Cette lecture je l'ai faite sur ma liseuse, je me la suis offerte car j'avais lu cet auteur et j'avais très apprécié son premier livre : Patagonie route 203 (vous pouvez cliquer pour revoir l'article sur mon blog).
Se lancer dans cette lecture c'est accepter que la nature, l'atmosphère, le vent, l'altitude et les montagnes soient au coeur de l'histoire.
Sur Roca Pelada les conditions atmosphériques sont extrêmes, à plus de 5000 mètres d'altitude les hommes ne sont plus pareils... Ils doivent s'adapter au maximum.
Deux camps militaires opposés campent là, sur ce sommet au milieu de nul part à la ronde des confins.
Deux détachements de militaires y stationnent et s'observent mutuellement.
Tout semble très très calme. Les chefs ne s'affrontent pas vraiment, ils sont ici et essayent de réaliser leur mission pour le mieux.
L'auteur nous parle ainsi de ces hommes qui s'observent et dont les ordres et les missions ne sont pas très très clairs.
Défendre des bouts de frontière et des cailloux... L'auteur fait alors rentrer dans son roman, l'absurdité, il délivre aussi finalement un message de fraternité.
La vacuité de l'existence est mise à l'honneur également.
Et puis, dans ce roman, il y a un homme et une femme et chabadabada… Ah non pas tout à fait…
Les histoires d'amour ne sont pas toujours vécues de la même façon d'un côté et de l'autre…Qui va s'en apercevoir avant l'autre ?
Le commandant Costa est le personnage principal du roman et Veira Brower la cheffe du camp adverse. Ainsi, omme son habitude, Eduardo Fernando Varela va nous parler d'amour et de désir par un prisme masculin, celui de Costa.
Si ce roman m'a moins enthousiasmé que le premier de l'auteur, j'ai passé un moment hors du temps, au milieu de nul part, en compagnie du lieutenant Costa et j'ai aimé l'atmosphère particulière et décalée de cette histoire et surtout de me mettre dans la tête de cet homme.
Les personnages secondaires sont bien étranges et ont des comportements drôles et étonnants. Oui on a du surréalisme dans ce roman.
Un roman d'atmosphère où la nature en impose aux hommes, qui s'adaptent ou qui n'y arrivent pas et tentent de fuir ...
Mais il n'est toujours pas facile de se fuir soi même, non ?
Quant à moi, je vous invite si vous le voulez (ou pas) en "absurdie" sur le col de Roca Pelada, en compagnie du commandant Costa et des autres !
A vous de voir si vous allez vous adapter, ou si vous allez fuir ;-)
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