Elise Rousseau

Voici un petit livre très sympa et très instructif qui aborde l'un des grands enjeux environnementaux actuels : la surconsommation.... ou comment en venir à bout.



Avec humour et sérieux, l'auteur Elise Rousseau, journaliste et auteur d'ouvrages sur le thème de l'environnement, de la biodiversité et des animaux domestiques, nous présente ce fléau pour la planète, auquel nous participons tous de près ou de loin. Mais qui, heureusement, n'est pas une fatalité.



Tout commence avec une radio qui lâche alors qu'elle est encore quasiment neuve, une garantie dépassée de 10 jours, l'obligation de racheter du neuf "car cela coûte moins cher que de faire réparer"... Cela continue avec la grosse envie de s'acheter le dernier smartphone à la mode (alors que le nôtre fonctionne toujours très bien) et sur lequel nous perdons des heures à installer des applications que nous n'utiliserons jamais mais qui pompent, ça c'est sûr, une énergie folle... C'est la dernière paire de chaussures à la mode qu'il me faut ab-so-lu-ment car ce sont les SOLDES !... Et c'est toute une prise de conscience qui s'amorce pour la narratrice de ce livre graphique.



Avons-nous vraiment besoin de toutes ces choses pour être heureux ?



Bien évidemment que non. Mais la pression sociale est telle, le système de consommation est tel, que l'on capitule. La publicité, totalement omniprésente, entraîne la frustration de ne pas posséder. Peur de ne pas être "comme les autres", peur d'être qualifié de "has been", angoisse de l'avenir car forcément, un jour où l'autre, ce que l'on possède sera dépassé... Bref, tout nous pousse à acheter toujours plus, souvent des choses inutiles, même lorsque l'on n'en a pas les moyens. En un mot : on surconsomme car pour nous, bonheur = possession. Et le plus grave : on tue à petit feu notre planète car la surconsommation entraîne un dérèglement de la planète, générant une extinction massive des espèces animales et végétales.



Après cet état de fait, l'auteur, à travers des personnages rigolos mais symboliques, part à la rencontre de ceux qui luttent pour améliorer notre consommation : entreprises du BTP, agriculteurs bio, associations de consommateurs... avant de terminer par une série d'actions à faire chez nous. Elle rappelle également, à l'aide de la philosophie, que se désintoxiquer de cette frénésie de consommation, c'est revenir à des valeurs plus simples et plus profondes. A retrouver une sérénité qui rime avec bonheur, le vrai celui-là.



En fait, sous des airs rigolos, cet ouvrage aborde de nombreuses questions essentielles à notre vie future qui, pour ma part, m'ont un peu angoissée ! Je ne suis pas meilleure qu'une autre côté consommation, ni pire. L'auteur est sûrement une écolo convaincue et à ce titre, elle défend vigoureusement ses idées. Je pourrais lui rétorquer que la société (et les moyens financiers de chacun) ne nous facilitent pas toujours la tâche pour être en adéquation avec des principes que je partage avec elle.



Cela étant dit, c'est un livre qui a le mérite de dire des vérités et de nous alarmer. En le refermant, on se dit qu'effectivement le bonheur n'est pas dans une énième paire de chaussures ou un nouveau téléphone. Bon, ça, je le savais depuis longtemps ...

Il serait plutôt dans un livre.



Côté graphisme, textes et dessins se marient très bien : on a d'un côté des encarts explicatifs avec des définitions et nombreuses informations, et de l'autre des petites planches dessinées qui nous permettent de suivre les aventures de notre narratrice. La lecture est aisée et sympathique.



A lire pour se recentrer sur l'essentiel, et surtout avec nos enfants qui se font bouffer par la pub.



Tiens, je vais le laisser traîner sur la table de salon quelques temps...

🐻Chronique🐻



Pourquoi voyage-t-on ? Qu'allons-nous chercher? Jusqu'où voulons-nous aller?



Chacun pourrait répondre différemment à ces questions, mais j’ai aimé ce voyage vers le désert de Gobi, à chercher un ours invisible. Partir avec la naturaliste et autrice Élise Rousseau, c’est ressentir la liberté et le silence. Rien ne vaut l’expérience de ces sensations. Elle nous les partage avec tant de details, d’énergie et de plaisir, qu’on a l’impression de faire partie de cette équipe de passionnés du Vivant. Des pannes diverses et variées aux surprises exaltantes, il ne faut pas que vous ratiez la coche! Et si le Mazaalai se cache, la nature, elle, balance ses plus beaux atours. La faune et la flore s’en donne à cœur joie, et, Elise nous régale de noms d’oiseaux et anecdotes envolées pour nous éblouir plus encore…



Ne croyez pas au réconfort dans un désert. Ici comme ailleurs, tout n'est que mirage.



Traverser un désert, c’est se confronter à la grandeur, à l’inconfort, à l’imprévisible. C’est aussi se confronter à soi-même. Voir jusqu’où on peut aller avec presque rien. Rien dans le ventre, rien dans le sac, rien à l’horizon. Quelles pensées alors vont venir jusqu’à nous? Cet extrême, c’est autant de manière de réfléchir à la temporalité, la finitude, le vertige, le manque, la joie, le deuil, le partage, la beauté. Et s’émerveiller du silence. L’accueillir en son sein et faire exploser son cœur, d’amour et de liberté. Cette escapade m’a enchantée. J’ai toujours eu une fascination pour les étendues désertiques mais le désert de Gobi, ce n’était qu’une expression, il n’avait pas de réalité dans mon petit monde, mais avec ces pages, il prend de la profondeur, des odeurs, des peurs, des couleurs, une dimension spirituelle. Et peut-être un hypothétique espoir de voyage, parce que maintenant, je veux voir aussi les ours de la Mongolie!



Pourquoi nous est-il si difficile d'aimer la nature, de l'accepter telle qu'elle est, dure parfois, belle souvent, et telle qu'elle a protégé notre espèce depuis ses origines? Elle nous nourrit, nous soigne, elle est notre vie. Pourquoi la détruire, pourquoi nous détruire ainsi sans relâche?



Et finalement, c’est cela que je retiendrai, au-delà de l’émerveillement des petites et grandes choses de la nature, c’est cette observation minutieuse et amoureuse qu’elle a sur le vivant. Parce qu’elle est si attentive et si attentionnée envers son prochain, et les êtres vivants que je comprends son incompréhension de la destruction. Comment peut-on massacrer notre planète alors qu’il y a tant de beautés à voir, à aimer, à comprendre? J’ai lu et adoré Mazaalai parce qu’en plus d’aller sur les pistes de l’ours du désert de Gobi, j’ai pu me tapir entre deux paragraphes pour observer des oiseaux fabuleux, j’ai pu voir une autre façon de redéfinir le bonheur, j’ai pu aussi me remplir du silence avec une tignasse désordonnée dans le vent! Purement grisant!
Lien : https://fairystelphique.word..

On a beau leur trouver plein de défauts, les jeunes ont souvent une conscience écologique beaucoup plus développée que celle des adultes. Les jeunes adultes et les enfants, brefs, les nouvelles générations ont conscience de l’impact de leurs gestes sur la planète et c’est tant mieux !



L’écologie expliquée aux enfants



Dans « Écolo en herbe pour une planète au top », Élise Rousseau s’adresse aux enfants pour leur expliquer ce qu’est l’écologie, et comment réduire l’impact de l’homme sur la nature. Dans ce nouveau titre issu de la collection Bulle d’AiR et paru chez De La Martinière Jeunesse, l’auteur aborde et explique des thèmes comme la surpopulation, les méfaits de l’agriculture de masse, les différents types d’énergie, le réchauffement climatique…



Ensuite, elle propose des solutions à la portée des enfants pour qu’eux aussi diminuent leur consommation d’énergie. On commence par des choses simples comme apprendre à trier ses déchets, penser à éteindre les lumières, récupérer l’eau de pluie pour remplir ses bombes à eau, faire acheter des produits bios à leurs parents, partager et emprunter…



Puis, on va plus loin avec le choix d’une banque « propre », c’est à dire qui n’investit pas dans des produits polluants pour leur livret d’épargne, s’inscrire dans une association telle que Greenpeace ou la fondation Nicolas Hulot, car plus ils auront d’adhérents, plus ils auront du poids face aux gouvernements…



Mon avis



Encore une fois, je vous fais l’éloge d’un documentaire jeunesse de la collection Bulle d’AiR ! Celui-ci avait attiré mon attention, car l’écologie, ça me parle. Je crois vraiment qu’il faut être idiot ou égoïste pour ne pas comprendre que l’on mène notre planète – et indirectement – l’homme à sa perte.



Alors je ne suis pas parfaite, je pourrais faire encore de nombreux efforts pour diminuer mon impact sur l’environnement. Oui, je prends des bains les soirs où je suis trop fatiguée, oui, j’achète des produits en emballage individuel pour le goûter de mes filles et non, je ne fais pas de compost et ne récolte pas l’eau de pluie. Mais j’achète bio autant que possible, ai délaissé pour les produits frais les grandes surfaces au profit des petits commerçants de proximité et des agriculteurs locaux, essaie de réfléchir à deux fois avant d’acheter quelque chose dont j’ai simplement envie et pas besoin… tout ça se retrouve dans les petits conseils d’« écolo en herbe pour une planète au top ».



Je pense vraiment qu’en apprenant les bons gestes aux enfants dès leur plus jeune âge, ils pourront sinon rattraper, au moins limiter les dégâts que nous avons fait subir à la terre.



Ce livre est clair, le message général passe bien et la découpe en petit paragraphe, en Vrai ou Faux, en citation rend la lecture agréable. Les illustrations sont explicites et très dynamiques. J’ai trouvé le coup de crayon de Dorothée Jost assez sympa avec cet effet flouté et granuleux sur les contours des dessins.



Bref, c’est un excellent documentaire qui devrait se trouver dans les écoles et les bibliothèques, car c’est un livre qui permet aux enfants d’agir immédiatement. Il a un côté très pratique que la théorie vient soutenir (Statistiques, faits concrets, définitions…). À sa lecture, l’enfant sait pourquoi il doit faire des efforts et surtout, il sait quoi faire pour améliorer les choses. On lui explique bien que même s’il se sent seul, ses efforts seront payants.




Lien : http://que-lire.over-blog.co..

Lecture sympathique que ce "mais pourquoi j'ai acheté tout cela".

On est sur une BD mettant en scène l'auteur , une poule très drôle qui défend l'écologie , un monstre vert symbole de la surconsommation et un lapin avec la corde au cou, traduisant l’obsolescence programmée. Au milieu des planches , on a des données sur la réalité de notre monde , nos habitudes, nos travers , l'écologie...

Exemple : Notre empreinte écologique : c'est la pression exercée par l'homme sur la nature, du fait de sa consommation, de son mode de vie. Le calcul permet d'évaluer la surface productive nécessaire dont on a besoin pour ses ressources mais aussi pour 'absorption des déchets : Pour un américain moyen , c'est cinq planètes...



Alors quand tu lis ce livre , si parfois tu t'auto-congratules parce que toi aussi tu vas acheter ton fromage chez le paysan local, tu culpabilises quand même souvent parce que tu es loin des critères du bien vivre qui sont édités ici. En gros , il faut vivre comme un zadiste : tu as une hutte en paille , tu fais pousser tes légumes , tu troques ,tu bricoles, t'es anti système, tu t'habilles avec les fringues que t'as eu à 18 ans et pour les bijoux, un bon vieux collier de nouilles fera l'affaire. De toutes les façons, si "t'es cool ", t’attireras les mecs ou les filles... :)



Beaucoup de choses dites dans ce livre coulent de bons sens : moins consommer, mieux s'alimenter, privilégier les filières courtes, couper avec les modes imposées...



La partie sur l'obsolescence programmée est sympa, cette propension des entreprises à programmer la mort de leur produit . Apple vient d'être mis en cause sur ce point d'ailleurs , peu surprenant pour une marque qui fonde son business sur tout ce que dézingue le livre .



Alors, on aurait aimé un peu plus de nuances, un peu moins de" boboïsme" que le lambda ne peut se permettre (moi aussi, je veux bien des légumes tordus, mais je n'ai pas toujours le temps d'aller à leur rencontre), un peu moins de poncifs comme " ceci , c'est bien , ça c'est mal". Une petite étude sur l'impact des mesures préconisées sur l'emploi n'eut pas été de trop.

Mais on a aimé la vision globale d'une société qui se meurt dans la consommation, les saloperies que sont les portables , la supercherie consumériste des fêtes inventées ou détournées, les nombreux liens vers des assos qui se battent au quotidien, l'humour ...

Un livre à mettre entre toutes les mains, à commencer par celles des ados s'ils arrivent à lâcher leur putain de portable...

Est-ce une bonne idée de se lancer dans un élevage de poule ?





Même en ville, certaines municipalités encouragent les particuliers à avoir des poules.

Les avantages sont nombreux. En plus d'avoir un animal de compagnie facile à entretenir et satisfaire, elles permettent d'avoir des oeufs frais et de voir réduire ses déchets !



Mais il est aussi important de prendre en compte auparavant des éléments comme l'espace nécessaire ou encore la réglementation.



Alors avant de se lancer dans ce qui peut être une très belle aventure, il est préferable de s'informer. C'est ce que propose ce très beau livre des éditions Delachaux et Niestlé qui est à la fois simple et complet.



L'avis personnel entoure toujours les différentes questions techniques, ce qui permet de lire l'ouvrage à la manière d'un récit d'expérience.



La structure du livre en grands chapitres permet aussi de se repérer facilement dans l'ouvrage.



Alors, vous voulez savoir quelle race conviendrez le plus à votre projet ? Où les acheter ?Comment les nourrir ? Est-il possible de les apprivoiser ? Quels sont les prédateurs ? Que faire lorsque votre poule perd toutes ses plumes et quelles sont les maladies ? Une poule est-ce vraiment idiot ?





Retrouvez toutes les réponses dans le livre d'Elise Rousseau, une passionée, illustré par de nombreux dessins et photos !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Un petit atlas intéressant par sa taille car on peut l'emmener partout avec soi pour observer la nature, et ici plus précisément les oiseaux.

La couverture et la planche de photos est en papier glacé résistant à la pluie. La planche de photos se déplie en volets très pratiques pour observer les oiseaux en même temps que l'on recherche l'animal sur l'atlas.

Je regrette juste que le nombre d'espèces d'oiseaux est assez restreint : 80 oiseaux cela parait beaucoup mais je n'ai pas sur ce fascicule le couple de merles noirs qui visitent régulièrement mon jardin - juste pas de chance vais-je dire car le petit atlas n'oublie le cygne tuberculé, le canard colvert, le moineau commun, la pie bavarde, la mouette rieuse ou encore la poule d'eau…

Les descriptions sont très courtes mais c'est le principe d'un (très) petit atlas pour déterminer rapidement un oiseau croisé au détour d'un chemin.

À noter que c’est un miniguide qui se décline pour de nombreux autres groupes d’animaux ou de végétaux.

La vie des oiseaux à beaucoup à nous apprendre... Chaque chapitre nous fait réfléchir sur l'attitude des humains, en comparaison à celle des oiseaux. Un petit livre agréable à lire et à méditer.

Canard, tourterelle, rouge-gorge, sterne arctique, coucou, oie ou vautour... à travers le quotidien des oiseaux Philippe Dubois et Élise Rousseau extrapolent de petites leçons de philosophie. C’est frais et amusant même si ça ne vole pas haut ;-). Ainsi, on apprend, que chaque année le canard vit une mue de ses plumes. Cela lui permet d’avoir des ailes toujours impeccables et imperméables. Seul bémol, il est très fragile durant cette période et donc s’isole et se cache. Les auteur nous incitent à faire comme lui : accepter nos moments de fragilité, nous mettre à l’abri accepter de muer afin d’évoluer. Oublier le passé pour se refaire des plumes impeccables. Les petits échassiers,eux, nous montrent que mère Nature n’est pas genrée. Chez ces oiseaux ce sont les femelles qui assurent les fonctions habituellement dévolues au mâle comme la parade sexuelle. Dans certains cas c’est même le mâle qui couve. A leur instar osons ne pas vivre dans des fonctions genrées que nous imposent société. A partir de ces petites observations ornithologiques qui vont de la vie sexuelle à l’éducation des petits en passant par la recherche de nourriture, les oiseaux nous enseignent le « vivre intensément au présent ». Plus encore que les mammifères, ils semblent n’avoir ni passé, ni avenir et savent des courants ascendants, du vent ou d’une opportunité, s’abriter de la pluie ou battre en retraite en cas de défaite. Faisons comme lui.

« Petite Philosophie des Oiseaux » est un court traité sur la tolérance, l’introspection et l’ouverture au monde qui nous entoure.



Philippe J.Dubois et Elise Rousseau nous invitent à nous inspirer du comportement des oiseaux pour (apprendre à) apprécier notre environnement naturel. Au travers de vingt-deux courts « reportages », nous découvrons la diversité des oiseaux et leurs façons d’appréhender des notions telles que le courage, l’amour, le sens de l’orientation, le pouvoir de l’instant présent ou encore la peur.



J’ai pris un réel plaisir à découvrir des oiseaux qui m’étaient inconnus comme le labbe ou la sterne, à mettre une image sur des noms que je connaissais phonétiquement mais sur lesquels je ne m’étais jamais penché (quel magnifique oiseau que le geai !). Combien de chants d’oiseaux entendons-nous et combien en reconnaissons-nous ? Combien d’oiseaux voyons-nous batifoler dans un arbre et combien de noms pouvons-nous leur attribuer ? L’Homme ne vit plus l’instant présent aussi intensément qu’auparavant, ce qui le fait passer à côté de bonheurs simples et essentiels.

Au-delà de l’aspect « découverte ornithologique », "Petite Philosophie des Oiseaux" invite aux interrogations, à des interrogations que nous nous sommes tous plus ou moins posées mais que nous n’avons jamais vraiment approfondies. Les tourterelles et le lien qui les unissent à la famille, les coucous qui restent sur un instinct de survie de l’espèce, autant de comportement qui devraient inciter l’Homme à davantage de générosité, de simplicité, de tolérance.

Je dois avouer que l’incipit donne le ton et se positionne parfaitement en tête du mouvement philosophique instauré par ce livre : le canard qui tel un phoenix renaît de ses cendres après la mue parlera à tous. L’Homme peut parfaitement s’y apparenter, chaque moment de la vie pouvant prendre la forme d’une mue au travers de laquelle on apprend à accepter le deuil, l’échec, pour finalement mieux rebondir et avancer.



En conclusion un livre dans la ligné des romans fondés sur le développement personnel mais qui se démarque par son originalité, sa combinaison entre règne animal et humain et sa volonté de nous faire ouvrir les yeux avec douceur et de façon imagée. Des petites leçons de vie qui sensibilisent le lecteur sur le monde qui l’entoure et confirme le fait que la nature est notre reflet, alors préservons-là, respectons-là et cohabitons avec elle afin que chacun puisse y vivre en parfaite harmonie.

Les éditions Delachaux et Niestlé nous propose, avec leur dernier ouvrage, une manière humoristique, mais également, très pédagogique de parler d'habitat, d'économie d'énergie et de comportement citoyen.

En effet, c'est un plaisir de suivre la réflexion de la narratrice, suivie de sa poule, qui, au cours de l'ouvrage, va découvrir et comprendre l'utilité de faire entrer l'écologie dans son habitat, puis plus largement dans sa vie. Parce que vivre en harmonie avec son environnement est une vraie philosophie de vie qui ne rime pas forcément avec austérité.
Lien : http://lescoupsdecoeurdecmet..

En lisant ce livre j'ai été à la fois rassurée et inquiète.

Rassurée de m'apercevoir ne pas être toute seule à avoir ces prises de conscience concernant la surconsommation, l'obsolescence programmée.

Inquiète de réaliser que -malgré le bon sens de tout ce qui est décrit dans ce petit ouvrage- les choses ne bougent pas plus que cela...

Une histoire dessinée drôle évoquant des sujets très sérieux tels que la déforestation, l'agriculture bio, la déforestation. Rien de rébarbatif, ni de culpabilisant, non! Rien que du bon sens. Un peu de réflexion sur nos modes de consommation, des solutions proposées et des pistes pour aller plus loin.



Raconté avec humour, éveillez vos consciences et passez de l'"Avoir" à l'"Etre"!

à lire Absolument!

Résumé : Vous entendez souvent parler de réchauffement climatique, de développement durable… Mais qu’est-ce que c’est vraiment ? Quel bilan pour la planète aujourd’hui ? Quels gestes peut-on faire pour être plus écologique ? Quels moyens d’action avons-nous en tant que citoyen ?



Mon avis : Cet ouvrage de la collection Bulle d’Air est bien fait.



Il s’adresse aux jeunes, en commençant par dresser un bilan et une vision globale de l’état de la planète : augmentation de la population mondiale, réchauffement climatique, pollution, destruction des forêts, disparition d’espèces…



Puis il propose des gestes et des solutions au quotidien : tri des déchets, économie d’eau, d’énergie, alimentation…



Et enfin, il met en avant l’écocitoyenneté et le rôle des modes de consommation : limiter la surconsommation, acheter moins d’objets, recycler.



Petits plus : à la fin, des métiers en rapport avec la nature sont présentés, des associations sont listées, et la conclusion montre que si chacun y met un peu du sien, cela peut faire évoluer les choses.



En bonus sont donnés des liens vers des sites Internet pour calculer son empreinte écologique, ou pour connaître les fruits et légumes de saison.



Un lexique est également présent en fin d’ouvrage pour connaître les différentes notions.



Un ouvrage très bien fait, sans discours moralisateur, qui pose les choses et propose des pistes d’actions concrètes. Alors qu’est-ce qu’on attend pour s’y mettre ?
Lien : http://docbird.over-blog.com..

Les livres sur l'écologie ne manquent pas actuellement. Mais dans le rayon 9ème art, les ouvrages sur les bonnes pratiques sont plutôt rares. Elise Rousseau a décidé de partager son expérience pour inciter les gens à faire de même chez eux. Elle veut prouver que chacun à le pouvoir de changer les choses à sa mesure. Cela peut commencer pour faire du tri dans ces affaires, limiter ces achats de décoration, faire ces produits ménagers... Et quand on emménage dans un nouveau chez soi, on peut réfléchir à l'aménagement limité avec des matériaux naturels non traités, peu d'objets, avoir une poule pour avoir des oeufs... L'auteure mélange de façon pertinente d'un côté le dessin en bande dessinée et de l'autre côté des petits conseils écrits. Le lecteur est amené à prendre son crayon pour compléter des listes sur des bonnes actions à faire. Un façon ludique d'apprendre en s'impliquant. Le point négatif repose sur le fait que les problèmes ou l'entretien régulier d'une cheminée par exemple sont totalement omis. L'impression de facilité pour l'écologie versus le danger pour l'hyperconsommation est un peu trop complaisant. Par exemple, des poules permettent en effet d'avoir des oeufs frais et que les animaux manger une partie des déchets naturels que l'on produit. Toutefois cela demande de l'entretien pour retirer les déjections, qu'il faut remettre de la paille fraîche et que c'est brillant. Même principe pour la cheminée, il faut stocker du bois à l'abri, trouver les bonnes variétés, nettoyer les cendres, nettoyer l'évacuation... Modifier son mode de vie implique de prendre en compte tout ce que cela englobe et que l'on ne pouvait pas faire avant. Au final, cela reste un bonne bande dessinée d'initiation qui permet de faire le point sur ces vraies motivations et sa volonté.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Cette bande dessinée pédagogique a, comme son sous titre "Stop à la surconsommation" l'indique, pour but de faire réfléchir aux conséquences et aux raisons de nos comportements en matière d'achat. Les conséquences sur l'environnement de la production d'objets de consommation sont assez bien connues par tous et toutes, maintenant. Ce sont les comportements qui paraissent les plus difficiles à changer pour modifier ces conséquences.On commence à avoir connaissance de nouveaux modes de consommation liés à l'idée de modération, de partage et de don. Cela répond à une réflexion sur l'organisation de notre société et notre rapport aux autres : privilégier l'être à l'avoir. Chaque idée (concept) est présentée du point de vue économique, sociologique, philosophique, psychologique dans un texte dont la complexité conviendra plutôt aux élèves de troisième/lycée ou aux enseignant·es, surtout pour une lecture intégrale. Les planches dessinées intercalées illustrent les idées présentées. Des conseils pratiques permettent aux lecteurs-lectrices de mettre en oeuvre les bonnes pratiques pour une nouvelle organisation économique.

La professeuse documentaliste

C'est un livre agréable à parcourir. Les photos sont belles et d'excellentes qualités, les articles courts et attractifs. On peut piocher de-ci, de-là, s'atteler à la lecture d'un mois en particulier ou du livre tout entier. Cette dernière approche donne une bonne vue d'ensemble des mouvements et des comportements des oiseaux au fil de l'année.



Nous ne croiserons pas tous les oiseaux évoqués, mais chacun y trouvera son compte, notamment concernant les espèces les plus communes. Rouge-gorge, geai des chênes ou pipit dévoilent de petits secrets. On apprend comment nourrir les mésanges en hiver, à quoi ressemble une crotte de pivert ou comment attirer la hulotte en imitant la souris, la nuit, dans les bois.

Un livre à lire, et à relire, autant de fois que nécessaire car, oui, la surconsommation est réellement ancrée dans notre société, et il est difficile d'y échapper, d'y résister.



Parfois je parviens à me poser la question "est-ce que j'en ai vraiment besoin ?", lorsqu'une envie d'achat se présente à moi. Mais ça ne fonctionne pas à tous les coups : ça dépend du moment, ou du type de produits. Soyons honnêtes, j'ai du mal à me raisonner quand il s'agit de livres, par exemple.

Lire cet ouvrage m'a donc permis de réactiver ce questionnement dans mon cerveau, qui me semble essentiel pour ne pas se faire engloutir par le monstre capitaliste.



Mais il m'a aussi remis les idées en place sur d'autres sujets, car le problème n'est pas seulement de trop consommer... il faut aussi apprendre à mieux consommer. Ce que j'essaie de faire, mais il n'est pas aisé de toujours garder le cap. Il est plus simple de se laisser porter, que de résister.



Pourtant, nous le savons bien, il vaut mieux vivre les choses que les posséder. Être et non avoir, c'est bien là la clé pour vivre de véritables moments de joie.



Et ce n'est qu'en reprenant les bases d'une consommation responsable que nous respecterons réellement la planète que nous habitons.

C'est un peu trop court, mais c'est simple, et si bon. De quoi redéfinir le sens de notre vie, via les oiseaux. Le fait que ce ne soit pas très étoffé rend le livre très accessible, rapide et facile à lire, mais on regrettera un peu qu'il ne soit pas plus riche.

Voici un petit guide clair et au ton plutôt humoristique adressé à ceux qui souhaitent accueillir un poulailler. Pour un novice, il semble y avoir toutes les informations nécessaires. Les photographies et illustrations sont également jolies.

Je regrette par contre beaucoup le fait qu'il n'y ait pas de chapitre consacré aux différentes races de poules. J'ai dû compléter mes recherches via internet ce qui est dommages car le but de l'achat de ce genre de livre est justement d'éviter de devoir se documenter autrement.

Cette bande dessinée pédagogique a, comme son sous titre "Stop à la surconsommation" l'indique, pour but de faire réfléchir aux conséquences et aux raisons de nos comportements en matière d'achat. Les conséquences sur l'environnement de la production d'objets de consommation sont assez bien connues par tous et toutes, maintenant. Ce sont les comportements qui paraissent les plus difficiles à changer pour modifier ces conséquences.On commence à avoir connaissance de nouveaux modes de consommation liés à l'idée de modération, de partage et de don. Cela répond à une réflexion sur l'organisation de notre société et notre rapport aux autres : privilégier l'être à l'avoir. Chaque idée (concept) est présentée du point de vue économique, sociologique, philosophique, psychologique dans un texte dont la complexité conviendra plutôt aux élèves de troisième/lycée ou aux enseignant·es, surtout pour une lecture intégrale. Les planches dessinées intercalées illustrent les idées présentées. Des conseils pratiques permettent aux lecteurs-lectrices de mettre en oeuvre les bonnes pratiques pour une nouvelle organisation économique. Cet ouvrage viendra compléter le fonds E3D car peu d'ouvrages accessibles aux élèves abordent ces nouveaux modes de consommation.

La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

Litanie de lieux communs et de banalités déjà maintes et maintes fois entendus, sans chiffres ou arguments concrets pour les étayer.

Donc je ne vois pas bien à qui s'adresse cette bd : soit vous êtes déjà sensibilisé et alors vous n'apprendrez rien de plus, soit vous vous en foutez et vous ne serez pas plus convaincu à l'issue de votre lecture.