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Critiques de Edward Bulwer-Lytton (50)
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Les derniers jours de Pompéi

1834 est la date de la publication de ce texte qui a eu un très grand succès au Royaume Uni. L'auteur ne manque assurément ni d'envergure ni de panache.

L'Edition de ce texte est dans cette collection abrégé avec des notices de qualité pour les passages qui manquent. En fait même dans des éditions plus anciennes le texte n'est pas complet.

Personnellement cela ne m'a pas dérangé. C'est un texte agréable à lire qui est très vivant et dont les personnages sont d'horizons sociaux très variés.

Les notes historiques sur le monde latin sont pointues et intéressantes .La connaissance intime des lettres latines par l'auteur et par l'époque aide à donner un texte très immersif dans le monde antique.

L'auteur reste au plus près des textes pour documenter son univers qui fonctionne bien et qui encourage le romantisme. L'amour, les identités culturelles , les ambiances ,les métiers …

L'auteur connaissait bien le site de Pompéi et ceux qui le connaissent aussi, apprécieront de se balader en cette ville dans un paysage multiculturel (Samnites, grecs ,latins et autres).

Si on se documente un peu sur Pompéi , on peut être fasciné par l'étendue des informations historiques disponibles dans ce roman (et en général) et agréablement arpenter ses rues avec encore énormément d'élévations . C'est véritablement une expérience hors du commun et émouvante.

J'ai eu du plaisir à parcourir ces pages et le caractère tronqué du texte m'a semblé acceptable à cause des notices bien faites .Par ailleurs l'amateur d'histoire ancienne à généralement l'habitude des textes tronqués (sourires).

Mon approche initiale était documentaire et ma satisfaction fut plus large néanmoins car le roman est vivant ,évocateur et agréable avec un sens du détail confondant.

C'est un roman mais c'est aussi un témoignage de l'époque victorienne et sur le regard que pouvait porter un honnête homme cultivé sur l'Antiquité gréco-latine qui était une civilisation omniprésente dans la vie de l'occident jusque très récemment. Avec le latin et le grec massivement connus et largement utilisés jusque dans les années cinquantes.

C'est donc un roman historique grâce à un élan documentaire solide mais le texte a aussi des allures de péplum. L'auteur a bien exploité le caractère de tragédie annoncée avec l'irruption volcanique explosive mortelle qui à oblitéré Pompéi ,ville riche et ancienne.

Ce caractère péplum avec la place accordée aux premiers chrétiens dans ce récit ou le christianisme fait ses premiers pas (dans ce roman en Campanie) et là aussi la documentation historique est abondante et opératoires avec les nombreuses vitae (vies) de Saints ou de Martyrs.

Pour info il n'y a pas la moindre trace historique du christianisme à Pompéi.

L'auteur a quelquefois une tendance à grossir les traits de caractère sans aller vers la caricature pourtant et certains préjugés de l'époque se manifestent dans ces pages. Il ne faut pas oublier que pour un anglais du XIXe siècle triomphant : en dessous de Châteauroux ,c'est l'Afrique (sourires).

Ces préjugés qui affleurent ponctuellement sont loin d'être plus nombreux que ceux peuplent l'œuvre de Jules vernes par exemple.

Le récit de la fin tragique de Pompéi est entre autre un grand moment éloquent. Il y a de nombreux passages qui rivalisent avec ceux de l'Anus Aureus de Apulée pour les pratiques liées au surnaturel ou à une vision en partie irrationnelle de la médecine.

Un texte finalement agréable mais abrégé cependant avec de l'histoire dans l'histoire,car avec l'antiquité romaine vue par le prisme de l'Angleterre Victorienne (ici au tout début de l'époque victorienne).

C'est une lecture appréciable pour mesurer la résonnance très forte de l'Antiquité classique dans l'Europe du XIXe siècle et pour remonter aux sources originelles du genre Péplum.

PS: Les restes de Pompéi sont indissociables des merveilleux sites de la villa de Poppée et de celui non moins merveilleux de Herculanum qui gisent tout près de cette ville magique.

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Les derniers jours de Pompéi

Parfois l'envie me prend de faire correspondre mes lectures à mes voyages (ou comment habilement suggérer que j'arpente la planète sept jours sur sept, alors qu'en fait non). Bref, cet été j'ai exhumé ce roman de 1834, lu il y a trèès longtemps et totalement oublié depuis.



Alors en gros ici on a : une histoire d'amour et de rivalités sur fond de cité romaine en l'an 79 après JC avec plein de détails sur le quotidien du pompéien moyen, une belle héroïne parée de moult qualités, intelligente honnête et sympa comme tout, un joli héros bien sous tous rapports, une jeune esclave non-voyante qui ne sait pas trop où elle en est de sa life, et bien sûr un gros-méchant sans scrupule qui ne va pas se priver de nous mettre un chouette boxon dans tout ça. Ah, et on a aussi un volcan nommé Vésuve, un peu irascible comme volcan mais je ne voudrais pas spoiler c'est pas mon genre.



Je ne sais pas pourquoi mais j'ai très vite eu tendance à imaginer Gérard Darmon dans le rôle d'Arbacès l'Egyptien (le méchant sournois sus-cité). Pourtant force est de constater que même avec un égyptien, Les derniers jours de Pompéi en livre ça n'a rien à voir avec Astérix et Cléopâtre en film, et c'est moins rigolo. Cela dit la gondolade ne devait pas constituer ici l'objectif premier de l'auteur a priori, donc bon.



Ce gentil roman se laisse quand même lire, a un peu vieilli il faut bien le dire, et me laissera une fois encore un souvenir forcément moins impérissable qu'une déambulation pour de vrai dans l'inoubliable cité pétrifiée.






Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Les derniers jours de Pompéi

J’ai lu ce bouquin au collège et il ne m’en restait qu’un vague ressenti dansant sur un fil entre ennui et intérêt. J’ai voulu rafraichir tout ça.



Alors d’abord, je me suis fait avoir, car l’édition du Livre de Poche que j’ai choisie ne propose pas le texte intégral (ce devait être aussi le cas au collège). Ok, vous me direz « il n’y avait pas écrit texte intégral sur la couverture » mais cette collection ne m’a pas habitué à sabrer le texte. C’est décevant.

Bon, ça reste compréhensible hein. Surtout que des résumés des chapitres manquants sont intégrés pour que le lecteur puisse suivre l’action. Mais c’est par moments trop sabré. Le livre quatrième ne conserve par exemple que 4 chapitres sur 17. Faut pas pousser mémé dans les orties.

Il n’est de plus pas toujours facile de rester concentré sur l’histoire, car des sections explicatives sur des sujets précis – les classes sociales, les jeux du cirque… – viennent de temps en temps s’insérer au milieu du texte. Rien de mieux pour vous expulser du récit, même si c’est intéressant.



Mais j’ai malgré tout apprécié ce que j’ai lu. Bulwer-Lytton écrit ce roman en hommage à Pompéi qu’il visite suite à un chagrin d’amour. La ville est la première héroïne, celle qu’il va se charger de décrire le plus en détail. Mieux, les personnages qu’il met en scène sont ceux censés avoir vécu dans les maisons que le temps et les archéologues ont dévoilées : Salluste, Diomède, et surtout le Poète tragique qui devient le héros principal Glaucus. L’auteur verse son imaginaire pour remplir les vies de ces gens dont on a retrouvé les corps ou les squelettes de certains (en tout cas dans les maisons en question).

C’est une grande histoire d’amour que l’on raconte, pur et romantique à souhait, où le bien et le mal sont incarnés : le noble et pur grec Glaucus, son amour grecque également Ione, la petite esclave thessalienne Nydia qui sera d’un si grand secours pour le couple, et bien sûr le superbe méchant maléfique, l’égyptien Arbacès (que je ne peux m’empêcher d’imaginer sous les traits d’Amonbofis, le méchant d’Astérix et Cléopâtre). Seul Apœdicès, le frère d’Ione, agressif à la recherche d’une paix spirituelle dans la religion, Isis d’abord, Christ ensuite, est un peu ambigu. Certaines scènes sont vraiment belles : celle avec la sorcière, dans l’arène et bien sûr la panique sous l’éruption, magnifiquement rendue. D’autres sont intéressantes comme le repas à la romaine.



On y retrouve aussi des préjugés et des opinions de l’auteur ou de son époque. Ainsi le christianisme y est présenté comme dans les péplums de la grande époque de Hollywood : pur, magnifique et traqué par une opinion publique romaine colportant tous les délires autour de cette nouvelle religion. Mais de mon point de vue, leur comportement me paraît d’une intolérance et d’un fanatisme inacceptables (bon, de là à les envoyer aux lions…).

Il y a aussi des préjugés sur les Italiens qui ressortent, comme cette phrase : « on ne rencontre peut-être dans aucun pays autant de vieilles femmes affreuses qu’en Italie ». L’auteur parle souvent à son lecteur. Il est le narrateur omniscient.



Pas mal à raconter sur cette version abrégée, comme vous voyez. Mais je regrette de ne pas avoir lu le texte intégral. Car il s’agit tout de même d’un classique, un des premiers romans historiques sur l’antiquité, qui a entretenu l’engouement pour Pompéi. Difficile de le virer de son piédestal.

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Les derniers jours de Pompéi

Drôle de paroissien que cet Edward Bulwer-Lytton (1803-1873), auteur de ce kitschissime "Les derniers jours de Pompéi". Il a navigué en eaux troubles entre politique et littérature, ce que son rang lui permettait. Son seul coup d'éclat pour échapper à un destin tout tracé a été d'épouser, contre l'avis de ses parents, une belle irlandaise. Ce qui lui a valu la perte de ses revenus familiaux, et, how shocking, la nécessité de devoir travailler. Mais le sieur n'était guère fidèle. Et le mariage d'amour n'a guère duré !



Le divorce est prononcé en 1836, deux ans après la publication de ce livre qui connut le succès.



Comme on le sait la ville de Pompéi, détruite par une éruption du Vésuve en 79, a été redécouverte en 1750, enterrée sous les dépôts de lave et de cendres. Et depuis une véritable fascination pour ce lieu unique y a amené des hordes de touristes, érudits ou pas. Dans son "Grand Tour", je suppose que Bulwer-Lytton a parcouru cette région italienne proche de Naples. Ce qui lui a fourni la matière pour ce péplum avant l'heure.



J'ai écrit que ce roman est avant tout kitsch et je l'assume. Pourtant le récit a gardé de son suspense, alors qu'on sait pourtant que tout cela va se terminer sous un déluge de feu et de cendres ! Amours contrariées, description très vivante de la vie de cette cité, rivalités entre dieux romains, culte d'Isis et christianisme naissant, jeux du cirque, sorciers et sorcières, philtres et poisons en sont les morceaux de bravoure. Sans oublier évidemment les scènes de destruction finales !



Ce qui est le plus daté ce sont les interminables poèmes de Bulwer-Lytton, dans un goût antique tartignolesque des plus indigeste. Il y en a pour toutes les occasions : banquets, scènes de marché, funérailles, escapades amoureuses, ce qui m'a semblé bien longuet...
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Les derniers jours de Pompéi

Avec un certain talent, Edward Bulwer-Lytton prend les ruines de Pompéi, comble les lacunes de l'histoire par de la fiction réaliste et nous offre les derniers jours funestes dans la cité de Pompéi.

Véritable microcosme de Rome, l'auteur tient à nous faire découvrir les différentes strates de la société même si l'élite romaine est bien mise en valeur. Aussi, nous découvrons, esclaves, marchands ou patriciens au gré de notre lecture. Le héros est l'Athénien Glaucus pour qui l'on éprouve un véritable attachement, tant son caractère est admirable. Mais l'auteur s'attache à développer le caractère de nombreux personnages, et à ce titre, celui de Nydia est très touchant.

Par sa narration, l'auteur nous dévoile ainsi les moeurs et coutumes, la vie au quotidien des Romains. Ainsi, de longs chapitres nous explique le déroulement d'un banquet, le parcours des bains ou encore les différentes épreuves des jeux. Bien ancré dans son siècle, l'auteur accorde une bonne part à la religion, la lutte entre le paganisme vieillissant et le christianisme zélé bien que pourchassé.



Ce récit m'a beaucoup plu. Historiquement documenté, la fiction est réaliste et la narration plaisant à lire dans l'ensemble. Je déplore juste quelques longueurs mais le dernier livre, à lui seul, redresse la valeur des quatre premiers en nous offrant un rythme haletant.



Challenge le tour du scrabble en 80 jours ( 6e éd)

Challenge Trivial Reading III

Challenge Multi-défis 2019

Challenge A travers l'histoire
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Les derniers jours de Pompéi

Quelle idée ai-je eu de m’embarquer dans cette lecture ? Au départ c’était pour le challenge multi-défi (lire un péplum), mais si y est ajoutée une sorte d’erreur de casting : je l’ai réservé à ma médiathèque, et alors que je pensais me retrouver avec la version littérature jeunesse (moins de 300 pages) je me suis retrouvée avec la version intégrale (pavé de plus de 500 pages). Pour l’instant je dois avouer que c’est la lecture la plus désagréable de l’année et que plus j’avançais dans le livre, plus je lisais en diagonale. Apparemment l’auteur a pourtant quelques mérites et pas des moindres : faire découvrir (en 1834) au grand public le site de Pompéi et son histoire, présenter d’une manière pas trop caricaturale les religions qui s’affrontent. La préface montre qu’il a fait quelques efforts pour éviter certains écueils du roman historique, mais vu de notre époque le résultat ne me paraît guère probant. L’intrigue est une romance, et en général, je n’aime pas les romances, donc je partais déjà mal. Mais en plus il est difficile d’éprouver de l’empathie pour les personnages, pour l’essentiel de jeunes égoïstes de la jeunesse dorée d’alors. Reste le personnage d’Arbacès l’Egyptien, plutôt bien campé, mais c’est le méchant sans scrupule de service. Et puis Nydia, jeune aveugle, caricaturale dans son rôle d’amoureuse transie et qui ne trouve rien de mieux à faire, ayant survécu à l’éruption du Vésuve, que de se suicider. Les dialogues sentent la naphtaline, le style est terriblement daté, les descriptions longues et de peu d’intérêt pour le lecteur actuel qui a accès à toute la documentation qu’il veut sur Pompéi. Les descriptions de l’éruption, des faits, sont aussi terriblement datées au vu des connaissances actuelles. Le tout assaisonné de chansons et poèmes écrits dans un style antique qui donnent à l’ensemble du livre un côté particulièrement kitsch. Sans doute l’heure de gloire de ce livre au XIXème siècle était-elle justifiée, mais sans la mode des peplum au cinéma (d’où un nombre incroyable de films : en 1900, 1913, 1926, 1935, 1950 et 1959!) je ne suis pas sûre que ce livre aurait mérité tant de rééditions ! A éviter absolument, sauf à s’intéresser à l’évolution des romans historiques ou à la perception de l’histoire antique au fil du temps !
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Les derniers jours de Pompéi

Enfant, "Les Derniers Jours de Pompéi" m'avaient littéralement fascinée. Je me rappelle l'avoir dévorée après avoir vu un reportage avec mes parents sur la ville et son volcan, m'attachant aux personnages (à Glaucus -je crois bien que le temps de ma lecture, j'en fus un peu amoureuse!- et à Nydia dont j'aurai tant voulu être l'amie) et n'attendant qu'une chose: l'éruption du Vésuve et la tragédie. J'avais dû dégoter le livre chez ma grand-mère ou l'une de mes tantes, une vieille édition de la bibliothèque verte un peu jaunie, propriété sans doute de l'une de mes cousines bien plus âgée que moi.

Quelle ne fut pas ma déception quelques années plus tard de me rendre compte que ce roman que je chérissais n'était qu'une version tronquée de l'œuvre d'Edward Bulwer-Lytton. Elle était parfaite pour de jeunes lecteurs cette version, mais quand même, je m'étais sentie trahie: qu'avais-je manqué?

Et puis le temps passe, un livre chasse l'autre. Je n'ai renoué véritablement avec "Les derniers jours de Pompéi" qu'assez récemment, lors d'un voyage autour de la baie de Naples dont l'apothéose devait être la visite de Pompéi et l'ascension du Vésuve. Un rêve qui se réalisait. Afin de préparer le voyage, j'ai entrepris de traquer la version intégrale du roman, jetant mon dévolu sur l'édition du livre poche.

Echec.

L'histoire était tronquée à nouveau et sans raison, la présente édition se destinant à un lectorat adulte. Par ailleurs, nulle mention des coupes sur la couverture… Je l'ai quand même lu, mais hélas: à Pompéi rien de nouveau!

J'avais renoncé à ma version intégrale jusqu'à ce mois de septembre où je suis tombée sur le précieux sésame heureusement édité par Libretto (là-bas, ils ont l'air de s'être donné pour mission de rééditer des classiques méconnus ces temps-ci: que les dieux de la littérature les bénissent!).



L'épaisseur du livre a fini de me convaincre du bien-fondé de mon achat. Là où le livre de poche ne comptait que 250 pages, celui-ci en offre 567! Lectrice, lectrice, ne vois-tu rien venir? Je vois Pompéi plus riche et plus belle, je vois le Vésuve qui gronde davantage, je vois la vie -plus ample- de tous ces personnages!

Alors oui, je suis retournée à Pompéi. J'ai retrouvé Glaucus et Nydia, Ione et Arbacès, Apaecidès et Olynthus et ce furent de chaleureuses retrouvailles, de volcaniques retrouvailles même (je sais, elle est nulle, mais c'était trop tentant!).



En l'an 79 de notre ère, Pompéi est l'une des cités les plus florissantes du bassin méditerranéen. Multiculturelle, bruyante et agitée, la ville est l'un des joyaux de la baie de Naples où il fait bon vivre. L'argent y coule à flots pour les riches patriciens qui y ont fait bâtir d'opulentes villas dans lesquelles ils donnent de plantureux banquets. Rome est loin, mais nul besoin de la capitale quand ses fastes dépassent ses frontières. Ses intrigues, ses rivalités, ses jeux d'amour et de pouvoir aussi.

Glaucus est l'un de ces patriciens. Jeune, riche et beau comme un dieu, l'athénien bouleverse le quotidien d'une petite esclave thessalienne, Nydia, qu'il sauve de la misère et de la cruauté de ses maîtres en même temps qu'il tombe fou amoureux de la belle Ione qui telle Hélène en son temps est l'objet de toutes les convoitises. Outre Glaucus et une floppée de prétendants, il est un homme en particulier qui la désire furieusement: Arbacès l'égyptien, prêtre d'Isis, aussi sombre et sournois. Ce dernier va tout tenter pour conquérir celle dont il est le tuteur et ne renoncera pour ce faire à aucune bassesse. Pendant ce temps, les adorateurs d'une religion naissante sortent de l'ombre et tentent de se faire une place dans la cité qui résonne des bruits de la vie de ceux qui la peuplent. Tout va bien à Pompéi.

Tout va bien, mais non loin de là, le Vésuve s'éveille et bientôt, il déversera sa colère sur la ville qui est en train de vivre ses derniers instants, mais qui l'ignore encore...



"Les derniers jours de Pompéi" est un roman extrêmement riche, foisonnant, pluriel qui entreprend de faire revivre pour ses lecteurs les dernières heures d'une ville devenue légende et qui n'eut de cesse de fasciner des générations de visiteurs. Bulwer-Lytton nous promène dans Pompéi, nous fait pénétrer dans ses maisons, ses tavernes, nous décrivant les ruines qu'il a sans doute arpenté lors de son tour d'Europe et ressuscitant pour nous ce qu'elles furent durant leurs heures de gloire, y déversant sa verve et son imaginaire, redonnant vie au passage à toutes ces silhouettes pétrifiées dont on ne saura jamais rien. Cette balade toute en nostalgie se mût soudain en machine à remonter le temps, l'auteur nous donnant à voir avec luxe de détails ce qu'était la vie à Pompéi, ses fastes, ses inégalités, sa vie quotidienne, ses croyances aussi. le roman évoque longuement le culte d'Isis, un peu inquiétant, un peu trouble et forcement fascinant et l'émergence du christianisme qu'il traite avec un esprit critique tout à fait appréciable.

Mais "Les derniers jours de Pompéi" ne constitue pas seulement un très agréable cours histoire antique. C'est également un roman passionnant, palpitant, ce sont des personnages inoubliables. C'est une magnifique histoire d'amour doublé d'une formidable tragédie que l'on sent monter peu à peu, que l'on attend tout en la redoutant... Il y a quelque chose du "Titanic" dans ce texte au souffle aussi épique que romanesque, romantique même. On sait que le drame couve, qu'il sonnera la fin d'un monde, mais on espère quand même, contre toute raison et on frémit comme autant de stradivarius quand la catastrophe tant redoutée arrive enfin...

Certains passages du roman sont d'une beauté à couper le souffle et tutoient le grandiose (l'éruption du Vésuve! La fin de la ville! Mais quelle beauté mon dieu!). D'autres ont, en revanche, un peu vieillis (il s'agit souvent de ceux que les éditeurs ont retranché dans leurs éditions): ils portent en eux les préjugés du XIX° siècle sur l'Antiquité, l'orient ou même l'Italie, ce qui fait un peu grincer les dents de la lectrice moderne que je me targue d'être. Enfin, certaines descriptions traînent un peu en longueur et leur syntaxe paraît un peu datée, plus en tout cas que d'autres romans de la même période. Cela confère toutefois au roman un petit je ne sais quoi de désuet qui m'attendrit toujours immanquablement.



Malgré ces légères réserves, je suis ravie d'avoir enfin pu lire la totalité de cette histoire, autant pour le plaisir de voir vivre plus longtemps plus et intensément les personnages que parce que j'estime qu'on doit à un auteur de ne pas tronquer ses écrits, quand bien même ils aient parfois un peu vieillis.

Et puis, à quoi bon palabrer? Je l'aime toujours tellement ce roman! Et Glaucus et Nydia sont toujours mes préférés.































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Les derniers jours de Pompéi

Je comparerais volontiers ce roman au film Titanic de James Cameron. On connait déjà la fin et on a d'abord l'impression que l'auteur se moque un peu de nous en développant une histoire qui occupe la majeure partie de l'ouvrage et qui n'a pas grand chose à voir avec le drame qu'on sait s'approcher. Sauf que le lecteur et l'auteur connaissent, contrairement aux protagonistes, ce drame qui s'annonce. L'auteur y distille quelques références, sans en avoir l'air, et le lecteur l'a souvent à l'esprit quand il observe les intrigues, les inquiétudes quotidiennes des différents personnages.



Le talent de Bulwer-Lytton est à la fois dans la peinture de cette société romaine "décadente" que certains films d'époque nous ont maintenant fait connaitre, dans un suspense brillamment entretenu malgré l'évidence d'une fin attendue mais aussi, de façon plus surprenante, dans une réflexion assez juste sur les religions, leur affrontement et leurs faiblesses relatives :quand il montre comment les différents cultes craignent tous une sanction divine... du fait des errements des autres croyances; quand il montre à quel point les luttes des croyants minoritaires face à l'oppression sont héroïques... mais que cette même foi animera plus tard la persécution des futures minorités quand le culte chrétien sera devenu majoritaire. Là où j'avais trouvé dans Quo vadis une peinture bien trop pleines de louanges du christianisme naissant, je trouve ici un auteur mesuré, qui cherche à nous transmettre les leçons d'un passé sans émettre de jugement définitif sur aucun des personnages que l'inspiration a placé sous sa plume (hormis peut-être pour un grand méchant absolu, mais du genre qu'on adore détester, je vous laisse le plaisir de le découvrir à la lecture !)
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Zanoni ou la sagesse des Rose-Croix

Zanoni, l'un des textes les plus célèbres de la littérature ésotérique, est un roman initiatique ayant pour cadre le XVIIIème siècle.

Il évoque l'histoire de deux Rose-Croix : Zanoni et Mejnour. Ce dernier initie Clarence Glyndon aux secrets de la nature. La voie qu'il propose est aride, c'est celle de l'étude ; elle nécessite l'ascèse. La voie que propose Zanoni est celle de l'amour. C'est vers ce chemin qu'il conduit Viola, pensant qu'en tant que femme, elle ne peut accéder à l'initiation que par la maternité. Si Mejnour reste insensible aux vaines agitations du monde, il n'en est pas de même de Zanoni.

Sa rencontre avec Viola le conduit à s'interroger sur l'intérêt de sacrifier l'amour pour l'Initiation. Le roman d'Edward Bulwer Lytton traduit parfaitement les conflits et les choix auxquels le néophyte se trouve confronté dans sa quête spirituelle, et l'angoisse du Maître devant le sacrifice que sa mission nécessite. Il dépeint magistralement les difficultés de l'âme face à l'accomplissement de son idéal.

Cet ouvrage est non seulement un roman initiatique des plus importants, mais également une œuvre littéraire de grande qualité, enrichie de surcroît d'illustrations de Robert Lanz qui figuraient dans l'édition de 1924, qui est ici reproduite dans son intégralité.
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Les derniers jours de Pompéi

S'il s'agit bien du même livre, à l'époque publié dans la Bibliothèque verte, dans les années 70, c'était un livre obligatoire à étudier en classe de 6ème. Des années après, je me demande toujours pourquoi ? Il ne m'en reste que quelques souvenirs épars, associés plus tard à des extraits de péplums du muet italien des années 10 ou 20. Autant dire pas grand chose.

Pourtant, je ne l'ai pas oublié. Ce livre reste associé à ma première année de collège, pas toujours facile. Souvenir d'un personnage qui s'appelle Claudius.

Je ne sais pas pourquoi...
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La Race à venir... celle qui nous exterminera !

C'est à la lecture de L'Effrayante aventure de Jules Lermina que j'ai eu connaissance de ce roman et que j'ai eu envie de le découvrir. Tout avait bien commencé : nous sommes plongés dans une société où n'ont été conservées que "les règles les plus utiles à la santé et au bien commun". Des automates accomplissent les tâches les plus pénibles, surveillées comme par jeu par des enfants jusqu'à leur mariage, les adultes ne travaillant plus. La production, raisonnée, sur un territoire donné, et le partage des richesses, font que la pauvreté n'existe plus. Il existe un Dieu et une vie après la mort, c'est un fait établi donc il n'y a plus de guerre de religion. Et comme cette civilisation a découvert le "vril", une matière aux propriétés aussi destructrices - par sa puissance phénoménale elle empêche toute violence et toute guerre en retour -, que réparatrices, - bien utilisée, de façon proportionnée, elle peut guérir presque tous les maux -, tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. On a même droit à une explication très détaillée de leur langue, comme jamais peut-être cela n'avait été fait dans un roman de ce siècle ou d'un autre ? Sauf que nous voilà arrivés à la moitié de ce roman et que là nous découvrons, avec horreur, que "Il arrive que quelque race ennuyeuse et querelleuse d'Ana (...) se plaint de notre voisinage et nous cherche querelle. Alors naturellement, comme ils menacent notre sécurité, nous les détruisons. Il n'y a pas moyen de s'entendre avec une race assez idiote pour changer toujours de forme de gouvernement". Du coup, après quelques recherches, j'apprends que ce roman a inspiré un groupe pré-nazi, et c'est la douche plus que froide. Parce que c'est dit, comme ça, tellement l'air de rien dans le roman ... Au final, il n'en demeure pas moins que j'ai apprécié cette lecture, avec tout le recul nécessaire, comme la présentation d'une civilisation que nous découvririons tout à coup, qui ne serait pas entièrement humaine, qui nous déstabiliserait et qui pourrait avoir envie un jour de nous détruire, ce qui est bien, au fond, l'histoire qui nous est racontée...
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Les derniers jours de Pompéi

Au cœur du volcan en l’an 79, Pompéi, une ville paisible :

- deux hommes, Glaucus le grec et Arbacès l’égyptien entrent dans une rivalité amoureuse pour la belle Ione

- Nydia l’aveugle, la fidèle, la douce celle qui va sauver et donner sa vie

- Le décor : l’auteur redresse pour nous les ruines de Pompéi sur cette scène nous côtoyons la société Pompéienne, ses plaisirs et divertissements, ses croyances, ses coutumes, en particulier les mises à mort dans les arènes. Nous entrons dans les maisons dont l’architecture et les jardins font l’objet d’une description détaillée.

- Le cataclysme a mon sens n’est pas assez présent y compris dans ses prémices.

Cependant j’ai lu avec beaucoup d’intérêt et j’ai regretté de ne pas encore avoir déjà visité Pompéi.

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Les derniers jours de Pompéi

Comme j'ai lu ce roman dans une ancienne édition (la bibliothèque verte) je l'ai pris comme un roman jeunesse, je crois que sinon j'aurais été un peu déçue.





Pourtant l'histoire est prenante et nous emmène sous l'antiquité dans la ville de Pompéi quelques jours avant l'éruption catastrophique. Ca m'a aidé de connaître un peu cette période et de connaître le culte d'Isis.



Une histoire d'amour contrariée avec des personnages assez manichéens, mais une ambiance sympathique qui m'ont bien détendus.



Intéressant de voir un peu l'ambiance des jeux du cirque.



Toujours un peu incompréhensible que les habitants de Pompéi n'aient pas fui plus tôt.



modification: je découvre dans les critiques que j'ai lu une version abrégée. Un peu déçue! j'y reviendrai peut-être un jour alors!
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Les derniers jours de Pompéi

Intrigue, amour, découverte de l'histoire romaine sur fond d'un drame inéluctable. Magnifique
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Les derniers jours de Pompéi

J'ai l'impression que la maison d'édition Libretto aime publier ou republier des romans du XIX° siècle, pour mon plus grand bonheur : cela me permet de découvrir des oeuvres dont j'ignorais tout, y compris leur existence. C'était déjà le cas avec La bête du Gévaudan d'Elie Berthet, qui m'avait beaucoup plu. C'est également le cas avec Les derniers jours de Pompéi, publié initialement en 1834 à la fois en anglais et en français, et qui bénéficie cette année d'une réédition chez Libretto.



Il s'agit d'un roman historique du britannique Edward Bulwer-Lytton, qui comme son titre l'indique raconte … les derniers jours de Pompéi :



" Pompéi, an 79 de notre ère. Ville multiculturelle, bruyante, agitée par les excès, les jeux de pouvoir et les rivalités sentimentales. Là se croisent Glaucus le Grec fougueux, Arbacès l'Égyptien austère et sournois, la belle Ione, objet de toutes les convoitises, ainsi que les adorateurs d'une religion naissante.



Mais, non loin de là, le Vésuve s'éveille et tout ce petit monde est loin d'imaginer que la cité vit alors ses dernières heures… "



Edward Bulwer-Lytton nous propose une galerie de personnages fictifs qu'il a imaginés pour peupler la cité romaine de Pompéi en 79 de notre ère, dans les jours précédant l'éruption du Vésuve qui a subitement mis fin à la vie de la cité et de ses habitants. On y trouve des patriciens romains, des esclaves, des gladiateurs, des exilés athéniens, des prêtres des cultes anciens, des convertis à la jeune religion du Christ, encore marginaux mais plein de zèle, et un étrange savant égyptien héritier des pharaons.



Là où l'auteur est très fort c'est qu'il parvient à nous captiver avec les aventures quotidiennes de ses protagonistes, alors qu'on sait très bien que la catastrophe est imminente et rendra caduques les préoccupations plus ou moins futiles de ses personnages. On se doute bien qu'ils vont probablement tous mourir dans quelques pages, dans quelques jours, mais on tremble tout de même en se demandant si l'athénien Glaucus va parvenir à épouser la belle Ione ou si l'Egyptien sera puni de ses machinations. On s'amuse à détecter les présages de la catastrophe à venir, rejetés d'un revers de la main par les protagonistes trop occupés dans leurs occupations quotidiennes.



L'auteur n'hésite pas à intervenir de temps en temps dans son récit pour faire le lien entre les lieux qu'il décrit et ce qu'ont révélé les fouilles archéologiques plus de quinze siècles plus tard. Il nous propose ainsi une sublime plongée dans l'antiquité romaine, à travers le tragique témoignage de la cité de Pompéi, disparue puis redécouverte des siècles plus tard.



J'ai mis un peu de temps à lire ce roman, principalement parce que j'étais très occupé ces derniers temps, mais je l'ai savouré du début à la fin, c'est un roman historique de très grande qualité, que je relirai assurément avec plaisir dans quelques années, et que je recommande à tous les amateurs de fiction historique et d'antiquité romaine. Si c'est votre cas, foncez les yeux fermés (mais ouvrez les pour lire, c'est plus pratique) !
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Les derniers jours de Pompéi

Quoi de plus romantique que les amours contrariés sur fond de fin du monde ?

Bien sûr le dénouement nous est connu et les intrigues un peu prévisibles. Bien entendu ce roman "historique", qui date de 1834 tout de même, pêche par quelques approximations balayées par les connaissances acquises depuis.

Bien sûr les jugements de valeurs de l'époque de Lytton peuvent aujourd'hui en choquer plus d'un.

Bien sûr les longs poèmes à la façon antique (?) sont terriblement soporifiques...

Reste que Les derniers jours de Pompei, ont quelque chose de magique dans la reconstitution de l'activité d'une cité antique et dans la vie que l'auteur prête aux personnages. Et puis on ne peut que faire le parallèle entre cette société insouciante qui danse sur un volcan (littéralement) et la notre qui surf sur la croissance éternelle sans se soucier des grondements des Dieux en colères.



J'avais, adolescent, abandonné la lecture de ce roman, mais je ne regrette pas de l'avoir retrouvé enfoui dans ma bibliothèque. Exhumé après tant d'années de sommeil, il a trouvé aujourd'hui un écho contemporain que je ne lui prêtais pas alors.



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Les derniers jours de Pompéi

Malgré l'intérêt de ce roman en ce qu'il dépeint les moeurs et les croyances des peuples méditerranéens qui se retrouvent à Pompéi à la veille de la fameuse éruption du Vésuve de l'an 79 après JC, je me suis souvent ennuyée, et passé, je l'avoue, toutes les pages des chants et autres poèmes déclamés par les protagonistes... L'auteur a voulu employer un style, un ton, une langue qui se voudraient d'époque, mais cela ne fait qu'alourdir l'ensemble.
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Les derniers jours de Pompéi

Un roman qui a eu un grand succès à l'époque de sa parution, mais qui est bien moins connu aujourd'hui... et pour cause : il a assez mal vieilli.

L'intrigue en soi n'est pas si désagréable, bien qu'un peu mièvre, et certains passages sont intéressants. Cependant, beaucoup sont ennuyeux : trop longs, trop de descriptions... On a parfois l'impression que l'auteur écrit un documentaire sur Pompéi, allant même jusqu'à comparer directement les habitudes de l'Antiquité et celles de son époque ! Et c'est sans compter les nombreux chants et autres poèmes des personnages, qui prennent parfois plusieurs pages...

Ce livre m'a beaucoup fait penser à Quo Vadis ? : une intrigue amoureuse, la même période, une catastrophe à la fin (l'incendie dans l'un, l'éruption du Vésuve dans l'autre), les premiers chrétiens...
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Les derniers jours de Pompéi

J'aime bien quelques fois accorder mes lectures avec mes voyages, mais toujours de manière décalée. Ainsi, si j'ai eu la chance de découvrir Pompéi l'année dernière, ce n'est que récemment que je me suis plongée dans "Les derniers jours de Pompéi", d'Edward Bulwer-Lytton.

Nous sommes dans la célèbre cité romaine, quelques jours avant la catastrophe. Le beau et riche Glaucus profite de la vie avec ses amis, jusqu'à ce que son chemin croise celui de la splendide Ione, belle grec autonome et cultivée.  Manque de bol, elle est aussi convoitée par le perfide Arbacès, riche et vil égyptien cependant respecté de tous...

Les aventures de ce classique triangle amoureux nous permettent en fait de découvrir les us et coutumes des habitants de Pompéi jusqu'au dénouement fatal, et c'est cela le plus intéressant. Le roman est un peu désuet mais se laisse cependant lire agréablement, et m'a en tout cas bien fait voyager. Bref, pas mal.
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Les derniers jours de Pompéi

Glaucus et Ione s'aiment. Un Egyptien, Arbacalès, est amoureux de Ione et une jeune aveugle? Nydia, s'est éprise de Glaucus.

Ajoutons à cela une vieille sorcière malveillante, un prétendu filtre d'amour, un lion qui attend une proie pour les prochains jeux du cirque, la présence des Chrétiens... et évidemment, l'éruption du Vésuve, ce 24 août 79...

Un beau roman, que j'avais déjà lu et dont je me rappelais assez mal.
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