Elizabeth Haydon

Une très belle écriture pour un début passionnant...

Chacun des personnages est intéressant à sa manière creusé, et tous trois sont attachants à leur manière...

L'ouverture est un peu troublante, on ne saisit pas immédiatement le lien existant entre celle-ci et ce qui suit (même si on peut formuler pas mal d'hypothèses intéressantes.)

Leur voyages est lui aussi un peu troublant, d’une part le temps semble flou... il semble qu'un long moment s'écoule mais bon plus de quatorze siècles (voir vingt-six on considère que "Sam" parle d'une catastrophe qui surviendrait 600 ans plus tard) c'est... bizarre.



Pour finir, on sent la césure qui n'avait pas lieu d'être en anglais... dommage car le livre est coupé à un endroit ou ça ne fait pas sens.

Rhapsody nous entraine, sans le savoir, dans les prophéties auto-réalisatrices: "je dis toujours la vérité" se teinte de "ce que je dis devient la réalité".

Armée de son épée, Claron l'Etoile du Jour, et de ses deux amis, Achmed et Grunthor, Rhapsody va enquêter sur des disparitions d'enfants.

Trois personnages vont se rejoindre dans une fuite. Des personnalités opposées: le soleil resplendissant rencontre l'ombre, une femme et deux hommes, l'honnêteté et la roublardise, la pureté et la noirceur, et le trio fonctionne nous entrainant à leur suite dans leur aventures.

Ultime tome de l’ultime partie de La Symphonie des siècles ! (du moins pour la VF mais j'y reviendrai) et ce que l'on peut dire c'est qu'il suit très bien ce qu'à lancé Elizabeth Haydon et qu'il est l'aboutissement complet de son œuvre et le complément de la première partie de "Destiny" ; même les choses qui pouvaient sembler anodine dans les tomes précédents prennent (enfin) leurs véritables valeurs surtout du côté de la diffusion de nombres de noms de personnages et de régions dans les tomes précédents car l'écrivaine fait enfin entrer son monde dans sa possible fin, les prophéties se révèlent enfin toutes au fur et à mesures !



Je ne vais pas trop en dire sur l'historie au risque de spoiler mais on dira que la fin est à l'image du récit et surtout de son héroïne: assez convenue et «simple» ou plutôt trop facile... Oui, Rhapsody continue a réussir un peu trop facilement ce qu'elle entreprend...



Mais (!) la quête principale ne signifie pas la fin du récit et cela est très agréable, ce n'étais que leur rôle principal mais pas le plus important car en effet l'histoire continue bien après leur combat et nombre de chose reste à construire. Bon tout ce fera un peu trop facilement *bis repetita* mais (!!) cela montre aussi l'organisation du monde et tout ses défauts, sans oublier qu'Achmed (encore lui) est toujours là pour placer ses remarques si noires et si vrai et surtout pour faire respecter le peuples des Firbolg qui sont devenue une force importante dans le monde et pour laquelle le roi assassin tient parfaitement son rôle de monarque protecteur, car oui ce tueur froid a un grand cœur !



On l'aura compris ce personnages ainsi que l'univers et ce que je retiens le plus de ce cycle, Rhapsody m'ayant énervé/déçus au fur et à mesure que l'histoire avancée et pour l'univers il est extrêmement riche. E. Haydon nous le présentant dans sa géographe quasi totale surtout dans son histoire (passé lointain, passé, présent et même futur et futur possible).



Un cycle plus qu'agréable et complet et qui malgré tout manque comme un goût de non finis...



Et, ceci la faut à la VF car si comme moi vous désirez poursuivre l'aventure il vous faudra vous rabattre sur la VO qui comporte trois livres de plus dont le dernier intitulé « The Assassin King » !



La symphonie des siècles mérite en tout cas une place dans les grands cycle de la fantasy, ce n'est pas un Robin Hobb ou un Glen Cook, non c'est autre chose et c'est tant mieux !

Chaque tome de La symphonie des siècles (découpage made in Pygmalion/J'ai Lu) était basé sur un but bien précis, le tout dans une atmosphère toujours assez intimiste :



Tome 1: un long périple au coeur du monde dans une ambiance digne d'un huit-clos qui a vu se rencontrer et se lier l'amitié les Trois et ainsi nous les faire présenter. Tome 2: la conquête et la découverte d'un royaume liés au deux héros, au coeur de montagnes comparables à une forteresse imprenable et aux multiples souterrains, mais qui sera prise grâce à la ruse, une évolution net du statut des personnages qui sont montré sous une facette de guerrier et de stratège. Tome 3: le voyage de l'héroïne à travers le monde qui au travers de ses rencontre nous à fait découvrir le passé et entrevoir l'avenir du monde, structurant ainsi l'échiquier de l'univers.



Alors que nous réserve ce Tome 4 ? Et bien ce tome 4... oui ce tome 4... oui, oui, oui...



Et bien... pas grand chose, si ce n'est même rien...



La faute à quoi ou à qui ?! *attention spoilers* Tout le 'mérite' en revient à Rhapsody (encore elle) qui va tout simplement tomber amoureuse ou du moins se rendre compte de son amour pour l'un des personnages (et là, ne comptez pas sur moi pour vous dire de qui !) et qui vivra ce sentiment pleinement.



Ceci entraine de long et répétitif passage de bonheur, de relation charnelle, de petits bonheurs du quotidien. En somme on s'ennuie au possible après les trois premiers tomes. Cette lecture m'a donné l'impression d'être dans un livre des éditions Harlequin (ou du moins l'image que j'en ai pour être exact). La vie est belle, l'amour c'est beau, on s'aime, on s'aime, on s'aime, tout est magnifique aux pays des bisounours, avec du sexe en prime. Mais à part ça, rien !!!



Même la qualité toujours aussi fluide et pure de l'écriture ou le devenir tragique et/ou libérateur de certains personnages ne réussi pas à rattraper tout l'ennui que m'a procuré ce tome, il ne s'y passe pas grand chose *bis repetita* et on n'apprend rien de bien neuf (le nombre de personnage augmente mais ils ne sont présentés ici que très rapidement, certainement pour pour préparer le bouquet final).



Toutefois il faut reconnaître que Rhaposy mérite aussi ce bonheur et ces instants de détentes mais ils composent quasi l'ensemble du tome, ce qui le rend plus que longuet... Je suis aussi peut-être moins ciblé pour apprécié ces moments. Les scènes d'amour (aussi bien morale que physique) ne me gêne pas mais quand tout un livre en est composé là c'est autre chose...



La fin annonce quelque chose pouvant se rapprocher des trois premiers livres et j'espère que ce se sera bien le cas car mis à part ce tome cette série reste encore mon coup de cour/surprise de l'année (avec le cycle du Sorceleur).

Hum... bon livre mais il ne se passe pas grand chose on a l'impression que l'auteur a reprit une liste des chose a mètre dans un livre de fantasy et qu'elle s'y est tenu ... Pourtant ce livre est prenant et on s'attache facilement aux héros. Pour conclure bon livre mais assez simple par rapport aux classique du genre.

Extraordinaire! ça faisait longtemps qu'un livre de fantasy ne m'avais pas autant surpris.



Les personnages principaux sont très attachant, il y a plein de question sans réponse se qui apporte au lecteur un très fort intérêt à l'histoire. C'est très bien construit au niveau de la trame. Donc on dévore tout simplement le livre de Haydon et nôtre gloutonnerie continu tout au fil du cycle.



C'est une réussite que dire de mieux!

Ce tome sera pour moi le dernier de cette saga. J'ai essayé, je n'y arrive pas. Pour moi, rien ne va dans cette saga. Ni la narration qui se perd dans des chapitres absolument inutiles, ni les personnages qui n'ont aucune profondeur. Encore une fois dans ce tome (demi-tome en réalité), l'intrigue quasi-inexistante, n'avance quasiment pas.

Les ennemis ultra-puissants (les F'dors) devraient faire peser une menace constante sur le monde mais il faut arriver au 50 dernières pages pour ressentir un peu de tension.

Rien ne me convainc dans ce tome et dans cette saga. Et pourtant, je reste persuadée que l'autrice avait de bonnes idées et assez d'originalité pour en faire une très bonne saga de fantasy.

Mais avoir des idées, ça ne suffit pas. Encore faut-il les développer efficacement. Et pour moi, Elizabeth Haydon n'y parvient pas et s'enfonce dans un récit sans âme qui développe des clichés jusqu'à l'overdose.

Tant pis.

Ce livre m'a fait l'impression d'une arnaque. On nous promet un univers riche, des personnages attachants.. alors que je n'ai trouvé qu'un univers absolument pas crédible, et des personnages stéréotypés au possible, dont les comportements deviennent évident.

Le monstre au cœur tendre.

L'héroïne qui a toujours une leçon de morale pour tout le monde.

Le tueur qui fait preuve de pitié.

Le méchant qui veut dominer le monde.

Le si gentil qui n'est pas si gentil que ça.



Là où se situe selon moi l'arnaque, c'est que ce premier tome ne manque pas complètement de séduction et qu'on est tenté découvrir la suite, et c'est pour ça que je me permets de faire ma critique ici, plutôt que sur les pages des tomes suivants.



Par-dessus cette histoire parfois mielleuse à souhait (horriblement mielleuse, et pourtant, moi aussi j'ai besoin de ma dose de niaiserie!), s'ajoute une écriture un peu alambiquée. Je ne sais pas si cela vient de la traduction ou non, mais je me suis souvent retrouvée perdue dans les descriptions : "Attends.. ils sont où là? Ah oui, il tient la corde, mais alors comment il.. ouais, ok.. mais non, ça marche pas.. et comment elle fait alors pour le rejoindre.. je n'ai pas compris comment ils ont fait.. bon, tant pis, passons..".

J'ai eu l'impression de lire des mots jolis pour faire joli, mais qui ne voulaient pas dire grand-chose au final.



Je fais partie de ces gens qui ressentent un échec quand ils ne vont pas au bout d'un livre: qu'ai-je raté? est-ce que je vais finir par être surprise?

Alors je me suis accrochée, et bien plus encore, car j'ai voulu tout lire de cette saga (dont tous les tomes étaient déjà entre mes mains, tellement j'étais sûre d'aimer), pour être certaine de ne pas avoir manqué quelque chose.



Une grossière erreur, que je ne reproduirai pas. J'ai eu tort de m'entêter. Et je ne sais même pas pourquoi.. je crois qu'il y avait malgré tout quelque chose qui m'a tenu jusqu'au bout, et un je-ne-sais-quoi de mystère qui m'a donné envie de comprendre un peu mieux cet univers. Même lorsque l'on n'aime pas une histoire, on ressent parfois le désir irrationnel de comprendre.

Et puis aussi parce que j'avais entièrement confiance en les goûts de la personne qui me l'avait conseillé... alors je me suis salement obstinée, oui.



Alors pourquoi une note de 2.5, me direz-vous? parce que justement je me suis entêtée, ce qui est forcément la preuve que quelque part.. quelque chose valait la peine de poursuivre.



Mais d'une vision tout à fait personnelle, je ne comprends pas du tout le succès de cette série de livres. Et les tomes ne vont pas en s'améliorant, au contraire.

Un tome reprenant les fondements de l’heroic fantasy et qui nous transporte totalement dans le monde crée par l’auteure. On pourrait croire que l’histoire traîne en longueur, n’avance pas et est donc dur à lire. Mais personnellement j’ai dévoré ce livre, j’ai trouvé l’écriture très fluide conduisant à une lecture rapide.

Mon point négatif, peut se situer aux niveaux des personnages qui donnaient par moment une impression de manque de profondeur ( on n'en n'apprend pas assez sur eux à mon gout ), toutefois cela n’a pas perturbé plus que cela dans la lecture, car j'ai trouvé les liens qui unissaient les trois protagonistes très fort et apportant ainsi à l'histoire un énorme plus.

J’ai hâte de pouvoir me plonger dans la suite.

Lecteurs avides de descriptions en tout genre et de légendes autour d’un univers de fiction riche en approfondissements, vous avez des chances de lire avec frénésie ce livre. Très lyrique, l’univers d’Elizabeth Haydon est mêlé de magie, d’histoire, d’identités multiples et d’un héritage culturel et ethnique très bien construit. À de nombreuses reprises, je me demandais même comment l’auteure réussissait à créer un récit aussi vaste et imagé. Fortement liée à la musique, cette histoire fait appel aux émotions, fortes ou douces, qui vont accompagner nos protagonistes au fil de leur périple. Recherchée par son ancien amant et baron de la pègre, Rhapsody tente par tous les moyens de fuir Easton sur l’île de Serendair. Baptistrelle, elle jouit de la magie par la musique et peut découvrir l’essence même des objets ou des personnes qui l’entourent en trouvant leur nom, ce qui fait leur identité. Traquée et ne voyant aucune porte de sortie, elle va alors tomber sur deux hommes singuliers qui s’apprêtent eux aussi à quitter la ville. Rhapsody ne voit qu’un seul moyen de s’en sortir, faire peur aux soldats qui la recherchent par l’intermédiaire de ses deux nouveaux amis à l’apparence redoutables.



Ce qu’elle ne sait pas, c’est que cette rencontre imprévue va sceller son destin à celui de ses nouveaux camarades. Inventant au hasard un nom à l’un de ses sauveurs, elle est maintenant liée à lui. Celui qui se faisait appeler le Frère est devenu par la voix de la barde Achmed le Serpent, ce qui chamboule quelque peu son identité. Ne pouvant dès lors plus se séparer, Achmed soupçonnant Rhapsody d’en savoir davantage sur lui qu’elle ne le laisse paraître, il décide avec son coéquipier Grunthor, un géant, de l’emmener avec eux jusqu’à Sagia, l’Arbre sacré de l’île aux propriétés magiques. Fuyant une menace encore plus grande, les deux firbolgs ne cessent d’avancer toujours davantage afin de survivre et de trouver un moyen de redevenir libres. Achmed est un Dhracien, un peuple inconnu de tous mais qui a une mission bien spécifique. Connaissant des secrets révélés qu’aux plus hauts gradés de l’île, il se sert de ses connaissances et de ses pouvoirs pour découvrir le moyen de s’en sortir.



Mais qu’est-ce qu’Achmed et Grunthor fuient-ils ? Si vous comptez débuter cette saga, je vous préviens, armez-vous de patience. Vous en aurez grandement besoin ! Elizabeth Haydon va parfois vous perdre dans ce méli-mélo de descriptions et de détails, dans cette intrigue opaque qui arrive peu à peu à se dévoiler au fil du roman. J’ai persévéré mais pour être honnête, j’ai été dans le noir complet pendant une bonne centaine de pages (voire un peu plus). Qui sont-ils ? Quel est leur poursuivant ? Jusqu’où va les mener leur périple ? Après s’être introduit dans l’arbre sacré et en être ressorti après un très long voyage, le lecteur est encore plus perdu. Le temps et l’espace semblent être modifiés laissant les personnages, surtout Rhapsody, et le lecteur dans le brouillard complet. Et là encore, il va falloir attendre pour comprendre réellement la situation dans laquelle se trouvent nos trois compagnons. Les dangers immédiats de chaque personnage se retrouvent alors balayés d’un revers de main ce qui m’a finalement déçue. J’aurais apprécié en découvrir davantage sur le lien entre Rhapsody et Michael. Que le baron de la pègre ne soit qu’un point de départ à la rencontre entre la barde, le Dhracien et le géant ne m’a pas convaincu.



Car finalement, il n’y a pas réellement d’action. Cette intégrale qui regroupe les deux premiers tomes de cette hexalogie s’intéresse principalement à une menace pesant sur ce monde et à la découverte de l’univers à travers les yeux des protagonistes. Ils marchent de villes en villes, ne se posent que très rarement afin de comprendre où ils se trouvent et pour tenter de regagner une certaine liberté. Cette intégrale permet également de montrer la manière dont Rhapsody va peu à peu se lier d’amitié avec Achmed et Grunthor jusqu’à être des leurs. Un profond respect naît entre ces trois personnages qui se protègent malgré les remarques acerbes d’Achmed et qui ne peuvent avoir confiance qu’en eux trois. Mais l’envie des deux firbolgs à voyager en petit comité va souvent être malmenée par Rhapsody qui souhaite adopter tous les enfants perdus qui se présentent sur leur passage ! Pas facile de voyager avec des créatures aussi différentes les unes que les autres mais heureusement ils arrivent toujours à trouver un compromis. Rhapsody peut se montrer exaspérante à certains moments, aventurière et têtue mais qui a toujours besoin qu’on soit derrière elle pour la sauver. En même temps, ses compagnons lui en disent le moins possible ce qui ne l’aide pas à avancer facilement sans toutes les cartes en main. Au vu de la fin du roman, j’ai un peu peur de la direction que prend l’histoire, un personnage faisant, selon moi, son entrée comme un cheveu sur la soupe, mais je compte bien continuer. Par contre, depuis la sortie de la première intégrale en 2015, aucune nouvelle sur l’édition dans ce format pour la suite. Va-t-il falloir que j’achète les tomes individuels ? J’en ai bien l’impression.
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J’ai enfin terminé le dernier tome de la Symphonie des Siècles il y a quelques minutes et je suis encore toute retournée par sa fin.



Cette trilogie m’a profondément marqué par sa grandeur, sa justesse et son originalité. Il y a une telle puissance qui se dégage de cette histoire, des personnages que c’en est presque étourdissant. Jusque dans les dernières pages, l’auteur nous amène où elle veut et clôt la série sur un final grandiose par sa révélation.



Pour moi, Elizabeth Haydon a réussi un tour de maître en gardant la personnalité de ses personnages jusqu’au bout de l’histoire, sans les dénaturer mais en les laissant « grandir ». Je suis fascinée par les relations qu’ils entretiennent entre eux et le final au Grand Tribunal a permis de voir l’immense fresque de ses relations s’étalant sur plusieurs siècles. On assiste aux retrouvailles de personnages qui se sont détestés, aimés un jour ou qui ont su s’allier contre des forces obscures, mais en gardant une telle justesse que c’en est émouvant. Les personnages sont ce qu’ils sont, ils ont de grands défauts mais se battent pour ce en quoi ils croient.



Je n’arrive même pas à assimiler tout ce qui a pu être dit, fait, tant cette histoire est riche en détails. Jusqu’au bout on découvre l’immensité du temps de ce monde et des personnes qui l’ont traversé, des petites histoires qui s’y sont déroulées et du poignant destin des peuples. On retrouve plus précisément les personnages que l’on a vu évoluer au fil de l’histoire et qui deviennent une part inhérente à ce monde, deviennent des personnes importantes tandis que les prophéties se réalisent avec une vision parfois différente de celle que l’on attendait.



Je suis heureuse de cette fin, particulièrement touchée par le destin changé et par la vérité qui se dégage de l’avenir de ces personnages. Tout n’est pas parfait et lorsque des siècles se seront écoulés, des choses changeront, parce que c’est aussi ça la vie. Mais en cet instant, en cette fin où l’on découvre encore des vérités surprenantes, tout est pour le mieux, dans la paix d’un monde qui mérite de cicatriser, où les personnages sont dignes de trouver enfin un peu de sérénité.

Un prologue intriguant, qui laisse planer de la magie et des voyages dans le temps. Mais le lecteur ne saura pas tout de suite le lien avec l'histoire...il faudra attendre un peu.



Rhapsody est barde, elle ne peut dire que la vérité. Mais son passé est moins glorieux, elle était fille de joie, jusqu'à ce qu'elle s'en sorte.

Un matin, elle fuit un ancien client et rencontre un drôle de duo qui, bon gré mal gré, l'entraîne avec eux.

Voilà notre trio en train de fuir des ennemis très puissants, très rusés et surtout déterminés. Ils atteindront Sagia, un arbre immense et légendaire dont on dit que ses racines traversent le monde. Et au cours de ce voyage, ils apprendront à se connaître les uns et l'autres, et peut-être aussi eux-même.



La Symphonie des siècles est une série de fantasy originale et distrayante, qui réussit à me captiver dès les premières pages, quelque soit le nombre de fois où je le lis.

Nous avons des personnages hauts en couleurs et aussi dissemblables que possible. Il semble incroyable qu'ils soient ensemble, pourtant l'alchimie fonctionne et on adore ça.



Il faut garder en tête que ce livre est en fait la moitié du premier tome, donc beaucoup de choses ne sont pas abordées, ou seulement de manière superficielle. Ainsi, à la fin de Rhapsody*, on ne devine pas les grandes lignes de la saga, on comprend juste le "voyage temporel". Pourtant, je ne peux que vous encourager à lire au moins la deuxième moitié (ou mieux, lire l'intégrale).

C'est une série riche, aux personnages nombreux et complexes, ils seront fouillés de plus en plus à mesure que l'histoire va se dérouler.



Ah, j'aime cette série ! J'ai hâte de re-re...-re-lire la suite :)
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Le dernier tome et la conclusion des aventures de cette hexalogie. J'ai apprécié tous les tomes même si Rhapsody est une Mary Sue et qu'il y a parfois des longueurs et quelques intrigues qui traînent en longueur. Dans l'ensemble j'ai trouvé le cycle passionnant et assez original, j'ai aimé la manière de "voyager" dans le temps.

L'avant dernier tome de la série, Rhapsody et Achmed se mettent en route pour sauver les enfants du F'dor

Poursuite des aventures de nos trois héros: Rhapsody, Achmed et Grunthor. La suite est beaucoup centrée sur la relation amoureuse Rhapsody/Ashe.

Par contre il y a un problème concernant les fiches, les parties une et deux de "Prophecy" ont été fusionnée (édition France Loisir en deux tomes).

Dernier acte de La symphonie des siècles !



Et cette fois ci les choses s'accélèrent vraiment, les pions ayant été mis en place ils peuvent à présent être joués ! Et les tomes précédents donnent bien l'impression d'avoir servis à nous préparer et nous présenter cette ultime partie.



Cette première partie de l'ultime tome VO (dus au découpage de Pygmalion, tout ci tout ça) se découpe elle même en différentes parties : l'une concernera la quête du sang du F'dor ; une autre son extraction et enfin le début des hostilités totale qui annonce l'ultime tome.



A la vue du résumé on pourrait croire que la quête du sang (la majeure partie du livre) va nous rappeler un voyage intimiste avec deux des trois personnages n'en n'est rien, rapidement Rhapsody fera cavalier seul pour diverses raisons et une fois encore sa trop grande confiance (ou bêtise) nous donnera envie à certains moment de lui donner des claques, surtout qu'elle a des sursauts d'orgueil et de colère mais elle ne va jamais au bout pour contester ou ne pas faire confiance, d'où l'envie de la baffer... Mais à travers ses passages on voit aussi les différents niveaux de manipulation de chacun afin d'arriver à ses fins, nombre de personnages nous font douter de leur sincérité, on est dans le doute et le flou jusqu'au bout en matière de confiance, ce qui est plus qu'appréciable pour le suspens.



L'héroïne reste donc égale à elle même, avec encore une fois trop de facilité dans la réussite de certains acte /rencontre légendaire qu'elle réussi comme par miracle/chance/aléa-du-scénario-de-la-Marie-Sue... On y est habitué mais quand même ça n'en devient même plus surprenant...



Du côté de son univers, l'écrivaine développe encore plus ses personnages secondaire présentés dans le tome précédent car le monde est prêt à s'embraser et tous en devienne des acteurs, manipuler le plus souvent (Lauron, Achmed et le F'dor en tête) mais cela permet aussi de construire son monde qui pourrait bien toucher à sa fin.



Un tome charnière qui avance donc aussi pour les autres personnages que l'on découvre et d'autres dont on en apprend plus. La fin promet !

Nous retrouvons le trio des Enfants de la prophétie à la surface et on peut le dire : les enjeux montent d'un cran à tout les niveaux ; avec la fuite comme simple but dans la première partie Elibateh Haydon se devait de nous montrer autre chose (même si Achmed en avait imposait un primordial pour l'avenir du monde) et elle y arrive !



Toujours aussi intimiste et centré sur la relation qui unis le trio, cette seconde partie garde un souffle proche de la première, une majeure partie du livre se passe dans un lieu clot et sombre, peu de personnage et une longue quête de découverte et d'étude mais cette fois-ci sur le passé, les origines et les enjeux qui se trament dans l'avenir et pour l'avenir du monde même. Sans oublié les quêtes plus personnelles de chacun.



L'auteure donne la part belle à Achmed et Rhapsody, tout deux voyant leur relation évoluer (je parle de relation amicale) de part le secret et exploit qu'ils ont partagé dans la Racine.



Personnage plus que sombre, mystérieux et un tentinet sadique (ouh le cliché), Achmed est LE personnage qui prend une toute autre dimension : imaginé Aragorn dans Le Retour du roi mais un Aragorn impitoyable, sadique, spécialiste des coups tordus et des cous tordus tout court, et là vous aurez une image de l'Achmed de ce livre car tout les coups seront permis pour unifié la nation bolgs, mais au delà de tout ceci Achmed a un objectif plus important, une cause qu'il se doit d'honorer, un héritage des temps et des peuples anciens du monde.



Et l'auteur ne nous fait pas patienter dans la salle d'attente, non non non, nous apprenons également les origines du mondes et se genèse bien sombre. Bref tout les pions sont en places, la partie immergée de l'iceberg du passé dévoilée c'est à présent vers celle du futur que ce tourne le lecteur et il réserve aussi son lot de surprises clairement annoncé ! Sans parlé des caprices du Destin (surtout pour Rhapsody) !



Pour ce qui est des nouveaux personnages, ils ne font que servir l'histoire, ils nous apportent simplement de nouveaux éléments amenant à des explications liées à leurs ancêtres, sauf dans le cas de Jo dont j'ignore encore ce que l'auteure veut en faire (même si j'en ai une idée), et bon il fallait bien une nouvelle "souffre-douleur" pour Achmed et Grunthor.



Ce dernier passe d'ailleurs un peu à la trappe, il reprend son rôle de sergent qu'il avait d'avant la rencontre avec Rhapsody, mais je suis sur qu'il reprendra une autre dimension par le suite. Chacun son tour.



Quand à Rhapsody elle ne change pas, toujours aussi impulsive, toujours aussi belle (voir même trop), toujours aussi naïve dans certains cas (voir baffable parfois, ah ces elfes) et surtout toujours aussi perdue car la quête d'Achmed n'est pas la sienne, les doutes et les peurs l'assaillent toujours, jusqu'en dans ses rêves ; sans parler de son caractère bien trempé. Bref si vous ne l'aviez pas aimé dans la première partie (surtout vers la fin) cela risque d'être encore pire !

5 récits d'auteurs reconnus, chacun apportant ici une histoire dans la série qui l'a rendu célèbre.

Terry Brooks aide Jair Ohmsford à en apprendre plus sur ses pouvoirs dans le monde de Shannara.

Diana Gabaldon nous fait affronter un Succube dans son uchronie, le Chardon et le Tartan.

Elizabeth Haydon nous noie dans la destruction de l'île de Serendair dans l'univers de la Symphonie de l'éternité.

Robin Hobb nous fait souffrir avec les ancêtres des marchands du désert des pluies de ses Aventuriers de la Mer.

Enfin, Robert Silverberg, à l'origine de cette compilation, nous enferme dans une cage dorée au milieu de son cycle de Majipoor.

Comme pour le premier tome, les histoires sont intéressantes, et l'univers de chaque auteur décrit rapidement avant chaque aventure donne de nouvelles envies de lecture pour ceux que l'ont a pas déjà épuisés.
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Voici enfin le dernier tome des aventures de Rhapsody, je brûlais d’impatience de le lire et n’ai pas été déçue, tant et si bien, qu’il a duré une journée entre mes mains !



Les évènements se bousculent rapidement, Rhapsody est sacrée Reine des Lirins, Achmed découvre l’identité du Fdor, L’invocateur est tué dans un défit, suite à la trahison de son second et Gwydion/Ashe/Sam court après Rhapsody/Emilie pour lui révèler les souvenirs qu’il a emprisonné à sa demande dans une perle magique, alors que celle-ci, persuadé qu’il est marié, refuse de le voir à nouveau et est même prête à épouser son oncle...


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