problèmes, s’épanouissent. C’est aussi une très belle histoire d’amitié et d’amour et ça fait du bien de lire les histoires de gens aussi attachants et aussi attachés les uns aux autres. Certains peuvent trouver qu’il y a quelques longueurs, on oscille tout le temps entre passé et présent, mais je trouve ça très bien fait, je ne me suis jamais sentie perdue entre les époques et je ne me suis pas ennuyée une seconde.
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Les Suprêmes

Merci mesdames pour ce moment passé avec vous ! Quelle leçon de vie, quelle belle amitié, que de belles valeurs véhiculées. J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir et j'ai eu beaucoup de mal à le refermer tellement je me suis attachée aux personnages.

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