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Critiques de Elisabeth Segard (119)
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Si fragiles et si forts

Voici ma première lecture de cet été. Moi qui suis en panne de lecture depuis déjà plusieurs mois, j'avais tout de même emporté quelques ouvrages dans ma valise. On ne sait jamais...



Le résumé me plaisait, alors, je l'ai choisi sur les rayonnages de la bibliothèque pour peut être le lire pendant les vacances.



J'ai passé un moment de lecture très agréable à suivre Gab, 9 ans qui est persuadé qu'un trésor est caché aux Invalides.



Haletant, je ne sais pas, émouvant ce roman l'est certainement !



Ce court roman m'a permis de découvrir l'histoire de ce célèbre bâtiment, dont je connais surtout la coupole dorée, en suivant des personnages attachants à souhaits !



Un roman comme je les aime !
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Si fragiles et si forts

Chère Elisabeth,



Quelle merveille que ce livre !!



Tu m’as eu dès le premier chapitre, une rencontre avec Bonaparte que je n’imaginais pas ainsi, un préambule accrocheur où flottent quelques anachronismes pour démystifier la figure historique et nous laisser imaginer l’homme. Car là est ta priorité dans ce livre, une histoire d’humains avec en filigrane celle de l’humanité, avec leurs forces et leurs faiblesses, avec leurs tragédies, de celles qui brisent sans mettre à terre, avec leurs réalisations, les grandes et les petites, de celles qui changent un destin.



J’ai aimé chacun de tes personnages : Gab, cet enfant qui déjà fait preuve de courage, entrevoir un rêve et tout faire pour le réaliser. Et puis ses compagnons, ces invalides des Invalides, ceux que l’on ne voie pas et pourtant les regarder est tellement riche d’enseignement, aucune pitié, juste de l’admiration pour ces belles âmes, prêtes à tout comme ici, pour accompagner Gab sur le chemin qu’il s’est tracé.



J’ai été transporté par ton récit, vivre le cœur des Invalides a touché le mien, ces amitiés fortes, ce sens de l’entraide, une grande famille chaleureuse et attentive aux siens. Et tout cela sans grandiloquence, sans ajout inutile, juste tes mots, sensibles et émouvants, toute cette tendresse mise dans le texte, montrer avec délicatesse, et cette histoire, la Grande comme la petite, contées par toi, avec force et respect, celui que je sens dans chacune de tes phrases, ce respect que méritent tous ceux qui traversent ton livre.



Ton roman, magnifique, donne foi en l’humanité, il donne à croire en un « tout est possible » et rien que pour cela je veux sincèrement t’en remercier !!
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Une certaine idée du paradis

J'ai été charmée par ce roman policier, qui vaut surtout par la description de ce village pas si tranquille, et de ses habitants. L'auteure nous raconte avec beaucoup d'humour l'enquête de Violette, vieille dame au passé énigmatique, qui va chercher à lever le mystère sur le meurtre de la « parisienne », bientôt suivi de celui de la coiffeuse du village, et de celui du mari de la première. Trois meurtres en quelques jours dans un village ou l'évènement le plus important de l‘année est d'habitude la procession de Saint-Roch. Peut-être que la disparition de ses reliques était un signe…

Ce n'est pas un page-turner, ce n'est pas un suspense haletant, mais une parenthèse très agréable où l'humour et la découverte des habitants de la commune nous font passer un très bon moment.

Je remercie chaleureusement les éditions Calmann-Lévy pour leur confiance : #Unecertaineidéeduparadis #NetGalleyFrance

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Une certaine idée du paradis

Pour changer, on va commencer par le générique.

D’abord, madame le Maire Claudine Imbert et son mari Michel, maçon et ancien maire ; Violette Laguille petite retraitée sans envergure mais au passé prestigieux ; le père Marcel qui remplit son église grâce aux services qu’il rend à tout le monde, ou presque... Ahmed le cafetier-restaurateur dont la femme, fin cordon-bleu ne sort pas de sa cuisine ; Cédric Boquet fils d’un paysan ombrageux, qui lui, préfère se lancer dans l’apiculture de qualité, et aussi Jacky Mousset et Pascal Durangue, les deux gros propriétaires qui veulent prospérer. À tout prix...

Et puis arrive Nathalie Aubispaud, la “parisienne” (en réalité d’à côté de Nantes), qui vient d’emménager dans la maison “des ours” à Mouy-sur-Loire, petit village de Touraine. Pour elle un nouvel avenir se dessine dans cette bourgade un peu endormie, le bio, le naturel, le nouveau gîte qu’elle s’apprête à proposer à la clientèle, va réveiller tout ce petit monde un peu frustre, pensez donc, le cafetier ne connaît même pas le thé “Matcha”...

Mais à force de bousculer tout le monde elle va finir par agacer et se faire bousculer à son tour et un peu trop fort ! Quand son cadavre est retrouvé en bas de son escalier, l’enquête un peu expédiée va conduire à l’arrestation de Nicolas, le plombier. Mais ça, ça n’arrange pas du tout les affaires de Violette Laguille, dont la baignoire fuit, et qui est très pressée de le libérer. La vieille dame va se mettre en chasse et essayer d’accélérer l’enquête, quitte à prendre des risques pour elle-même.



Lorsque j’ai lu le résumé du livre en question lors de la dernière édition de Masse Critique, j’ai tout de suite pensé à deux héroïnes de littérature policière, la très classique Miss Marple de qui vous savez, et la plus moderne Agatha Raisin de M. C. Beaton, ces deux enquêtrices qui, l’une “trotte-menu” va, prenant son thé entre deux renseignements, et déroule l’écheveau de l’intrigue ; et la seconde, arrivée de la grande ville à la campagne, fonce tête baissée quitte à prendre des gnons au passage.



Elisabeth Segard est française, ce qui la distingue de ses consoeurs britanniques, et ne trempe pas encore sa plume dans la même encre qui fait d’une histoire policière, un roman palpitant et souvent cruel, avec un rythme soutenu qui tient le lecteur en haleine. Cependant il faut reconnaître que l’on se laisse facilement prendre dans des mailles du filet proposé, plus aisément que l’assassin qui rôde…

La première partie du livre (60 pages environ) censée nous plonger dans la campagne tourangelle et connaître ses habitants, est - à mon goût - un peu délayée et manque de caractère, comme le constate elle-même Nathalie Aubispaud, qui se demande où est-ce qu’elle a atterri. Il faudra attendre le premier coup de théâtre pour qu’on accroche à l’histoire et qu’on suive avec un réel intérêt l’enquête de la charmante Violette qui a plus d’un tour dans son sac à main.



Pour conclure, un sympathique roman qui se laisse lire, avec quelques lieux communs sur la vie campagnarde et ses habitants, et un style qui hésite entre plaisanterie et humour d’un côté ; et gentille enquête et véritable polar de l’autre. Merci encore à Babelio et aux Éditions Calmann-Lévy pour cette découverte agréable et reposante.
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Une certaine idée du paradis

Un très joyeux moment passé en compagnie de ce roman, que l'on pourrait qualifier de cosy mystery à la française.

Une certaine idée du paradis nous fait découvrir la petite commune de Mouy-sur-Loire, en Tourraine, ainsi qu'une partie de ses habitants : Mme le Maire, qui fait tout son possible pour que son petit village de 1500 âmes soit le plus attractif, le Père Marcel, qui tente par tous les moyens de faire venir les fidèles dans son église, M. Durangue, grand producteur laitier et propriétaire d'un hôtel 3 étoiles, la coiffeuse, le propriétaire du bar-restaurant etc... Il y a aussi une jeune femme, fraîchement arrivée de Nantes avec de riches idées : gîtes alternatifs, sylvothérapie... Des projets et une personnalité qui ne sont pas au goût de tout le monde dans le village... Jusqu'à provoquer son assassinat. Mais qui a bien pu commettre un tel acte ? Très vite, le plombier de la commune est suspecté... Seulement voilà, Violette Laguille, octogénaire, ne l'entend pas de cette oreille. Une fuite d'eau vient de se déclarer chez elle, qui pourrait avoir des conséquences dramatiques ! Et puis elle est certaine que le jeune plombier est incapable d'un tel geste ! Très discrète mais aussi très observatrice, la vieille dame va discrètement mener son enquête pour faire le jour sur cette histoire et surtout, récupérer son plombier !

Quel agréable moment ! Beaucoup d'humour dans ce roman, aussi bien avec les différentes personnalités qui se côtoient que dans la description de la vie d'un petit village. L'enquête autour du meurtre n'en reste pas moins bien ficelée et la plume de l'auteur est très fluide.

La fin ouverte du roman laisse à penser qu'une suite pourrait voir le jour... Ce serait donc avec grand plaisir que j'irai de nouveau me promener dans les rues de Mouy-sur-Loire !
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Une certaine idée du paradis

Chère Elisabeth,

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Élevée aux romans d’Agatha Christie avec Miss Marple comme référence absolue, le Cosy Mystery se doit pour moi d’être avant tout anglo-saxon pour être efficace, les petits vicissitudes et turpitudes des villages anglais devenant le cadre évident pour toute enquête digne d’intérêt.

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Quelle manque d’ouverture d’esprit de ma part cela est-il donc !!

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Soyons honnête j’ai ouvert ton livre sur la pointe des doigts….Mais connaissant ton sens de la formule, ton humour et surtout ton talent pour raconter ces histoires dans lesquelles on embarque sans s’en apercevoir, j’ai choisi de te faire confiance et sachant ton gout pour ce genre littéraire, je pressentais que tout sera fait pour satisfaire tes lecteurs.

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Et qu’est ce que j’ai bien fait !!

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La Touraine, cadre de ton énigme, est beaucoup plus palpitante que ce que j’en pensais. Ce village aux personnages tous plus intrigants les uns que les autres, où derrière les apparences se cachent quelques secrets mérite notre visite. Tu entretiens le jeu des fausses pistes, les issues ne sont pas toujours celles que l’on pense, et surtout tu excelles dans le second degré, cette petite pique humoristique qui fuse au détour d’un paragraphe. Tes personnages ne sont pas parfaits, leurs défauts ne les rendent que plus attachants, et c’est ainsi que je les préfère, avec leurs imperfections, leurs petites mesquineries.

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J’ai passé un excellent moment, c’est vif, alerte, un peu piquant parfois, et d’une rafraichissante clairvoyance sur quelques traits de la nature humaine. Pas de faux-semblants, tous disent ce que l’on n’ose pas dire tout haut dans certaines circonstances et qui parfois fait tellement de bien quand on le laisse enfin s’exprimer. C’est joyeux, bien construit, un cosy à la française qui ne démérite absolue pas.

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Un premier tome qui appelle obligatoirement un deuxième !!
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Un futur presque parfait

Après avoir beaucoup aimé Une certaine idée du paradis, j'ai été plus que ravie de découvrir ce second tome.

Un futur presque parfait nous conduit de nouveau à Mouy-sur-Loire, à la fin d'un été caniculaire. Et il n'y a pas que les températures qui sont élevées, les esprits s'échauffent aussi à l'approche des prochaines élections municipales : Claudine Imbert, maire sortante, apprend que 2 listes d'opposition sont en train de voir le jour. Celle de Pascal Durangue, son 1er adjoint, et à sa grande surprise celle du notaire, Olivier Pelloux.

On retrouve également l'élégante Violette Laguille, dont le passé resté flou dans le tome précédent risque bien d'apporter du remous dans la petite commune de 1502 habitants !

J'ai beaucoup ri pendant ma lecture, autant pour les situations parfois cocasses, que pour les dialogues ou les petites notes de l'auteur en bas de page. Mais attention, malgré l'humour, l'enquête proposée par Elisabeth Segard est bien ficelée et on apprécie aussi suivre son évolution.

En bref, que des bons points pour cette lecture que j'ai tout autant adoré si ce n'est plus que le tome précédent et je vous invite vraiment à découvrir ces deux romans si vous souhaitez passer un agréable moment. Je ne sais pas si une suite des aventures des habitants de Mouy-sur-Loire est prévue, mais si c'est le cas, je serai encore une fois au rendez-vous !
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Une certaine idée du paradis

Très très bon roman policier rural.

À l'instar des meilleurs « cosy mysteries » d'Outre-Manche, l'action prend place à la campagne, dans un joli petit patelin calme et tranquille, un p'tit village bien de chez nous avec la place de l'église, le marché hebdomadaire et son PMU. La tranquillité du lieu vole en éclats avec l'arrivée de Nathalie Aubispaud, la parisienne « bobo - bio » qui compte ouvrir un gîte et organiser des stages de sylvothérapie ( en fait, Nathalie est originaire de Nantes, mais il est des coins où les non-natifs sont référencés d'office parisiens ).

Ce roman est extrêmement bien écrit, il est bourré d'humour et l'on est immédiatement sous le charme de Violette, 81 ans, dame réservée et discrète ( ne serait-ce pas plutôt mystérieuse et mal léchée ? ) arrivée 30 plus tôt et bien décidée à jouer les Miss Marple.

Ce petit tour en Touraine fût fort agréable, j'aurai aimé y être et côtoyer ces personnes, très attachantes pour certaines, une très jolie ode à nos petites villes ou villages, à notre patrimoine rural.

Je vous le recommande !

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Les pépètes du cacatoès

Ce roman se déroule dans le Nord, à Lille, en 2017.

Adalbert, industriel, patron d'une conserverie, a élevé ses trois petits-enfants, à la mort de leur parents, mais n'a pas réussi à leur transmettre le goût d'entreprendre. A sa mort, à 84 ans, il lègue son immense héritage à Prince, son cacatoès aux plumes roses, à moins que Mathilde, Arthur et Victorien réussissent à gagner chacun 100 000 € en un an en s'associant ou créant leur propre structure. Mathilde, mariée à Martin, ne pense qu'à la décoration, et au shopping : fringues et chaussures. Arthur se partage entre boites de nuit, soirées poker et n'a jamais travaillé. Victorien, marié à Sophie, est un artiste peintre, en manque d'inspiration. Les trois petits-enfants vont s'installer 42 rue Royale, dans la belle maison d'Adalbert, où officient Marie, la cuisinière, et Claude, le majordome et ami, chargé de veiller sur Prince, le cacatoès.

Mathilde et Arthur vont se démener pour monter une affaire, et Victorien va s'efforcer de terminer son triptyque : "Craquements de soleil, de lune et du temps". Ils vont se découvrir, découvrir l'usine de leur grand-père et son passé de légionnaire en Indochine, et agir.

J'ai beaucoup aimé ce roman, lu en deux jours : le style, l'humour, l'histoire et la fin inattendue et savoureuse. C'est un gros coup de coeur
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Les pépètes du cacatoès

Les pépètes du cacatoès est le tout premier roman d’Élisabeth Segard. Et sa sortie a été l’occasion de trinquer un nombre incalculable de fois. Car Élisabeth Segard, en vrai, c’est mon amie Stelda. Et je suis sans doute presque aussi contente qu’elle que ce livre ait vu le jour.



Je ne sais pas vous, mais moi, même si je n’aime pas être me voir en photo, je ne peux pas m’empêcher de me chercher (et de pleurer ensuite). Et bien, je me suis demandée si Élisabeth s’était inspirée de moi dans son roman. Je n’ai pas été déçue, car Élisabeth a emprunté… mon astuce pour nettoyer l’argenterie. On est loin du personnage glamour que j’imaginais, mais c’est bien fait pour mon égo (j’avoue que j’ai un peu pleuré quand même). J’espère que la remarque de Mathilde sur les fausses blondes ne m’était pas non plus destinée et qu’il ne s’agit pas d’une manière subtile de me dire qu’elle déteste ma couleur de cheveux… Vous aurez compris que je suis en train de préparer le terrain afin d’avoir un personnage – génial, évidemment – et surtout spontanément inspiré par moi dans son prochain roman).



Après cette longue digression – rappelons que cette chronique n’est pas sur la meilleure manière de nettoyer l’argenterie, de marquer l’esprit de ses amis ou sur les colorations capillaires – revenons à ce qui nous intéresse vraiment, c’est-à-dire Les Pépètes du cacatoès.



Quand Élisabeth m’a parlé de l’histoire du roman qu’elle était en train d’écrire, j’ai trouvée qu’elle était vraiment géniale et j’ai tout de suite eu envie d’en savoir plus, mais son livre n’était pas encore terminé. Puis il y a eu l’histoire de la succession de Johnny Hallyday. Et je me suis demandée si Élisabeth n’avait pas envoyé son manuscrit au chanteur pour lui donner des idées pour rédiger son testament.



A la mort d’Adalbert de Sainte-Sévère, ses petits-enfants découvrent effarés son testament. Sans vous en dire beaucoup plus, pour vous laissez la surprise de la découverte, sachez qu’il est question d’un cacatoès, d’un majordome, d’Instagram et de drôles de fruits.



C’est difficile de vous faire une chronique totalement objective, car Élisabeth est l’une de mes meilleures amies. Mais si je ne la connaissais pas, je dirais simplement que c’est un super premier roman, bien écrit, drôle et intelligent. Et qu’il m’a donné envie de suivre l’auteure pour voir si cette première impression se confirme. Mais comme je la connais, je suis plus gênée de vous parler de son livre, car vous pourriez croire que c’est du copinage quand je dis que son livre est super.



En vrai, j’adorerais que son livre ait un succès de dingue et qu’Élisabeth devienne la Kristan Higgins française. Mais ce n’est pas pour cela que je vous conseillerai de lire son roman. Je vous conseillerai de le lire, parce qu’il est vraiment cool et qu’il fait du bien, qu’il est bien écrit, drôle et intelligent.



Après, à vous de vous faire une idée. Mais si vous cherchez un chouette roman français à lire, je vous conseille Les pépètes du cacatoès.
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Si fragiles et si forts

En quelques mots :

Si fragiles et si forts est un roman "lumière" qui brille tel le dôme des Invalides que tant de gens viennent admirer en oubliant ce qu'il y a à ses pieds, dans l'obscurité, caché derrière les murs où la réalité est protégée. Les affres de la guerre balayées par un enfant débrouillard et ingénu dont le seul objectif est de poursuivre la quête du petit tambour pour briller dans les yeux de sa mère.



En beaucoup plus de mots :

Quoi de mieux qu'un roman d'aventure pour découvrir nos monuments ? Quoi de mieux qu'errer dans un lieu mythique et pourtant oublié ? Quoi de mieux que le regard d'un enfant pour embellir les journées de ceux qui ont oublié de regarder plus loin ? Quoi de mieux que la bienveillance de certains pour mettre à mal l'ignominie d'une minorité ?



Elisabeth Segard nous prend par la main et nous emmène découvrir les secrets des Invalides, découvrir ou re-découvrir cet hôpital qui a vu le jour sous Louis XIV et qui depuis continue de soulager les maux de chaque personne qui a été blessée, mutilée dans son âme ou dans sa chair.



Nous allons voir au-delà des murs et rencontrer des personnes que le passant, le touriste, le voisin a oublié l'existence, et qui sont pourtant bien en vie, bien présents de l'autre côté, protégés, soignés et remis sur le chemin de la vie.



Comme vous l'aurez sans doute deviné, j'ai beaucoup apprécié ma lecture malgré quelques passages sans doute un peu en longueur, ou une répétition parfois lassante qui toutefois ne casse pas le rythme du roman, qui grâce à de courts chapitres nous permettent de se placer dans la peau de plusieurs personnages.



Personnages qui sont fragiles de part leur passé, leur vécu (guerre, attentat, mais aussi laissé pour compte), leur corps et leur esprit ont une faille qui jamais ne cicatrisera complétement mais aussi tellement forts pour avoir supporté les traitements, le regard des autres, la volonté de continuer à vivre, la volonté de croire qu'il existe une place pour eux dans notre société, et les miracles de ce corps qui va se battre pour fonctionner de nouveau ou tout simplement sa capacité d'adaptation.



Vous découvrirez tout cela à travers les yeux innocents de Gab. Cet enfant qui va vouloir dénicher le trésor de Napoléon qui se cache, il en est certain, encore aux Invalides. Gab qui ne voit pas les choses comme nous, nous qui avons perdu notre innocence, qui jugeons, qui comparons, qui oublions que la vie est un magnifique cadeau.



Gab qui va passer au delà du mur, qui va faire des rencontres extraordinaires, qui va non pas grandir, non pas murir avec les pensionnaires, mais qui au contraire, va donner une bouffée d'oxygène, dans la vie bien réglée de ces gens.



Ce livre n'est pas un livre voyeur, pas de descriptions macabres de corps mutilés, de souffrance de ses corps diminués, non, ce livre est une vision d'êtres qui vivent pour un moment ou pour tout le reste de leur vie dans une chambre à l'intérieur de l'Hôpital des Invalides. Oui, ces personnes sont simplement normales, avec leur joie, leur besoin de s'évader, leur envie de s'amuser et de rire gorge déployée.



Loin des atermoiements, ce livre brille de part sa simplicité, de la création de personnages simples et attachants, d'une histoire d'un trésor oublié de tous qui a refait surface dans l'imagination débordante d'un gamin dont la pugnacité va le mener plus loin qu'il ne se serait rendu sans la lecture et aura de part son passage, emmené tous ceux qui le rencontre encore plus loin que ce qu'ils auraient imaginés.



Remerciements :

Je souhaite remercier Babelio de m'avoir fait découvrir ce roman, de m'avoir permise de rencontrer Elisabeth Segard. Un moment agréable, loin du monde où seul le covid ne semble exister, j'ai suivi les pas, pardon les bons mots de l'auteure, derrière les murs des Invalides.
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Une certaine idée du paradis

Une certaine idée du paradis est mon premier cosy mystery à la française. C’est un genre que j’affectionne tout particulièrement, ce n’est pas un surprise si vous êtes un(e) fidèle du blog car vous avez pu lire mes avis sur Agatha Raisin, Loveday & Ryder, Les détectives du Yorkshire, Son espionne royale, Les mystères de Honeychurch, etc.



Et je dois bien avouer, en refermant ce roman, qu’Elisabeth Segard manie très bien les codes des cosy crimes puisque tout y est : feel-good, humour, campagne, meurtres et mystère avec une héroïne atypique : une octogénaire plutôt revêche mais qui a bien roulé sa bosse !



J’ai vraiment bien aimé cette histoire dans la campagne tourangelle, je l’ai trouvé bien ficelée, avec des personnages truculents : le père Marcel qui fabrique des meubles en échange de promesses de se rendre à la messe, la mairesse qui prend très à coeur ses fonctions, le patron de bar philosophe, la parisienne bobo qui vient faire la leçon à tout le monde, le gentil apiculteur maltraité par son père…



Un meurtre est commis et tout désigne le plombier, mais, of course, ce n’est pas si simple ! Pour démêler cette embrouille, Violette, qui a un problème de fuite d’eau, va être obligée de sortir de son isolement volontaire et faire parler les villageois, damant le pion aux gendarmes, pour qu’enfin sa fuite soit réparée !



L’enquête est bien menée, pleine de suspens et de fausses pistes, et comme tout cosy mystery qui se respecte, l’ambiance village rural où tout le monde se connait et où les cancans vont bon train, est bien rendue et sonne vraie.



L’autrice nous embarque très vite dans son histoire, les pages défilent à une vitesse folle et je suis arrivée à regret au point final en deux après-midis seulement.



L’héroïne apporte une touche de fraicheur, elle n’a pas sa langue dans sa poche et sait très bien faire fonctionner ses petites cellules grises comme le dit si bien ce cher Hercule Poirot.



Avec Violette, j’ai soupçonné plusieurs personnes avant de trouver dans les dernières pages le nom du coupable, bien jouée madame Segard pour le suspens mené jusqu’au bout !



Lire la suite...
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Une certaine idée du paradis

Polar rural, régional, humouristique...

A Mouy sur loire, 1504 habitants, placé sous la protection de saint Roch et de ses reliques, la vie s'écoule calmement, la mairesse gère la commune, le curé sa paroisse et ses ouailles, Ahmed et son épouse, le bistrot-routier, 2 marchés par semaine _ pas moins _ réunissent les producteurs locaux. La saint-Roch fédère _ derrière ses oreilles enchassées _ mairie et paroisse en raison de son renom et des retombées économiques conséquentes !

La nouvelle résidante, écologiste , entreprenante, agace vite la petite population. Et elle meurt ! D'où agitation et enquêtes de la gendarmerie et de la Jane Marple locale : Violette.

Les mouysards s'interrogent, s'agitent, les reunions municipales deviennent houleuses en raison d'intérêts privés contradictoires.

Le sous préfet botte en touche...

Ce petit polar se lit vite, l'écriture est fluide l'humour présent à chaque page , et.. si vous préférez les livres à gros caracteres, alors vous êtes servis : les editionsdelaloupe.com ont imprimé pour vous ce polar.... que vous pourrez lire bras tendus _ la bibliothécaire ne m'a pas laissé le choix .

Donc 3+1/2sur 5 pour cette agréable lecture.



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Une certaine idée du paradis

Lecture plaisante et amusante avec quelques meurtres en plus. C'est le décor qui fait tout : un village français au bord de la Touraine, avec une Maire qui en veut et ses habitants bien typés, son église et son curé, ses combats contre la désertification des campagnes et sa fierté d'avoir gardé, ne serait-ce que pour quelques heures, son bureau de poste !



Et voila que la dernière venue au village se fait tuer, tandis que les reliques de saint Roch disparaissent, c'est double drame !



Une lecture pour passer le temps agréablement, actuel et pourtant sans fausse note, j'ai bien aimé.
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Si fragiles et si forts

Dieu que voilà un livre qui fait du bien! Et qui réussit la performance de se finir les larmes aux yeux mais le coeur content...

Je vous explique.  Dans un prologue étonnant,  en 1815, Napoléon rencontre un jeune tambour dont il sera question tout au long de cette histoire et lui fait un cadeau. Puis, en 2017, Isabelle modeuse bling-bling est victime d'un attentat. Enfin, en 2018, nous découvrons Gabriel, dit Gab, 9 ans, et sa maman l'angoissée Pélagie. Laquelle Pélagie offre à Gab un livre sur le jeune tambour. Pris de passion pour cette histoire vraie, Gab va découvrir  (et nous faire découvrir ) les Invalides. Loin d'une approche scolaire, Élisabeth Segard nous fait rencontrer une galerie de personnages formidables. Des soldats plus ou moins âgés plus ou moins handicapés : Abdel le spahi,  Maurizio le dragueur, Jules le quasi-manchot mais aussi notre sensible Isabelle, des médecins,  des infirmières. Tout ce petit monde, parce que c'est un vrai monde à lui seul, vit sous la protection du général Gannat et de ses moustaches !  Peu de gens savent qu'en réalité les Invalides ce n'est pas seulement le Tombeau de l'Empereur et le Musée de l'Armée mais aussi un hôpital remarquable et une maison de retraite. Ainsi que l'avait voulu le Roi Soleil.

J'ai eu un jour l'insigne privilège  d'être invité à déjeuner au mess des officiers par un ami colonel alors cette "cantine" aux nappes blanches et aux poutres louis-quatorziennes je vois très bien. Et les endroits interdits aussi... 😉

On est loin dans cette histoire, très loin,  de l'ambiance décrite par Philippe Lançon dans Le Lambeau, lui qui fut soigné aussi dans cet hôpital. Même s'il est question de se battre contre son propre corps ou de faire avec, de courage et de résilience. On suit Gab et ses complices à la recherche du "Cadeau de l'Empereur " dans la cathédrale constellée de drapeaux où j'ai eu l'occasion d'organiser des concerts et de rencontrer le (vrai) gouverneur du lieu (oui, je connais "du monde").... On les suit dans les salles abandonnées,  derrière les portes rouillées...

On ne s'ennuie pas une seconde entre ces murs, dans ces souterrains et sur ces toits. C'est drôle,  émouvant, haletant.  Ils sont tous si fragiles et pourtant tellement forts, ces personnages que vous n'oublierez pas de sitôt.  Et puis vous verrez Victor Hugo manger des frites, Gab mentir effrontément à Pélagie,  un soldat au bras mort jouer de la trompette,  un vieux soldat mourir et vous faire pleurer.... un général à moustaches jouer les cicerones, un pompier explorer une forêt et puis Vizir...et puis Tosca... et puis les autres.Et vous finirez les yeux embués avec un grand sourire....

Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce joli roman, j'ai hâte de rencontrer son auteure et de vous en parler  (chronique VIP à venir)....
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Si fragiles et si forts

« Quand je serai grand, je serai tambour. Ou Napoléon ».



Gab a neuf ans et de nombreux et fluctuants projets d’avenir. Après s’être rêvé archéologue mettant au jour des squelettes de dinosaures, il s’imagine dénicheur de trésors. Cette récente vocation est née d’un cadeau offert par sa mère « La Grande Aventure du petit tambour de Napoléon ». Il est question dans celui-ci d’une médaille que l’Empereur aurait remise à Charles Faugère, jeune tambour, avant son départ en exil en 1815. Le garçonnet est persuadé que ce « trésor » est dissimulé quelque part aux Invalides, où se trouve le tombeau de Napoléon.

A cœur vaillant (et naïf) n’est d’impossible. Il met à profit les quinze jours de vacances où il est supposé rester sagement dans l’appartement où il vit avec sa maman, pour se rendre aux Invalides et y mener ses investigations. Là-bas, il fait la connaissance d’Abdel, un vieil homme, harki, rattrapé par ses blessures de guerre et qui réside dorénavant à l’hôpital des Invalides. Ému par la candeur de l’enfant, remué par les questions que celui-ci lui pose comme : « Est-ce que ça fait mal de tuer des gens ? », l’ancien soldat se prend au jeu de cette quête qui le sort de sa routine.

Cette recherche va peu à peu fédérer autour du Vieil Homme et de l’Enfant d’autres résidents des Invalides, Maurizio, le cabotin, Isabelle, la muette, Aurélie et sa mémoire de poisson rouge ainsi que Jules et ses colères dévastatrices. Cette équipe de cabossés de la vie, accueillis aux Invalides après des parcours très différents, mais dont le dénominateur commun est d’avoir été blessé en servant la France ou du fait d’être Français, se lance dans cette aventure. Elle les distrait de leur quotidien, des séances de rééducation, des soins et de la lente réappropriation d’un corps qui ne sera plus jamais comme avant « l’accident ».

Elisabeth Segard nous invite dans le giron de cette vénérable institution, dont la construction fut ordonnée en 1670 par Louis XIX afin d’accueillir les soldats blessés au combat. Nous découvrons cette « cité » dans la ville, ses innombrables bâtiments, certains accessibles au public comme ceux qui abritent le Musée de l'Armée ou le tombeau de Napoléon, d’autres privés, réservés aux résidents permanents et aux blessés le temps de leur rééducation.

Au fur et à mesure de l’avancée des recherches, le lecteur déambule avec Gab et ses compagnons dans les couloirs labyrinthiques des Invalides, furetant à droite et à gauche, des sous-sols où se trouvaient l’atelier de serrurerie et la forge au sommet du dôme qui laisse partir au vent des paillettes de son or. La magie opère, déclenchant l’envie de se rendre sur place pour mettre nos pas dans ceux des personnages. Pénétrer dans cet endroit où les hommes se reconstruisent, croiser peut-être le gouverneur, qui a la lourde charge d’administrer les lieux et d’apporter le meilleur à ceux qui ont souffert dans leurs chairs. La passion de l’auteure pour les Invalides est palpable et elle nous la communique de la meilleure des façons, par le biais d’un récit historico-initiatique, mâtiné pour mon plus grand bonheur d’humour et de bienveillance.

Elisabeth Segard nous offre des retours en arrière extrêmement savoureux où Napoléon n’apparaît pas comme une figure sacralisée, mais comme un homme ordinaire, à l’estomac souvent barbouillé et nostalgique de Joséphine, « son petit canari des îles ». Sous sa plume, l’Empereur, comme les autres personnages, nous est montré si fragile et si fort à la fois. Les titres de chapitres sont aussi de petits morceaux de bravoure, parfois drôles, parfois empreints de poésie et d’humanité.

Je terminerai ma chronique sur cette notion de bienveillance et de nécessaire solidarité de la nation envers les plus faibles. Le personnage, pour moi le plus émouvant, est Abdel. Les Invalides seront pour le vieil harki l'endroit où finir dignement son existence. Lorsque j’ai reçu en avant-première le roman d’Elisabeth Segard, j’ai été extrêmement touchée par le bleuet de France qui accompagnait le livre. Cette fleur française du souvenir, qui poussait dans les tranchées, est vendue au profit au profit des anciens combattants, pupilles de la Nation, victimes de guerre et du terrorisme. Merci à la maison d’édition et à l’auteure d’avoir apporté ce petit supplément d’âme à cet envoi. Une fleur pour tous les Abdel, les Maurizio, les Jules sans oublier les Isabelle et Aurélie, une petite graine de bleuet pour faire refleurir l'espoir.

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Les pépètes du cacatoès

Chère Elisabeth,



Lorsque tu m'as proposé de m'envoyer ton roman, j'en ai été enchantée, les premières pages lues m'ayant ouvert l'appétit. Lorsque je l'ai reçu, j'ai été enchantée par ces petites attentions qui accompagnaient l'envoi, et lorsque j'ai lu ton roman, l'enchantement s'est confirmé !!



Ton intrigue, prend comme point de départ l'annonce pour trois frères et soeurs de la nécessité de gagner cent mille euros avant un an s'il veulent toucher l'héritage familial qui fera d'eux des millionnaires. En l'absence de résultat, le cacatoès du patriarche sera l'heureux bénéficiaire de cette fortune…

On suit alors le déroulement d'une histoire pleine de surprises, que l'on déguste avec plaisir et qui contribue à nous faire passer un bien agréable moment. Ton récit est léger et joyeux comme une bulle de champagne et qui dès la première gorgée, enivre délicatement par la finesse de son pétillement, par l'élégance de sa robe et par l'excellence de son assemblage...Et le tout entouré d'un savoir faire maîtrisé et intelligent…Parce que ton intrigue est menée avec pertinence, que tu nous révèles avec humour et quelques pointes de suspens, la véritable personnalité de chacun des protagonistes, que tu nous distilles les informations avec malice.

Et on se prend au jeu, on essaie de trouver des solutions, on anticipe sur ce qui pourrait arriver, on sourit devant quelques situations, on s'attendrit devant les interventions d'Adalbert, et lorsque l'on referme la dernière page, on s'aperçoit qu'en ta compagnie, on n'a pas vu le temps passer…


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Si fragiles et si forts

Tout d’abord je remercie Babelio ainsi que les Éditions Eyrolles, malheureusement j’ai reçu le livre avec du retard et bien entendu du retard pour ma lecture, mais je m’y attelle. Je ne peux en dire plus , et tout laisse à penser que le petit Gab m’en traînera dans une très belle aventure.

Ma modeste critique sera donc pour après ma lecture.
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Si fragiles et si forts

Une maman qui travaille et qui laisse son enfant seul à la maison pendant les vacances. Celui-ci est passionné par Napoléon et il découvre dans un livre qu'un jeune tambour aurait caché un trésor ayant appartenu à Napoléon. Persuadé qu'il se trouve aux Invalides, il s'y rend (sans l'autorisation de sa mère), et y rencontre deux Messieurs âgés et handicapés qui acceptent d'aider de petit bonhomme dans sa quête.

De temps en temps, un chapitre est consacré à la réelle histoire de ce trésor, nous faisant remonter dans le temps et on apprend comment je jeune tambour a reçu ce cadeau des mains de Napoléon, comment il a traversé les années tout en restant caché.

L'auteur en profite aussi pour nous montrer les difficultés de gestion d'un bâtiment tel que celui des Invalides.

Une belle histoire d'amitié et de solidarité entre un enfant et un vieux Monsieur, entouré de personnes cabossées par la vie. C'est bien écrit et on se laisse emporter.
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Une certaine idée du paradis

Dans ce roman, on va suivre un sympathique cozy mystery.



Qu'est-ce qu'un cozy mystery?



C'est une catégorie de romans policiers où il n'y a pas de violence ou de sang mais on a bien quelques cadavres dans ce monde aux mises en pli impeccables à l'heure du thé.



Au niveau des intrigues, on retrouve les mêmes points communs que n'importe quel roman policier, à la différence que l'enquêteur n'est ni policier, ni détective. c'est même souvent une vieille dame à la retraite : Miss Marple, Agatha Raisin, Angela Fletcher, ...



Ici, Violette Laguille, vieille dame fort secrète sur son passé, va se retrouver à enquêter sur le meurtre d'une de ses voisines, parisienne qui venait de s'installer dans le beau village de Mouy-sur-Loire, en région touraine.



J'ai beaucoup apprécié ma lecture qui était très agréable, légère et pleine d'humour, avec la découverte d'une plume très agréable.



Si vous avez envie de lire un polar à la Agatha Christie, ce livre est fait pour vous.
Lien : http://aufildesevasionslivre..
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