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Citations de Emily Brontë (878)


Il n'était pas possible que ces gens fussent tous les jours aussi sombres et aussi taciturnes ; il n'était pas possible, si mauvais caractère qu'ils eussent, que cet air renfrogné qu'ils avaient tous fût leur air de tous les jours.
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Dans cette solitude, sachant que la seule barrière entre nous était ces deux mètres de terre, je songeai tout à coup : "Il faut que je l'aie de nouveau dans mes bras ! Si elle est froide, je me dirai que c'est ce vent du nord qui glace tout mon corps. Et si elle est immobile, je me dirai qu'elle dort."
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Votre sang toujours calme ne connaît pas les ardeurs de la fièvre; vos veines sont remplies d'eau glacée. Les miennes sont en ébullition et la vue d'une telle froideur les fait bondir.
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Un hôte dont on est assuré de ne plus recevoir la visite trouve généralement bon accueil.
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Le spectre a témoigné de l'ordinaire caprice des spectres : il n'a donné aucun signe d'existence.
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Vous êtes un de ces êtres qu'on trouve toujours quand on en a le moins besoin, et qu'on ne trouve jamais quand on en a besoin !
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Emily Brontë
Il me fut cruel déjà de penser que les hommes
Étaient tous creux, serviles, jamais sincères,
Mais c'était pire, moi confiante dans mon propre cœur,
D'y découvrir aussi la même corruption.

- Extrait d'un poème datant de sa dix-huitième année.
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- Pourquoi l’aimez-vous, Miss Cathy ?
- Quelle question ! Je l’aime… cela suffit.
- Pas du tout ; il faut dire pourquoi.
- Eh bien ! parce qu’il est bien de sa personne et que sa société est agréable.
- Mauvais. [...]
- Et parce qu’il est jeune et gai.
- Mauvais encore.
- Et parce qu’il m’aime.
- Sans intérêt après vos précédentes raisons.
- Et qu’il sera riche, et que je serai contente d’être la plus grande dame du pays, et que je serai fière d’avoir un tel mari.
- Pis que tout. [...]
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Je suis maintenant tout à fait guéri de l'envie de chercher du plaisir dans la société, que ce soit à la campagne ou à la ville. Un homme sensé doit trouver une compagnie suffisante en soi-même.
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Heathcliff avait mis un genou en terre pour l'embrasser. Il voulut se lever, mais elle le saisit par les cheveux et le maintint.
- Je voudrais pouvoir vous retenir, continua-t-elle avec amertume, jusqu'à ce que nous soyons morts tous les deux ! Que m'importerait ce que vous souffririez ? Vos souffrances me sont indifférentes. Pourquoi ne souffririez-vous pas ? Je souffre bien, moi ? M'oublierez-vous ? Serez-vous heureux quand je serai sous terre ? Direz-vous, dans vingt ans d'ici : "Voilà la tombe de Catherine Earnshaw. Je l'ai aimée, il y a longtemps, et j'ai été bien misérable quand je l'ai perdue ; mais c'est fini. J'en ai aimé bien d'autres depuis ; mes enfants me sont plus chers qu'elle ne m'était chère et, quand je mourrai, je ne me réjouirai pas d'aller la retrouver, je m'affligerai de les quitter." Est-ce là ce que vous direz, Heathcliff ?
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Emily Brontë
Elle n'est pas lâche, mon âme.
Pas une convulsion dans la sphère houleuse du monde.
Je vois la gloire céleste briller,
Et briller aussi la foi, qui m'arme contre la peur.
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Tu dis que je t'ai je t'ai tuée, hante-moi, alors ! Les victimes hantent leurs meurtriers, je crois. Je sais que des fantômes ont erre sur la terre. Sois toujours avec moi... Prends n'importe quelle forme... Rends-moi fou ! Mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh ! Dieu ! C'est indicible ! Je ne peux pas vivre sans ma vie ! Je ne peux pas vivre sans mon âme !
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Aussi ne saura-t-il jamais comme je l'aime, et celà non parce qu'il est beau mais parce qu'il est plus moi-même que je ne le suis.
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Elle me lança un regard très méchant, si méchant que d'abord je ne voulus pas l'embrasser en lui souhaitant bonne nuit. Je bordai son lit et fermai la porte. Mais, en me repentant à mi-chemin, je revins doucement et que vis-je ? Miss Cathy debout près de la table, pieds nus, orteils écartés, un morceau de papier blanc devant elle, et à la main un crayon qu'elle fit disparaitre d'un air confus quand j'entrai.
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Mes grandes souffrances dans ce monde ont été les souffrances de Heathcliff, je les ai toutes guettées et ressenties dès leur origine. Ma grande raison de vivre, c'est lui.
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(Heathcliff) se mit à arpenter la chambre, en se murmurant à soi-même de terribles choses, au point que j'inclinais à croire, comme il disait que croyait Joseph, que sa conscience avait fait de son coeur un enfer terrestre.
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Elle repose avec un doux sourire sur les lèvres, et ses dernières pensées ont été un retour vers les jours heureux de jadis. Sa vie a pris fin dans un rêve paisible… puisse son réveil dans l’autre monde être aussi agréable !
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Si c’était vrai, que m’importeraient alors Linton, et Hindley, et tous les rêves que j’ai pu faire ? deux mots résumeraient mon avenir : mort et enfer. L’existence, après que j’aurai perdu Catherine, serait pour moi l’enfer. Que j’ai été stupide de m’imaginer un moment qu’elle tenait à l’affection d’Edgard Linton plus qu’à la mienne ! Quand il l’aimerait de toutes les forces de son être chétif, il n’arriverait pas à l’aimer en quatre-vingts ans autant que moi en un jour. (…) Il n’est pas au pouvoir de Linton d’être aimé comme moi : comment pourrait-elle aimer en lui ce qu’il n’a pas ? »
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Quel curieux sentiment de férocité j'éprouve pour tout ce qui paraît avoir peur de moi ! Si j'étais né dans un pays où les lois sont moins sévères et les goûts moins raffinés, je me donnerais le plaisir d'une lente vivisection sur ces deux êtres-là pour passer la soirée.

p. 404 Folio classique
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Emily Brontë
La nuit autour de moi, Emily Brontë, novembre 1837


La nuit autour de moi se fait plus obscure,
Les vents sauvages soufflent, plus froids,
Mais un charme tout puissant me lie,
Et partir, partir, je ne le peux.
Les arbres géants abaissent
Leurs branches nues, pesantes de neige,
Et la tempête va grande erre,
Et cependant je ne puis partir.
Nuages au-delà, nuages au-dessus de moi,
Solitudes au-delà, solitudes plus bas,
Mais nulle désolation ne peut m’émouvoir,
Je ne veux pas, je ne peux pas partir.

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