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3.84/5 (sur 155 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Belém, Para, Brésil , 1954
Biographie :

Journaliste, poète et dramaturge, il publie son premier roman en 1998, Belém. Tous ses écrits se déroulent dans la région de Para au nord du Brésil.

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Bibliographie de Edyr Augusto   (7)Voir plus

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L'auteur brésilien Edyr Augusto explore au fil de ses romans les turpitudes de Belém, la capitale amazonienne. Colin Niel a créé une série policière située en Guyane, autour du personnage du capitaine Anato, un gendarme noir-marron à la recherche de ses origines. Dialogue d'un continent à un autre autour d'un territoire au coeur des enjeux contemporains.Avec : Colin Niel (France) et Edyr Augusto (Brésil, en visioconférence depuis le Brésil) En partenariat avec l'Ambassade de France au Brésil et l'Alliance française de Belém Présenté par Gladys Marivat

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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Maintenant, Bode, on est sûrs.
- Sûrs que c'est ce type qui a commandité l'orgie, Gil. Rien de plus.
- Putains de richards. Ce mec a une épouse qui l'attend à la maison, la belle vie, une belle baraque, télévision, voiture étrangère, et il faut en plus qu'il paye pour se taper des femmes. Excuse-moi, même pas des femmes. Des gamines qui sentent encore le lait, des filles qu'ils dévorent comme des lions...
- Eh ouais. Monde de merde.
- Leur monde de merde.
- Le nôtre aussi, parfois.
- Uniquement si tu l'acceptes.
- Question épineuse.
- Babalu ne méritait pas de mourir comme ça.
- Tu l'aimais vraiment ?
- C'est pas ça. C'est juste qu'elle était vraiment belle, tu vois ? Dieu fait les choses bizarrement. Toutes ces bourges qui se tuent à la tâche pour devenir belles, gym, chirurgie esthétique, sapes, et puis apparaît une gamine venue du trou du cul du monde, et elle est naturellement belle, tu vois ce que je veux dire ? Cette fille-là était vraiment spéciale. Je suis sortie avec elle et elle m'a fait une sacrée impression...
- Tu te l'es tapée.
- Je voulais, oui. Je voulais. Mais pas elle. Ce qu'elle voulait, c'était une relation, une vraie, tu vois ? Je l'ai déposée chez elle et je lui ai dit que je la rappellerai. Mais avec cette vie qu'on mène..."
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Tous les jours, il naît un million d’abrutis pour un petit malin. Et quand tout ce beau monde se rencontre, on peut faire des affaires, tu me suis ? (…) Tu sais, ce jeu ne repose que sur le talent des joueurs. En principe, c’est neuf personnes autour d’une table, deux cartes par joueur, cinq cartes sur la table, les mises de chacun, et c’est la meilleure main qui gagne. Mais il y a le bluff.
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Wlamir Turvel. Je suis né maudit. Mon père, jamais vu. Ma mère m’a balancé aux bonnes sœurs parce qu’il fallait bien continuer à faire le trottoir. Mais aujourd’hui, ça va, pour la vieille. Je lui ai donné tout ce dont elle avait besoin. C’est comme ça, quand on est un bon fiston. Je savais qu’il me faudrait lutter pour obtenir tout ce que je désirais. Rien ne serait jamais gratuit, pour moi. À douze ans, je travaillais déjà, je charbonnais, j’arnaquais les cons et je me faisais mon fric. J’ai appris à vivre. J’ai tué pour vivre. J’ai même pas fini la primaire, mais j’en sais plus que n’importe quel fils à papa. Plus tard, je me suis acheté un diplôme. Je savais que j’en aurais besoin. Dans la vie, il faut connaître le point faible des autres. Rien de plus. Le reste, ça vient tout seul. Je ne suis pas né pour être pauvre. J’ai fait pas mal de livraisons. J’ai mis de côté. J’avais déjà ma petite flotte de barques motorisées pour transporter la marchandise. Je graissais la patte du maire. Selon mon bon plaisir. Je connaissais ses affaires. Ce sale con. Se chiait dessus. Je regardais la mairie et je savais qu’un jour c’est moi qui y serai. On m’a parlé du trafic d’herbe. Pas compliqué. On en plante ou on en fait venir. Belém en consommait des tonnes. Il fallait de la place. La scierie Rio Fresco, par exemple. Cet Alfredo, un vrai débile.
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Plus je sens la peur, plus mon désir est grand.
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Un long couloir. Des chambres minuscules, fétides. Une puanteur de transpiration, de linge sale et de sexe. Un lit. Ils baisent.
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Wlamir Turvel. Je suis né maudit. Mon père, jamais vu. Ma mère m'a balancé aux bonne soeurs parce qu'il fallait bien continuer à faire le trottoir. Mais aujourd'hui, ça va, pour la vieille. Je lui ai donné tout ce dont elle avait besoin. C'est comme ça quand on est un bon fiston. Je savais qu'il me faudrait lutter pour obtenir tout ce que je désirais. Rien ne serait jamais gratuit pour moi. À douze ans, je travaillais déjà, je charbonnais, j'arnaquais les cons et je me faisais mon fric. J'ai appris à vivre. J'ai tué pour vivre.
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En sa qualité de journaliste, Orlando avait rendu de nombreux services à la société, services qui par ailleurs lui avaient valu nombre de ressentiments, mépris et haines. Un fouineur de première qui se considérait meilleur que tout le monde et se vantait sans arrêt. Il avait travaillé pour les trois journaux de la ville de Belém, dont il avait été renvoyé précisément pour la justesse de ses enquêtes, qui finissaient toujours par gêner ses employeurs ployant sous des pressions de toutes sortes, politiques, commerciales, idéologiques. Il dévorait le Journal officiel et n'avait pas son pareil pour interpréter les diverses décisions de l'Etat. Sans emploi, mais non sans prestige, il n'eut d'autre solution que de lancer son propre journal, à la distribution plus qu'aléatoire, avec l'aide d'un ami imprimeur qui se gardait pourtant de faire figurer le nom de son entreprise sur les exemplaires, par peur des représailles.
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Ma vie ne ressemble à aucune autre. Ma vie, c’est ma vengeance. C’est ça qui m’a fait tenir. Qui m’a gardée en vie. Et chaque fois que j’entendais parler de Wlamir Turvel, je devenais plus forte.
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Les insulaires étaient pêcheurs, concierges ou travaillaient dans l’hôtellerie. Mosqueiro était bucolique. C’est là que j’ai passé mes vacances d’enfance et d’adolescence. Les premières amours. Les premières fêtes. Les amitiés. Le vendredi, en fin d’après-midi, les pères de famille arrivaient de Belém pour y passer le week-end.
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[...] Quand ils reprendront leur voiture, emmène-les faire un tour et fais-les disparaître. Disparaître. Je veux qu’il ne reste plus rien. Plus rien de la voiture, plus rien d’eux, entendu ? Prends avec toi des gens discrets, des gens de confiance. Tu m’as bien compris ? Appelle-moi quand ce sera fait.
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