Elle Seveno

Tout passe si vite ... En deux heures de temps, on dit "au revoir", "merci", "on pensera toujours à toi". Et puis, c'est fini. Pour toujours.

Ses mains s'entremêlent aux miennes, et comme toutes les fois où on se touche je peux entendre de la musique dans mes tympans, et nous voir danser l'un avec l'autre.

Cette danseuse-là, elle t’insuffle un nouveau souffle quand t’es sur le point de mourir, elle t’inspire pour que t’aies envie de l’impressionner, elle te donne ces putains de papillons dans le ventre que tu pensais ne jamais ressentir !

SURPRISE !

voilà mon état d'esprit à la fin de ce premier tome. Wahou mais quelle plume, quelle puissance d'écriture. Le thème de l'adultère c'est quelque chose que je déteste au possible mais là, Elle Seveno à sue s'approprier le thème et l'exploiter de façon juste et brutale.J'adore la transformation de laure, cette jeune femme douce et bien trop gentille, la bonne copine qui dit amène à tout, celle qui traine la pancarte "trop bonne trop conne" dans son dos, est cette fois ci trahis par la personne la plus importante de sa vie.

J'ai adoré ce premier tome, qui est hyper hyper érotique. J'ai sentie mon coeur faire des saltos arrière et j'avais l'impression que la canicule venait de s'abattre sur moi. C'était brûlant et sensuel.

J'ai 13 ans, mais ce n'est pas l'impression que j'ai au milieu de tous ces adultes qui me traitent de manière similaire à l'une des leurs.

Je saisis le paradoxe de ma vie. Je suis une solitaire qui ne résiste pas à l’appel du son, encore moins aux sourires d’une bande de danseurs fredonnant.

Avoir Raph contre ma bouche, c’est être dans un état second, entre désir et avidité. C’est en redemander encore et encore jusqu’à être rassasiée. Sauf que je ne le suis jamais. Est-ce que ce sera toujours comme ça entre nous ?

Comment ne pas le faire quand il nous offre un échantillon d’émotions si intenses et déraisonnées ? Je suis encore secouée, encore frémissante de sa poigne, de ses muscles contre mon corps, de son souffle sur ma peau. J’ai besoin du bon coup d’eau froide sur la tête pour redescendre sur terre. Je dois effacer l’empreinte qu’il a laissée sur moi pour retrouver mes esprits.

Qu'est ce que cela voulait dire être "assez grande"? Regarder mon père partir sans souffrir? Comprendre quil serait plus heureux loin d'elle? Sans moi?

"Ils taisaient le plus important : la détection de la fornication entraînait automatiquement la suspicion du sentiment amoureux chez les lycéens. Et qui disait sentiment amoureux, disait convocation par le principal entouré de sa milice. Il ne fallait pas oublier que les Liés étaient avant tout deux âmes sœurs condamnées à s'aimer... Tout acte qui témoignait d'un quelconque attachement à une autre personne nous rendait suspects.

Nous nous voyons tous les jours, et tous les jours il creuse un peu plus son chemin dans ma poitrine. Pourtant, il ne devrait pas. Ce n’était pas prévu comme ça.

"Je pouvais me reposer à présent. Il était là. Vivant. Il me soutenait, il me protégeait. Nous étions ensemble contre tous. Ensemble. C'était tout ce que j'avais cru perdre."

« – C’est pour ça que tu as peur d’être liée à moi ? Parce que tu crois qu’on va finir comme eux ?

Il posa sa main sur mon cœur.

– Ça, et parce que… je voulais être certaine de garder mon libre arbitre.

– Le lien est un moyen plus rapide de savoir pour qui tu es faite. Sans lui, nous aurions pu attendre des années avant de tomber amoureux l’un de l’autre.

– Vraiment ?

– Je suis sûr que cela aurait fini par arriver. Tu es un magnifique volcan en fusion. Belle, impulsive, méfiante, adorablement têtue. Il n’y a rien chez toi qui pourrait me repousser.

Et je ne trouvais rien chez lui non plus. J’étais heureuse d’être là. Heureuse qu’il m’ait acceptée de cette façon si évidente. Heureuse parce que je ne serai plus jamais seule. »

Personne ne nous aidait, alors que nous étions tellement plus nombreux que ces misérables lâches qui osaient s'attaquer à des adolescents.
- Je ne les laisserai pas te faire du mal.
- Moi non plus.
On me piqua à mon tour et je sombrai sans pouvoir résister.

Je suis amoureux d'elle, avoué-je en baissant la tête. Je sais, le plan du type qui vient parler à son rival, c'est cliché au possible, mais je savais pas quoi faire d'autre pour te demander ... de la laisser refaire sa vie.

- Parfois je me dis que cette histoire foncera dans le mur... Puis Gaspard a un geste tendre avant d'entrer sur scène ou en soirée, et je reviens au point de départ.
- On dirait qu'ils aiment ça : un pas en avant, un en arrière et notre cœur brinquebalant derrière.
- C'est ça, acquiesce-t-il avec un sourire, comprenant ce que je dis.

- Parfois je me dis que cette histoire foncera dans le mur... Puis Gaspard a un geste tendre avant d'entrer sur scène ou en soirée, et je reviens au point de départ.
- On dirait qu'ils aiment ça : un pas en avant, un en arrière et notre cœur brinquebalant derrière.
- C'est ça, acquiesce-t-il avec un sourire, comprenant ce que je dis.

Il se replonge dans sa lecture. non sans bougonner des "m'emmerde" et autres petites insultes bien choisies. jules m'adresse un clin d’œil. Léo est un ours, mais bizarrement il me donne envie de me pelotonner dans sa fourrure. Je dois être un peu suicidaire !

- Tu veux un café ? demandé-je quand elle prend place à côté de moi sur le canapé.
- Tu as encore besoin de demandé ?
Je lui tire la langue puis me rends dans la kitchenette derrière le bar. Margaux et le café, c'est une histoire d'amour. Elle prie chaque jour pour que les créateurs de son nectar préféré inventent la perfusion. Selon elle, appuyer sur un bouton est une perte de temps. je ne parle même pas de nous autres petits Padawan qui n'avons qu'une cafetière des temps anciens et devons préparer filtre et eau.

Chapitre 2 : Léo :
"...
- Le rapport, répond Jules à la place de l'autre con, c'est que tu fais des chansons de plus en plus triste, et je crois qu'une femme saura être plus sensible que moi pour les interpréter.
- Conneries.
Je fronce les sourcils, prêt à dégainer ma mauvaise humeur, mais il me devance :
- Il nous faut une chanteuse, Léo. Sinon c'est toi qui reprends le micro.
Je me tais, plus du tout certain de ce qu'il veut me dire en me balançant ça en pleine gueule. Il l'a encore mauvaise, c'est ça ? Même après trois ans ?
- Bien, clame-t-il quand il comprend à quoi je pense. je vois qu'on est d'accord.
S'il n'était pas mon meilleur pote, je lui aurais volontiers redessiné la mâchoire. Mais je ferme ma gueule en repensant à toute la merde qu'il a su gérer derrière moi. Non, je ne suis pas d'accord mais qu'est-ce que je pourrais dire qu'il ne sait déjà ?
Je ne veux pas d'une putain de femme dans mon groupe."